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| Le sang regnera sur ce monde pourri (partie 1) | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Le sang regnera sur ce monde pourri (partie 1) Lun 10 Aoû 2009, 00:00 | |
| Partie 1: Flush Sanglante... Aujourd'hui, quelque chose de bien étrange m'est arrivé. J'ai reçu une mission comme je les aimes. Mais malheureusement, j'était devenu le pire des parias parmis les mercenaires d'élite de notre monde. Pourquoi? Pour trois raisons majeures. La première, qui date depuis que je suis devenu ninja a kiri, est que je tue des gens de façon excessive, souvent sans motif, seulement pour "donner l'exemple", comme je le dit si bien. Ce qui n'est pas tout a fait faux. Une vengeance douloureuse n'est pas a craindre d'un peuple exterminé. La seconde des raisons est que j'ai moi même éliminer toute l'organisation qui m'employait. C'était de leur faute, ils m'ont volé. J'assume donc parfaitement ce point aussi. Mais le troisième point qui fait que j'ai un statut de "non-employable", c'est que j'ai, selon certaine rumeurs tout a fait fondées, rejoitn un groupe de fanatique en quete d'une domination mondiale. Je n'ai pas eu tout a fait le choix. Quand j'ai compris ce a quoi je me frottait si je refusait de les rejoindres, je n'ai pas hésiter une seconde. Le sage, notre supposé chef, ne me pardonnerait aucune trahison. Et il est clair qu'il peut m'éliminer tres facilement, sans meme se salir les mains. C'est pour cela, en gros, que je suis surpris qu'un ancien ninja supérieur d'Iwa, dénommé Tao, m'engage comme assassin dans un casino très, mais très douteux situé non loin du village caché de Kumo. Ce dénommé Tao n'a pas encore payé, mais il le fera dès que mon objectif sera accompli. Tuer le véritable gérant de l'endroit. Selon les informations qui m'ont été communiqué, le casino que je doit "attaquer" sert de couverture a un bordel. Ce bordel en question servirait lui même a un lieu de transactions illicite, un des points tournant du marché noir dans ce monde ninja. J'ai accepté volontier la mission. Après tout, on me payait 20 000 ryos pour tuer une personne en particulier. Probablement qu'il y aurait beaucoup d'argent dans la place en plus. Quel plaisir avais-je a être une armée constitué d'une seule personne. Surtout, j'aurait le loisir d'essayer ce nouveau corps au combat. Mes formes très arrondies ne se sont pas adaptées facilement a l'armure, mais mon chkra était tou a fait compatible avec cet hote. Si féminine soit elle, elle n'était pas ANBU de Kiri pour rien. Je n'était pas confortable avec l'idée qu'il me manquait quelque chose pour commettre les actes les plus vicieux qui soit, néanmoins. Mais bon, on dirait que je vais devoir apprendre a violer des gens avec ce corps féminin...
Je m'était séparé brievement de mon collegue et supérieur, celui qui se nommait Hayuhi Sahaki. Je ne savait jamais prononcé ce nom dans le bon ordre, alors j'était probablement insultant a son égard. Je n'en avait cependant que faire. J'était insultant pour bien des gens. Entre autre cette peste de gamine démone qui m'avait accueillit au seikurai. elle ne me portait pas dans son coeur et me l'avait fait savoir. Mais bon, a quoi bon éprouver une animosité quelconque envers qui que ce soit? Toute la haine que l'on éprouve dans notre vie nous retombe toujours a la figure. Dans mon cas, sa risque de prendre une éternité, mais je n'avait rien a faire d'une vendetta contre un ennemi quelconque. L'amitié est tout aussi éphémere. J'ai beau bien m'entendre avec quelqu'un, rien ne me dit que je ne serait pas forcé de l'éliminer plus tard. Après tout, c'est mon métier, tuer des gens. J'ai décidé moi-même de le pratiquer, et maintenant je le vit toujours. C'est ma voie dans la vie. Je suis un soldat a la solde de qui me paie, n'ayant de loyauté pour personne sauf le clan Fuuma. Et encore, j'était enclin a abaisser certains de mes principes en fonction de salaire plus elevé.
Je marchait tranquilement vers ce casino situé non loins du vilalge caché de Kumo. Le soleil ne s'était pas encore couché. Mais quelque chose me disait que plusieurs personne ne le verrait pas se lever. Comme les ninja ne pourraient pas entrer dans ce casino, j'ai alteré brièvement mon apparence afin d'avoir l'air plus civil, malgré ce corps féminin plus ou moins confortable et mon armure. Revetu d'une grande robe, je marchait d'un pas élégant et sensuel vers les deux hommes qui gardait l'entrée. Des ninja, bien évidement. Mais ceux-ci n'étaient pas de Kumo. Ils ne portaient nullement le bandeaux réglementaire des ninjas de Kumo, mais bien celui d'un village que je connaissait bien. Ame. Le village caché dans la pluie. Le vilalge que je prévoyait écraser avec une armée, et ce très prochainement. Sans raison particulière autre que de laver le déshonneur qui a été infligé a mon clan par le clan Shinra. Eux aussi mourront. Peut etre pas sous ma main, ni celle de personne d'autre. Mais je m'arrangerait pour que ces ninjas n'aient plus la possibilité d'avoir de descendance, en tranchant si nécessaire leur appareils reproducteurs de façon a causer le plus de saignements possibles.
Les deux ninjas d'Ame me fouillèrent. Ils eurent rapidement une surprise. Mes lames a chacun de mes poignets étaient déja extraite. Ils n'eurent même pas le temps d'avoir le reflexe de crier ou de porter la mains a leurs armes. Ni même celle de prier a un dieu quelconque. Leur têtes roulaient déja sur le sol. Je n'avait même pas besoin de cacher les cadavres. Ceux ci ne seraient pas les derniers. Loin de la. Comme on dit, mauvais endroit, mauvais moment. Cela pouvait tres bien expliquer pourquoi ces deux ninjas qui ne fesaient que ramplir une mission banale de surveillance se retrouvaient a repeindre malgré eux les murs se trouvant derrières eux. Pas que j'en aie grand chose a faire. Plusieurs personne m'ont déja fait la remarque que le concept de conscience me serait étranger, après tout. Ce qui n'était probablement pas faux. Je pouvait maintenant entré dans le casino en paix. A l'interieur, tout était banal pour un si petit casino. Une quinzaine de machines a sous, des tables de cartes hautements décorés, des gens a l'humeur changeante comme des montagne russe en fonction de leur gains ou de leur pertes, et même une charmante hotesse qui était accueillante. Elle l'était, car je lui ai lancé un kunai dans le front il y a cinq seconde sous les yeux horrifiés de tout le monde dans cet endroit si charmant. Quel dommage que je n'était pas ici pour jouer. Tout cet argent sera a moi, après que j'eusse tuer ma cible, bien sur. Et c'était le temps de la fameuse réplique des ninjas assuré de la sécurité a l'intérieur du casino. Je pouvait en compter quatre qui m'attaquaient a distance et au moins trois qui me fonçaient dessus. Deux autres shinobis semblaient presser d'évacuer les civils vers l'entrer, tandis qu'un autre escortait visiblement des clients plus spéciaux a l'arrière. J'aurait probablement plus d'opposition la bas. Pour l'instant, j'avait moi même piegè la porte d'entrée avec une bombe a fragmentation de ma fabrication. J'entendit une explosion qui survenait en même temps qu'une nuée de shurikens était projetté vers moi, de plusieurs directions. Mon piège avait fonctionné. D'un mouvement très rapides qui dût sembler très flou aux yeus de mes assailants, je m'était mis en position avec mes seize lames bien extraites. D'un second mouvement encore plsu rapide, j'enclanchait une rotation qui me permis de renvoyer tout les projectiles hostiles vers leurs envoyeurs respectifs. La plupart furent atteint léthalement, d'ailleurs. Un seul se tenait encore debout, quoi que grièvement blessé. Je lui ai donc balancé le kunai que je tenait entre mes dents par la tête. Le projectile s'enfonça dans son oeil pour pénetrer son cerveau avec un bruit bien singulier que je trouvait si plaisant que j'ai rangé mes autres armes pour extraire trois autres kunais de mon pacte. Que je lançâit avec nonchalence vers mes trois assaillants armés d'épée qui fonçaient vers moi. Les kunai pénétrèrent leurs orbites avec le même bruit singulier. Ce n'était plus aussi plaisant que la première fois, mais quand même, c'était mieux que le son de l'acier qui s'entrechoquait. Les trois ninjas tombèrent sur le sol comme des mouches. Je me retournait rapidement pour constater les dégats derrière moi. Presque tout le monde était mort, mais il y avait néanmoins une dizaine de blessé, dont les deux ninjas chargés de l'évacuation des civils. Je prit mon temps pour me promener d,une démarche rigide a travers les survivant, pour me pencher et leurs briser la nuque lorsque je les entendaient respirer. Que de violence, que de tendresse. Maintenant que j'avait fait le ménage dans ce casino minable, je pouvait passer a la sortie de derrière.
Quelle ne fut cependant pas ma surprise d'ouvrir la porte et de me retrouver face a un mur. J'avait penser a des explosifs, ou une embuscade maladroite quelconque, mais il n'y avait rien face a mois, sauf une petite pièce carrée de quatre metres par deux metres, servant visiblement a entreposer des balais. Avec une trappe presque bien dissimulée au plancher. Et un autre ninja sournois caché au plafond, souffrant pendant que je tournait ma lame médiane enfoncée dans son sternum, avant de l'enfoncer encore plus, pour la retirer méthodiquement. Le pauvre type tomba sur la trappe et la défônça sous son poid. Je pouvait déja entendre des dizaines de cris féminin, la, tout en bas. Apparement que la partie de plaisir ne fesait que commencer. Je sautait en bas et je replaçait mes seins, avant de me préparer pour la suite. En esperant qu'a cette étage, j'ai mieux que des chuunins en guise d'opposition.
Dernière édition par Général Chigiri Fuuma le Jeu 13 Aoû 2009, 06:16, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Le sang regnera sur ce monde pourri (partie 1) Mer 12 Aoû 2009, 04:59 | |
| Partie Deux: Massacre au shuriken Fuuma... J'était fin pret. Et eux aussi, d'ailleurs. Je fut accueillit par uen volée de Kunai. Quels idiot pouvaient bien esperer me faire du mal avec des kunai. C'est alors que j'ai réalisé mon erreur. L'un des kunai, un seul parmis des dizaines, se trouvait accompagné d'une note explosive. J'ai rapidement saisi mes armes pour pouvoir défléchir la plupart des kunai. Mais au lieux de défléchir le dernier, je plantait ma lame médiane au sol et je l'attrappait pour le lancer dans la direction des adversaires. Ils commençaient a jouer dur. Tant pis pour eux. L'explosion me projetta des morceaux de ce qui avait déja été humain, dans une quantité représentant plusieurs personnes. D'autres ninjas subsistaient toujours. Et la soif de sang ne faisait que grandir a moi. Ce n'était rien de personnel contre eux. Ils étaient sur mon chemin et j'avais besoin de tuer beaucoup, mais beaucoup de gens. Mais le temps commençait a m'échapper. Je voyait un ninja se précipiter vers une porte au fond d'un long corridor. Mon objectif s'y trouvait probablement. Tant mieux. Je glissait ma main dans mon pacte, celui du clan fuuma, pour en retirer l'arme fétiche de mon clan. Le Shuriken Fuuma. J'élongeais rapidement mon bras supportant l'arme vers l'arrière avant de le projetter brutalement a une vitesse folle vers l'avant. Le projectile atteignit sa cible en moins d'une seconde. Le résultat fut satisfaisant. Une belle déchirure suivant la ligne de la collone vertebrale, descendant du dessus du crane jusqu'a l'abdomen. Sectionné en son millieu, l'homme s'éfondra sur le sol, les deux sections pendant de leur coté. Un flaque de sang s'agrandissait sur le sol, tandis que les artères giclaient un peu partout. Un peintre n'aurait su faire mieux. Heureusement qu'il en restait plusieurs, sinon j'aurait pu manquer de peinture. Mais bon. Il était temps pour moi d'examiner ce singulier corridor, long d'une trentaine de mêtres. Il y avait 6 portes de chaque coté, et une a l'autre bout. Probablement étais-je dans cette fameuse maison de débauche au pays des éclairs. J'allait me faire beaucoup, mais beaucoup de plaisir. C'est alors que je compris le plus grand des désaventage a être une femme, lorsque je descendit ma main a ma fourche. Ça en serait légerement plus dur de violer des prostituées. Mais tout d'abord, en avais-je le temps? Ce n'était pas la plus prudente des choses a faire lors d'une mission d'assassinat, surtout pas lorsque l'on siganlait sa présence d,une façon aussi flagrante que la mienne. Je ne m'était pas vraiment cassé la tête a élaborer une stratégie. Je me suis dit que ce serait plus drole de foncer dans le tas et de tuer tout ce qui respirerait. C'était ce que l'on m'avait appris, après tout. J'avançait tranquillement dans le corridor jonché de morceaux de corps humain sanguinolents. Malheureusement, certains de ces morceaux étaient féminins. Quel gachit. L'experience m'avait dicté de ne jamais longer les murs lors de ce genre d'opération. Une épée pouvait très facilement traverser un mur pour se ficher dans le coeur de quelqu'un. Et je n'était pas du genre a apprécier une ballade avec une épée plantée dans le dos. J'allait la jouer plutôt lache, finalement. Non pas que j'eusse été payé pour être vaillant et courageux. Qui dit assassinant dit inconsciement planter un couteau dans le dos d'autrui, ce qui est tout sauf brave. Je plongeait a nouveau la mains dans mon pacte, pour en sortir cette fois plusieurs shurikens fuuma. Ça commençait a être drole de tuer des gens avec sa. C'est une arme très créative, quand on sait la manier correctement. en la lançant avec sufisement d'effet, on peut même lui faire suivre une trajectoire en spirale continue. Mais je n'avait pas suffisement de place pour ce genre d'acrobatie. Aussi, j'ai tout bonnement marché entre les deux portes, pour attendre que l'on me lance quelque chose. La tactique a portée fruit. Sauf que les projectiles vinrent d'ailleurs. On dirait bien que tout les autres ninjas ont décidés de sortir de leur trous pour m'attaquer. Huit ennemis a la fois. Un peu injuste. Vu leur niveau, a quarante contre un, ils auraient peut être la chance de me porter un coup, je dit bien un. D'un mouvement brutal, je reculait mes deux bras vers l'arrières pour lancer deux paires de shuriken fuuma, en prenant bien soin de camoufler deux shurikens dans l'ombre des deux autres. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que les shurikens pouvaient traversé plus d'un adversaire! Je me retrouvait donc a quatre contre un. Non, trois contre un. L'un de venait de s'écrouler sur le sol, en proie a la panique. Quel idiot. Je prendrait plaisir a lui arracher la moelle épinière et a l'engloutir sous les yeux horrifiés de celui qui les a engagés. Je m'avançait de ma démarche rigide habituelle vers mes opposants.L'un deux me fonça dessus pour tenter de me porter un coup de masse. Je plongeait une main dans mon pacte tandis que de l'autre j'interceptait son attaque pour le projetter au sol. Une fois a terre, je lui tranchait le bras avec un shuriken fuuma non déplié que j'avait extrait. Je n'eut même pas le temps de me pencher pour gouter son sang qu'une détonation me projetta vers l'arrière. Il avait jouer une carte a laquelle je ne m'attendait vraiment pas. Les tactiques kamikazes ne sont pas choses commune chez les ninjas d'Ame. Heureusement qu'il était au sol, sinon j'aurait prit le gros de la déflagration en pleine figure. Les choses commençaient a devenir interessante. els deux autres ninjas s'étaient recroquevillés, visiblement au courrant de cette tactiques plus que douteuse. Je ne comptait même pas utiliser le ninjutsu dans cette mission, mais je n'eut pas le choix. La technique de déplacement instantannée m'amenna juste a ctoé des deux adversaires, ébahi de voir que mon mouvement était tout simplement indétectable. Leurs surprises fût de courte durées, car de mon shuriken Fuuma je tranchais leurs gorges respectives. La douche sanglante dont leurs jugulaires me firent bénéficier était si vivifiante. Dégoutant de sang, je m'avançait vers le ninja ayant succomber a l'emprise de la panique. Je n'ai réalisé mon erreur que trop tard. Au moment ou je plongeait ma mains a sa nuque, ce que je croyait être mon adversaire se désintegra en une nuée d'éclair. J'était tombé pour la ruse du clone électrique. Je m'effondrait au sol, foudroyé par une violente crise cardiaque. Heureusement, je pouvait me relever plus rapidement, ce corps étant plus jeune et plus vigoureux que mon précédent. Me tenant encore le sein gauche a une main a cause de la douleur, je me tournait pour regarder mon adversaire en face, qui semblait fier de son coup. Celui la, c'était clairement un Jounin. Un ninja supérieur. -Alors, tu en a pour ton compte? Combien de gens a tu tué la haut? Combien de mes confrères a tu tuer? Cela me désole de ne pouvoir te tuer qu'une seule fois. J'aimerait savoir quel est ton nom, afin de pouvoir en tirer une prime... Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. D'un bond rapide, j'avais extrait les lames de mes doigts et ja,vais porté mon bras par en avant pour pouvoir porter un coup fatal a cet homme. Objectif réussi, Car lorsque je retirait mon bras de sa poitrine, je tenait encore son coeur mutilé encore chaud. Les prostituées attendront. J'avais besoin d'en finir avec cette mission. Peut importe quel en serait le prix. |
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| Sujet: Re: Le sang regnera sur ce monde pourri (partie 1) Jeu 13 Aoû 2009, 06:17 | |
| Me reste une partie a écrire. Pour les ames sensible qui n'ont pas toléré la précedente, ARRETER DE LIRE MES RP MERDE MON PERSO EST UNE MACHINE A TUER SANS CONSCIENCE XD |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le sang regnera sur ce monde pourri (partie 1) Lun 17 Aoû 2009, 05:41 | |
| Quoi ?
L’ANBU pouvait déjà imaginer l’expression faciale qui se dessinait derrière ce masque blanc. Toujours la même lorsqu’ils s’adressaient à elle, cette constante méfiance envers la kunoichi qui fut assignée à ce poste si important alors qu’elle n’avait jamais rien prouvé envers ce village qui était maintenant le sien, Kumo, le berceau de la foudre incéssante. Ce n’était peut-être pas un hasard si les relations de Shiki avec ses confrères étaient toujours aussi électriques. Elle qui semblaient n’avoir que faire des règles et des convenances, elle qui paraissait s’amuser de tout et surtout des éléments les plus critiques. Shiki ne le regardait pas, affairée à ranger son casier parmi la longue file de rangements où les forces spéciales du village caché de la foudre venaient se préparer. Il y régnait une chaleur étouffante pour les étrangers, agréable pour les locaux mais insupportable pour la jeune femme habituée à l’humidité d’Ame. Ses mains s’affichaient habile dans la section de ce qu’elle emmenait avec elle, c’était-à-dire rien mais la jeune femme s’amusait à toujours faire croire que l’espace qui lui était alloué renfermait tout un tas d’armes et d’équipements plus létaux les uns que les autres. L’homme masqué fit un pas dans sa direction, puis un deuxième avant de s’arrêter net, à quelques mètres de Shiki.
Vous…
Il ne termina pas sa phrase. L’air grave malgré un regard parfaitement inexpressif, la kunoichi tourna lentement la tête à angle droit avec son corps, légèrement baissé pour que ses yeux prennent une allure sombre. Elle le dévisagea quelques instants, juste le temps pour l’ANBU de bien mémoriser son visage avant que ce dernier ne devienne celui d’une horrible poupée blanchâtre, aux orbites vides et au sourire édenté. L’homme fit un pas en arrière, sursautant de surprise alors qu’une larme de sang se mit à couler sur la face inexpressive de l’affreux jouet. Shiki poussa un maigre ricanement amusé et satisfait pendant que sa tête pencha légèrement sur le côté pour mieux apprécié les émotions du shinobi. L’espace de quelques secondes, ils se dévisagèrent à nouveau, silencieusement, l’un déstabilisé par la réaction de Shiki, l’autre attendant simplement une réaction du premier. Rien. Haussant des épaules, la jeune femme ferma le casier qui se trouvait devant elle avant de se tourner totalement en direction du ninja d’élite. Puis, d’une voix mécanique comme si elle semblait vouloir donner vie à son nouveau visage elle enchaina.
C’est mieux comme ça ?
Alors qu’il lui répondit par l’affirmative, la jeune femme s’assit sur le banc qui se tenait à leur côté, ôtant finalement l’illusion qui habillait son visage. Il souffla de dépit, peut-être même aussi par pitié mais certainement par mépris. Il avait toujours été hors de question pour l’Uidome de porter ce trait caractéristique des ANBU de tous les villages cachés, le masque sensé masquer son identité. Pour elle, tout ceci n’était qu’un jeu, ce village, ce poste, ces responsabilités, rien n’était important mais tout était indispensable. Il ne lui fallut guère beaucoup de temps pour apprendre les bases de la vie en société, qui plus est dans l’univers vissé des shinobis. La hiérarchie ? Soit, de toute façon ils n’étaient pas sur le terrain. Les ordres ? Une excuse pour pouvoir donner libre court à son imagination assassine sans éveiller les soupçons. Kumo ? Un terrain de jeu suffisamment grand pour alimenter l’esprit tordu de la jeune femme pendant un bon moment.
S’avançant à nouveau en direction Shiki, le garçon fouilla rapidement à sa ceinture avant d’en sortir un simple bout de papier soigneusement plié. Fixant l’objet, il ne fallut pas longtemps à la double shinobi pour reconnaitre le sceau caractéristique protégeant les ordres de mission. D’une main elle vola les écrits de la poigne de son collègue tandis que la seconde fit sauter la protection.
Encore un abruti qui fait son malin…
Dépitée par la nature de sa tâche Shiki souffla longuement, une brise lourde et suave sifflant entre ses lèvres. C’était aussi cela être un ninja, alterner le bon et le moins bon. En silence, celui qui lui avait transmis ses ordres se mit en marche, une allure plus ou moins tranquille considérant le fait qu’il était pressé de quitter la compagnie de Shiki. Ses pas le guidèrent devant la jeune femme. Un geste, rapide et précis, et la main libre de la kunoichi s’empara d’un kunai attaché à la ceinture du jeune homme qui passait là. Pris par surprise il exécuta un mouvement de défense en vain tandis que la demoiselle tourna son regard vers les orbites sombre du masque qui se tenait devant elle. Son visage prit une moue enjouée, un sourire se forma et sa voix était devenue beaucoup plus avenante, presque sympathique. Pendant que ses doigts s’agitaient frénétiquement au bout de sa main devant elle, elle prit la parole d’un ton charrieur.
J’ai cassé mon dernier en mon faisant les ongles.
Haussement d’épaule désabusé, sourcillement provocateur, le jeu s’arrêterait là. Pour le moment.
Le paysage défilait à vive allure. Elle aimait déambuler de branchages en branchages pour atteindre ses objectifs. Décidée à s’acquitter de sa mission avec assiduité malgré la monotonie de ses ordres, Shiki progressait sans douter. Ses appuis étaient sûrs et régulier comme le soulignaient les craquements répétitifs du bois sur son passage. Tantôt un oiseau prenait son envol, effrayé par l’ombre noire du manteau de la jeune femme, tantôt une poignée de feuilles perdait inévitablement la vie à mesure de sa chute mortelle vers le sol rocailleux des contrées des terres de la foudre. Ce pays n’était pas réputé pour l’abondance de sa flore mais cela ne semblait pas déranger plus que cela la kunoichi qui n’exprimait aucun remord à participer à ce déboisage sauvage.
POUM !
Ses pieds heurtèrent violemment le sol. La shinobi venait de quitter les airs pour regagner terre. Accroupie, une main posée devant elle les doigts bien écartés, Shiki plissa légèrement les yeux. La maison de jeu se tenait à quelques dizaines de mètres devant elle. Tout sembla étrangement calme. Rien à l’entrée, tout du moins rien qu’elle ne puisse remarquer de là où elle se trouvait, et le silence. Une oppressante absence de bruit parfois dérangée par le son du vent se faufilant contre la roche. Elle sourit. La jeune femme connaissait bien ce silence pour l’avoir vécu de nombreuses fois, elle l’aimait même ayant appris à l’apprécier à force d’en avoir la génitrice. Elle se redressa lentement, la bouche toujours étirée par son sourire satisfait. Sa main droite dégageant légèrement le pan de son long manteau d’ébène pour dévoiler la cuisse où se trouvait l’unique kunai en sa possession avant de se positionner au niveau de la ceinture telle la posture de cowboy durant un duel, prête à dégainer la lame au moindre mouvement suspect. Ainsi, elle se mit à avancer d’un pas suffisamment lent pour que chacune de ses enjambées fasse grincer les talons de ses bottes sur dans la poussière minérale sur laquelle elle se tenait.
Puis l’assurance fit petit à petit place à l’interrogation jusqu’à céder à la stupeur lorsque ses yeux se posèrent sur la façade sanguinolente de l’établissement. La peinture formée par les deux corps inertes devant l’entrée de la salle de jeu la prit instantanément aux tripes. Son regard suivit les courbes du sang qui s’échappait des cadavres décapités pour en retrouver les têtes. Shiki se figea, raide comme un piquet. Ses yeux s’écarquillèrent à l’unisson comme s’ils souhaitaient imprimer cette image pour l’éternité. Sa main quitta la rondeur de sa hanche, oubliant ses principes d’auto-défense pour se positionner contre le tissu de sa veste, sur son ventre, juste au niveau de son nombril. La pulpe de ses doigts ressentait chacune des vibrations générées par ses entrailles. Le rythme de son cœur accélérait à chacune des petites impulsions électriques qui parcouraient son échine.
Joli…
Puis elle remit les pieds sur terre, alertée par le bruit d’une explosion provenant de l’intérieur et suffisamment imprégnée de la pureté du geste qui avait permis d’ôter la vie aux ninjas qui tenaient garde quelques minutes auparavant. Elle se mit de nouveau en marche, prenant soin de ne pas poser pied dans la flaque qui maquillait le paillasson de ce bordel.
Alternance rapide du jour et de la nuit, ses paupières clignèrent une dizaine de fois avant que ses yeux ne s’habituent au changement d’atmosphère qui régnait dans l’édifice. Sa vue parcouru rapidement l’ensemble de la pièce dans laquelle elle se trouvait à présent avant de se poser dans le regard vitreux et orphelin d’une moitié de la jeune et jolie serveuse allongée devant elle. Les cadavres jonchaient littéralement le sol mais la jeune femme ne semblait pas vouloir s’intéresser à d’autres que celui de l’employée. Elle s’approcha d’un pas affamé avant de s’abaisser à se portée un bras fermement posé sur sa cuisse alors que du bout des doigts, elle caressa l’acier du kunai planté dans le crâne sans vie de la nouvelle morte. Le geste était sensuel et appliqué, sa peau effleura d’abord l’arme avant d’entrer en contact avec la viande froide du cadavre. Elle fouilla alors calmement dans l’orifice, toujours aussi appliquée avant d’en ressortir l’œil crevé maintenant enfoui au creux de sa main. Cette dernière se trouva rapidement à hauteur du visage de Shiki qui examina l’organe sous toutes ses coutures. La jeune femme semblait plongée dans un autre monde, totalement désintéressée de ce qui pouvait se passer autour d’elle, concentrée sur l’examen de la pupille dégonflée qu’elle venait d’extraire.
Non ! Une explosion tira l’ANBU surprise hors de sa torpeur mentale. Tournant la tête dans tous les sens, Shiki remarqua rapidement l’origine de ce son perturbateur. Nul doute que la personne à l’origine de chef d’œuvre se trouvait toujours ici, achevant à l’instant même son œuvre dans les fondements de ce magnifique bordel. Elle se mit à sourire à pleine dent, vraisemblablement satisfaite de ce fait qui en aurait effrayé plus d’un.
Sa poitrine battant toujours à cent à l’heure, Shiki se releva pour se diriger vers une table inoccupée, écarta une chaise sur laquelle elle s’assit, jambes croisées, le dos droit, une main posée sur sa cuisse, l’autre jouant du bout des doigts avec le tranchant de son kunai dorénavant planté devant elle. Elle attendrait ainsi patiemment, le regard inexpressif, à contrario de ses lèvres étirées par l’excitation procurée par tant d’hémoglobine, planté vers le cagibi d’où l’invité surprise ne devrait plus tarder à sortir. |
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