Mission : Les morts ne parlent pas.

Invité

Citation :: Les Morts ne parlent pas
Une série de meurtre a eu lieu dans une ville au nord du Pays de la terre, le maire est dans tous ses états et ne sait plus quoi faire pour arrêter le carnage. Les forces de l’ordre semblant impuissante, il a préféré employer Iwa, en espérant que nos effectifs saurons trouver une piste..
Objectifs : Résolvez cette affaire de meurtres, trouvez le coupable et mettez fin à ses agissements. Vous ne devez l’éliminer qu’en DERNIER RECOURS.

Kuhuru avait bien récupéré. Il habitait le village d'Iwa depuis maintenant presqu'une semaine. Ses nouveaux appartements et son quartier lui étaient devenus familier et il s'était remit du pillage de Kusa. Il l'aurait toujours au coeur par contre. Sa famille et ses amis étaient morts par la prétention d'un déserteur. Kuhuru n'aspirait pas vengeance, mais il s'en souviendrait toujours. Il vivrait pour ceux qui étaient morts ce jour-là. Il s'était adapté aux gens d'Iwa, à la vie qu'ils menaient, à la condition socio-économique du pays... Ainsi, il avait beau avoir demandé asile, il n'avait pas l'intention de chômer non plus. La coîncidence fut étonnante lorsque le shinobi constata que le tsuchikage le réclamait à son bureau. Il ne savait pas exactement à quoi s'attendre, mais il se doutait bien qu'il s'agissait d'une nouvelle mission. Après tout, le kage n'avait pas nécessairement le temps de veiller à l'intégration des immigrants! Kuhuru se revêtit donc de son habituel accoutrement de shinobi. Son habit de combat, d'entraînement et de voyage : une camisole simple et ajustée noir, des pantacourts bruns, une large ceinture blanche, des sandales flexibles noires, des gants de combats de la même couleur et un manteau brun. Il ne possédait ni kunai, ni senbon, ni shuriken, mais il n'en utilisait jamais de toute façon. L'idée est simple : il n'a aucune habilité à s'en servir. Sa spécialité était le ninjutsu... Et ça, il savait s'en servir. Il sortit de chez lui pour découvrir un temps gris. Les nuages étaient bas, opaques et sans merci. Le ciel n'apparaissait pas comme s'il allait pleuvoir, mais saura-t-on jamais, se dit Kuhuru... Les gens qu'ils croisaient semblaient ternis par le mauvais temps. C'était toujours comme ça, mais il était déprimant de marcher à travers un peuple morne le connaissant si éveillé en plein soleil. Il ne les accusait pas de quoique ce soit, évidemment, il avait souvent ce même réflexe physiologique et morale. Cependant, il jugeait que le temps triste rendait les gens gris et il n'aimait pas cela. Il arriva bientôt au bureau du tsuchikage. La conversation fut brève et les mots échangés n'étaient que nécessaires. C'est-à-dire que les deux ninjas ne discutèrent que de la mission... Une mission sinistre pour un jour aussi terne qu'elle... Iwa avait reçu une missive de Kushinada...

*Encore?*

Le village de Kusanagi souffrait d'un malheur terrible. Un assassin pressé tuait. Il tuait beaucoup de gens et rapidement. La peur et la confusion régnait à Kusanagi. Kuhuru serait envoyé seul. Le tsuchikage avait justifié sa décision en expliquant que le meurtrier n'utilisait que des armes et des moyens conventionnels : poignards, cordes, poings et chaînes... Effectivement, le ninjutsu de Kuhuru serait probablement suffisant. De plus, Kuhuru connaissait la route, le village et il avait fait affaire avec la cliente, quoique ces ''affaires'' en question ne constituaient pas tout-à-fait le rapport professionnel qui existe normalement entre un fournisseur et sa cliente. Cependant il avait aussi reçut un avertissement. Des séquelles étranges avaient été observées sur les corps des victimes. S'il s'avérait que la mission se complique, Kuhuru avait comme ordre précis d'envoyer une missive d'urgence au village pour du renfort.

*C'est plus facile de passer inaperçu lorsqu'on est seul. C'est probablement pour cette raison que le village ne veut pas envoyer de shinobi superflu pour cette mission...*

Évidemment, il misait juste. Il quitta le bureau du tsuchikage les yeux déterminés et il s'en alla droit vers les portes du village : des meurtres étaient commis les uns après les autres. Des vies telles que celles des citoyens du village shinobi caché dans l'herbe se brisaient une à une. Kuhuru ne les laisserait pas souffrir de ces séparations trop longtemps. Il s'étira tout le corps et entreprit une course rapide vers le client pour arriver à destination vers midi. Le temps était le même, mais les gens étaient encore plus attérrés qu'à Iwa...

*Évidemment... Il ne fallait pas beaucoup de sens commun pour le prédire. Cependant, les gens semblent beaucoup plus touché que je ne l'aurais cru... Non, je me trompe. Je voyais déjà ces visages larmoyants avant d'arriver... C'est qu'il y en a beaucoup plus! Quel est le nombre de victimes exactes?!*

Tout autours, les gens s'affaissaient, déconfis.

*C'est insensé! Ce meurtrier... Peut vraiment en avoir tué autant depuis une semaine? Depuis le jour de ma première mission pour Iwa?!*

La gorge lui serra, mais il ne perdit pas la flamme qu'il avait en quittant le village caché. Il avait une mission et sous aucun prétexte il ne l'abandonnerait... Il avança de quelques pas, lorsqu'il vit sortir d'une boutique la première dame à qui il avait adressé la parole en arrivant une semaine plus tôt...

"Excusez-moi..."

"Oui?"

La femme s'arrêta, le reconnut et lui adressa un sourire de soulagement.

"Venez avec moi, je vous en supplie..."

Elle regarda dans toutes les directions, comme pour s'assurer de ne pas être écoutée ou suivit, et elle saisit la main de Kuhuru pour l'entraîner rapidement à travers les rues. Ils dévalèrent ainsi quelques routes et ruelles pour arriver enfin devant une porte de bois derrière une vieille bâtisse qui semblait être, aux yeux de Kuhuru du moins, une sorte de buanderie minable, quasi-abandonnée... L'affiche disait : Jiga Tsumu. Le plafond était bas, la table et les chaises, seuls mobiliers de la pièce, semblaient vieilles et bancales. Après un vif coup d'oeil, Kuhuru constata qu'il n'y avait aucun autre moyen que la porte par laquelle ils étaient passés pour entrer. La femme se découvrit de son immense manteau grisâtre pour s'asseoir à la table, laissant découvrir son accoutrement. Elle portait un ample drapée enroulé tout autour de sa poitrine et de sa taille avec de larges rubans. De ce même tissu, elle portait un large pantalon, sembable à celui d'un kimono cérémonial. En contraste avec le noir obscure du drapée, elle portait des rubans immaculés à sa taille, à sa cheville et à ses poignets. Un dernier ruban dans ses cheveux gris élevait sa coiffure. Elle portait de hauts souliers de bois qui lui faisait gagné de très nombreux centimètres. Ses yeux gris étaient mystérieux et semblaient éternel... Elle incita Kuhuru à s'asseoir du regard.

"Il s'est passé beaucoup de chose depuis votre premier passage à Kusanagi. Je crois qu'il vous serait bon de comprendre tout ce qui s'est passé avant que vous n'entamiez votre enquête... Le jour où vous êtes passé, Kushinada est revenue... Moins forte... Moins... Responsable, en quelque sorte. Les citoyens comprirent bien vite qu'elle avait complètement ses antécédents shinobis."

Kuhuru écarquilla les yeux. Comment se faisait-il que les citoyens étaient au courant?!

"C'est exacte, nous savions tous ce qu'elle était et... Malheureusement, nous savions tous qu'elle et Suzume magouillaient quelque chose. Personne ne savait exactement ce dont il s'agissait et il ne nous intéresse pas de le savoir, mais en échange de son asile, elle nous protégeait d'un certain brigand. Il s'appelle Harigane. Évidemment, il a de ses rats au sein du village. Il su bien assez tôt lui aussi que Kushinada était sous l'emprise d'un puissant genjutsu... La pauvre était probablement sur le point de s'en défaire, mais elle fut sa première victime..."

"Vous voulez dire que..."

Il s'était tu par respect...

[HRP : La longueur du message dépasse la limite autorisée...]

Invité

"Oui. Elle n'est plus. Elle nous protégeait, mais elle était une criminelle. Nous ne vous tiendrons jamais responsable de la condition de Kusanagi parce que nous assumons nos décisions passées. Il nous coûtait moins cher d'être sous la protection gratuite d'une criminelle hébergée que par l'état. Nous avons opté pour ce sentier sinueux, nous avons prit le risque, nous l'assumons à présent en payant le prix que nous avons refusé de payer depuis longtemps... Nous sommes désolé pour cette fraude, mais n'allez pas croire que nous laisserons cet impi d'Harigane détruire nos vies et nous déposséder de nos biens... Ainsi, au nom de tout le village de Kusanagi et tout le respect que nous pouvons porter au village d'Iwa, nous vous supplions de prendre le rôle qu'avait pour nous Kushinada et de nous débarasser de cette menace perturbante..."

Ses yeux gris emplis d'eau rappelait le ciel qu'il y avait dehors et une éventuelle pluie triste et froide...

''Je... Je suis impressionné du respect que vous nous portez. Mais rassurez-vous : Je suis aujourd'hui l'envoyé officiel du village d'Iwa pour vous appuyer. Je suis en mission et je ne l'abandonnerai jamais
pour quelque raison que ce soit...''

La dame soupira d'un soulagement profond et les larmes commencèrent doucement à couler sur ses joues...

"Vous n'avez pas la moindre idée du soulagement que vous nous faites à tous... Cette semaine... A été l'une des plus terribles dans l'histoire de Kusanagi... C'est la première fois que le village vit une tragédie si complète... Nous avons même annulé le festival annuel qui devait se tenir dans deux nuits. Les temps sombres, mon cher, ont assez duré. Oh! Ça me fait penser, nous ne nous sommes pas présenté. Je me nomme Takumono... Je suis à votre service. D'ailleurs, si vous devez passer la nuit, prenez la porte de devant. L'extérieur laisse un doute, mais le second étage de ce bâtiment est en fait l'ancien appartement de Suzume. Je vis au premier. Le rez-de-chaussé est réservé pour mon entreprise... N'hésitez pas à venir. Je serai moins inquiète ainsi..."

"Pour ma part, madame, je m'appelle Kuhuru Hanasaki. Et j'accepte volontier votre offre... Permettez-moi seulement de vous demander, avant de vous quitter pour l'après-midi, où les derniers accidents ont eu lieu..."

Takumono acquiesça et elle le conduisit lui-même. Elle avait remit son manteau sur son épaule et elle protégea sa tête de la plus naissante grâce au capuchon de son vêtement. En route, elle expliqua à Kuhuru les quelques lésions et les différentes positions adoptés par les victimes lorsqu'on les avait retrouvé. Il en apprit beaucoup plus long qu'il ne l'aurait
cru. Les villageois avaient déjà découvert qu'Harigane frappait dans les rues, la nuit, et dans certains établissement reclus, le jour. Takumono avait insisté à plusieurs reprises sur le fait que le meurtrier était peut-être en train d'agir en ce moment-même. Kuhuru ne lui reprochait pas : elle avait totalement raison. La situation était des plus urgentes. Il apprit aussi par quelques conversations sur le sujet avec son hôtesse que l'assassin n'était peut-être pas aussi innocent qu'il n'en avait l'air au yeux du tsuchikage à Iwa. Il avait raison sur un point : les corps avaient des lésions de lames et de coups. Mais ce n'était pas tout. Selon les propos de Takumono, il n'était pas rare de découvrir ces corps... Démembrés. Kuhuru en était surpris. En lui racontant les propos du chef, elle se justifia :

"Oh! Il ne vous a donné aucune mauvaise explication, nous vous en assurons. Le message que nous lui avons envoyé au nom de Kushinada n'était pas tout-à-fait clair... Il est possible qu'on aie oublié de clarifier certaines notions. C'est que... Celui qui l'a écrite est mort en l'écrivant. Ou du moins, c'est ce qu'il faisait... Avant... De perdre la tête... Enfin... Nous ne savons pas comment vous avez reçut son message, vraiment. C'est probablement sa fille qui a envoyé la lettre par l'oiseau qu'elle élevait. Elle n'a sans doute pas voulu prendre la peine de réécrire le message et elle l'a envoyer sans délais... Je l'admet, ce n'est pas très clair, mais... Vous comprenez. Les gens sont tellement perturbé. Soyez prudent. Même au près des citoyens. Vous êtes un étranger et ils pourraient vous prendre pour un autre."

*Si le massacre continue encore longtemps, Kusanagi finira comme Kusa : des ruines et des corps... Et elle a raison... Les gens sont en crise, il est normal de se méfier des étrangers. D'ailleurs, c'est la réaction que je leur conseillerais personnellement. Et je ne peux pas non plus me dévoiler au grand jour puisque les espions d'Harigane lui reporteront...*

Il cessa de marcher pour approfondir cette réflexion. Il lui semblait, ainsi, que c'était justement la bonne chose à faire.

"Ma mission, Takumono, est de retrouver le meurtrier et de l'emmener à Iwa... J'ai donc à le combattre. Ainsi, si on passe le mot à toute la population qu'un envoyé d'Iwa est venu pour libérer Kusanagi, sûrement que l'information atteindra Harigane aussi. S'il a éliminé Kushinada lorsqu'il a apprit qu'elle était sans défense, c'est qu'il connaissait ses habiletés et qu'il a préféré se tenir dans l'ombre jusqu'à ce qu'elle ne lui nuise plus... Or, il l'a éliminé elle en premier. C'est donc qu'il préfère se débarasser de tout ce qui représente une réelle menace pour lui-même... Il viendra à moi et je devrai tenter le tout pour le tout..."

Le visage de la femme s'aggrave d'avantage sous la pluie de plus en plus forte... Elle semblait réfléchir...

"Qu'est-ce qui te prouve, Kuhuru, que son premier réflexe sera de se jeter sur toi et pas de t'éviter, justement, comme il l'a fait avec Kushi?"

"Rien. Si tel était le cas, je devrai le chercher. Or, si nous n'essayons pas, je devrai le cherchai aussi... Nous risquons donc de gagné du temps à tenter le coup... Pensez-y, le temps, ici, signifie des victimes..."

Elle hésita un moment...

"Je vous souhaite d'être à la hauteur s'il se jette sur vous... Venez. Je
me chargerai de passer le mot aux voisins et à différents commerçants... Le mot se passera bien assez vite. Croyez-moi... Pour l'instant, le soir approche et vous feriez mieux de prendre un bon repas... Qui sait si ce sera votre dernier."

Elle ne disait pas ça méchamment ; Kuhuru savait qu'elle était inquiète. Et
elle semblait tout-à-fait honnête quand elle avait dit que les citoyens
apprendraient son existence assez tôt. Il décida de lui faire confiance et de se dirriger vers la buanderie. Après tout, que pouvait-il faire d'autre? Rien, évidemment. La pluie était forte quand ils firent leur premier pas dans l'établissement. Takumono s'en alla tout de suite dans sa cuisine en laissant à son invité le soin de découvrir sa chambre temporaire... Il pouvait prendre la vieille chambre de Suzume s'il supportait l'aspect lugubre de la pièce. Kuhuru ignora, en quelque sorte, le rez-de-chaussé et la chambre de Takumono pour se dirriger vers le deuxième étages directement. Il s'agissait, à l'origine, d'un grenier. Il y avait encore de vieux sacs de grains et de riz dans les coins... Le son martelant de la pluie contre le toît donnait une étrange impression à Kuhuru. Il se sentait... Triste. Il était vrai qu'il était dans la chambre du premier ennemi qu'il eût affronté depuis son intégration à Iwa... Il en profiterait pour étudier ses affaires. Après tout, elle était d'un calibre plutôt élevé ; il pourrait
peut-être apprendre quelque chose d'utile. Il commença par la scruter. La lumière ne pouvait pas passer ailleurs que par une petite fenêtre à carreaux brisés. Il n'y avait aucune trace de chandelle. Sur un petit
bureau près de cette seule source de lumière reposaient une petite
pyramide de rouleau de parchemin et un encrier. Kuhuru vérifia. Les
rouleaux étaient tous vierge. À côté, un peu plus à l'ombre, était suspendue une cage à moineau assez grande. La porte avait été arrachée
ou bien défoncée. Soit elle ne supportait pas de les voir en cage, soit c'était l'oiseau qui ne le supportait plus... Les oiseaux justement, elle les utilisait sans doute pour envoyer des messages pour dirriger cet empire... Les rouleaux sur son bureau sont alors les parchemins qu'elle n'a pas utilisé. Mis à part un solide clou enfoncé dans le mur qui devait probablement soutenir cette paire de ciseaux immense, il n'y avait que le lit. Un lit simple couvert de draps blanc. Il était propre... Au moins. Takumono a dû faire la lessive de ces couvertures avant de lui offrir le lit.

"Kuhuru!"

C'était l'heure du repas... Il descendit et remercia à nouveau Taku du lit qu'elle lui proposait...

"Ce n'est rien... Bon, allez, assis-toi et manges. J'ai grignoté en
cuisinant. Prends bien le temps de manger et reposes-toi. Harigane ne sera pas au courant avant demain midi s'il est chanceux alors prends ce soir pour toi, car tous les autres, tu devras faire semblant de mener une enquête et être près à tout moment! Je te laisse déjà. Ma part du travail m'attend. Je vais visité les voisins et j'irai chez l'épicier sous prétexte qu'il me faut du riz..."

Elle lui fit un clin d'oeil, enfila son habituel manteau et quitta... Malgré
l'humeur légère de son hôtesse, Kuhuru avait la subtile impression qu'elle était purgée par la peur et que c'était exactement ce qui la faisait paraître aussi sûre et enjouée... Il ne se passa pas de commentaire et mangea avec appétit. Il revint à "sa" chambre immédiatement après son repas et se coucha dans son lit, les yeux ouverts. Le lieu le forçait à se remémorer le combat qu'il avait eu contre Suzume. Il revoyait ses expréssions. Il entendait ses mots... Il revoyait ses techniques et en souffrait à nouveau. Du moins, c'était son impression... Elle avait été une ennemie redoutable. Il ne le nierait jamais. Il était déçu, d'ailleurs, de n'avoir rien trouvé au
sujet de cette femme. Elle était sadique, certe, mais Kuhuru avait de cette sensibilité pour la vie qu'il avait arrachée qui le forçait à croire que Suzume n'était pas qu'une femme sournoise aux intentions sinistres. La preuve ; elle résidait dans un logement miteux, dans le grenier d'une buanderie, alors qu'elle était probablement millionnaire par son entreprise criminelle. Pourquoi? Pourquoi s'entêtait-elle autant? Elle partageait probablement le même rôle que Kushinada... Il se redressa d'un bon. En fait, elle semblait beaucoup plus puissante que Kushinada... Elle l'était. Harigane avait-il vraiment peur de Kushi? Kuhuru se mit à penser... Ne serait-il pas probablement qu'Harigane, en fait, aie eut peur, durant toutes ces années, de Suzume!? Il n'a fait qu'une bouchée de Kushinada! C'est donc qu'il était de niveau inférieur ou égal à Suzume... Et il n'utilise pas de
ninjutsu ni de genjutsu... C'est donc qu'il est réellement incroyable aussi! Kuhuru se jeta au bureau pour écrire un message qu'il enverrait le lendemain matin à Iwa. Il expliqua toute la situation en détail et les avertit du risque qu'il prenait avec les citoyens. Il résuma aussi ses découvertes sur le personnage d'Harigane en tant que tel, qu'il possède sans doute des faculté incroyable, en gros. En y repensant, tout faisait du sens! Il utiliserait sans doute le taijutsu et différentes armes... Il avait un défi réel et il n'était pas sûr de pouvoir le réaliser. Il commençait presqu'à douter lorsqu'un rat l'extirpa de ses inquiétudes. La bête avait mené du bruit en se
faufilant sous le lit... Kuhuru jeta un coup d'oeil rapide pour constater que le rat avait disparu... Derrière une boite rectangulaire. Il la saisit et l'ouvrit. Un épais rouleau de parchemin était scellé. Son excitation était grande, mais insuffisante pour insister assez longtemps sur le fuuinjutsu pour l'ouvrir. En effet, il n'y avait rien à faire. Il le conserverait et le ramènerait à Iwa. Pour le moment, il se trouva plus sage d'aller se coucher. Takumono n'était pas encore rentrée, mais elle avait insisté pour qu'il se repose... Il sombra dans le monde du rêve au moment où la pluie cessa de frapper le toit.

*Quelle étrange journée...*

[HRP : La longueur du message dépasse la limite autorisée...]

Invité

La
journée qui suivit n'avait pas été très excitante pour Kuhuru. Il avait
emprunté l'oiseau de la fille de l'un des défunts pour envoyer sa
lettre et il en avait profité pour parler un peu de la raison de son
séjour à Kusanagi. La jeune fille avait acquiescé sans passer de
commentaire très pertinent pour la mission. Les différents citoyens
qu'il avait rencontré était rassuré de le voir, mais ils n'avaient
aucun indice sur Harigane... Il se recoucha dans l'ancien lit de Suzume
le soir, bredouille. Il était inquiet que son plan échoue... Le
surlendemain de son arrivée, une triste nouvelle l'attendait. Takumono
s'était chargée de lui conter...

"Kuhuru... Il y a eu un nouveau mort cette nuit..."

Tout
le monde était accablé. Ils s'étaient rassurés en se disant que le
criminel n'aurait pas osé vu la présence d'un shinobi... Mais tous
avaient maintenant la preuve qu'Harigane n'avait pas peur. Kuhuru le
prit sévèrement. Il demanda à voir le corps et s'y dirrigea. La victime
était dans un état... Indescriptible. On ne la reconnaissait plus qu'au
lieu dans lequel elle avait été tuée. Quoiqu'il en soit, c'est-à-ce
moment là que Kuhuru se fit la promesse d'arrêter tout ce cirque ce
soir-là.

*Il tue dans les rues la nuit... huh?*

Cette
nuit là, il sortit de la buanderie. Sous le déguisement d'un henge no
jutsu, il avait l'apparence exacte de Takumono... Kuhuru l'avait senti,
le combat était proche et inévitable...

"On est perdu ma petite dame?"

Kuhuru
sourit intérieurement. Son soulagement était extrême... Enfin c'en
serait fini... Pour Harigane ou pour lui-même. Il ne souhaitait pas
mourir, mais il n'aura pas eut le regret de ne pas avoir tout fait,
jusqu'à avoir risqué sa vie, pour ne pas voir un second village se
faire détruire s'il devait mourir cette nuit-là... À ces mots, Harigane
entamait le début de la fin. Kuhuru désactiva le henge et bondit en une
vrille un peu plus loin devant. Il faisait face à son ennemi. Il
n'avait pas une allure particulière. Il ne l'aurait pas remarqué dans
une foule. C'était un homme comme les autres. L'apparence déçut
beaucoup Kuhuru, mais c'est en le fixant à travers l'obscurité qu'il
découvrit le côté sinistre de l'homme. Toute sa peau était couverte
d'entailles, de cicatrice et de sang séché.

"Oh... Wow... Je suis impressionné... Un gamin, bweheheh..."

Harigane
portait des pantacourts et de longs bandages couvert de sang qui
recouvraient tous ses pieds et montaient toutes ses jambes. Il était
torse nu si on ne considérait pas les étuis qu'il avait dans son dos et
la ceinture en bandouillère qui le soutenait. Il semblait être en
possession de nombreux shuriken et poignard...

"Tu ne dis rien? Tant pis! Tu mourras en silence! Bweheheh..."

Dans
la seconde qui suivit, Kuhuru reçut un coup de poing solide au ventre,
l'obligeant aussitôt à recraché du sang et de la bile.

*Qu'est-ce
qui s'est passé?! Je ne peux pas avoir manqué quoique ce soit! Et puis
je ne suis pas dans une illusion... Et il n'a pas eu le temps de me
droguer, c'est sûr! Qu'est-qu'il... Mais c'est un monstre! Comment
peut-il être aussi rapide?!*

"Je t'impressionne petit? Heheheh..."

Il continuait, à une vitesse ahurissante, d'apparaître devant et derrière pour lui faire cadeau d'un nouveau mal...

"Attends de voir les lames..."

Il
sortit un poignard et s'en alla l'enfoncer dans son abdomen lorsque se
fut au tour de Kuhuru à disparaître... Le mystère ne dura pas
longtemps, parce que, presqu'aussitôt, Harigane se fit agripper par ses
chevilles saignantes et il se fit engloutir dans le sol... Kuhuru
ressortit de la terre un peu plus loin, haletant.

"T'es sale toi... T'es vraiment sale. Mais ne vas surtout pas croire que tu m'auras comme ça!"

Des
lames jaillirent du sol autour de lui et se mirent à faire des tours,
comme pour le déterrer. Un instant plus tard, Harigane se propulsait
hors de ses liens souterrains avec, en main, quatre poignards...Le ciel
clair et étoilé les vit filé dans cette rue de Kusanagi en direction de
Kuhuru...

"Fuuton : Daitoppa!!"

Kuhuru
souffla puissamment dans sa main. Un vent fort s'éleva, retournant les
poignards éparses, un peu partout autour. Les volets des maisons
environnante et les petits objets s'envolèrent pour se fracasser au sol
quelques secondes plus tard...

"Qu'est-ce que!?..."

Kuhuru le regarda avec un air sévère.

"Tu as fait assez de mal, je te ramène avec moi! Doton : Doryuu Taiga!"

Il
cracha une boue glissante qui s'en alla jusqu'au bout de la route
derrière son ennemi. Ainsi, les déplacements de son adversaires
seraient réduits pour ses prochaines attaques.

"Mmph!
Tu crois pouvoir m'arrêter avec ça? Je suis capable de faire avec ton
marais! Et puis, tu partiras seul... Dans un autre monde!"

Il
sauta avec aisance en l'air et lança, un peu partout dans la boue, des
dizaines de poignards qui se planta droite dans le sol. Harigane atérit
les deux pieds sur les pointes de deux manches. Il pouvait donc se
déplacer avec autant d'aisance qu'un peu plus tôt, simplement, au lieu
de marcher sur le sol, il devrait bondir de poignard en poignard.

*Ça
m'agace qu'il arrive à contrer ma technique, mais au moins, il n'aura
plus la même vitesse que lorsqu'il me frappait sans que je parvienne à
le voir arriver... Ça le rend un peu plus... Humain.*

"Ça me fait penser, tu n'es pas le seul à connaître l'art du ninjutsu! Ninpo : souseiji bunshin no jutsu!"

Un
clone apparut. Kuhuru aurait à combattre des jumeaux... L'homme était
déjà incroyablement rapide. Kuhuru n'arriverait jamais à les combattre
tous deux...

*Tant pis pour les dégâts...*

"Doton : Doryou Dango!"

Il
cogna solidement le sol pour en déterré une pierre immense. Il était
loin de la technique qui avait tué Suzume et son invocation, mais
c'était tout ce qu'il pouvait fournir en terme de force et de chakra.
Après tout, il n'avait pas l'amplificateur qu'était l'Oeil-de-Jade...
Il prit une grande inspiration et lança droit sur les jumeau l'immense
rocher.

"Ninpo : sujimishi kireru!"

"Ninpo : sujimishi kireru!"

Les
voix des deux jumeaux s'unirent lorsque leurs mains entrèrent en
contact ensemble. Lorsqu'ils se relâchèrent l'un l'autre, des fils
métalliques les unissaient à chacun de leurs doigts... Ils bondirent
alors chacun de leur côté pour ensuite tournoyer autour de la pierre
qui déboulait à grande vitesse vers eux. Ils serrèrent les liens et les
fils, enroulés autour du rocher découpèrent sans effort la pierre de la
technique de Kuhuru. Ce dernier en était bouche-bée. Les débris restant
tombèrent en poussière dans la rivière de boue... Les jumeaux avaient
découpés sans effort du roc...

"Tu es prêt gamin?"

"Parce qu'on arrive!"

Ils
sautaient habilement dans différentes directions pour sortir enfin de
la marre boueuse. Sur le sol plat, ils en profitèrent pour atteindre
rapidement Kuhuru, en tentant de l'enlacer dans leurs liens mortels.
Cependant Kuhuru n'abandonnait pas. Au meilleur de ses habiletés, il
ressortait toujours des cordons avant qu'ils ne les serrent sur lui.
C'était un combat d'agilité. Tous les trois tournoyaient, deux d'entre
eux tentant de saisir le dernier... Quelque fois, Kuhuru avait recour à
sa technique de plongée souterraine pour s'enfoncé de quelques
centimètres, juste pour dire qu'il évitait de se faire trancher la
gorge, mais il conservait assez bien son chakra. Il ne lui servait à
rien, de toute façon, de se réfugier sous terre puisqu'Harigane était
arrivé à creuser avec aisance tout-à-l'heure et parce que Kuhuru ne
pourrait rien faire contre eux s'il s'y cachait de toute façon... Il
lui faudrait trouver un moyen de se dégager de ses deux-là avant qu'il
ne se soit complètement vidé physiquement... Les jumeaux quant à eux,
se sentaient à leur avantage et prenait plaisir à tenter de découper
leur victime. Ils la trouvaient un peu coriace, mais ils n'avaient
jamais échoué auparavant... Kuhuru eut enfin une illumination...

*Puisque je n'ai pas le choix de tenter le coup...*

"Fuuton : hahen kaze tenbatsu!"

Malgré
son essoufflement, il expira quelques bouffées de chakra... Il envoyait
de larges et longues lames aériennes qui, une fois sortie de la bouche
de Kuhuru, volait dans tous les sens ce qui les rendait difficilement
esquivable. Il se servirait de cette technique pour les éloignés de lui
et, puisque ces coups de couteaux gazeux ne peuvent pas être paré par
des moyens convetionnels, il leur ferait goûter ce qu'il vivait depuis
un moment déjà... Il se sortit gracieusement de la corde à sauter en
souflant quelques premiers coups, puis passa à l'assaut.

"Mais qu'est-ce que tu me fous-là toi?!"

Kuhuru
souffla une quantité plus importantes de chakra qui sectionna enfin les
cordons métalliques. Les jumeaux furent séparés et le clone disparut
aussitôt... En rentrant de nouveau dans le corps d'Harigane, leur
origine, les fils le fouettèrent sérieusement, le repoussant dans la
boue glissante enduie de fragments rocailleux et parsemé de ses propres
couteaux. Harigane se retrouva sans défense pour un moment et Kuhuru en
profita. Il piqua sa course vers l'ennemi pour lui asséner un violent
coup de poing à la figure qui manqua de le tuer... Le combat était
terminé... Kuhuru retira le corps de la boue et le coucha sur le sol.
Il étudia ses signes vitaux pour constater que son adversaire était
encore, mais faiblement, en vie. Kuhuru veillerait sur lui.

*C'était une mission éprouvante... Mais elle n'est pas encore terminé. Il te faut le ramener vivant...*

Kuhuru
s'assura de le dépouiller de toutes ses armes et il ne noua solidement
avant de l'enterrer jusqu'à la tête dans le sol. Kuhuru fit le piquet
toute la nuit. Le lendemain, outre les exclamations des citoyens,
Kuhuru eut une belle surprise : l'arrivée de Meimou... Selon ses dires,
elle avait été envoyé suite à la lettre que Kuhuru avait envoyé deux
jours plus tôt. Le tsuchikage, n'ayant pas eu de nouvelles du plans
l'avait envoyé en renfort, exactement comme il l'avait ordonné à Kuhuru
lorsque Meimou était en danger... Cependant, Kuhuru s'en était sorti.
Il était complètement épuisé, mais il avait réussi. À l'aide d'un
genjutsu, Meimou assura le sommeil profond d'Harigane, et ils
quittèrent aussitôt les citoyens de Kusanagi qui connaîtraient, à
partir de ce jour, une véritable paix honnête, sans criminel ni peur,
ni inquiétude. Le village d'Iwa était à remercier... Kuhuru n'avait été
qu'un envoyé parmis tant d'autres!

Invité

HRP : Je suis désolé que la forme ne soit pas appropriée, j'ai copié-collé parce que mon message étaient trop long et ça a donné ça. J'ai essayé de l'arrangé, mais je suis épuisé et j'ai (très) perdu patience. De toute façon, je ne me trouverai pas prétentieux de dire : J'ai le nombre de ligne qu'il me faut.

Bonne nuit/Bonne journée

Kuhuru

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