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| le Rendez-vous galant :3 (Privé) | |
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Invité Invité
| Sujet: le Rendez-vous galant :3 (Privé) Ven 10 Juil 2009, 23:42 | |
| HRPG : Non, je n'ai pas eu le temps de faire un long post. J'ai fait de mon mieux pour que tu l'ai avant que je parte ^^. Je préfère prévenir maintenant pour que la "magie" de la fin soit plus efficace.
Non, il n'y avait pas moyen...elle avait beau réfléchir, la Orihime n'arivait toujours pas à comprendre où la peluche avait pû voir deux melons. Elle avait vérifié discrètement mais n'avait rien trouvé. Quelles étranges peluches...mais à bien y réfléchir, non. pas pour la joli rousse du moins, qui avait une peluche semblable qu'on lui avait offert il y a de ça plusieurs années. Peut-être que Sanada la connaissait en fait. Mais c'était franchement le cadet de ses soucis. Lorsqu'il était retourné dans le monde réel, une crainte l'avait soudainement saisit: Le prince charmant allait repartir comme il était venu, sans un mot sans un bruit ? Toute les pensées de Yume se bousculèrent si bien qu'elle ne savait que faire. Lui demander où il habitait ? Lui proposer de rester un peu ? D'aller boire un café ? N'importe quoi, mais que cela ne finisse pas aussi brutalement que cela avait commencé. Pourquoi ? Pourquoi son coeur, il y a alors un instant n'était que de braise, devint soudainement un volcan proche de l'éruption ? Naturellement, il lui était déjà arrivé de sentir de la déception lorsque l'un de ses amis devaient les quitter pour un quelquonque imprévu, mais ce n'était uniquement de la déception ici qu'elle ressentirait. La perte. Comme si on lui arrachait le coeur de la poitrine. Elle devait agir, et vite ! Mais elle n'en eût pas l'opportunité, l'homme masqué ayant pris les devants, et lui ayant proposé un rendez-vous, pour profiter du merveilleux coucher de soleil qui naissait dans une teinte orangée, au sommet de quelques monts surplombant les vallées de brouillard. Un cadre plus ou moins romantique à en juger par cette introduction. Pour être franc, son esprit n'avait pas eut le temps de réfléchir à la question, un "oui" spontané avait conclu le marché. Elle s'en trouva excité intérieurement, mais en même temps affichait une image d'une sérénité digne d'un boudha. Elle avait rapidement signalé aux ninjas de Kiri que tout allait bien, et de retourner voguer à leurs activités. Des hiboux, bien plus grand pour être réel, à moins d'être nourrit exclusivement a de super vitamines. Quand bien même, cette monture de choix aterrisa juste devant la joli rousse, son aile servant d'escalier. Elle s'assit du mieux qu'elle pu avec sa robe, toujours très incommodante lorsqu'il s'agissait de monter à dos d'une monture. Celle-ci pourtant était confortable hormis le détail précédemment cité. En un rien de temps, ils s'envolèrent tous, prenant des directions différentes, en surplombant le village de Kiri. élas, celui-ci disparut aussitôt dans la brume, laissant un instant la Orihime caché à la vue de tous par le broullard, seule avec sa conscience. Elle observa sa main gauche, main qui avait reçu un baiser, un baisemain précisément. Ce geste noble n'était presque plus connu, encore pratiqué dans la haute société seulement. Se pouvait-il que Sanada en était un ? Il en avait la prestance tout du moins, et sa politesse n'avait d"égale que sa courtoisie. Peut-être que sa mère ne serrait pas si en colère finalement...si elle venait à l'apprendre... Elle observa encore un instant le dos de sa main, avant que le hibou ne parvienne à transperçer le voile brumeux, laissant apparaitre enfin le ciel, cieux assortie avec sa chevelure rousse. Les montagne en question était en vue aussi, et Sanada était déjà en train de se poser, laissant le hibou libre de ses mouvements. Il n'y avait pas grand chose sur le sommet de cette montagne, hormis la vue imprenable. La nature morte ne laissait place qu'a un vulgaire arbre mort, et des petits cailloux ici et là. Comme si la vie avait décidé de partir pour se concentrer uniquement sur cette vision du coucher de soleil. Le hibou sur lequel était posé la Mizukage se posa, la laissant descendre par un petit bond. Elle n'était qu'à trois mètre maximum de son nouveau héros. Mais il peut se passer plein de chose en trois mètres. Un séisme pouvait soudainement fissurer la terre. Un météore pouvait tomber. Ou ne rien se passer du tout. Ce ne fût pas le cas. Du haut de ses nouvelles chaussures qu'elle avait voulut essayer dans la journée, elle avait encore du mal à si habituer. Et ce qui devait arriver arriva. un petit caillou placé de façon stratégique par le destin força la belle rousse à commetre un faux pas, mais au lieu de perdre bêtement l'équilibre, le beau Sanada eut l'adresse de la rattraper in extremis. En levant la tête vers son sauveur, elle vit un sourire charmeur dont lui seul avait le secret. Un mélange de complicité et de secret envoutant était le résultat qui régnait désormais sur la vie de Yume. Elle le connaissait à peine, mais cela ne faisait aucune différence pour son coeur, même si elle arrivait difficilement à le concevoir. L'homme masqué releva la jeune fille, mais au lieu de la remettre sur patte, il la souleva et la prit dans ses bras comme un père qui transporte son enfant fatiguée vers son lit. Les jambes de la Orihime pendaient dans le vide, tendit que les bras de la douce allèrent se loger autour du cou de Sanada. Elle aurait tellement voulut rester ainsi, fermant les yeux et respirant encore ce doux parfum. Mais ce n'était sans doute pas le moment de s'endormir. Elle rouvrit les yeux. Son héros ne la regadait pourtant pas, il regardait tout droit en face de lui. Que suscitait donc son intérêt ? La Orihime quitta du regard son tendre, et observa alors l'arbre. Celui-ci renaissait, tout comme la nature environnante. De l'herbe verte, quelques fleurs sauvages, un cerisier en fleur, des parfums florissants, un soleil couchant, le cadre changeait doucement. Ou était donc passé la terne montagne ? Nul doute que Sanada en était l'auteur. Lorsqu'ils arrivèrent au pied de l'arbre, il déposa la joli rousse avec une douceur incroyable, à croire que la Orihime était en verre. Mais les bras de Yume ne voulait pas le lacher. "Encore un peu" semblait dire son coeur, comme un rêve qui doucement laisse place à la réalité, et que l'on tente de retenir encore notre chimère. Il vint se placer juste à ses côtés, une proximité dont elle n'avait pas l'habitude. Elle pouvait sentir l'odeur du café tellement que son homme masqué était proche. Même avec son masque, elle pouvait deviner qu'il la dévisagea, sans doute dans ces grands yeux. Elle détourna légèrement son regard, vers la tasse de café qui venait manifestement d'apparaitre, en rougissant un peu. Encore un peu de timidité il faut dire, on ne brise pas tout le passé d'une existence en une demi-journée. Mais elle ne rougissait sans doute pas qu'a cause de sa timidité. Non, elle était ivre. Enivré d'une sensation délicieusement bonne, un charme qui pouvait vaincre n'importe quel maléfice, peut-être même la mort. Mais ce n'était pas l'heure des expérimentations. Pas de celle-ci en tout cas. La Orihime reporta son attention sur le visage de Sanada. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, le asque de ce dernier ne le rendait pas plus effrayant, au contraire, cela contribuait largement à son charme. Elle laissa un sourire, simple mais sincère, se dessiner sur ces lèvres. Le héros approcha légèrement sa tête, la princesse s'approcha aussi, elle ferma les yeux et ouvrit ses délicates lèvres, laissant de nouveau la magie opérer. La passion de la belle reprit aussitôt, comme si elle n'avait jamais cessé. Son corps entier était tout excité, comme si il y avait encore une meilleure sensation, qui était à portée de main. les doigts de la Mizukage en profitèrent pour glisser tout au long du torse du beau, avant d'aller faire un détour par son cou pour finir dans son dos, laissant son corps se coller de plus en plus au séduisant séducteur. Sanada ne resta pas en reste lui aussi, et son corps semblait encore plus agité que celui de la jolie rousse. Le meilleur restait à venir...
Dernière édition par Yume Orihime le Dim 12 Juil 2009, 17:17, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: le Rendez-vous galant :3 (Privé) Mar 14 Juil 2009, 08:17 | |
| ... Ou du moins c'était ce qu'elle crut. Les corps de deux êtres demandant encore à être amants se languissant encore l'un de l'autre, voici la scène qui avait lieu. Enlacée par l'étreinte incroyablement puissante et désireuse de Sanada, le bras gauche du charmeur perdu dans son dos où il se redressait pour se poser à l'arrière de sa tête fouillant sans relâche l'épaisse chevelure à la recherche d'un quelconque objet précieux qu'il ne trouva pas et le main droite massant avec une frénésie confuse le bas du dos de celle-ci afin de rapprocher le bas du corps de la jeune femme au sien, la belle Mizukage semblait incapable de concevoir que son corps ne fusse plus jamais séparer de celui l'aimant comme elle avait peut-être toujours désiré être aimée. Son visage attendri reflétant une passion nouvelle se tordit, se plia en une caricature de grimace souffrante, lorsque les deux bras de l'homme masqué se retirèrent soudainement de son corps pour aller rejoindre le torse de l'homme, où elle fut décollée de la veste de celui-ci telle une spatule retire le surplus d'un repas brûlé au fond d'une casserole ; un mouvement si mécanique, si inattendu qu'elle sembla perdre un instant la faculté de penser, ses magnifiques yeux bleus ouverts sur une large expression immobile de stupéfaction presque plus rapprochée de la terreur que de la surprise. Comme si la réalité n'eut était qu'un cauchemar trop terrible pour s'y réveiller, il la terrorisa de simplement ne plus pouvoir toucher son rêve de ses mains. Pourtant, malgré tous ses souhaits, ses espoirs multipliés à sa passion, ses bras ne surent pas s'agripper avec la force nécessaire à l'être la repoussant, la laissant se noyer dans de profonds pleurs intérieurs de désespoir et d'une acceptation tardant bien trop à faire son apparition. Ce qu'elle ne comprit pas immédiatement était qu'elle n'était pas repoussée. Jamais Sanada n'aurait réussi à repousser une telle beauté, particulièrement celle de cette dame ; même en ce moment où elle semblait ivre d'un évident désir charnel lui étant peut-être encore consciemment inconnu, elle émettait la sensation d'une pureté si enivrante, si délirante que l'aveugle crut être ivre au seul goût de cette bouche sucrée. Encore cette saveur mielleuse, fondante, s'émissant dans les moindre recoins de ses papilles gustatives par la faute d'une ardeur nouvelle. Une ardeur qui, pour une rare fois, n'avait rien eu de comparable à celle du café. Une ardeur qui, pour la première fois, avait possédé bien plus que le seul goût exquis du corps de la femme. Jamais Sanada n'aurait réussi à repousser un tel sentiment. Il avait cru perdre connaissance lorsque les fins doigts de Yume glissèrent sur son torse, lentement, avant de se sillonner un chemin langoureux jusqu'à son cou qu'ils avaient caressé de plus belle, chacun de leurs mouvements semblant suivre avec un rythme incroyablement précis le moindre mouvement de leurs lèvres dansantes tel s'il avait eu un lien inexplicable entre l'extrémité des mains et la langue. Plus incroyable encore avait été la sensation des bras de la rousse qui s'étaient décidés de s'aventurer plus loin encore, contournant habilement son cou en ne cessant sous aucun prétexte de donner toutes les caresses imaginables au corps complétant dorénavant le sien. Rien n'aurait pu être mieux rêvé par personne, aucun moment n'aurait pu être plus apprécié par quiconque ; toutes les sensations de ces touchers pourtant si normaux pour l'aveugle, voire quotidiens, étaient d'un niveau bien différent, absolument incompréhensibles. Lui qui prônait normalement la prolongation de la romance avant toute autre chose si tôt après une rencontre si récente, il n'avait plus été capable de la moindre retenue. Cela avait été pourquoi se tête vint à se séparer de celle de la belle, accompagnée dans ce déplacement inattendu par son corps, ses bras intervenant pour la repousser de lui ; ils avaient été si près l'un de l'autre qu'il était devenu impossible pour chacun de se déshabiller. Il semblait que cette possibilité n'avait pas été envisagée par la Mizukage. Avec une vivacité lui étant peu commune, les mains de Sanada s'activèrent à déboutonner sa veste dès qu'elles eurent l'espace suffisant pour se mettre au travail, profitant de chaque seconde comme si elle fut la dernière de sa vie. Yume se dressait debout, ébahie, tentant apparemment d'assimiler l'ampleur de l'événement qui se déroulait devant ses yeux, inutilement. En l'ombre d'un instant, la veste, la chemise et la cravate qu'avaient composé le haut de l'habillement du séducteur se retrouvèrent propulsées au sol par des mains à la force impatiente, passionnée, tandis que la jeune femme restait paralysée à l'image d'une statue devant la scène. Ses yeux, si on y regardait bien, n'étaient pas voilés que par de la stupéfaction mais aussi par un soupçon de désir ; se pouvait-il que la courbe des muscles du corps déinissant parfaitement le mot «masculin» de l'aveugle eut éveillé quelque part en elle une pincée de luxure poudreuse ? Ne laissant pas le temps à la moindre confirmation d'avoir lieu, la robe de la Mizukage se déchira verticalement d'elle-même par le devant sans le moindre contact de qui ou quoi ce soit, se faisant tirer vers le sol par une force incroyable en entraînant dans sa chute le soutien-gorge lui aussi déchiré de la dame, laissant une expression de surprise renouvelée et rougeoyante s'afficher sur le beau visage de la rousse. - Spoiler:
D'une douceur et d'une tendresse incroyables venant de l'amant le plus intentionné du monde, le guerrier de l'enfer franchissa la courte distance le séparant de l'objet de son désir et reposa ses lèvres sur les siennes, ce qui immédiatement sembla faire s'envoler au loin le moindre doute et peur dans l'esprit de sa partenaire qui de nouveau ferma les yeux et ramollit son corps préalablement stressé, comme si s'endormant pour entrer dans un merveilleux et long rêve. Les deux mains posées sur les pectoraux respectifs du Seikurai, la Kirienne ne parvenait plus à bouger d'elle-même sans être guidée par le moindre petit mouvement de celui-ci, ou sinon ses simples respirations ; elle semblait uniquement vouloir se faire servile, se laisser prendre et emporter. Sans avoir conscience de la moindre chose, l'esprit perdu dans sa concentration presque maladive des lèvres du bel homme dans l'ultime espoir de pouvoir concentrer sa nervosité sur un geste particulier avant un moment qu'elle n'avait encore jamais pu imaginer de sa jeune et pure vie, Yume fut portée au sol par Sanada, tel on pourrait s'imaginer un nuage bercer un enfant des les contes. Leurs chevelures mixées au ras de l'herbe, des deux corps était né quelque chose qui n'aurait peut-être jamais eu droit d'exister, quelque chose surpassant la simple nuit de luxure baignée sous une lune au bienveillant reflet d'une blancheur aussi pure que ce que l'on pouvait concevoir des sentiments de ceux qui n'avaient été que pour un bref moment fidèles à une causalité aussi ironique que souffrante. |
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| Sujet: Re: le Rendez-vous galant :3 (Privé) Sam 18 Juil 2009, 00:41 | |
| Qu'était-ce donc ? Un rêve ? Une chimère ? Non, simplement la réalité. Mais il y avait un petit plus à cette réalité, il y avait l'amour. Celui qui vous fait réver, l'amour qui arrive sans prévenir, l'amour passionel, le but de toute une vie. La Orihime savait désormais à quoi il ressemblait. Il avait des cheveux blanc, le blanc de la pureté. Cheveux dans lequels la main de la Mizukage s'était encore un peu attardée dans son réveil. Sanada lui aussi dormait, du moins semblait-il derrière son casque d'argent. Elle pouvait sentir sa délicieuse odeur de café tellement qu'ils était proche. Yume était entièrement enlacée dans les bras musclés de son amant. Elle se souvenait encore de la surprise qu'elle avait eut lorsqu'il s'était dévétit, ainsi que elle aussi. Mais elle devait avouer que si la nature les avait mis au monde sans vêtement; c'était sans doute pour qu'a l'origine on puisse admirer les merveilleuses courbes de ces beaux mâles par exemple. Cela leur permettait aussi de se rapprocher, pour se réchauffer mutuellement lorsqu'il fait aussi, un peu comme ici. Un petit air frais parraissait sur ces plaines aussi verdoyantes qu'elle était hier soir. Ils étaient venu pour le coucher de soleil, mais ils n'en avaient rien vu finalement. La flamme de la passion avait complètement embrasé leurs corps, rendant insignifiant toute la lumière du soleil. Cette soirée...comment avait-elle fait pour ignorer tout ceci jusqu'a ce jour ? Les plaisirs de la chair...elle avait eut un peu mal sur le coup, mais s'en remettant complètement à son homme masqué, bien vite cela ne fût plus qu'un lointain souvenir. Et puis a ce moment-là, certes, cela allait vite, elle ne comprenait pas grand chose, mais elle respirait le bonheur, et son partenaire aussi. Elle l'avait sentit lorsque leurs langues dansaient et que leurs mains cherchaient l'autre, tout en ressentant le feu de la passion en elle. C'était un véritable rêve éveillé. Mais bien vite, le jeu les avait fatigué, laissant les deux êtres ensembles, à l'abri des regards indiscrets. Des sourires complices, des yeux qui brillent, un échange mutuel secret qu'eux seuls étaient sous le sceau du secret. Ils s'aimaient. C'est tout. Toujours dans sa tenue d'Eve à l'Aurore, elle l'observait. Lui, le gardien de sa passion, calme et serein dans son sommeil, fougueux et passionné lorsqu'il est guidé par l'amour. La Orihime osait à peine respirer, de peur de troubler son repos, et continuait à le scruter. Il ne fallait jamais qu'elle ne l'oublie. Son image devait rester aussi parfaite que possible son esprit, pour lui rester entièrement fidèle. De façon la plus délicate possible, la jolie rousse retira ses doigts de la crinière du fauve masqué. Elle se dégagea aussi doucement de cette étreinte, à regret. Rester ensemble jusqu'a la fin des temps semblait la meilleure option si l'on laissait le choix à Yume. Mais il faisait vraiment frais, et son nez commençait à la chatouiller. Il ne manquerait plus qu'elle éternue sur son tendre ! Pire, qu'elle le rend malade ! Une fois libre, elle regarda son robe, qui ne semblait pas être de nouveau opérationnel. Mais pas de panique: En deux temps trois mouvements, la Mizukage usa de ses dons de soins en silence, pour restaurer sa robe blanche. Jamais sa technique n'avait fonctionné aussi bien et vite qu'auparavant. Cela aurait-il un lien avec la passion qui l'assaille ? Sans doute après tout...La revoilà dans sa belle robe, orné d'une joli cape aussi, en train de regarder son prince charnant nu comme un ver...mais lui aussi pourrait attraper froid ! Sans l'ombre d'une hésitation, elle arracha du mieux qu'elle pu sa cape pour en faire une couverture de fortune, mais qui au moins le protègerait. Elle s'assit en tailleur, lorsqu'elle s'aperçu également que Sanada ne devait pas être bien installé. Dormir sur un caillou ! Le pauvre ! La Orihime plaça la tête du guerrier des enfers, et attendait patiemment son réveil. Le seul fait de le regarder était déjà un peu de poussière du bonheur. Cela ne faisait que rendre son réveil encore plus désiré. Imaginer ses yeux en dessous s'ouvrir, et voir au dessus de lui une autre paire de yeux qui l'attende...Pour le coup, elle ressemblait plus à une mère au chevet de son fils qu'a une simple amante...une mère... |
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| Sujet: Re: le Rendez-vous galant :3 (Privé) Lun 20 Juil 2009, 05:24 | |
| La nuit bercée par de merveilleux rêves suite à cette romantique et passionnée soirée, Sanada eut droit à un reposant sommeil. C'était ce que l'on aurait pu croire tout du moins.
De terribles cauchemar avaient perturbé les moindres instants de son repos, des cauchemars tels il n'en avait jamais fait auparavant. Chaque mise en situation avait été différente d'un rêve sombre à l'autre, néanmoins souvent la vision de lui en train de courir dans une profonde et terrifiante noirceur lui revenait. Oui, il avait couru. Il avait couru pour tenter de fuir loin, toujours plus loin de ce monstre à sa poursuite, sans hésiter le moindre instant à se perdre davantage profondément dans les ténèbres réconfortantes de lieux bien connus. La créature le pourchassant n'avait généralement pas été à un adversaire de mince taille non plus ; dans la majorité de ses hallucinations nocturnes, le Seikurai avait couru si rapidement, si désespéré et si longtemps qu'il finissait presque toujours par se faire rattraper, dans lequel cas il titubait et chutait vers le sol d'ébène éthéré seulement pour passer à travers celui-ci comme s'il n'avait jamais existé et tombait, encore et encore plus loin dans un noir complet et insonore. Sans vent non plus. Pendant sa chute, ses cheveux n'avaient jamais été ébouriffés par le moindre vent malgré sa vitesse de descente impressionnante, sa veste et ses pantalons de même. Il était si seul, tant que même l'air semblait avoir disparu, le laissant s'étouffer seul avec la plus complète sensation de vide intérieur comme extérieur. Toujours en tombant vers un future bien sombre, il porta à sa gorge ses deux mains, essayant dans un ultime effort futile de resserrer sa propre gorge pour faire passer de l'air inexistant, mais en vain ; au final, cette tentative ridicule l'étranglait plus qu'autre chose, ses yeux derrière son masque d'acier se repliant vers l'arrière et sa bouche s'ouvrant sous un final et souffrant gémissement de désespoir. Après tout, pourquoi ne pas mourir ici ? Loin de ce monstre, ce terrible monstre. Loin de celui qu'il avait toujours craint. Le destin étant ce qu'il était, au moment où cette pensée traversa les idées de l'homme la chute de Sanada s'arrêta brusquement, d'un seul trait. Ouvrant les yeux, il se vit à genoux, les mains toujours nouées à sa propre gorge, dans le noir encore le plus total. Pourquoi ne pouvait-il pas disparaître de cet endroit maudit ? Mourir pour parvenir à cette fin semblait être un incroyablement avantageux échange dans son esprit, pourtant il ne parvenait même pas à trouver le courage de refermer cette emprise à son cou. Stupide instinct de survie. Stupide, stupide, stupide. stupide, stupide, stupide. stupide, stupide, stupide. stupide instinct de survie. Ne pouvait-il pas comprendre qu'il fallait fuir à tout prix ? Tout sacrifice valait la peine s'il pouvait nous permettre de partir là où cette chose n'était pas.
«Je t'aime...» murmura une voix à son oreille droite.
Son regard se bouscula immédiatement dans cette direction, sa tête toujours immobile, seulement pour voir une vive lumière où le corps luminescent du monstre n'était pas encore visible, heureusement ; si l'on regardait la créature en face, tout était fini. Tout. Sous le coup de la terreur la plus intense qu'il eut jamais vécu, l'aveugle se redressa en donnant la plus forte poussée possible avec ses jambes pour se redresser de sa position agenouillée, une poussée tellement forte et paniquée qu'il réussit d'un unique et fantastique coup à déplier sa jambe droite pour déposer son pied au sol. Sa toute nouvelle prise glissa lamentablement vers l'arrière suite à ce puissant élan auquel Sanada ne s'était même pas attendu de lui-même, faisant tomber son corps vers l'avant qui s'échoua lamentablement à plat ventre, les bras et les jambes sans vie puis la tête tournée vers la gauche. Il n'avait plus la moindre force. Cette fois-ci, le plancher était resté. Finalement, cet éclat de lumière allait l'attraper et l'englober en entier. Et pourquoi pas après tout ? Il avait couru si longtemps sans jamais rien voir dans les ténèbres et ce malgré son masque. Un peu de repos... Seulment un peu. Il était si épuisé. Sa respiration résonnant à l'infini dans cet immense vide et suant à gouttes de pluie, il n'en pouvait plus de toujours courir. Il fallait croire qu'elle l'avait rattrapé pour de bon. La Fidélité, l'Amour, l'Unique ou n'importe laquelle autre appellation que l'on pouvait lui donner l'avait rejoint. Il voulait vivre une vie libre, voir et toucher les femmes qu'il désirait bien, boire tous les cafés qu'ils lui plairaient bien, toujours en accord avec sa propre et unique volonté. Aimer n'était pas quelque chose qu'il voulait vivre, plus maintenant. Il voulait goûter aux petites choses temporaires qu'on lui offrait, ces choses qui lui donnaient toute sa raison de vivre. Il ne pouvait pas se permettre de tomber entre de telles monstrueuses griffes et de succomber à cette étreinte ; si jamais il devait vivre la même chose que par le passé...
Ce n'était pas ce qu'il désirait.
Les paupières de Sanada se relevèrent sous son masque, le sortant définitivement de sa nuit mouvementée ; il semblait que définitivement tout ceci n'avait été qu'un terrible cauchemar. L'Amour ? Il n'avait pas la moindre chance de se refaire un jour emprisonner dans ces filets. Deux immenses yeux bleus furent la première chose qu'il vit et un magnifique ainsi que tendre sourire, semblable à celui que l'on pouvait espérer voir sur le visage d'une belle mère attentionnée, fut la seconde. Ce visage semblait d'une douceur et d'une pureté incomparables, tel on pouvait s'imaginer celui d'un ange ou d'une muse. Il y avait peu, cette même expression angélique avait été bouleversée par une multitude d'expressions bien différentes, d'expressions passant par la souffrance et la confusion pour finalement déboucher sur le plaisir et la compréhension, entre autres. Ce visage, il en avait pris grand soin la soirée dernière. Il l'avait embrassé, chéri, aimé, puis encore embrassé. Il s'était assuré que chaque moment, même la plus petite caresse au visage d'un trop temporaire revers de la main attentionné eut été le plus passionné possible, au grand plaisir de la Mizukage qui sembla apprécier le moindre geste réconfortant lors de ce moment unique. Encore en ce moment, il se demandait pourquoi une jeune femme aussi pure qu'elle avait voulu se donner à lui aussi aisément, lui qui de toute évidence n'était qu'un simple séducteur. Il devait bien avouer que lui aussi avait éprouvé quelque chose de plus fort qu'à la normale envers elle, mais ce sentiment ne devait venir que du buste impressionnant de celle-ci, sinon de ses magnifiques yeux ciels exceptionnels dans leur genre. Sa respiration s'étant modifié, devenue plus rapide et plus douce à la fois, Yume comprit que son amant venait tout juste de se réveiller, et ce même sans pouvoir voir ses yeux. Un rictus charmé s'afficha sur les lèvres d'un Sanada attendri par la vision de cette belle jeune femme ayant voulu voir son réveil en plus de lui donner la chance de voir ce magnifique visage féminin comme première vision dès son retour dans ce monde-ci. Elle était incroyablement mignonne. De plus, elle revêtait désormais sa robe qu'il avait lui-même déchiré la nuit précédente. Comment avait-elle fait pour la recoudre en si peu de temps ? Il avait planifié de la réparer lui-même après l'avoir déchiré suite à son élan passionné, mais il semblait dorénavant que cette chance était derrière lui. Un drap blanc ressemblant davantage à la cape de la jeune femme recouvrait son corps nu, encore une chose qui avait été réassemblée pendant son sommeil. Pris d'une irrésistible envie de goûter aux lèvres de la Mizukage de nouveau, le Seikurai appuya sa main gauche au sol et déplia le coude pour forcer le haut de son corps vers le haut où sa bouche se rapprocha de celle de la jeune femme et...
«Kyuu !» se fit entendre une voix aigüe à leur gauche.
Mécaniquement, les deux têtes du duo se tournèrent du même côté pour faire face à l'origine du bruit venant d'interrompre ce qui allait être le premier d'une longue série de baisers pour la matinée. À tout juste trois mètres d'eux se trouvait un lapin blanc aux yeux rouges, lequel possédant une étrangement longue et dodue queue presque aussi grosse que tout son corps. Redressée sur ses pattes arrières, la petite créature fixait le duo avec intérêt, clignant rapidement des yeux sous l'effet de la surprise, espérant chasser au loin cette vision qu'elle n'attendait pas ; le couple qu'elle espionnait avec intérêt venait tout juste de réaliser sa présence. Pendant de nombreuses secondes, la pause générale demeura ainsi, personne ne bougeant le moindrement sinon en cligant des yeux. Rompant cette boucle sans fin, le lapin se tourna brusquement pour bondir vers la végétation à plus d'une trentaine de bonds de là. Des arbres, des buissons, des plantes aussi diversifiées qu'étranges, que pouvait bien cacher cette forêt qui déjà ruisselait de multiples formes de vies à ses rebords ? Déposant un bref baiser sur la bouche de la dame, Sanada se redressa en retirant la cape blanche de sur son corps dans le même mouvement. Lorsque le drap improvisé fut repris entre ses mains et non plus sur lui, de nouveaux vêtements identiques à ceux se trouvant au sol se trouvaient sur lui. L'ornement vestimentaire dans sa main gauche, Sanada passa ses deux bras autour du cou de Yume une fois face à elle pour y rattacher sa cape, celle-ci le remercia immédiatement par un baiser qui le fit rougir ; à bien y repenser, il s'agissait là de la seule fois où elle l'avait elle-même embrassé. Le goût de ses lèvres venant d'elles-mêmes à lui furent enivrantes, à tel point que l'aveugle ne ressentait même plus le goût de boire sa traditionnelle tasse de café du matin.
«Et si... Nous allions faire un peu plus d'exploration ?» demanda l'amant de la belle Mizukage dans un murmure, son perpétuel sourire charmeur au visage.
Il était lui-même incertain de s'il parlait davantage de la nature environnante que du corps de la splendide rousse. |
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| Sujet: Re: le Rendez-vous galant :3 (Privé) Mer 22 Juil 2009, 16:33 | |
| Cela ne faisait guère longtemps que notre petite princesse attendait. Son preux cavalier fût rapidement de retour dans le monde réel, terminant ses songes...si il en faisait. De son côté, Yume savait qu'elle en avait fait, mais elle serait infichue de se souvenir d'un moindre fragment de ses chimères. Qu'importe : La réalité était bien plus intéressante ! Le grand charmeur ne perdit pas la moindre seconde, révélant encore un de ses magnifiques sourires. Il n'y avait rien de spécial, mais cela n'empécha pas notre Yume de sentir une douce sensation dans son esprit. Les lèvres de la Orihime dessinèrent un arc progressivement, s'épanouissant comme une fleur touché par les premiers rayons du soleil, réchauffant l'âme de la belle plante qui était Mizukage. C'était donc ça le bonheur. Bien sûr, ce n'était qu'un vulgaire échantillon, mais au fond, c'était un échantillon précieux. Cela ne faisait pas une minute que le beau Sanada s'était éveillé, que déjà il cherchait encore un baiser de sa belle. Un délice de bon matin ? Pourquoi pas ? Il fallait avouer aussi que c'est ce qu'elle espérait. Retrouver les étreintres charnelles de la veille ? Peut-être pas tout de suite, mais ce n'était guère dérangeant, bien au contraire ! Les plaisirs de la chairs étaient certes bestiaux, mais l'homme n'est guère plus qu'un animal. De plus, Sanada plaisait vraiment à Yume. Pourquoi ? L'étique disparaissait avec lui, mais pas les bonnes manières, ses paroles étaient claires et sans détour, sans anbiguité ni stratégie, il avait l'art d'être noble sans être noble...ou l'inverse...Mais l'amour a ses raisons que la raison ne connait pas, n'est-ce pas ? Mais evenons-en à nos moutons. Plus précisément à notre baiser. Une fois encore, la flamme de l'amour allait s... "Kyuu" Nyéééé ? Késako ? Qui ose perturber n...Oooooooh ! La jolie boule de poil ! L'espèce de petit lapin fascinait la jolie rousse, avec sa queue toute poilu qui ressemblait à une grosse pelote de laine en neige...Un silence s'installa quelque instant...mais quelle heure était-il ? Ce n'était l'heure du petit-déjeuner ?...Bah, jeuner lui fera du bien à la Orihime, non qu'elle soit grosse (loin de là !). Un poil plus tard, l'animal supra-choupi disparut en deux bonds et trois galipettes, laissant de nouveau le jeune couple seul. Le charmant charmeur se leva peu après, en étant tout n...habillé ?! Eh ! Ces vétements sont encore juste à côté ! Yume étant pourtant pesuadé qu'il était nu un instant auparavant !...Après tout, il sortait bien des tasses de café de nulle part, alors pourquoi pas des vétements me diriez-vous ?...Oui, je m'égare...DONC...une fois sur pied, la cape de la Orihime en main, il s'attela à la remettre à sa place, en enlacant presque le cou de sa belle. C'est alors que le corps de la jolie rousse décida de passer à l'action ! Si proche, si concentré, et elle si timide et réservée...elle l'embrassa son prince, un simple baiser comme la première fois, mais plus rapide et spontané, avec un zeste d'expérience en plus. Sanada en fût tout bouleversé, au point d'en rougir. Yume également prenait quelque couleurs vives, mais bien vite, l'amant reprit le controle de la situation, avec une proposition...alléchante... Il y a quelque temps encore, elle n'aurait jamais compris ce genre de sous-entendu. Et encore, elle comprit tout juste cette fois-ci, juste à temps. Il rendait le jeu si facile...comment ne pas être tenté ? Un sourire à la fois amusé et complice, un sourire qui criait "bonheur". Elle s'approcha doucement de lui, près de son oreille, et lui chuchota : -Je serais ravi d'en découvrir un peu plus sur ces terres où je règne mais que pourtant je ne connais guère...cependant, chaque chose en son temps. La patience est une vertue qui rend la récompense bien plus savoureuse... Toujours avec son sourire, elle recula, fière de sa prestation. Hier encore, elle aurait encore certainement bafouillé une réponse régit par un protocole qui n'aurait pas eu autant de classe qu'aujourd'hui. Elle joué dans la cour des grands maintenant ! Mais le rictus amusé de Sanada lui fit savoir que la lutte n'était que partie remise. "Qu'elle se rende, mais qu'elle combatte". On pouvait peut-être l'interpréter comme ça. Cela ne changea rien au fait que nos tourtereaux marchèrent, quand soudainement... "KYYYUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!" Raaah, zut ! A force de regarder le membre du Seikurai pendant leur marche, la Mizukage n'avait pas fait attention où elle avait mit les pieds. Ici, en l'occurence, sur une boule de poils blanche, comme celle de la bestiole supra-choupi. Ah oui, c'est elle. Elle avait un air triste, et il ne manquait plus que les larmes. La Orihime, prise de pitié, se baissa pour ramassa l'aminal, quand au dernier moment...elle vit dans son regard de la colère, limite si ce n'était pas de la haine. La bébête était en fait furax. Ce qui valut à la pauvre rousse d'être sauvagement agressé par la bestiole, qui sauta en plein sur le visage de la belle, avant d'aller se réfugier tout larmoyant dans les bras de Sanada. Sale bête va !...Bon, le Kyuu et Yume était quitte maintenant non ? Les deux tourteraux et la boule de poils continuèrent leur route, vers une forêt bien ombragée. Un simple sentier de terre semblait lutter contre les herbes sauvages avant de disparaitre sous un tapis de feuille. Il n'y avait pas la moindre souffle, la forêt semblait encore dormir, malgrès les rayons du soleil qui arrivait à perçer en certain endroit l'épais feuillage. Seul un oiseau chantait dans cette calme forêt. Etrangement, les arbres semblaient imposer le silence à nos voyageurs, qui se contemplèrent d'arpenter les lieux, sans un mot. Lorsque la Orihime avait jeté un oeil vers Sanada,il lui rendit un sourire, qui semblait dire "je ne t'ai pas oublié". A son tour, les trait de la Mizukage s'agrandirent doucement. Oui, elle était contente, et elle l'affichait. Doucement, sans un bruit, sans un mot, les deux mains s'entrelacèrent encore. Geste banal, dignes de deux enfants, mais Yume avait besoin de se sentir "unie" à son preux chevallier. Et vous allez pas me faire un flanc pour tant de candeur, vous n'ètes même pas là pour le voir ! Ce n'est que quelques minutes plus tard que les arbres se rarifiait, laissant la course du soleil apparente. A en juger par sa hauteur, il devait être pas loin de onze heures. Cela faisait quand même un sacré moment qu'ils se promenaient, pour finalement atterir...euh...nulle part ? Pas tout à fait en fait. Certe, il y avait encore pas mal de végétation, mais la route semblait un peu plus entretenu ici, et l'intuition de la rouquine lui soufflait qu'il approchait d'un lieu habité...Bon d'accord, elle à simplement vu une pancarte fléchée indiquant "Makimi".
Cependant, elle était sûr que ce nom lui disait quelquechose, mais impossible de se souvenir quoi. Dans tout les cas, les 3 êtres prirent cette direction. Il était au sommet d'une colline, le reste du trajet n'était que de la descente, ou l'on pouvait voir déjà le village de Makimi. Vu le nombre de maison, il ne devait pas y avoir plus de 100 personnes. Cependant, il fallait reconnaitre que c'était sacrément joli, avec un beau lac tout près, et des petites maisons, très simple dans leur genre, mais la sobriété donnait parfois des charmes innées. Un peu comme là. En approchant des maisons, le kyuu s'agita un peu, et se dégagea des bras de Sanada. Il reniflait l'air, sentait...un danger ? La boule de poils s'approcha de Yume, la renifla attentivement...La Orihime était restait immobile un moment, mais rien ne se passait, se qui la poussa à se baisser pour ramasser la bestiole. Elle voulait peut-être aller dans ces bras à elle, pour qu'ils puissent se réconcil...BAM ! Un nouveau coup de crâne fût gratuitement offert par le Kyuu, toujours sans raison valable. Tout compte fait, il aurait fait un excellent petit-déjeuner, le kyuu en question...La Mizukage frottait sa tête à cause de la douleur, quand le beau guerrier des enfers déposa un baiser sur son front...et pouf ! Plus de douleur, comme par magie ! Comme quoi l'amour est un excellent remède ! Ce n'est qu'après qu'elle comprit pourquoi le kyuu s'acharnait sur Yume : Elle avait sans doute l'odeur de son loup, Kyomu, qui faisait peur à la boule de poil. Elle promit de creuser cette théorie un peu plus tard, lorsqu'ils seraient d'abord arrivés au village. Quelle surprise ! Le village était en pleine effervescence ! Tout le monde semblait plus ou moins content, et l'humeur semblait à la fête. Mais en quel honneur ? Pour l'arrivée de Yume et Sanada ? Comme c'est charmant ^^...Hein ? Ah non, raté. Selon un vieux crouton, on fétait la naissance de l'enfant du chef du village, Jiyo-sama...Jiyo-sama...ce nom...La Orihime s'en souvenait...un peu...c'était un noble, qui habitait dans un trou paumé...c'est ça, c'est lui ! Ainsi donc, l'heureux couple arrivait au bon moment. Il allait pouvoir participer à une fête plutôt sympathique, tout en étant de parfaits étrangers. Mais pour le moment...il y avait des chose plus importante, hormis ce village hors du temps, spécialisé dans la mandarine...oui, Yume avait plein d'idée a faire avecson charmeur. Savait-il danser ? Sans doute ! Quel était ses goûts culinaires, hormis le café ? Préférait-il la nuit ou le jour ? Elle ne savait rien de lui, et elle voulait tout savoir de ce beau mâle..tout en réfléchissant à toutes ses questions, elle ne savait pas par où commencer, et lorsqu'elle sû enfin quoi poser comme question, elle regarda Sanada, qui lui sortit son sourire ravageur...et hop, la Mizukage oublia alors ce dont elle voulait parlait. Comment résister à tant de charme ? D'ailleur, où conduisait-il sa tendre ? La réponse se fit rapidement savoir, lorsqu'elle vit la barque au bord du lac. Il fallait l'avouer, c'était très romantique. Et la nuit, cela devrait être encore plus beau. Pour l'heure, elle était en train d'embarquer, avec l'aide de Sanada qui tel un gentleman lui tendit une main à la fois forte sans être dure, douce sans être fébrile. Mais une fois à bord, il ne lâcha pas sa main, un nouveau sourire aux lèvres. Ils étaient vraiment très proche, seuls, au milieu de cette barque qui doucement quittait le rivage.
-Alors...ou en étions-nous ? Une réponse était-elle réelement nécessaire ? Un bref instant, elle essayait de se rappeler comment elle en était arrivé là. Peut-être qu'il y avait des soucis à Kiri ? Surement son imagination...de toute façon, elle était complètement envouté par Sanada, les yeux brillant d'une toute nouvelle aura. |
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