Prisonnier d'un monde inconnu... [PV : Brui/Mono/Shuu]

[ ... bon ... à la demande de Buri, il reste donc inconscient ... ] XD

Après ce qui devait être quelques minutes, Monoki comprit que Burito n'était pas prêt de se réveiller immédiatement. Il semblait dans un état bien pire qu'Hachi, peut-être avait-il subit des répercussions plus importante qu'hachi lui-même ? Peut-importe, le fait est que le shinobi se retrouvait donc une fois de plus seul en cet endroit des plus incompréhensibles... Ses forces commençaient tranquillement à lui revenir, du moins, assez pour qu'il puisse le lever debout. Monoki ne comprenait toujours pas ce que pouvait être le lieu ou il se trouvait. Mais pendant un court instant, il eut presque envi de crier le nom de sa défunte mère, espérant justement qu'elle se manifeste à lui. Le pincement au cœur n'avait pas cessé, bien qu'il n'en comprenne toujours pas le sens. EN fait, il ne savait même pas réellement pourquoi il avait soudainement autant envi de la revoir ? Probablement que jamais elle n’approuverait son chemin ? Peut importait au fond... Elle lui avait légué ce qu'il était devenu. Hachi commença à marcher lentement en une direction quelconque, tâchant de trouver un mur, une limite ou quoi que ce soit qui pouvait lui permettre de se repérer, mais il n'y trouva rien... Sans le savoir, cela faisait, malgré tout, une journée qu'ils étaient prisonniers de cet espace.

À vrai dire, le cerveau de Monoki recommença enfin à fonctionner normalement... Il devait trouver une façon de se sortir de cet endroit. Il se retourna vers Ichi, il ne le distinguait presque plus, quelle erreur de s'éloigner autant. Il revint immédiatement en direction de son compère, sachant que si il allait trop loin et perdait de vue le corps, il ne le retrouverait probablement jamais. Par chance, l'homme élastique n'était pas trop lourd ! Donc Monoki le chargea sur son épaule avec peine... Il allait devoir le transporter avec lui. Succombant presque à chaque pas sous la pesanteur de sa charge, Monoki eut bien de la difficulté à se déplacer... Y avait-il seulement une explication ou une logique à l'endroit ou ils se trouvaient ? Pourquoi Kokoro ne leur avait-il rien mentionné sur cet endroit ? La voix qui résonnait toujours et encore dans la tête de Monoki, seule preuve d'un certain sauvetage qui les avaient projetés en cet endroit. S’ils étaient rentrés, il y avait un moyen de sortir ! Cependant, à bout de force, Hachi fini par laisser tomber le corps de Burito au sol. Il avait faim et manquait de force... Allait-il vraiment périr pitoyablement en cet endroit ? Ceci aurait été dommage... De toute façon, marcher ne le menait nulle part. Le sage savait-il ou se trouvaient ses soldats ? Lui qui était pratiquement omniprésent devrait probablement les retrouver d'Ici peu... Il ne fallait plus qu'attendre et espérer être secouru.

C'est cette même attente qui allait donc pouvoir lui permettre un moment de réflexion immédiat sur les récents évènements. Plus hachi rencontrait de nouveau shinobi de village, plus ceux-ci se trouvait en vérité apparaître comme étant de véritable imbécile réagissant selon leur et uniquement leur conviction. Tuant sans raison et ne recherchant que l'accomplissement de soi-même et de sa propre réussite. Une fois de plus, la mort de Kokoro le prouvait... Cependant, sans trop savoir pourquoi, il avait décidé de faire confiance à celle qui se trouvait être l'Hokage de Konoha. La paix était son unique but, sa vie ne lui importait que très peu. Cependant, s’il voulait croire en une paix pacifique, c'était clair, il devait reformer un lien avec ses propres émotions. Le processus semblait déjà quelques peu enclenché, mais n'ayant aucune réelles possibilité de contacte vu l'évanouissement de Burito, Monoki n'avait pas encore pu tenter de quelconque expériences. Il avait tout simplement laissé tomber sa barrière de neutralité qui lui coupait tout discourt et qui le fermait au monde. Il demeurait l'être tout aussi solitaire et peu bavard qu'il était, mais désormais, on avait droit à un nouveau Monoki qui probablement allait changer à petit feu. Sa rencontre avec la jeune SAkura HAruno, l'avait donc drôlement changé.

Le voyage ne se déroulait pas aussi bien que les fois précédentes ... A croire que c'était la presence de Kiyoshi qui rendait les téléportations moins désagréables. Je me sentais démentelée, une douleur casi-insuportable me tiraillait tout les membres. La nausée que j'avais en partant se trouvant d'autant plus accrue qu'a l'origine. Dire que je tenais à tout prix à y aller, voila ce qu'il en coute de désirer trop ardement quelque chose alors que l'on sait pertinement que ce n'est pas bon pour soit ! Je me voyais bien punie par le seul voyage que m'imposait la porte se trouvant initiallement dans la chambre du Kami. Je n'imaginais même pas sur quoi j'allais tomber à l'arriver, sans doute quelque chose de tout aussi ... Plaisant ! Aujourd'hui, je semblais encore une fois être en veine! Et je pensais que ça allait continuer, comme d'habitude. Comme le disait une de mes tantes lorsque j'étais encore dans le village de Kiri : Un malheur n'arrive jamais seul, le bonheur par contre, quel foutue radin ce lui là ! Dans un sens j'étais bien daccord avec elle, mais parfois, je préférais qu'elle se trompe radicalement. Comme cette fois ci par exemple. Dire que je croyais que tout ceci ne durait que quelques secondes, j'avais l'impression d'être dans le vide depuis des heures, étirée de part et d'autre de mon corps, tantôt rallongée, tantôt étirée vers l'intérieur ... Je voyais différents flash de lumiére parfois rouge ou vert, d'autre noir. L'impression de ne plus rien ressentir à part cette douleure inhumaine qui semblait vouloir à tout prix me faire regretter ma décision d'avoir emprunté cette porte. Quelques images me parvenaient pas acoup. Une plaine, une imense plaine blanchâtre qui ne semblait pas se finir, deux silhouettes, si floues que n'arrivais à savoir si il s'agissait de femmes ou d'hommes. L'une était couchée et l'autre debout. J'essayais de visualiser au mieux ces deux formes, de me concentrer dessus quand soudainement.

Le lien se rompit.

Je me sentis violement aspirée vers l'avant. Je cru hurler de soulagement lorsque l'air envahit mes poumons. Je cru également me prendre le sol de plein fouet, ors, je tombais certe, mais sur quelque chose de ... D'organique apparement ? De la chaire peut être ? Sans regarder de quoi il s'agissait je tatais rapidement la chose dérriére moi. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je réaliser que j'étais en train de pincer le bras d'un homme ! Je me relevais en sursaut et constatais avec éffrois que j'avais atterit sur un être humain, que j'avais entrainé dans ma chute et qui l'avait bien malgrés lui ammortie. Je me retrouvais debout, totalement désorientée de ma découverte. J'avais attéris dans l'endroit que j'avais entraperçus durant mon voyage jusqu'au monde des Kamis. Je ne connaissais ni l'endroit, ni l'homme, ni rien. Et dire que je venais de lui tomber dessus. Je me précipitais vers lui et tendais ma main, penaude d'avoir été si brusque involontairement. Je m'en voulais un peu, mais je me retenais de partir dans un éclat de rire aussi sincére qu'enjoué. Il fallait avouer que cette situation était tout de même bien loin d'être banale. Aprés un voyage insuportable, ne voila il pas que je me retrouvais à moitiée couchée sur une personne que je ne connaissais absolument pas ? Avouez que la scene ne manquait pas d'un certain ressort comique. J'avais le plus grand mal à me retenir, pourtant je savais que cette soudaine manisfestation de joie ne serait certainement pas la bienvenue, rire d'un homme qui avait amortie votre chute n'était pas ... Convenable. Et sincérement, combien y'avait-il de chance pour tout ceci ce finisse de la sorte ? Décidement, ma chance, mon destin était une chose bien ironique !

Je n'en pu plus. De le voir ainsi allongé alors que je venais littéralement de lui tomber dessus m'amusait au plus au point. Je partis soudainement dans un fous rire sans précédent. La tête rejetée en arriére je riais à gorge déployée, totalement désintéréssée de la réaction qu'il pouvait avoir en voyant ceci. J'avais toujours été comme ça. Quand je voulais rire, je riais et quand je voulais pleurer, je pleurais. Retenir mes sentiments n'était pas dans mon habitude, je trouvais cela malsain. Une autre chose que je n'appréciais pas dans les quelques guerriers du Seikurai que j'avais rencontré alors, tous cherchaient dissimuler la moindre émotion. Surtout ne pas sourir, ne rien faire ! Mais pourquoi ? On pouvait trés bien rire et tuer en même temps non ? L'un n'empéchait pas l'autre, et quitte à commêtre un crime, à mon sens mieux vallait le commêttre avec le sourir ! Même en ayant rejoins les rangs de l'organisation, je n'avais pas reussis à renfermer ce trait de mon caractére, et dans un certain sens, je m'en félicitais, je restais moi même bien que j'ai basculé ... Du coté obscure de la force. Shuu' will be Shuu' en toute circonstance, enfin une partie de ma personnalité que je ne regrettais jamais ! Rester sois même ! Si un jour je me devais de distribuer des conseils dans L'organisation, voila lequel .... Bien que je puisse me répéter, j'estimais puiser une partie de ma force dans tout ce qui composait mes sentiments, sensations et autres choses dans ce gout là, aussi je comprennais-je pas les gens qui tentaient de se priver de toutes ces choses pour se rendre << Plus puissants >> , mais ne nous égarons pas, j'étais donc ... A oui ! Complétement hilare en me rendant compte de la spécéfécité de la situation dans laquelle je me trouvais.

Je tentais de me calmer tant bien que mal, non, rire de quelqun qui vous a aidé n'est pas correcte, mais si il l'a fait involontairement ! Bien que passablement encore empourprée par ma prouesse, je me baissais un peu et essayais de reprendre mon sérieux. Je me devais d'être sérieuse, il s'agissait certainement de l'un des deux ninjas que j'étais venue chercher. En même temps, il n'y avait que lui dans les horizons et ... Un tel hasard ne pouvait tout bonnement pas être possible. Déjà le fait que nous ayons atterit au même endroit relevait du casi-impossible, alors que ce ne soit pas lui ... C'était ... Disons impossible ? Je restais ainsi pliée en deux quelques secondes, puis je lui tendis ma main. Je ne savais pas si il allait l'accepter, et à vrais dire je m'en moquais. Tenais juste à avoir l'air amicale, car lui paraitre anthipatique aprés ce qui venait de se passer serait un peu déplacé. Restant persuadée que cet homme faisait partie du Seikurai je restais confiante, ne me forçant pas non plus à retenir l'aura habituelle qui s'échappait nous tous lorsque nous étions dans le monde des kamis. Cette homme avait d'ailleurs une aura verte flamboyante. Bien, il était doton dans ce cas... Enfin ... J'essayais vaguement de me rappeller de ce que m'avait dit Kiyoshi. Un kami de terre avait une aura verte, mais plus Kakie qu'autre chose donc ... Lui n'était pas uniquement Doton, enfin peut importe ! Son aura trahissait dans tout les son appartenance au monde des humains. La mienne, toujours aussi sinistre avec son rouge poupre assez sombre m'englobait dans les 1/2 mêtres alentour. Je n'aimais pas cette couleur, elle me faisait frissoner ... Mais que voulez vous ? Être Jinchuriki avait ses bons cotés comme les mauvais. Je reussis enfin à parler convenablement, sans être certaine de m'éffondrer de rire une nouvelle fois en plein milieu de ma phrase :

"_ Bonjour, ou bonsoir. Enfin salut ! Je suis Kyu, enfin ... Shizuru Yukimitsu ! Je suppose que tu es aussi au Seikurai ! Peut être même nous sommes nous croisés ! Je suis ici sur ordre du sage pour vous aider. "

** Shuu', il n'a pas l'air au mieux de sa forme.
Attend, il n'a pas l'air de mourir dans l'instant non plus, déjà je veux savoir son nom, son grade et voir ou est son coéquipier ! **



Hrp : Aprés le rp trop court xD Voici le rp trop long !

Petites explications @.@ Dans le monde des Kamis, les gens sont munis d'une aura reflétant leurs affinités. Shuu' étant avant tout Katon elle est rouge à la base x.x mais avec le demon ça donne un sale truc pourpre bien macabre !
Toi qui est principalement doton, c'est kakie, mais comme tu manie le futon XD je te donne le ... Vert @.@ !

Enfin bref @.@ ! Désolée si Shuu' te parait distante, elle te connait pas aprés tout XD !

[ re posté, fini cette fois ^^ ]

Alors qu'il se questionnait, un soudain bruit venu du haut ou enfin ce qui se trouvait au dessus de sa tête. QU'était-ce donc ? Dû au bruit, Monoki se leva debout, incertain de ce qui l'Attendait... Burito était toujours étendu au sol à environ 1 mètre de lui, cet idiot ne c'était toujours pas réveillé. Une sorte de bruit de chute, quelque chose arrivait, puis immédiatement, il fut percuté par une lourde masse qui l'écrasa sur le dos au sol avec force. Déjà qu'il se trouvait presque vidé de ses forces, voilà qu'il se faisait percuter de tel sortes à s’effondrer comme une poupée de chiffon. Il en ferma les yeux, ne pouvant exprimer de douleur, il semblait surtout surprit... Se trouvant sur lui, une jeune femme relevait la tête, le dévisageant avec surprise elle aussi. Mais de où sortait-elle ?! De mémoire, Hachi ne la reconnu pas... En fait, c'était bien normal puisqu'il ne l'avait jamais vu auparavant. Elle semblait bien réel et venait de lui tomber dessus en plein milieu de cette énorme espace sans fin, d'un blanc infini. Un étrange halo d'un rouge effrayant, voir diabolique l'entourait, mais pourtant, son visage se contorsionna dans un sourire qu’elle tâchait de retenir. Qu'avait-elle donc ? Elle avait un visage très fin, aux traits défini. Ses yeux, fixés dans les yeux d'Hachi était d'un magnifique bleu ciel qui s'Apparentait beaucoup à sa propre couleur et sa longue chevelure était d'un bleu qui ne semblait que très peu naturel. Il faut dire aussi que son décolleté était plutôt prononcé, dévoilant une poitrine plutôt imposante qui sans aucun doute complétait le tableau afin d'en faire une magnifique jeune femme des plus jolies. Elle semblait pourtant si fragile et si infantile. Puis soudain, elle éclata, riant de bon coeur, riant aux éclats comme Monoki ne l’avait pas vu depuis longtemps. Drôle de rencontre ?! Elle restait allongé sur le shinobi aux cheveux brun, mais relevait la tête pour rire d'un rire sincère, et puissant. Un rire qui lui donnait encore plus de charme.

Le regard neutre d'Hachi la dévisagea un court moment, il ne savait pas du tout comment réagir à une telle situation ? En temps normal conviendrait-il de rire ou de la repousser ? Il se sentait quelques peu écrasé et n'Avait plus vraiment de force pour l'écarter de sur lui. Était-elle du sekurai ? Car Monoki ne l'avait jamais rencontré avant. Il ouvrit la bouche, espérant en sortir une quelconque phrase qui aurait du sens... Le shinobi ne parvint malgré tout pas à sortir la moindre phrase, si il aurait pu être gênée, il l'Aurait été mais il ne savait pas comment réagir... Un sourire ? Comment déjà, ah oui, il fallait user des muscles des joues ? Mais pourquoi sourire ? Gérer des émotions que l'on ne ressent pas n'était pas chose facile... Mais comme toute réponse, hachi tenta un faux sourire, dans l'espoir que la jeune femme beaucoup top hilare ne s'en rende pas vraiment compte... Était-ce donc une représentation de la joie ? Pourquoi cette jeune femme était-elle aussi heureuse tout à coup ? Malgré tout Monoki souriait, pour la première fois depuis longtemps. Certes le sourire n'était pas très convainquant, mais c'était toujours sa. Tout ceci était si nouveau pour lui, mais il c'était jurer de s'ouvrir désormais afin de tâcher de recouvrir ses émotions. Il devait en retrouver le sens, après tout, il ne pouvait pas les avoir totalement oublié, la preuve était qu'il était toujours capable de reproduire l'image d'un sourire. Fait amusant, le pincement au coeur, suite à l'arrivé de cette jeune fille qui était sans aucun doute plus jeune que lui, avait totalement disparut, le laissant enfin neutre de tout les effets néfastes que sa précédente tristesse nostalgique lui avait causé.

"_ Bonjour, ou bonsoir. Enfin salut ! Je suis Kyu, enfin ... Shizuru Yukimitsu ! Je suppose que tu es aussi au Seikurai ! Peut être même nous sommes nous croisés ! Je suis ici sur ordre du sage pour vous aider. "

Immédiatement, Monoki perdit son faux sourire, revenant à une expression sans représentation réel sur son visage. Shizuru ... C'était là le nom de la femme auquel il devait justement remettre un message ?! Décidemment, tout ceci était plutôt comique... Enfin, d'une certaine façon... Hachi dévisagea un instant la jeune femme, il n'Avait toujours pas parlé, elle lui tendait une main désormais, afin de l'aider à se relever. Monoki la prit, sachant désormais qu'il se trouvait en compagnie de la 9e du sekurai, les deux êtres étaient donc presque de même niveau ? Une fois les deux shinobi debout, Monoki prit enfin la parole.

-hum ... Je me disais bien que le sage devrait être en mesure de nous retrouver... À vrai dire je ne comprends pas trop pourquoi nous sommes ici. Kokoro a disparut tout en nous projetant dans cet endroit étrange qui ne m'inspire pas particulièrement confiance... Kyu-senpaï, je suis hachi, 8e guerrier des enfers, par où arrivez-vous et comment se fait-il que vous ayez pu nous retrouver aussi facilement ? Tu dis te nommer Shizuru ... J'ai un message que je dois te transmettre à la demande de Kokoro qui est mort.

Le ton de Monoki n'était pas du tout conciliant ni même désolé, en fait, le deuil ne l'affectait pas... Différencier la peine de la joie lui étant encore impossible, il ne savait pas vraiment comment annoncer une chose avec tact. Même une telle chose. Ses yeux bleu ciel fixait la jeune femme dans une expression des plus neutre, seul expression qu'il savait fort bien maîtrisé. En fait, il ne s'Attendait même pas à obtenir de cette déclaration une quelconque réponse de peine. Le seul être depuis qu'il était sekurai qu'il avait pu voir éprouver de la tristesse était Burito avec son animal Scratch, cependant leur rapport était tellement stupide et enfantin que Monoki n’avait pas vraiment pu y annalyser quoi que ce soit... Bref c'est sur un ton d'indifférence et un air des plus neutre qu'il annonça la, pourtant, bien triste nouvelle à la dénommer Shizuru.

-Kiyoshi voulait que je te transmette ses paroles qui, encore, résonnent en moi... Il te remercie, il te remercie pour tout et dit que tu étais son amie, la vie continue et il aimerait que tu nommes ton enfant Nanako, enfin... Si il s'agit d'une fille. De plus, il désirait vraiment que je te donne ceci... Afin que cette croix, devienne pour toi le symbole de tout ce qui t'es cher.

Portant sa main droite à sa poche gauche... Monoki y sortit une petite chaîne avec une croix, qu'il tendit en direction de la jeune femme qui avait déjà les yeux fortement humides... Oh... Cet homme, Juu, avait donc été fortement important pour elle ? Monoki se questionna quelques instant si il avait bien transmit tout le message, ainsi que sur la façon dont il l'avait fait. Ne sachant pas trop comment il devait réagir face aux réactions à venir de la jeune femme... Un profond malaise le prit... Il n'était sans aucun doute pas la meilleure personne pour accueillir les pleurs de la jeune femme, lui qui ne ressentait rien. Aurait-il dut sourire pendant qu'il annonçait la nouvelle ? Non... Ceci n'était pas approprié à la mort... Comment aurait-il dû lui annoncer ? Faire des pauses, annoncer plus lentement, la laisser comprendre seul ? Paraître désolé ? Comment on faisait tout sa ?! ( O.o ) décidemment, les émotions n'étaient pas une chose aisé à comprendre... Malgré tout, cette opportunité allait peut-être l'aider à comprendre quelques points en liens avec les émotions. D'une vision physiquement extérieur, Hachi n'avait pas bronché et venait de terminer ses phrases, il se tenait immobile, affichant un regard vide, quoi qu'un peu interrogateur.

Je saisis la croix entre mes doigts gourds d'émotion, je la fis tourner quelques secondes, m'amusant des jeux de lumiére qu'elle rendait. Je m'attendais à cette nouvelle, mais elle n'en restait pas moins accablante. Je me contentais d'adresser un sourir amplit d'une certaine tristesse à Hachi, lui signifiant d'une maniére muette que je lui étais reconnaissante de m'avoir appris la mort de mon ami. Je m'étais promise de ne pas fondre en larme, mais je ne pu aisément retenir la perle salée qui roula le long de ma joue. Je l'essuyais du revert de ma main, me contentant alors de la regarder quelques instants, me demandant bien ce que je pourrais dire à l'homme qui se trouvait devant moi. Devais-je lui signifier ma peine ? Ou bien continuer dans mon idée du refus le plus complet de pleurer et de montrer ma peine ... Tout ceci était bien compliqué et j'aurais préféré me retrouver seule quelques instants, mais je ne pouvais pas. Je devais absolument rester pret du 8e, lui demander comment allait son compagnon, divulguer mes soins si ceci s'avérait nécéssaire et par dessus tout accomplir ma mission, bien que tout ceci n'était pas dans l'ordre de mes priorités habituellement. Intérieurement, je me promis de pleurer plus tard la mort de Kiyoshi, quand je ne serais plus dans la peau de Kyu, mais dans celle de Shizuru, son amie la plus sincére. Pour l'instant. Je me devais d'avoir la tête à autre chose. Ou tu du moins, devais-essayer le mieux possible.

Je relevais la tête en direction des yeux du jeune homme, lui aussi semblait mal en point, bien que mieux que je ne l'eu pensé. Fatigué sans doute, mais aprés un éxamen vaguement superficiel, je ne vis rien qui ne nécéssitait des soins imédiats. Peut être que son compagnon n'était pas aussi bien lotis que lui. Je m'éloignais quelque peu, pris le temps de l'observer quelques secondes de plus, je pensais sincérement qu'il n'aurait que quelques courbatures le lendemain, peut être des maux de têtes et une légére envie de vomir dues à un quelquonque traumatisme cranien d'une importance mineure, mais dans l'idée, rien n'était alarmant. Je plongeais tout de même la main dans ma sacoche, en retirant une plante bleutée, dont les extrémités noires juraient sensiblement avec l'environnement blanc par lequel nous étions entourrés. Je me contentais d'observer une nouvelle fois la feuilles et me remémoraient les effets qu'elle apportait. Il s'agissait d'un simple tonique, elle aidait à éffacer les douleurs dus aux éfforts physiques et favorisaient un rétablissement rapide et moins désagréables. Utilisé en décoction elle aidait également les maux de têtes à se dissiper, mais pour l'instant, je n'avais pas le temps de préparer une infusion ou quoi que ce soit d'autre. Je tendais alors la plante à Hachi, un grand sourir quelque peu forcé me fendant le visage :

"_ Ne te fais pas d'inquétude, cette plante t'aidera à te sentir mieux dans quelques heures, les effets sont longs à arriver, mais je ne peux pas te préparer de décoction pour l'instant. Si tu te contente de la macher tout devrais rentrer dans l'ordre. Désolée de te harceler de la sorte mais, ou se trouve ton compagnon ? A il besoin de soin ? "

Je passais la main dans mes cheveux, relevant tant bien que mal les quelques méches rebelles qui me barraient encore le visage. La tristesse que je ressentais devait certainement se ressentir, bien que je m'éfforçais au mieux de la cacher. Je n'avais jamais été douée dans cet art, le paraitre m'était inconnue, je me contentais du ressentir ... Tout mes tics, mes moindres gestes, trahissaient la peine intense que je ressentais à ce moment. La lévre que je mordais avec insistence, mes yeux qui ne cessaient de faire des allez/retour entre la croix et le sol ... Je ne cherchais pas vraiment à le cacher à Hachi, je désirais simplement ne pas fondre en larme devant lui, ne serait-ce que pour garder un minimum de credibilité. Au passage, le peu de neuronne dont je disposais encore, travaillais à plein régime. Si Kiyoshi était mort, je voulais retrouver son corps, ou à défaut le lieu qui avait vu son décés, je voulais m'y rendre, une sorte de péléreniage à la défunte mémoire de mon ami. M'y rendre pour ne serait-ce que constater de mes propres yeux ce qui me semblait évident. Je demanderais à cet homme, une fois que nous serions sortis d'ici, ou ce trouvait cet endroit. Mais pour l'instant ...

"_ A tître d'information, je pris le ton le plus posé possible, mais l'on sentait bien que ma voix retenait un sanglot, je sais ou nous sommes car je suis venue ici quelques fois en compagnie de Kiyoshi. Je ne connais pas parfaitement ce monde, mais j'ai quelques vagues savoir à son sujet ... Au bout de trois jours nous serons automatiquement explusés d'ici par je ne sais quelle magie. Et merci pour la croix. "





Hrp : Gomen pour le méga-court post niark. Mais bon, tu sais qu'en ce moment ... C'est rude de rep =) .

Je suis fier de ce post XD Il m'a prit full de temps, mais j'en suis fier ! Yea !

Comment sur un si beau visage pouvait-on discerner une certaine tristesse ? Un sourire illumina son triste visage, ses yeux semblaient s'être remplit d'eau, mais aucune larme ne coulait... Pourquoi donc ? Intéressant tout de même, une forte impression de tristesse se dégageait de la jeune 9e, cependant elle semblait tenter de le cacher. Était-ce là une façon différente et moins permanente que le blocus total de Monoki ? Probablement qu'hachi avait lui aussi été ainsi à une certaine époque... À vrai dire, sa mémoire n'étant pas des plus fiable, il n'avait plus que de vague souvenir de son lourd passé dans le village de Suna. Le fait est que la femme lui tendit une sorte de plante verte aux soi-disant vertus curative, lui expliquant qu'il devait l'avaler, ce qu'il fit prestement. Le goût était loin d'être agréable, et aucun effet réel n'Arriva... À vrai dire, Hachi était surtout perdu... Il n'avait pas subit la moindre blessure et n'avait pas mal nulle part. La question qui suivit l'étonna quelques peu, ou se trouvait Burito ? Hachi tourna la tête en la direction du jeune Ichi... Il devait avoir été gravement sonné par les récents évènements pour être ainsi étalé au sol depuis aussi longtemps ! Cependant... Eeuh, hachi comprit enfin pourquoi shizuru ne le voyait pas. Il ne se trouvait plus à côté d'eux. Était-ce dû à la chute de la jeune femme ?! Enfin... Il n'était plus avec eux et dans ce monde, retrouver une autre personne ou la moindre orientation se trouvait être plutôt impossible... Ou hachi l'avait-il déposé ? Dans quelle direction ? Monoki haussa les épaules, puis plongeant à nouveau son regard de glace, dans les yeux fuyant de la jeune femme, devait-il lui annoncer la triste vérité ? Qu'il n'avait aucune idée de ce qui c'était passé ? Un certain malaise le prit, comment devait-on réagir sentimentalement face à une femme en peine ? Les femmes étaient toujours bien plus aisément ébranlables psychologiquement, mais jamais hachi ne s'en était soucié. Étrangement, Kyu lui rappelait un peu Sakura, vivant toutes deux leur émotions au maximum... Cette femme qui se trouvait être sa congénère allait probablement lui être fortement utile pour redécouvrir le côté émotif de l'homme. C'était pour lui l'unique façon de comprendre l'opinion adverse et de prendre une réelle décision quant à sa position et sa façon de vouloir changer les choses et apporter la paix.

Peut importe, la pauvre femme se retenait de fondre en larme, hachi pouvait le sentir simplement du regard, sans réellement en comprendre le sens, il en savait tout au moins la source... Analysant le tout, Monoki avait beaucoup de peine à mesurer le sens d'une telle retenue devant la peine de son coeur. Comment faisait-elle pour aller aussi aisément chercher cette tristesse du fond de son coeur pour un homme qui tout autant que Monoki ne semblait même pas posséder d'émotion ? Comment Kiyoshi avait-il pu se faire une si grande amie vu le caractère qu'il avait ? Monoki le pouvait sûrement lui aussi dans ce cas ? Mais la tristesse... Comment celle-ci se manifestait-elle ? Comment faisait-on pour ressentir la peine et le chagrin. Telle était la question qu'il se posait à l'instant. Si les émotions étaient considérées comme une bonne chose pour l'humanité, pourquoi pouvaient-ils procurer ainsi une telle peine, une telle souffrance... Était-ce ce qui façonnait l'homme tel qu'il est ? Les émotions entrave et nuisent à l'honnêteté et apporte la haine, la corruption et la guerre. Cependant, ils apportaient aussi l'Amour, la joie de vivre, l'amitié, tout en supprimant la solitude. La mélancolie qui suivait le deuil nécessitait un certain support envers la personne et de la sympathie, il ne fallait pas que la pauvre femme se laisse déprimer. Hachi se retrouvait dans une position des plus inconfortable et des plus étrange de son existence.... Un profond malaise le prit subitement ... Cependant ne pouvant pas vraiment l'identifier très bien, il ne s'en préoccupa que très peu. Que pouvait-il faire ? Aucune compassion n'était possible pour Hachi. Son coeur restait de glace, malgré le fait qu'il arrivait à comprendre la source de la tristesse de la jeune femme et en comprenait le sens, il n'arrivait pas à trouver quoi dire, ni quoi faire. Sans compter qu'il n'Arrivait pas à culpabiliser. Il ferma les yeux un instant, se remémorant son rêve... Ce fut pendant ce temps que la voix tremblante de la jeune femme fut captée. Il entendit les paroles, mais attendit avant d'y répondre, toujours les yeux fermé, l'image de sa défunte mère lui revint et son pâle visage d'enfant en pleur, l'étreinte de son coeur... Cette compression au niveau de la poitrine d'une nature presque impossible à définir physiquement. La tristesse relié au deuil. Il rouvrit les yeux, son coeur se serrait. LA culpabilité ne lui serait peut-être pas accessible, cependant, il pourrait peut-être réussir à faire paraître un air triste et ainsi faire voir un peu de sympathie ? Après tout, c'était la mort de Kiyoshi qui venait de réussir à déverrouiller son souvenir de jeunesse ? Monoki lui devait beaucoup pour ce simple geste.

Les paroles prononcées par la 9e du seikurai lui revinrent enfin e tête, ils se trouvaient dans un monde différent ? Ainsi...Kiyoshi avait véritablement été un être différent de l'homme, tel était les supposition d'Hachi à son sujet, mais il n'arrivait pas à y croire avant que le tout lui soit confirmé. Son regard désormais triste se plongea dans celui de la dénommer Shizuru. Il ne savait pas véritablement si c'était pour lui ou pour elle qu'il avait décidé de s'Infliger cette certaine passade d'émotion... Mais après tout, il était encore humain malgré la suppression de ses émotions... Il ne pouvait pas s'y soustraire entièrement bien que dans son fort intérieur il ne se comprenait pas toujours, il sentait le besoin de venir en aide de la jeune femme. Qui d'autre le ferait ?

-Senpai, sentez-vous à l'Aise de laisser couler les larmes qui remplissent votre visage, Kiyoshi mérite vos pleurs et vous devez faire votre deuil... Il est mort afin de me sauver moi et Ichi je crois bien... Bien que je ne comprenne pas vraiment comment il est mort. Peut-être est-ce en lien avec la pierre du temps de l'homme de Konoha. Je m'excuse de mon ton de voix insouciant, cependant je ne puis contrôler ni même comprendre le sens de mes propres émotions et ce depuis trop longtemps. Cependant je vous offre toute mes condoléance. Je peux comprendre la peine reliée à la perte d'un être cher bien que ceci semble peu croyable.

Monoki fit une pause... Son coeur venait de recommencer à se serrer, il soupira d'un souffle saccadé... L'homme était décidemment une créature des plus étrange et des plus incompréhensible. Tâchant d'ignorer sa propre mémoire, relié au deuil qu'il n'avait finalement jamais vraiment complété. En effet, c'est à cette époque, lors de ses 15 ans, que Monoki avait coupé son coeur et avait endurci son esprit à se soustraire de tout sentiments. Il n'avait même jamais passé l'étape de l'acceptation, qui était la dernière et la plus importante. Mais ceci resterait probablement à jamais en lui, au moins, tout ceci avait un avantage, il n'aurait jamais besoin de réapprendre ce qu'était la haine et la colère ou enfin... Pensait que jamais il ne le ressentirait. Cette facette de sa personnalité, il ne désirait en aucun cas en perdre sa neutralité d'esprit. Seul son objectif et les espérances de Kiyoshi devaient continuer de lui importer. La paix. D'un certain sens, bien que c’ait été fortement rapide, Monoki regrettait la mort de Kiyoshi mais en avait vite fait un deuil, sans lui causer de peine. Celui-ci avait simplement par sa mort renforcé les aspirations et les objectifs d'hachi.

À jamais, son voyage à Konoha, sa rencontre avec Sakura, celle avec Sasuke, ainsi de celle avec Kiyoshi et Shizuru, allait avoir entièrement modifier notre héro. D'ailleurs, l'homme ne désirait pas attendre 3 jours ici, il avait un plan pour sortir plus rapidement de cet endroit. Cependant, il désirait attendre la réaction de Shizuru, sans la brusquer. Il lui exposerait son idée plus tard.

"_ Je ... Merci. "

A peine eu-je le temps de prononcer ces quelques mots qu'un torrent de larme se déversa sur mes joues. Je ne cherchais plus à les retenir, cet homme avait raison, je devais faire mon deuil, et la seul maniére que je connaissais pour y arriver était de pleurer tout mon saoul, jusqu'a ce que plus une seul goutte d'eau ne reussise à franchir le seuil de mes yeux embrumés. Je baissais la tête vers l'avant, regardant étrangement le sol sous mes pied étancher sa soif de tristesse. Bien que j'eu connu cette sensation à mainte reprise, je n'arrivais toujours pas à la controler, tout ceci était tellement intense, soudain, je ne m'y attendais si peu que je ne pouvais pas aller à l'encontre de mes sentiments. Persuadée que je ne pourrais plus m'arreter de pleurer avant un bon moment, je finis, aprés quelques secondes de recueuillement, par relever le visage en direction de Monoki. Encore sanglotante, j'affichais néanmoins un sourir certain, un véritable sourir de soulagement. Le simple fait de me laisser aller m'avait procuré un réconfort que nul autre n'aurait su m'apporter. Forte de ce nouveau sentiment, je décidais de faire part à Hachi de mes plans. Bien que je ne su éxactement comment nous allions sortir d'ici, j'avais quelques desseins à accomplir en ces lieux. Ichi avait visiblement besoin de mes soins, bien qu'il ne soit pas dans un état critique, peut être même que le huitiéme ne rechignerait pas à une petite incantation, ne serait-ce que pour soulager les douleurs causées au suite de ma chute sur lui. A la simple évocation de ce souvenir je ne pu réprimer un grognement amusé. Je me sentais mieux, à n'en point douter, même si je me promis alors de repenser à tout ceci par la suite.

Je jetais un sourir entendu à l'homme qui se trouvait devant moi. Je m'approchais de lui sans autre forme de préambule et posais mes mains sur son torse. Je n'avais jamais été génée quant à mes habitudes, je n'aimais pas faire usages de ces formules de politesses consacrées qu'affectionnaient tant les autres gens, je préférais mener à bien mes objectifs comme je l'entendais. En quelques secondes le chakra verdâtre se mit à rayonner, je me doutais bien que tout ceci ne lui serait pas d'une utilité flagrante mais, puisqu'il avait si durement combattu, ce ne pourrait que lui faire du bien. Je restais ainsi, à quelques centimêtres à peine de son visage, déversant mon jutsu de soin dans son organisme. J'adorais la sensation qu'apportait ces techniques Iron, l'impression de déverser un fluide vitale à l'intérieur même d'une personne, sans à avoir à utiliser d'intermédiaire tels que les instruments de médecine, ou les cachets médicamenteux. Le simple fait de savoir que dans ses mais, peut se trouver le moyen de sauver la vie de quelqun, de lui permêttre de continuer sur cet étrange chemin. Qui en définitive peut s'avérer bien plus ardu et compliqué que la mort elle même. Mais je me moquais pas mal des choses qu'allait faire l'homme que je soignais, pourvue que je reussissais à le faire :

"_ Bon. Je suppose que cela ne te sera pas trés utile, mais c'est tout ça de pris ! Je m'occupe de ton ami ou est-ce que tu crois qu'il n'en a pas besoin ? "

Je souriais stupidement, le visage toujours baigné de mes larmes, même en le soignant je ne m'étais pas arrété de pleurer une seule seconde. Je me libérais petit à petit de tout le ressentiment que j'avais accumulé ces derniers temps. La mort de Kiyoshi n'avait été que le moyen de dévérouiller [ t'as vu xDD J'te pique même tes mots ! ] toute cette pression que je contenais en moi depuis des semaines. Cela m'arrivait souvent, je contenais un maximum de choses importantes, et quand l'occasion se présentait, je lachais tout en une seule fois, parfois cela se terminait dans le sang, d'autre fois dans les larmes, et même, lorsque je ne me trouvais pas seule, dans le rire. Je constatais tout de même, quelque peu génée, que je ne m'étais pas éloignée d'Hachi, je lui souris naïvement et m'éloignais de quelques pas, visiblement cet homme n'était pas tant habitué aux émotions humaines, je n'allais pas le brusquer et me conduire de maniére trop naturelle dés notre premier contact. Je ne voulais pas qu'il me prenne pour la folle inconsidérée que j'étais en réalité. Bien que je savais que si nous nous cotoyions quelques temps, il se rendrait vite compte que je n'étais pas nécéssairement le prototype de la femme ninja conventionelle. Aprés tout, si c'était le cas, je ne serais certainement pas rentrée au Seikurai, ne me serais pas liée d'amitié avec un homme venant d'un autre monde, ne possederais pas un démon et ne parlerais pas avec une gamine dans ma tête ... Oui, j'avais potentiellement quelques petits problêmes mentaux. Mais rien de bien grave, je vous assure, seulement de quoi me démarquer du monde normal.

J'avais à nouveau envie de courir. De me jeter par terre comme une enfant, de me rouler sur le sol comme une abrutie a laquelle il manquerait quelques neuronnes en état de marche. Je voulais siffler cet air qui m'était resté en mémoire durant toutes ces années, m'assoire à même la terre et plonger ma main dans les brins d'herbes, regarder le ciel la tête rejetée en arriére, m'amuser à trouver des formes étranges dans les nuages, donner des noms aux oiseaux qui passaient au dessus de moi. Aprés tout, et je m'en rappellais souvent dans ce genre de moment, bien que je ne connaissais pas mon age exacte, je n'étais pas si vielle, je n'étais même pas encore sur d'être majeur ... Mais peut m'importe l'âge que j'avais, j'avais tout de même garder une âme d'enfant, trés infantile même ! J'aimais ces plaisirs simples que procurait les loisirs des moins agés, je ne comprennais pas l'aversion des " adultes " envers ces pratiques des plus agréables et simples à executer ! Aprés tout, qui avait dit que de rouler dans l'herbe était réservé exclusivement aux enfants ? Pourquoi moi, ne pourrais-je pas m'addoner à coeur joie à ce genre de chose ? Le simple fait d'y penser me faisait presque rire, le sourir franc et sincére c'était élargie de pair avec mes envies, heureuse était certainement ce qui me caractérisait le mieux à ce moment là.

Ce comportement aurait sans doute était mal interprété par d'autre personne. Mais je connaissais Kiyoshi et il me connaissait certainement mieux que moi. Il n'aurait pas voulue que je sois attristé de sa mort, que je le pleure durant des lunes et des lunes, sans doute aurait-il plus désiré que je sois heureuse de l'avoir rencontré, que nous aillons partagé tant de chose en si peu de temps. Comme à mon habitude, je préférais respecter les volontés de mes amis à mon encontres, pourvus qu'elles ne concernent pas le saké ou les cigarettes ... :

"_ Désolée, je dois paraitre un peu étrange ... Mais je n'y peux rien ! "

Je décochais un ultime sourir avant de sécher les derniéres traces de larmes, j'avais arrété de pleurer au moment ou j'avais prononcé ces quelques mots. J'allais définitivement mieux, forte de ma conviction. Kiyoshi n'aurait pas voulu que je pleure, alors je ne pleurais plus, et ce sans me contraindre à quoi que ce soit. A chaque fois que je me souviendrais de lui, qu'on évoquerait son nom, je sourirais et me souviendrais avec délice des moments qui nous avions passés ensemble. Quand bien même serait-ce un de ces énemis, si énemis il avait, qui me parlerait de lui, je me contenterais de lui adresser un sourir amusé avant de lui tourner le dos, et de ... M'enfuir, comme d'habitude. Je secouais vaguement la tête, remettant en place les quelques méches qui retombaient encore devant mes yeux, je pris même la peine de les attacher en une longue queue de cheval. Je n'aimais pas être génée par ma chevelure, surtout dans l'optique ou je devais peut être admnistrer des soins à quelqun.







Hrp : Mon premier post en tant que gamine névrosée de 16 ans xDD ! Est-ce que je dois ressentir une émotion particuliére O.O ?!

"_ Ha heu ... Et bien, oui, pourquoi pas aprés tout ? J'aime les voyages, et bien qu'ils ne me le rendent pas toujours ... Qu'as tu dis déjà ? Botanheu Seikiki ? Enfin peut importe. Oui pourquoi pas ? "

Je lui souris une éniéme fois. Trop abasourdie pour dire quoi que ce soit. Entre joie et peine, stupéfaction et impréssionement. La multitude de sentiment qui se préssait dans mon coeur m'éttoufait quelque peu. Je n'avais plus toute ma tête, enfermée dans une espéce de bulle heureuse qui n'était que trop éphémére. Je ne réalisais pas pleinement notre situation, si nous étions bloqués ici pendant trois jours, nous risquions éffectivement d'avoir quelques ennuis, ne serait-ce qu'en matiére de denrée. Ne sachant absolument pas ou nous nous trouvions, je ne pouvais indiquer à Hachi ou nous trouverions de l'eau, ou même de la nourriture. Aussi mieux vallait, en effet, attérire sur son île. Même si, je n'aurais pas été contre de rester quelques heures de plus sur cette pleine infiniment blanche. Mon regard se perdit d'ailleurs dans la comptemplation de l'étendue blanchâtre, admirant sans retenue la perfection de l'oeuvre étendue devant mes yeux ébahies, le moindre brin d'herbe, le moindre arbre que j'appercevais à l'horizon, tout me semblait sans le moindre défaut. Comme façonné par la main d'un être qui ne connaissais pas l'échec, qui était tout bonnement hors d'atteinte des cruels serre de l'imperfection. Mon regard azurés palit, je me sentais soudainement si petite, si insignifiante face à tout ceci. Comme un grain de sable se perdant dans la multitude de ses confréres sur une plage, si intiment mélée à la masse de ces derniers, que le dicerner en devient tout simplement impossible. Cette sensation était si forte, si intense, et j'avais beau la connaitre pour l'avoir ressentie à plusieurs reprise, je ne m'y étais toujours pas habituée. Dans un sens, c'était en partie pour cette chose que je désirais me rendre dans le monde des Kamis, pour me remêttre les idées en place, et plus je regardais devant moi, plus je comprennais ce qui me poussait à vouloir revenir à chaque fois. L'absence d'importance de l'homme face à celle que la nature occupe dans l'univers. Nous n'étions rien, pas plus que des cloportes dans la main d'une puissance dont nous n'avions pas conscience. Nous narguions inconsiciement la vie, jouant les fiers dés que l'occasion nous en était donnée, mais aprés tout, qu'étions nous pour ainsi dénigrer ce qui nous avait été donné par quelque chose auquel nous n'avions strictement rien quémandé ? J'avais l'impression de me perdre moi même, de ne plus avoir conscience de ma présence prés d'Hachi, que désormais j'étais partie explorer le moindre recoins de cet univers.

J'aurais voulu entrainer Hachi dans ce voyage, lui faire voir à travers mes yeux, la beautée des lieux. Mais je ne pouvais me permettre de me perdre dans la comptemplation du monde des Kamis plus longtemps. Ne serait-ce que par égard pour le 8e qui ne désirait sans doute pas rester plus longtemps ici. Je ne me faisais pas de soucis pour Ichi, qui se reveillerait sans doute d'ici à ce qu'il soit re-transporté dans le monde des humains. Il aurait sans doute peur, mais devrait juste attendre trois jours. Avec un peu de chance, il tomberait sur des autoctones qui l'aideraint durant ce laps de temps et ... Enfin il s'en sortirait à n'en point douter. De toute façons, nous n'avions pas grande chance de le retrouver. Et, je n'avais pas envie de me mettre à la recherche de l'homme en question, car trop absorbée par mon idée de rentrer. D'ailleurs, le fait de me retrouver sur l'île des sanglier m'amusait quelque peu. Allions nous être entourré de sangliers dés notre arrivée ? Et qu'entendait-il par : ne pas être enchanté ? A non, je ne voulais pas me faire attaquer par des bestioles porcines ... Bien que dans l'idée, cela aurait pu être presque ... Drole ? J'imaginais parfaitement la scene. Shuu' sur une ile remplit de sangliers vindicatifs qui voulaient à tout prix me chasser ... Hilarant ! Je laissais échapper un son éttoufé, à la limite du rire. Puis je repris un air sérieux, mes changements d'humeur devaient tout de même êtres comique à observer. Passant sans retenue du rire aux larmes, puis du sérieux à la joie, pour enfin finir par ... L'air perdue d'une gamine en pleine comptemplation !

"_ Désolée, encore navrée, je dois avoir l'air d'une folle. Mais heu ... Comment comptes tu faire ça ? Je t'avoue que je suis un peu disons ... Perdue ? "

C'était rien de le dire. Pouvait-on utiliser le processus d'invocation dans l'autre sens ? Se faire invoquer par son pacte ? Dans l'idée oui, enfin tout du moins le pensais-je, mais dans la pratique, n'était-ce pas plus compliqué ? Je ne m'étais jamais renseignée sur le sujet, car je n'avais jamais été en possetion de ce genre de technique. Le kuchiyose m'attirait certe par sa puissance, j'aurais voulu détenir moi aussi le pouvoir d'invoquer une créature, mais le fait était que j'en était incapable, pour le moment du moins. Peut être qu'un jour ? Allez savoir. Mais le moment n'était pas à la reflexion d'acquisition de futur techniques. Hachi avait un moyen de nous sortir de là, et ce n'était pas plus mal. Même si tout ceci ne me rassurait pas vraiment.

"_ Et bien ... Allons y ? "





Hrp : Désolée, gomen, pardon, sorry xD Post court et totalement incompréhensible, mais aujourd'hui j'ai du mal @.@

Un ... Sanglier ... Qui ... Parle ? Non, je réctifie : Un ridicul et obstinément stupide sanglier qui parlait. Je restais quoie devant un spectacle d'une telle intensité comique. Durant toute la rencontre, je me contentais d'essayer de conserver un air le plus sérieux possible, désireuse de rester respectueuse envers celui qui allait surement nous sortir du monde des Kamis. Ceci dit, il m'était plus que compliqué de ne pas éclater de rire devant tant de stupidité, même venant de la part d'un animal. Même son apparence avait tout du burlesque, rondouillard, à l'air de benet de service, des mimiques d'idiots finit. Tout du bon vieux sangliers inutils et complétement stupide que l'on aurait pu croiser dans un livre pour enfant. Je sentais ma bouche se tordre en un rictus difficilement contenable, les bruits éttoufés que j'émétais trahissaient ma difficultée à ne pas éclater de rire. Je clignais frénétiquement des yeux, cherchant à calquer ma pensées sur autre chose que sur le dénomé Pumba, même son nom était comique ! Pumba ... Decidement, le pauvre animal n'avait pas grand chose pour lui, non seulement son apparance était hilarante, mais son nom et son caractéres semblaient emboiter le pas ... Pauvre de lui. Néanmoins, il me restait ardue de ne pas me relacher dans ma recherche du : Ne pas rire. Je finis par passer une main derriére mon dos et à me pincer le bas du dos avec vigueur. Une larme de douleure apparut sur le coin de mon oeil, témoignant de la violence du pincement. Mais malgrés tout mes éfforts, je ne reussis pas à m'empécher de lacher un jappement follement amusé. Je baissais honteusement les yeux, heureusement, les deux concernés étaient en pleine discussion et n'avaient, ou tout du moins osais-je l'espérer, pas remarqué mon travers. Je vis l'espéce de gros cochon marron adresser un vague signe à Monoki, avant de se dandiner quelques secondes et de disparaître dans un nuâge de fumée blanchâtre. J'aurais voulue me laisser aller, rire de plus belle, jusqu'a m'en tenir les côtes et ne plus pouvoir respirer. Mais mon esprit de circonstance m'ordonnait de me laisser tel quel, de ne pas me laisser aller à paraître trop joyeuse ou quoi que ce soit. Et pourtant, c'était si tantant que je ne pu réprimer le large sourir qui me fendit alors le visage. Ce sourir franc et sincére que l'on voyait d'habitude placardé sur le visage de jeunes enfants en bas âges, qui jouent stupidement entre eux dans un quelquonque parc d'enfant. Et pourtant, c'était exactement ce que je ressentais : J'avais l'impression d'être une enfant heureuse d'avoir bien ris et d'être en bonne compagnie. J'avais tout pour être comblée, j'avais reussis à chasser de ma mémoires les funestes nouvelles que m'avaient apportés le 8e, alors désormais, rien ne m'empécher de m'en donner à coeur joie. Ha, si seulement j'avais pu, si seulement j'osais me mêttre à faire ce à quoi je pensais, sans doute que Line y était pour beaucoup, elle qui était si présente dans mon esprit en ce moment. C'était une gamine joyeuse en sommes, et son influence ne cessait de croitre à chaque moment intense que je ressentais, un peu comme le formidable moment d'amusement duquel je venais de faire les fraits. Et apparement, plus elle asseyait son emprise sur moi, plus je semblais heureuse et insouciante, joyeuse et légére, imperturbatrice et inconsciente.

Alors que j'étais totalement ancrée dans mon délire de gamine de 18 ans, j'entendis un bruit de toussotement, bien adulte lui, qui me ramena à la réalité. Je tournais la tête en direction de Monoki, affichant toujours le même sourir béat et sincére. Trop certaine que tout ceci n'allait pas continuer longtemps et que je me devais d'en profiter tant que tout ceci était encore possible. Je ne le vis pas géné, apparement, il ne semblait pas trés prêt de ses émotions, et de par ce fait, ne les montrait pas énormément, voir pas du tout. C'était un travers qui m'amusait chez lui, bien que chez certaines personnes cela puisse m'insuportait au plus au point, je voyais que chez cet homme c'était tout bonnement invonlontaire, et que quelque part, cela devait, ou pouvait, le géner. La preuve, lorsque je lui étais tombé dessus, je l'avais vu esquisser l'ombre d'un sourrir forcé, bien que raté, cela restait un sourir. Cette tarre, je la trouvais presque touchante lorsqu'elle était affiliée à cet étrange personnage qu'était Hachi, un homme qui ne savait trop que faire de ces sentiments qu'il ne comprennait pas. Je n'avais jamais ressentit ce problême, moi qui avait toujours vécu grace à mes impulsions sentimentâles, je marchais à ça, sans doute comme une grande partie des femmes en ce bas monde, ou bien n'était-ce que moi ... Je n'avais pas cotoyé assez de femme pour répondre à cela. Mais toujours était-il que cet homme, qui ne devait pas bien plus agé que moi en défintive, et bien, je le trouvais trés sympathique, c'était typiquement le genre de personne avec laquelle j'aurais trés facilement pu devenir ami aprés trés peu de temps. j'aimais les défis difficile, et apparement, ce Monoki en était un. Je me promis de lui re-parler par la suite, de tanter de faire plus ample connaissance, loin du contexte dans lequel nous nous trouvions, puisqu'apparement, les lieux ne lui convenaient pas exactement. Il était vrais que, pour qui n'était jamais venue et n'en avait donc pas l'habitude, la pâle imensité du monde des Kamis avait quelque chose d'angoissant. Aussi, je ne tenais pas à le retenir plus longtemps ici. Préférant largement me retrouver sur le Botan Seiiki. Puis que j'avais l'étrange impression que ce groteste phacochére allait mêttre bien plus longtemps que prévu à trouver le dit : Futo, pour qu'il nous invoque à l'envers, si j'avais bien comprit ! L'attitude hilarante du sanglier ne me promettait rien de bon, et j'étais intiment persuadée que nous avions encore pas mal de temps devant nous.

-Shizuru... comme tu n'es pas signataire du pacte, il faudrait que tu soit en contact physique avec mon corps pour être transporté avec moi...


Sans hésiter le moins du monde, je tendis ma main droite devant moi, la présentant en signe de bon vouloir à Monoki. Mon bras se tenait parfaitement perpendiculaire au reste de mon corps. La couleur extra-ordinnairement pâle de ma peau se mariant à merveille avec le manque de vivacité du paysage. J'étais presque certaine que si j'avais mis ma main au sol, et que je m'étais contentais de ne rien faire d'autre, elle se seraient presque fondue dans le paysage. Je restais ainsi quelques secondes, observant tour à tour, mon bras, le sol, mon bras, le sol. M'amusant à imaginer plusieurs scenes incluant les deux objets de ma rélexions. Le large sourir que j'affichais ne désemplissait pas, restant comme profondément ancrée sur mon visage, tel une image à jamais marquée sur mes lévres. Je vis la main de Monoki se refermer sur la mienne, sans la moindre réaction. Pas un sourir ou un regard amusé, je m'y attendais. Mais j'avouais que j'aurais bien accepté une petite tirade amusante, mais que voulez vous ? Je n'allais pas forcer quelqun qui avait du mal à faire apparaitre ses émotions à faire de l'humour, ce serait comme demander à un aveugle de me lire une lêttre ... Totalement déplacé à mon sens ! Je baissais le bras, entrainant en même temps celui de Monoki avec moi. Je regardais fixement devant moi, attendant avec impatience le retour, ou le déclic qui provoquerait notre invoquation vers le Botan Seiiki. Je sifflotais doucement, quelque peu impatiente que commence notre nouveau voyage. J'avais hate de voir ces fameux sangliers, espérant du plus profond de mon âme qu'ils n'étaient pas tous comme ce Pumba qui m'avait tant fait rire. Car si je me mettais à me moquer d'un éminent représentant de leur race, je n'osais même pas imaginer le malaise que je pourrais creer entre Monoki et eux ... J'angoissais, et voila, c'était malin.

[ Une dizaine de minutes plus tard. ]

POUF ! Nous disparûmes dans un épais nuage de fumée blanchâtre qui nous entourra subitment. Et en route vers le Botan Seiiki !