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| Sujet: Mission : Crainte. [Partie I] Sam 28 Mar 2009, 06:34 | |
| Kuhuru avait tout son nouvel équipement. Il s'était préparé avec beaucoup d'avance pour cette mission. Il faisait soir, la lune était camouflé derrière un pesant tapis de nuage qui recouvrait la voûte céleste en entier. L'obscurité semblait éternelle. Même la lumière des flambeaux environnants semblaient connaître la misère. L'air semblait poussiéreux. C'est qu'il avait fait froid depuis un long moment et qu'il faisait chaud ce soir-là ; la brume était épaisse et son opacité rendait l'atmosphère redoutable. Le souffle de Kuhuru était celui d'un mort : on ne l'entendait pas. Il avait développé cette méthode pour ne pas brouillé sa propre ouïe avec un souffle haletant. Le soir faisait roulé ses nuages sur Iwa et, bientôt, il appuierait contre lui une forte averse pour le purifier. Jusque là, il prenait son air de fantôme. Les pas de Kuhuru et d'Ishi était silencieux. Et les fourmis dans le bassin de sable du sac de Kuhuru était calme ; Kuhuru les aurait cru endormie s'il n'avait pas passé un long moment à les observer deux nuits auparavant... Il lui était facile d'étudier le comportement du lynx. La bête était assez grosse pour se faire remarquer. Et Kuhuru avait développé avec Ishi un moyen de communication primaire qui leur permettait de communiquer leurs intentions essentielles comme la faim, la soif, le danger... Etc. Les insectes se faisaient plus discrets. Pourtant, Kuhuru ne les oubliaient jamais. Il passait souvent, maintenant instinctivement, sa main dans le sable du sac pour y laisser ''couler'' de son chakra... Les bêtes se nourrissaient goulûment et elles commençaient à pouvoir réagir vis-à-vis leur maître. Il était arrivé quelques fois au jounin de mal dormir parce que quelques-unes des fourmis de la colonie s'était échappée pour ramper jusqu'à lui. La sensation nouvelle l'avait déplut, mais il s'était vite adapté. Au moment-même où il arpentait les rues sombres du quartier résidentiel du village de la pierre les fourmis rampaient sur ses bras, ses jambes, son cou et dans ses culottes. Cela ne le gênait plus. Il commençait même à ressentir, par quelques échanges de chakra quelconque, quand les minuscules petites guerrières étaient ravies ou affamées. Kuhuru avaient fait des études sur les fourmis. Elles communiquent par leurs antennes et elles peuvent détecter les dangers. Leur carapace est solide comme une armure (à petite échelle évidemment) et elles peuvent mordrent et pincer. Il avait remarqué que les femelles de sa colonie avaient de petites ailes transparentes et qu'elles pouvaient voler. Les autres savaient sauter et toutes pouvaient ramper à une grande vitesse. Elles sauraient être utiles au combat lorsque la colonie deviendrait mature. Elles creusaient des tunnels dans le sable de son sac, mais Kuhuru songeait, qu'éventuellement, il pourrait trouver une autre alternative. Il ne savait pas quoi encore, mais il espérait trouver un moyen de transporter ses petites bêtes sans avoir à trimbaler de nombreux kilos avec lui. Il verrait bien. Quant à Ishi, le lynx avait grandit encore un peu, même s'il était déjà mature quand ils s'étaient rencontré. Sa fourrure était de plus en plus longue, mais elle cesserait bientôt de pousser. Les crocs d'Ishi n'étaient pas très proéminents, mais ils étaient pointus comme des aiguilles : s'ils ne pouvait pas couper, ils déchiquetteraient facilement un bras. Sa tête était petite en comparaison avec la carrure de ses épaules et ses pattes étaient maintenant un peu plus haute. Kuhuru n'hésitait plus à monter Ishi en mission : ça ne représentait même plus un soucie pour le félin. Tous les deux se comprenaient assez bien et ils se faisaient confiance. Kuhuru avait découvert plusieurs capacité à Ishi qu'il n'avait pas prit conscience auparavant. Durant la dernière mission, Ishi avait marché sur l'eau. Kuhuru s'était alors interroger sur les techniques qu'avait appris Ishi... Il n'en avait pas vraiment. Il pouvait marcher sur l'eau et grimper aux arbres, chose que les chats font déjà naturellement. Évidemment, Ishi était un peu plus habile que ces animaux domestiques, mais le fait était qu'il n'avait pas acquis d'autres techniques de bases que celles-là. Bien sûr, le lynx avait des yeux nyctalope et un équilibre hors-pairs! Il l'avait bien prouvé dans la mission au creux des ruines découvertes au nord-ouest du pays du feu. Son étonnant équilibre inspirait certaines idées à Kuhuru, mais rien qu'il ne pu songer dans l'immédiat. Il lui était aussi arrivé de remarquer un comportement de la part de l'animal. Dans de brefs entraînements, Kuhuru avait déjà lâché différents ninjutsus. Et curieusement, Ishi semblait réagir au chakra. Il s'agissait probablement des vibrations énergétiques. Ishi devait capter celles-ci par ses moustaches et son sixième sens devait lui faire deviner l'intensité d'un chakra sur le point d'être relâcher. En gros, l'animal n'était pas bête, même s'il n'avait aucune faculté de combat pertinente pour le moment. Kuhuru et Ishi s'arrêtèrent enfin. Ils étaient arrivés. Dans le noir et l'humidité particulière de cette chaude nuit, il pouvait distingué la porte d'une résidence éclairé par une lanterne suspendue au plafond. Kuhuru avait reçut une mission d'escorte... Un forgeron du village avait créé une arme imbibée d'une puissance particulière. Il s'agissait, en quelque sorte, d'un petit trésor d'une grande puissance qui valait une petite fortune. Le pouvoir conféré à la lame n'était pas assez puissant pour que Kuhuru ne puisse pas le confronter si elle devait tomber entre de mauvaises mains, mais l'argent investi par l'homme faisait de lui une proie appetissante si on venait à savoir qu'il était possible de revendre l'outil de combat. D'où la raison du rang B de cette mission. Kuhuru monta les quelques marches de la galérie devant la maison et frappa trois petits coups clairs sur le bois délabré. La porte s'ouvrit aussitôt. L'homme était encapuchonné dans un grand imperméable verdâtre ou gris. Il avait une courte barbichette blanche et, loin derrière son front dégarni, des cheveux blancs dressés en l'air. Il portait de grosse lunette aux verres rouge et noir, permettant à l'homme de résister à la chaleur de ses fours et de la braise et à la lumière incandescente de son atelier de métallurgie. Il avait attaché son long imperméable jusqu'au col, ne laissant paraître de ses vêtements et de son corps que les bouts de ses doigts et le bas de ses longs pantalons. Il avait rentré ceux-ci dans de grosse bottes de pluie. Il portait dans ses bras un étui très large et très plat qui faisait environ sa taille en longueur. Aussitôt qu'il eut passé la porte, il accrocha l'oeuvre en bandouillère dans son dos... Il ferma la porte de son domicile à clef.
"J'ai préféré l'emmener de la forge à chez moi, chuchota-t-il, je ne voulais pas risquer de me la faire voler durant la soirée. Et puis... Je suis déjà près à partir : On aura pas besoin de passer à la forge."
Kuhuru approuva les songes de l'homme par un signe de tête silencieux. Le vieillard prit le temps de regarder l'allure de Kuhuru et posa ensuite ses yeux sur le lynx. Kuhuru pu lire quelque chose qui ressemblait au doute dans les yeux de son client. Le forgeron ramena ses yeux sur Kuhuru et ouvrit à plusieurs reprises sa bouche avant de pouvoir lâcher ses mots à voix basse.
"Vous savez... J'ai peur. Et je dois admettre qu'il y aura probablement des gens à notre poursuite. Mon client a des ennemis parmi ses employés et il ne me serait d'aucune surprise de constater qu'ils sont déjà au courant de la livraison et qu'ils tenteront de nous pourchasser... Je sais, je n'ai pas avoué tout ceci au tsuchikage, mais je suis près à payer les frais encouru pour classer cette mission A et obtenir du soutient de shinobis de grade supérieur..."
Kuhuru le ficait droit dans les yeux. C'était donc du doute qu'il avait vu. L'homme craignait que sa marchandise vaudrait la courtoisie de brigands et il ne devait pas croire que le jounin qu'il avait devant lui suffirait. La chose était déplorable. Il lâcha un soupir les lèvres l'une contre l'autre et il esquissa un sourire. Il avait affronter quatre ennemis de son niveau (avec un peu de soutien) dans l'une de ses missions... Il saurait voyager avec un seul homme et passer inaperçu. Bien sûr, son hypothèse sur les ennemis espions étaient plausibles, mais Kuhuru ne pouvait pas s'empêcher de croire qu'il était aussi probable que l'homme accorde un peu trop d'importance à son travail et qu'il soit victime d'une certaine persécution, la paranoïa comme on dit. Il ouvrit enfin la bouche pour rassurer le vieil homme.
"Je vous assure, monsieur, que le village de Iwa, que le tsuchikage, vous a placé entre de bonnes mains. Il ne faut pas craindre quoique ce soit. Le kage fait preuve de grande sagesse et je suis certain qu'il a évalué mes habiletés avant de m'assigné à votre requête. J'ai déjà effectuer des missions de transports ainsi et de voyager nous deux, simplement, nous permettra d'arriver à destination très rapidement et de passer inaperçu très facilement. Pour autant que vous restiez près de moi, il ne peut pas vous arriver grand chose."
Il laissa Ishi et ses fourmis, d'une manière tellement discrète que l'homme ne s'en rendit pas compte, apprivoisé l'odeur du vieil homme afin de pouvoir le retracer plus facilement ou de le reconnaître s'il arrivait quoique ce soit plus tard. Ishi n'avait pas l'odorat d'un chien, mais, au moins, ses moustaches laissaient la chance pour le félin de s'habitué au chakra du vieillard. D'ailleurs, c'était ainsi que Kuhuru apprit que l'homme avait déjà pratiquer l'art du combat. Ils posèrent leur pied au bas de la dernière marche avec la première goutte de pluie. Aussitôt, les fourmis se réfugièrent dans leur sac. Kuhuru leur donna une dernière bouffée de chakra et ferma la fermeture éclair de son équipement. La pluie paralysait la colonie, mais elle réduirait la visibilité de leur trace s'ils devaient être suivis et les sons émis par le voyage seraient étouffés par les explosions aqueuses des gouttes sur la surface du sol. Ils partirent d'abord à la marche, le temps que la pluie s'intensifie et qu'ils atteignent les portes du village, puis ils se mirent à bondirent. Les alentours n'étaient pas très boisé, mais Kuhuru préférait voyager de bond en bond plutôt que de courrir sur une longue distance. Le jounin fut surpris de constater que le veillard suivait. Ses antécédents ninjas étaient restés en lui. Il bondissait au même rythme que Kuhuru et, de pierre en pierre, il faisait des sauts de plus en plus longs. Leur course s'accélérait. Ils avaient décidé de partir la nuit pour les nombreux avantages que l'obscurité leur apportait. Ils avaient aussi opté pour cette option afin d'arrivé, au plus tard, le lendemain matin à destination. Mair Kuhuru estimait qu'au rythme auquel ils voyageaient à ce moment-là, le périple ne durerrait que quelques heures.
[voir : "Mission : Crainte [Parite II]"]
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