Yume venait tout juste de quitter le jeune garçon, Sei. Elle devait retourner au bureau, pour ocntinuer ses taches administrative. Cette stupide guerre durait depuis bien trop longtemps déjà...c'est alors qu'elle remarqua que cela faisait un petit moment que Heiwa lui était sortit de la tête. La dernière fois qu'elle y avait pensé, c'était quand le ciel était bleu, devant un bon croissant pour commencer la journée...soit ce matin, vers 7 heure en gros...et il était ?...10 h 20...Comment dire ? Impossible que Heiwa quitte son esprit. Elle se sentait horriblement inutile, et s'était son porte monnaie qui en subissait les conséquences. Mieux vaut éviter que je vous révèle combien de pull elle à acheté...alors qu'on est en été ! Enfin bref, ces ryos serviront forcément pour payer quelqu'un, donc au final, c'était une bonne action...même si maintenant, elle avait un nouveau sac avec dedans un pull très doux, et un autre en polaire. Ils finiront au fond du placard, et elle ne s'en souviendra probablement jamais. Ce qui était bizarre, c'est qu'en général, elle ne devenait une dépensière compulsive que quand elle n'allait pas bien. Mais pourtant, aucun problème n'était à l'horizon. Au contraire, elle dirige tout un village, à un (joli) salaire payé pour faire ce qu'elle faisait déjà chez elle, elle à tout son temps de libre, une boule de poil (qui a disparu de son champ de vision, mais qu'importe), des serviteurs, de l'argent à en jeter par les fenêtres...la belle vie quoi ! Mais non, sa mauvaise humeur planait toujours autour d'elle. Un tour dans un centre de détente lui ferait du plus grand bien !
Cinq minutes plus tard, elle débarqua dans un joli petit centre, dont la spécialité était les massages et les parfums. La musiques était également un moyen de décompression parfait. Rien que d'entrer dans l'établissement, sentir ses parfums d'encens au cerisiers vous chatouillant les narines, et ne plus qu'entendre le bruit de l'eau qui coule et des oiseaux qui font "cui-cui", et vous voilà loin, très loin de la rue animée et agitée comme dix. La Orihime savait que Iris, sa petite soeur, travaillait ici, mais pas aujourd'hui. Ce n'était pas plus mal, elle voulait avoir une approche totalement neutre de cet endroit, même si elle pouvait avoir une idée de la qualité. Sans savoir pourquoi, elle avait envie de se mettre à ce genre de chose...les massages, la cuisine...certe, elle savait cuisiner, mais la plupart de ses plat étaient plutôt basique, sinon quoi l'intoxication alimentaire n'était pas loin...mais on dérive, on ne vas pas encore parler cuisine ! On est ici pour ce détendre ! Quelque billets en moins, la voilà vétu d'un simple kimono de soie, très doux...on le sentait à peine, et elle avait l'impression de n'avoir rien du tout sur elle. Mais finalement, c'est agréable de ne pas être tiré à quatres épingles en permanence. C'était l'avantage de sa tenue de kunoichi, dans laquel elle était vraiment à l'aise. Je parle de la nouvelle bien sûr ! Faite sur mesure ! Elle avait mis du temps, mais elle avait trouvé le tissu idéal. Souple, résistant, et esthétique aussi. L'idée lui était venu lorsque Grimmjow l'avait emmené sur la montagne, elle avait été en contact avec ses vétements, incroyablement léger, résistant...Cet établissement faisait déjà des miracles, elle se sentait déjà un peu mieux, et pourtant, ça n'avait pas commencé. Oui en effet, une bonne dame était devant Yume, tenant quelque chose devant elle. Mais quand est-ce qu'elle était apparu ? Elle semblait attendre une réponse d'après ses yeux intérogateurs. A force d'être dans les nuages...Ah, ça y est ! Elle voulait que Yume choisisse un encens pour sa séance de détente...euh...vite ! Tiens, "aphrodisiaque" ! Elle n'en avait jamais entendu parler au manoir ! Surement un encens rarissime ! Voilà qui ferait l'affaire. Notre jeune rousse (un peu naïve) s'allongea sur une table de massage, laissa la masseuse faire son travail, lui brisant presque le dos, mais parait-il que l'on se sent mieux après. Une fois ses os définitivement réduit en bouilli, elle s'allongea sur un matelas, dans une pièce toute blanche décoré de cerisier tout rose, avec encore cette musique zen. L'encens venait tout juste d'être allumé, et en un rien de temps, les yeux de Yume devenait lourd...très lourd...cerisier...masage...zen..."aphrodisiaque"...zZzZz...
Revoilà notre jeune Orihime...dans le monde onirique ! Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas visité cet endroit. Depuis un moment, ses nuits étaient sans rêves. C'était la première fois depuis son retour à Kiri en fait. Mais l'endroit avait bien changé. Les couleurs étaient pâles, comme si elles étaient délavées. Les murs semblaient glissants, poisseux, le ciel parraissait tendu, lourd et triste...c'était la situation de l'esprit de Yume actuellement ? Eh bien ce petit séjour dans le spa était une nécessité alors ! Les environs suitent la tristesse et l'ennui. Aucune autres âme ne s'est égaré dans cette région maudite des rêves. Elle était seule, désespérément seule. Le rêve était plus un cauchemar en fait...Même les miroirs ne reflètent plus les images, ne révélant qu'un profond néant, silencieux. Ce monde se meurt. Le rêve ne va pas tarder à éclater en morceau, et Yume se réveillerait en sueur. La lumière glisse et coule comme le l'eau, elle s'enfuit elle aussi. Mais elle reste ainsi, planté dans un océan de ténèbre...tiens ? Voilà que la lumière renait, tel le phénix dans sa cendre ! La Orihime se trouve sur son matelas, voguant dans cette aura solaire, tout en respirant les parfums de l'ivresse du bonheur. des oiseaux apparaissent dans le ciel qui se dessine, des oiseaux d'argent, qui chante et danse avec le vent, prenant lui aussi vie. Quelque oiseau se pose alors sur un croissant que lune, prenant une teinte rosé, avant de fleurir comme un cerisier...mais c'est un cerisier désormais ! Voilà qu'un rivage émerge de la lumière, et la Orihime gravit la colline bleu, quittant son matelas, absorbé depuis bien longtemps par l'inconscient de son rêve. L'herbe semblait taillée dans des gouttes de rosée, reflétant chaque mouvement dans la belle Orihime. Vétu de son simple kimono, elle marche dans ces terres merveillement, jusqu'a un lac d'encre pourpre, ou des canards et des poissons s'y baignent. Lorsqu'elle toucha d'un doigt la surface, l'ondulation se prolongea sur toute la surface de ce rêve, créant un chemin qui serpentait à travers cette colline, recouvertes désormais de neige chaude et douce. Le mouvement des pas de Yume entraine des flocons, se métaporphosant en bulle teintées d'arc-en ciel. Toute ces bulles allant dans le ciel pour finalement former un arc-en-ciel, traçant des courbes et des lignes, des angles et des boucles. En un rien de temps, elle se retrouve désormais sur le chemin de 7 couleurs, dans un ciel orangé qui coule comme une cascade de bonheur dans un coin reculé du paradis. Mais voilà qu'une petite souris vient grignoter ce ciel, rapidement suivit par d'autres congénaires , laissant apparaitre par derrière le rideau de la nuit bleutée. Lorsque plus un seul morceau de ciel orangé ne parait, les animaux repu se rassemble et forme une nouvelle lune. L'arc-en-ciel et devenu une simple colline à l'herbe fraiche, surplombé d'un cerisier en pleine floraison. Un loup en bondit et atterit sur la lune, décrochant quelques pétales virevoltant dans la nuit, et l'animal noble se couche dans le croissant d'or, avant d'éternuer une miryade d'étoile dans le ciel. Les pétales continuent de danser en joignant la douce fille à leur rite, laissant son reflet paraitre sur leur teints rosés. Et doucement elle voit dans mon reflet une ombre qui approche par derrière, une ombre rassurante pourtant. Elle ne dit pas un mot et laise son sourire croitre, illuminant les pétales des cerises futurs. Tout en regardant la lune d'or, des bras viennent l'enlacer pour la retenir, pour l'empécher de quitter ce rêve. Des reflets d'azur scintillent dans les yeux de la belle, des yeux qui se ferment sereinement...non, jamais ce rêve ne devait prendre fin. Peut importe qui était l'inconnu dans son dos, peut importe qui était celui qui ravivait son coeur d'un feu feu plus ardent que le soleil. Jamais elle ne voulait quitter cette étreinte. Rester ici, sous l'astre lunaire, et attendre jusqu'a la fin des temps...Temps...inconnu...cerisier...étreinte...lune...azur..."Amour"...
La lumière se fit plus vive soudainemment. Les bras qui l'envellopaient s'étaient dissipés. Un coup d'oeil lui confirma ses doutes : Elle s'était réveillé.