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| Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] | |
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Invité Invité
| Sujet: Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] Sam 25 Juil 2009, 04:42 | |
| L'aube perla à l'horizon, apportant avec elle une journée toute nouvelle. Les yeux grands ouverts sur ma couche, j'attendais avec impatience qu'Aya s'endorme pour pouvoir enfin me lever. La jeune laie m'interdisait formellement le moindre mouvement, ayant peur que je ne fasse un quelconque malaise à cause de ma faiblesse passagère. Monoki avait disparu la veille, étant parti je ne sais ou. Étrangement, sa présence à mes cotés me manquait. Comme si à force qu'il soit là, j'avais commencé à trouver ça totalement normal. Le fait de me réveiller sans le voir calmement assis non loin de moi m'avait profondément attristé, nous ne nous connaissions que depuis peu de temps, mais j'avais le don de m'attacher à une vitesse folle, et les péripéties que nous avions vécues n'étaient pas des moindres. Il me manquait ... J'avais envie de le revoir. Un grognement amusé me parvint, Akitani se traina jusqu'à moi et vint se coucher à quelques centimètres de ma couche. Son air désabusé m'arracha un sourire, lui aussi m'amusait, et je me félicitais de pouvoir le rencontrer à nouveau. Le sanglier poussa délicatement Yuki de son groin, vérifiant si elle était endormie. Le manque de réaction de l'enfant confirma ses suppositions, il leva la gueule et observa le corps d'Aya, couché sur une natte tressée. Après ce rapide examen de la situation, l'animal se tourna vers moi :
<< Il te manque n'est-ce pas ? J'amorçais la possibilité d'une réponse, Akitani me coupa d'un mouvement de défense, chut. Je ne t'ai pas demandé de réponse. Il te manque c'est un fait. Si tu le cherche, il est sur la falaise à 200 mètres au nord d'ici, il réfléchit visiblement. Si tu veux y aller, je veillerais sur ton marcassin, heu ... Ta fille, en attendant qu'Aya se réveille. Ne t'inquiètes pas. >>
Un profond sentiment de gratitude m'envahit, j'éprouvais soudainement le besoin d'enserrer de toutes mes forces le sanglier. Mais sans doute cette manifestation d'affection aurait-elle été mal venue. Je me contentais de lui adresser un regard emplit de remerciements, qui valait plus que toutes les paroles du monde. Je me levais difficilement, un peu courbaturée de mes exploits. Je me penchais une dernière fois afin d'embrasser ma fille ... Ma fille, ce que ce mot pouvait m'enjouer ... M'enveloppant d'un veste qu'Aya m'avait laissé, je partie à la recherche d'Hachi. Décidément, la capacité d'Akitani était bien utile, sans lui je n'aurais surement jamais réussis à retrouver Monoki dans cette jungle que je ne connaissais pas. Je titubais un peu, faible, mais réussissais néanmoins à éviter le gros des arbres qui me barraient le chemin. L'aurore pointait à peine, et le soleil semblait tout juste se dessiner derrière l'épais rideau de feuille. Cette ambiance me rendait mélancolique, et me faisait réaliser à quel point la présence de quelqun à mes cotés me manquait. En réalité, à bien y réfléchir, à part ces quelques années d'errance, je n'avais jamais été seule à proprement parler. A Suna, il y avait eu Doku, avec lequel j'avais coulé des jours heureux. Puis, il y avait eu Akira un temps, et lorsque je m'étais parfaitement intégré au Seikurai, j'avais rencontré Kiyoshi, avec lequel je m'étais allègrement lié d'amitié. Deux de ces trois personnes étaient mortes, et durant ces mois qui avaient remplie ma relation avec Kiyoshi jusqu'a maintenant ... Je pouvais dire que j'avais été seule. Je n'aimais pas me retrouver sans personne sur qui compter, sans personne à aimer, sans personne à haïr même ... Comment Monoki pouvait-il se passer de ces sentiments ? Comment avait-il pu vivre sans ressentir de l'amour, de la haine, de la tristesse ? Ce coté ingénu chez lui, m'attirait énormément, il était si ... Pur, vierge de toutes choses malsaine. Je me demandais bien ce qui l'avait poussé à investir le Seikurai. Un autre en quête de la paix parfaite ? Allez savoir, toujours était-il que tout chez lui semblait me plaire. Même ce manque d'émotion, même cette incapacité à ressentir. Et qui sait, peut être qu'avec le temps ...
Je poussais de la main, un buisson qui me barrait le chemin. Et sous mes yeux ébahis apparu un spectacle ahurissant. Là ou le ciel et la mer semblait se tutoyer, s'entremêler au point que je ne puisse plus dissocier l'un de l'autre. Le ciel se dépeignait de nuances subtiles d'orangé et de rose, aux allures de tableau romantique, les nuages eux mêmes, floconneux et duveteux semblaient se fondre parfaitement dans la masse immobile que nous offrait se cadre parfaitement dessiné. Le soleil, timide forme orange à l'horizon, ne rayonnait que faiblement, offrant à la veste étendue d'eau une teinte toute nouvelle, les milliers de cristaux lumineux flottant à la surface miroitaient plus qu'un million de diamants. Mon regard se perdit dans la comptemplation de ce spectacle parfait. Durant plusieurs minutes qui n'auraient du jamais cesser, je me contentais de fixer, d'admirer, de profiter de cette chose qui ne se reproduisait jamais dans une vie. Puis, mon regard tomba sur Monoki. Ainsi debout, faisant nonchalamment face à cette immensité, il semblait prendre une apparence toute nouvelle. Plus fort, plus grand ... Plus beau aussi. Mon coeur fit un bond démesuré dans ma poitrine, m'arrachant presque un gémissement douloureux. Mais ... Qu'est-ce que ... Quoi ? Hein ? Nani ? Qu'est-ce qui se passait encore dans mon cerveau torturé ? Etait-il seulement possible de s'éprendre de quelqun aussi rapidement ? Dans un sens, je l'avais cherché, je voulais ... Je désirais de plus en plus trouver quelqun qui pourrait m'accompagner, aussi m'étais-je laissé particulièrement vulnérable au charme du jeune homme.
¤ Flash-back. ¤
J'allais mourir. Cela ne faisait aucun doute, une épée tout simplement plantée à travers mon foi, je ne pensais pas pouvoir survivre plus longtemps. Doku se tenait à mes cotés, pleurant visiblement, ou tout du moins, affichant une mine atterrée. Je tentais de lui sourire, rassemblant toute la bonne humeur qui me restait à ce moment lugubre. Le ciel s'effaçait peu à peu, les étoiles elles même semblaient décliner, perdant leur intensité de seconde en seconde. Le sable chaud se teintait de nuance de rouge découlant de ma propre plaie. Je sentais la vie en moi s'affaiblir, un simple sentiment ... L'impression de partir de ce monde, de m'en aller doucement, sous une lune pleine et ronde, diffusant savamment ses pâles rayons d'opales sur les dunes du paysage. J'en vins presque à pleurer, moi qui comptais accomplir encore tant de chose sur cette terre, mourir de la sorte me semblait si stupide ... Et tout c'était passé si rapidement que je n'avais pu me protéger de quoi que ce soit. D'un dernier regain de force, j'arrachais l'épée à mon corps meurtri, si je devais m'éteindre, hors de question que ce soit avec l'épée d'un ennemis planté en plein milieu de moi. Un nuage de particule rougeâtres envahit mon champs de vision, Doku se pencha vers moi, essuyant d'un revers de la manche le sang qui me barbouillait le visage. Il semblait si triste, je me demandais un peu pourquoi. Je n'étais que son Kage après tout, pas une amie intime, pas une personne qui comptait pour lui. Nous nous connaissions depuis quelques temps, certes, mais il n'avait aucune raison de déplorer mon départ à ce point. Je n'étais rien de plus qu'un chef pour lui. Un chef qui l'avait conduit dans un coupe gorge des plus dangereux qui plus est. Ainsi, mon dernier sentiment avait de quitter cette terre serait la culpabilité ? En moins de trois heures, j'avais bafoué tout les principes auxquels j'étais attachés, les avais renié pour pouvoir me concentrer sur ce que je trouvais essentiel. J'avais risqué ma vie et étais en train de la perdre au profit de la bonne santé de mon village et de l'homme qui m'accompagnait ... Et dire que quelques mois au par avant j'avais juré de ne jamais m'attacher à quoi que ce soit, que je ne ferais plus l'erreur d'accorder de l'importance aux choses qui pouvaient être si facilement détruites ... Décidément, ma manière de raisonner réussissais à me désarçonner moi même.
Un sanglot m'arracha à ma rêverie. Doku, finalement il pleurait à chaude larme.
<< Je t'aime. >>
¤ Fin du flash-back. ¤
Non, plus jamais je ne manquerais une occasion d'aimer. Forte de ma nouvelle conviction, je m'arrachais à la ténue protection que m'offraient les buissons et m'élançais en direction du jeune homme. Il fallait que je fasse vite, avant que mon courage ne se résorbe à l'état de misérable envie. Les battements de mon coeur semblaient se démultiplier, essoufflée, les yeux embrumés par l'indécision la plus complète ... Finalement, était-ce une si bonne idée ? N'allais-je pas une nouvelle fois me mettre dans une situation incompréhensible, voir même dangereuse ? Advienne que pourra, le coeur à ses raisons, que la raison ignore. Ce proverbe raisonnait dans mon esprit comme un argument infaillible. Il fallait que j'écoute mon coeur, et il me hurlait pas tout les moyens possible que je devais me jeter dans ses bras.
<< Monoki ! >>
A l'appelle de son nom, le jeune homme tourna la tête. J'en profitais pour lancer mes bras autour de sa nuque. Sans attendre ou même le prévenir, j'approchais lentement mes lèvres des siennes, avant de simplement ... Le plus simplement du monde, l'embrasser. |
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| Sujet: Re: Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] Sam 25 Juil 2009, 07:32 | |
| https://www.youtube.com/watch?v=bZ3n0gOv9Is Seule, le regard vide, rivé vers l'horizon et les cheveux dans le vent, flottant selon la brise... Tel était Monoki en ce moment même. Le soleil faisait briller ses yeux bleu azur, illuminant sa personne aux frais de sa nouvelle philosophie. Pour lui, tout était désormais un nouveau départ. Sans trop comprendre la totalité de ce qui venait de se passer ces 2 derniers jours, le déserteur savait très pertinemment que cette Shizuru avait réussi involontairement à faire de lui un homme nouveau. Il se sentait désormais plus humain et plus concerné que jamais par sa grande ambition. Si il y avait bien une chose que jamais il n'oublierait, ce serait les promesses qu'il s'était faites à lui-même il y a plusieurs années. << Monoki ! >> Cette voix, toujours cette même voix... Celle même qui l'avait sortit de sa solitude... Un bonheur intense prit naissance en lui, il tourna la tête avec empressement, apercevant plus loin Shizuru, sortant d'un regroupement de buissons. Elle courait en sa direction, les cheveux en bataille, virevoltant dans le vent, ses magnifiques yeux bleu quelques peu humide et ses vêtements ondulant, suivant les mouvements de son corps et de sa course. Elle était si belle... Le temps soudain ne semblait plus avoir d'importance et tout arrêtait de bouger à son passage, elle se déplaçait au ralentit, rebondissant à chaque pas de plus en plus près de Monoki. Le coeur gros et gonflé, Monoki lui sourit jovialement, se préparant à la rencontre, mais pas le temps. Sautant littéralement dans les bras d'Hachi, les bras de Kyu entourèrent le cou de Monoki, puis les lèvres de la belle jeune fille se rapprochèrent de plus en plus de celle de Monoki, pour finalement e poser sur ceux-ci. Sortant ses mains de ses poches, le shinobi serra soudainement contre lui la jeune femme, en l'entourant de ses bras. Le temps n'avait soudain plus la moindre importance... Oubliant tout ce qui pouvait les préoccuper, Monoki, bien que surprit, se laissa embrasser tendrement par son amie, tout en fermant paisiblement ses yeux. La vague de sentiment qui déferla à ce moment en lui était des plus insupportable, sans rien comprendre, les lèvres du jeune homme se rouvrirent d'elles même, allant chercher un deuxième baiser sur ceux de son amie. Dur de savoir combien de temps passa vraiment, les deux amants ne s'en souciaient apparemment plus. Était-ce donc ceci l'amour ? Monoki n'avait jamais été aussi heureux auparavant... Après toute les aventures qui s'était déroulés depuis leur rencontre, il ne s'était même pas rendu compte qu'en fait, il était tomber tout simplement amoureux. Encore et encore leurs lèvres se collèrent, tandis qu'ils se serraient tout deux tendrement dans leurs bras. Sous le soleil étincelant du matin et au bord de l'imposant précipice, donnant sur la mer, où se reflétait le soleil. Le temps semblait resplendir pour eux, et le vent venait tout simplement de tomber soudainement. Monoki écarta soudain son visage, prenant soin de sa main droite de caresser la joue de la jeune fille, vu de si prêt elle semblait si fragile et si douce. La main libre de Monoki glissa instinctivement vers l'une des bretelles de la tunique de Shizuru. Doucement il la fit glissé, pour y déposer sur la nuque un passionné baiser. Le geste s'enchaînait tout seul, peut-être au final, le sex était d'instinct acquis dans la nature de l'homme ? Monoki n'avait encore jamais touché une femme avant celle-ci, pourtant ses lèvres se posèrent avec passion dans le cou de sa jeune amante, tandis que son autre main tirait doucement par les cheveux sa tête, laissant le chemin ouvert et libre vers celui-ci. Sans perdre de temps, Monoki saisit la tunique noire par les bords et tira vers le haut, tout en redéposant un nouveau et long baiser sur la bouche de la femme. Une fois la robe passée entièrement par dessus le corps de la jeune femme, Monoki l'enleva pour de bon, jetant au sol cette couche de vêtement qui désormais était inutile à la poursuite de leurs ébats. Les courbes de Kyu retombèrent vers le bas lorsqu'elle baissa les bras, accompagnant la chute de sa tunique, pour à son tour porter ses mains au torse de Monoki. Elle l'embrassa, tout en passant ses mains sous le t-shirt de celui-ci, puis d'un mouvement appliqué, elle retira en même temps la veste noire et le t-shirt blanc de son jeune amant. Pour la première fois, hachi avait le torse et le dos complètement à nue devant une femme. Doucement, elle passa ses doigts sur l'ensemble de la musculature moyenne de Monoki, dévorant des yeux la moindre parcelle de son corps. Souriante, elle s'empara à nouveau de sa bouche, avec un petit rire enfantin, pour le pousser et l'obliger à s'asseoir sur le sol, les jambes allongé, le dos relevé. Sans attendre, elle prit place au dessus de lui, plaçant ses jambes aux deux côtés de son ami. Elle semblait resplendissante et heureuse de ce petit moment de bonheur en pleine nature du Botan seiiki. Sa poitrine, bien qu'imposante, tentait de plus en plus le shinobi, qui dévorait des yeux sa jeune complice. Elle était à ses yeux, la plus belle créature qu'il v ait pu connaître et la plus belle étape de sa vie. Il la fixa dans les yeux, d'un regard des plus passionné, pour glisser à nouveau un tendre baiser sur la bouche de celle-ci. Il n'était plus le même, pour ces quelques instants d'amour, il n'était plus du tout le Monoki que tous connaissait, il était un amant et un homme comme les autres. Les deux êtres entrelacé au sol était désormais impossible à arrêter et étaient revenus à l'état sauvage. Et bien que Shizuru ressortait d'un accouchement, son corps semblait déjà entièrement rétabli à ce lendemain. Probablement grâce à son démon qui accélérait sa guérison. Son visage pâle brillait de joie, une joie presque enfantine, alors qu'elle s'amusait à se balancer sur le basin de Monoki, tout en l'embrassant. Il ne restait plus beaucoup d'étape avant que les deux êtres s’abandonnent à faire l'amour avec passion... Les mains du jeune shinobi se glissèrent derrière le dos de sa belle, puis après quelques secondes de difficulté, il retira le soutif sous les ricanements de sa partenaire, dévoilant pour son plus grand plaisir l'imposante paire de seins de son amie. Portant ses mains sur ceux-ci, il les caressa un moment, alors que ses mains à elle frayèrent leur chemin en direction des pantalons du jeune homme. Bien vite elle les retira, sans prendre le temps d'y aller doucement... Les deux amants étaient désormais pratiquement nus. Hachi sourit à nouveau, et à la grande surprise des deux, il eut un léger ricanement, avec un air des plus amusé, pour la première fois... De plus, il choisissait vachement bien son moment non ? Leur visage respectif à tout juste quelques centimètre l'un de l'autre, ils s'embrassèrent à nouveau. Profitant de cet instant, Monoki la fit basculer sur le sol, prenant ainsi place au dessus d'elle… HRP : Go shuu à toi ma belle XD moi si je continu sa va devenir trop .... Trop, trop XD |
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| Sujet: Re: Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] Sam 25 Juil 2009, 19:34 | |
| Suave sensation dont je ne désirais plus me séparer. Bien que par moment Monoki semblait contraint de devoir se séparer de moi quelques secondes, je ne pouvais supporter de me passer de cette saveur nouvelle, encore trop enivrée par spontanéité qu'avait prit les événements. Bien que j'avais provoqué ce soudain ébat amoureux, je ne pensais sincèrement pas que le jeune homme allait répondre à mes avances aussi promptement. Par réflexe plus que par acte conscient, je ne cessais de saisir sa nuque, ayant presque peur que ce moment idyllique ne se rompe, que le charme disparaisse et que je me réveil soudainement dans ma chambre vide et glaciale ... Je ne me lassais pas de l'embrasser, la seul sensation de ses lèvres sur les miennes m'arrachait un sourire d'émerveillement. Pourtant, ce n'était pas le premier homme que j'avais aimé, et dieu seul savait à quel point j'avais aimé Doku mais ... Sans doute que ce que j'étais en train de vivre était plus fort émotionellement, cette passion presque tangible, ce désir qui se faisait de plus en plus présent ... S'en était devenue aussi bien moral que physique, et doucement, très doucement, cette situation me faisait faiblir. Mes barrières s'abaissaient à mesure que se dévérouillait en moi cette sensation presque oubliée, remise à un tréfonds de ma mémoire ... Il m'inspirait de nouvelles pensées, renouvelait en moi l'envie d'aimer à nouveau. Ne serait-ce que ce soudain afflux de bonnes vibration, ce moment heureux et parfait qu'il m'offrait ... Tout ceci me tentais horriblement. J'en tremblais presque, la tension du refoulement, due à des principes mal placés ancrés en moi depuis des années. Je m'arquais sous une nouvelle caresse. S'en était trop, beaucoup trop. Et pourtant, je me sentais pas totalement prête. Aussi bien par envie de jouer un peu plus longtemps de ce minuscule pouvoir dont je disposais encore, de me prouver que je n'étais pas facile que ça ... De toutes mes forces, je tentais de renverser Hachi, réussissant finalement à retrouver ma position de départ. Un large sourire me fendait le visage, les yeux luisant d'une idée toute nouvelle, la malice, l'envie, le jeu, l'amour. La tête légèrement penchée sur le coté, je me laissais profiter pleinement du spectacle, un rictus mutin se glissa à la place du précédent. L'envie était trop forte, mais ne pas céder, pas maintenant ... Je pouvais encore le faire patienter, je pouvais encore me le prouver. Je le pouvais ... Doucement, je rapprochais mes lèvres des siennes une énième fois, puis je dérapais vers le cou, épousant parfaitement le moindre recoin, goutant avec délice aux frissons de retenue. Bien qu'il était un homme, le huitième semblait pouvoir se contenir, parfait, ce n'en serait que plus amusant ... S'en devenait presque malsain ! L'air vibrait quasiment autour de nous, trahissant bien la précarité de cette situation. D'un instant à l'autre tout pouvait basculer ; je pouvais aussi bien craquer, que lui ne plus en pouvoir et franchir enfin ce que je repoussais de seconde en seconde. Ce n'était plus qu'une question de seconde, peut être moins avant que mes dernières défense, que ma fierté, n'abdique et que je m'abandonne inconsciemment aux plaisirs qui s'étalaient devant moi. Une nouvelle fois, je baladais mes lèvres sur le corps d'Hachi, prenant lentement le temps d'explorer chaque parcelle jusqu'au niveau de la taille, avant de revenir subitement au niveau de ses épaules. Je prenais tout mon temps, bien que dans un sens je ne me sentais pas de maintenir ce jeu plus longtemps. Non. Pas plus longtemps. Trop, trop de choses venaient d'être refoulées, trop d'autres demandaient à être exprimées par un seul moyen : l'abandon le plus total, la confiance absolue que j'allais offrir à cet homme que je surplombais. L'appel de deux corps ne pouvait être non entendu plus longtemps, tout me le réclamait ! Cette attente insoutenable, tout les muscle du corps qui se brident un à un, dans un ultime effort, ce désir presque douloureux qui nous poussait à nous rapprocher de plus en plus. A nous mêler plus étroitement ... A défaut de nous laisser aller complètement, je savourais cet instant de délice si intimant entaché de désir que s'en devenait indissociable. Tout comme la mer et le ciel qui semblait ne faire qu'un à l'horizon, nos deux êtres s'entremélaient doucement, comme recherchant chacun l'aboutissement inexorable de cette entreprise amoureuse. Toute vaine tentative pour se soustraire à cette attraction mutuelle était bien entendu totalement inutile. Je n'en avais pas avis, je tremblais de pouvoir enfin relâcher toutes ces appréhensions, j'en pleurais presque. L'émotion, la flamme qui me consumait, d'amour, de désir, et bien d'autres encore auquel je ne pourrais attribuer une quelconque forme écrite. Un énième baiser, ou tout le gout de passion et de l'envie semblaient contenus. Une étreinte à la saveur presque violente, ou s'exprimait toute la mesure de nos sentiments, le moment était sans nul doute le meilleur, parfait, ou le tout était poussé à son paroxysme. Le summum de la retenue. Stop. Tout se déversa en cet instant. Toute l'envie qui m'enflammait, tout autour de Monoki perdit sa plus petite importance, il ne m'importait plus qu'une chose, me lier par tout les moyens possibles, qu'ils soient hors de mes principes m'importait peu. D'un geste qui se voulait assuré, je mis fin à toute une tourmente qui semblait interminable, de ces longues minutes de jeux insatiablement irritantes ... Et oui, ceci n'avait duré que deux ou trois minutes avant que je ne me laisse compléter aller aux mains de mon amant. La matinée s'annonçait riche en sensation. Hrp : Gomen x.x, court, mes débuts mon TOUT début dans le domaine xD, j'ai vraiment l'impression d'être réalisateur de film porno là ! Rocco Siffrédette <3 ! J'ai hésité à mettre ça, en quelques phrases après les conseils d'une amie : Et il la prit, la tourna, la retourna (La crêpe évidement ) de haut en bas, de droit à gauche, dans tout les sens du terme possibles et imaginables, simple jouet entre ses mains, désirant lui faire réviser toutes les positions du Kamasutra xD ! Mais finalement .... Enfin bref x.x ... Me sens ... XD ... Toujours pas accès aux couleurs pour le post gomen. Mais, dis moi, tu ne devrais pas nous ramener à Seikurai à la fin de ton post :3 ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] Dim 26 Juil 2009, 03:19 | |
| deux heures plus tard, après de multiples va et viens et de nombreux roulement dans l'herbe, les deux corps complètement épuisés tombèrent au sol, cote à cote... Le tout leurs avaient demandé beaucoup d'énergie et finalement, Monoki n'en pouvait plus. Vidé et exténué, Il venait de se laisser choir sur l'herbe, suivit de Shizuru, après un tout dernier petit cri d'extase. Les caresses multipliés et les nombreux mouvements les avaient très bien garder au chaud... Les deux amants étaient couvert de sueur, les cheveux humide. Le soleil désormais était bien haut. La tête confortablement posé sur la poitrine d'hachi, le souffle chaud de shuu, projeté sur l'épaule de son ami. Les deux êtres étaient désormais plainement comblé. Nus comme des vers en pleine forêt, il ne s'en était même pas encore véritablement rendu compte... Hachi lâcha un profond soupire de bonheur, cette matiné s'était avéré remplit d'émotions... Étrange à dire en parlant de Monoki n'est-ce pas ? Lui-même s'en étonna. Pourtant encore aucun mot ne s'était échangé. Aucune déclaration rien, mais comment pouvait-il la laisser tomber amoureuse avec ce qu'il préparait. Gagné par la tentation du moment et le poid des émotiosn qui l'avaient envahit, Monoki avait fait l'amour à cette femme qui venait de changer sa vie. Seulement était-ce ceci l'amour ? Dur pour notre jeune homme de trouver le bons mots à lui dire. Elle se releva doucement de sur son corps, puis faute de mot, il lui reprit la tête, aggripant sa chevelure, pour déposer sur ses lèvre un nouveau et long baiser. Puis aussi ridicule que sa puisse paraître, il lui chuchota ensuite : -Merci... Le mot tout simple sortit de lui-même, mais Monoki l'approuvait... C'était le moins qu'il pouvait dire ?! Certes il l'aimait, mais trop mélangé en lui-même, il ne pouvait simplement pas le lui dire en mots. Hachi doutait de lui-même et toute sa confiance, ainsi que toute sa neutralité venait de fondre en cet instant. Bien entendu cet état léthargique n'allait propablement pas être permanent, mais il valait mieux en profité. Il eut à nouveau un petit sourire, se doutant fort bien de la réaction de sa belle suite à un remmerciement... Il allait sans dire qu'elle allait rire, ce qu'elle fit justement sans attendre. Un jolie petit rire crystalin de gamine, hachi commençait à bien la connaître après tout. Comme toute réponse, il la fixa un bon moment, admirant son jolie visage et ses cheveux mêlé, caressant son dos et admirant sa poitrine posé sur lui. Lorsque son rire diminua, hachi lui susura à l'oreil un petit compliment tout simple : -Tu es ravisante... Shuu. Hrp : Fuck les fautes XD la flemme cette fois XD petit post, mais pour l'instant ya simplement rien de plus à dire !! Jte laisse les commande shuu ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] Dim 26 Juil 2009, 19:42 | |
| -Tu es ravisante... Shuu.
Je m'empourprais derechef... Était-ce de la gène? Dans tout les cas, j'enfouissais mon visage dans le creux de son épaule, cherchant à tout prix le contact réconfortant de sa présence. Shuu... Il m'avait appelé Shuu... Bien que ce ne fut qu'un simple surnom, j'y étais particulièrement attaché, et ce pour deux raisons. La première étant qu'il avait été mon seul patronyme durant des années, ma mère n'ayant pas jugé important de m'affubler d'un prénom, la seconde étant qu'il me venait d'un ami très cher à mon coeur qui avait disparu sans laisser de trace après un vague passage à Suna. Mais... Vraiment, le fait qu'il m'appelle Shuu à l'issue de cette matinée était... Si logique dans un sens... Tout de même, nous venions de faire l'amour, et il m'appelait par mon surnom, ça ne pouvait qu'être normal, mais... Allez savoir pourquoi, ça me touchait énormément. Je ne pu retenir un petit gloussement effarouché qui s'approchait plus de celui d'une jeune fille en fleur que celui d'une femme mature... Et alors? Je ne me considérais pas comme une femme mature... Alors bon hein? Je me réservais le droit de réagir parfois comme une gamine amoureuse, je n'étais âgée que de 18 ans après tout, je n'étais pas si vielle... Un peu émue, je finis par entourer son cou de mes bras, et l'enserrais de toutes mes forces. Je ne voulais pas rompre le moment présent, je voulais qu'il dure éternellement, que jamais nous n'eûmes à quitter le bord de cette falaise, que jamais nous ne dûmes quitter le Botan Seiiki. Mais la réalité me rattrapait... Une brise vint me faire frissonner.... Pourquoi? Pourquoi est-ce que la nature après nous avoir fait goutter à la perfection d'un moment nous contraignait à nous replonger dans une triste vie pleine d'imprévus? Ce n'était pas juste... J'aurais voulu ne jamais lâcher Hachi, ne pas lui laisser la possibilité de faire quoi que ce soit... Et pourtant, quelque part je me doutais bien que nous allions devoir briser ce rêve... Et je ne voulais pas le subir... Soudainement, je cessais de l'enserrer et m'éloignais d'un pas.
<< Je ... Que ... Enfin je ... Enfin tu comprend ? Je réalisais que ce que je venais de dire n'avait strictement aucun sens. Attend, je reformule ... Je ... Non ... Pas ça ... Je suis heureuse d'avoir pu te rencontrer, lâchais-je enfin dans un énième sourire. >>
J'aurais voulu me rapprocher une nouvelle fois, et l'étreindre à nouveau. Mais quelque chose m'en empêchait, je savais que si je me rejetais dans ses bras, je n'arriverais tout simplement plus à m'en défaire. Et j'allais de nouveau de mettre dans une situation inconfortable. Un nouveau coup de vent me fit frissoner. Il ne faisait pas si beau en définitive, et nous étions complètement nus ... La belle affaire ! Avant de lui lancer un regard, je me baissais et saisis la robe dont j'étais habillée quelques heures au par avant.
<< Tu sais, ça m'est venu comme ça ... Mais je me souviens que tu je t'ai croisé lorsque nous étions tout deux à Suna ... Comme quoi, le destin fait bien les choses pour une fois, non ? Un souvenir nostalgique de plus ... Bref ! Désolée mais je devrais aller voir ma fille, et la pauvre Aya qui s'en occupe depuis tout à l'heure ... Allons y ? >>
Hrp : Couuuuuuuuuuurt powa XD ! Mais ouais en fait t'avais raison x.x on peut pas faire long là ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] Lun 27 Juil 2009, 01:50 | |
| Hachi et Shuu sortait tranquillement de l'envoutement de leur deux âme... Étant étendu sur lui, ce fut donc kyu la première à s'écarter de son amant. Le vent brisait quelques peu le sort, commençant à geler un peu les deux jeunes adultes. Le diminutif trouvé pour son nom sembla la toucher énormément, elle tournait quelque peu au rouge, souriante et brillante de joie. Le tout était venu tout seul, s'accordant bien avec son nom. Shizuru/Shuu, le tout s'agençait tout simplement bien. Ses yeux azur, et son nouveau teint pourpre en disait long sur son état. Elle ne voulait pas du tout se défaire de cette extase qu’avait été ce long moment où le temps s'était arrêté pour les deux adultes. << Je ... Que ... Enfin je ... Enfin tu comprend ? Je réalisais que ce que je venais de dire n'avait strictement aucun sens. Attend, je reformule ... Je ... Non ... Pas ça ... Je suis heureuse d'avoir pu te rencontrer, lâchais-je enfin dans un énième sourire. >> Ceci voulait-il seulement dire quelques choses ? Elle cherchait ses mots, mais Monoki avait déjà comprit, ironique avec ces paroles non ? Sa petite fille était seule depuis un bon deux heures, avec les sangliers. Il était bien normal que la jeune mère désire aller la rejoindre. Hachi lui sourit, la nudité de l'importunais pas le moins du monde, sachant que seul des animaux pouvait les épier et que ceux-ci était bien habituer à la reproduction en pleine nature. Son corps était si parfait... Pour lui, elle était tout simplement son plus beau trésor, elle était sa flamme et son essence. Il profitait d'un léger moment de silence pour la regarder sous toutes ses formes, gravant son image dans sa mémoire. Shuu se pencha, pour ramasser sa robe noire, alors Monoki fit de même pour ramasser ses caleçons et ses pantalons, qu'il enfila pendant que son amie parlait. Elle mentionna leur croisement à Suna, elle s'en rappelait donc elle aussi désormais ? Comme de fait, elle désirait bien sûr aller rejoindre Yuki, sa petite fille, mais ce fut l'appellation du destin qui le troubla quelque peu. Ses pantalon enfilé, mais non attaché, il la dévisagea un léger moment... Puis, il baissa la tête légèrement. -Je me rappel certes de vous, vous veniez tout juste d'être élu kage le jour ou j'ai déserté Suna... Et effectivement, il faut dire que je suis très heureux de ce destin auquel jamais je n'aurais pu croire. Tu es la plus belle chose qui puisse être venu à moi shuu et je suis très heureux aussi de t'avoir rencontré plus amplement.... Allons voir ta fille et repartons au repaire... Monoki fit quelques pas en direction de son amie, son cœur lui ordonnait de l'embrasser et de la serrer dans ses bras, mais sa tête lui en empêchait, sachant fort bien qu'il reperdrait toute maîtrise de sa personne dans de long baiser à nouveau. Il contrôla donc ses ÉMOTIONS (XD), étrange à dire ? Il en possédait désormais envers cette femme après tout. Il prit donc sa veste et son t-shirt, pour les jeter sur ses épaules. Puis, dévisageant Shizuru un moment, il perdit son regard dans le bleu azur de ses yeux, qui étrangement ressemblait beaucoup aux siens. Les sourires ne cessaient de s'échanger, puis doucement, les deux ninjas reprirent leur route en direction de Yuki. Tout en marchant, hachi prit le temps d'enfiler le reste de ses vêtements... Il n'y en avait pas pour si longtemps avant d'atteindre la montagne de Moujuu, donc il y serait d'ici 1 ou 2 minutes. Le sage devait commencer à s'impatienter de leur retour... Mais au moins, avec la récente acquisition des 2 pierres, il était plus coulant un peu, les deux seikurai n'allaient pas être puni. Un tout nouveau but dans sa vie germait en Monoki... Plus jamais personne ne ferait de mal à sa jeune amie. Il s'en faisait le serment, jusqu'à sa mort, il serait son protecteur et on défenseur. En quelques sortes, il aurait presque souhaité que cet enfant, celui de shuu, soit aussi le sien. Une pente s'étalait devant eux, aussi Monoki sauta-il directement en bas, pour se retourner vers la fille qu'il aimait. -Shuu... Tu étais une bonne amie de Kokoro il me semble non ? Avant je ne savais pas trop ce qu'était l'amitié... Ni l'amour... Maintenant que je sais, sache que je vais poursuivre son rêve de paix, qui est aussi le miens... Je te le dis car je veux que tu sache le chemin qui m'attend et la raison qui me garde au seikurai. Aussi, j'aimerais bien connaître els raisons qui te garde dans les rangs de l'organisation. Par curiosité, mais aussi pour ta sécurité. Je ne laisserai jamais personne te faire du mal. À vrai dire, Hachi désirait savoir ce qui poussait cette belle jeune femme à soutenir les causes du vieux sage. Une fois de plus, il remettait clairement en doute sa présence au sein de l'organisation et ce qui l'y rattachait encore pour le moment était son rêve et cette femme ici présente. Sa réponse allait peut-être le rassurer ou bien clarifier quelques remises en questions dans la tête du numéro 8 ? Enfin l'espérait-il, les opinions et les pensées de la fille qu'il aimait lui importait désormais beaucoup. Silencieux, mais décidé, hachi savait fort bien qu'il serait prêt à donner sa vie pour Shuu ou même sa fille. D'ailleurs, la 9e sauta à son tour en bas du monticule de terre, récupéré presque aussitôt par Hachi. Il ne pu s'empêché de la tenir par la épaules, tout en la regardant dans les yeux. Non loin, on pouvait entendre les rires d'un bébé... Les deux jeunes adultes étaient presque rendus...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] Lun 27 Juil 2009, 03:27 | |
| - [...] Aussi, j'aimerais bien connaître els raisons qui te garde dans les rangs de l'organisation. Par curiosité, mais aussi pour ta sécurité. Je ne laisserai jamais personne te faire du mal.
En voila une bonne question... Je me l'étais énormément posé souvent depuis quelques jours. Je me souvenais qu'au commencement, c'était plus par esprit de défis qu'autre chose, même si l'idée de retrouver un semblant de liberté m'enchantais au plus haut point... Mais désormais, je n'étais plus sur de rien ... Était-ce réellement par soucis de connaitre mes limites et ma puissance ? J'en doutais, je me connaissais tout de même assez pour savoir que ma puissance m'importait peu, je me savais suffisamment forte pour me protéger et cela me suffisais, aussi ... Était-ce sans doute par pure arrogance que j'avais tenté de m'en persuader. La liberté ? Oui, ça en faisait toujours partie, après tout, j'avais toujours rêvé de l'acquérir, par nimporte quel moyen, mais dans tout les cas, dés lors mon départ du village, j'aurais pu me considérer comme libre, et il m'aurait été aisé de le faire ... Je n'avais pas à attendre qu'une telle chose se produise ... Peut être qu'en définitive, ma pseudo captivité à Suna me manquait ? Que j'avais été habituée à cette douce vie monotone et que j'en venais à la regretter ? Possible ... Mais désormais, quel était mon motif ? Puisque mes deux convictions tombaient soudainement aux oubliettes ? Quels remplaçants pouvais-je encore trouver aux anciens ? L'habitude ? Désormais je m'étais tout simplement fait à l'idée de faire partie de l'organisation meurtrières d'un homme supposément invicible, que je ne connaissais pas ou même ne respectais pas ? Dont les convictions m'importaient peu et dont les manières ne me plaisaient pas toujours ? Encore une fois, j'étais persuadée du contraire. Peut être Akira, que j'avais tout de suite appris à craindre et a respecter, dont la simple idée me faisait frissonner d'asservissement ? Cette femme qui était involontairement venue me tirer de ma solitude et de mon village ? Venue m'offrir la possibilité d'une vie toute nouvelle en faisant m'intégrer dans le Seikurai ? Plus plausiblement en tout cas que les quelques autres. Mais la plus flagrante, celle qui trouvait le plus grâce à mes yeux était l'absence d'opinion sur le sujet, je m'en moquais tout simplement. Pour moi, désormais j'étais Shuu', Kyu, membre de l'organisation du Seikurai, plus Shizuru Yukimitsu anciennement Godaime Kazekage ou je ne sais quel autre nuémro dont je m'étais retrouvée affublée. Et n'y voyant aucune objection majeur ou un quelconque danger, j'étais restée comme ça, sans avoir une sois fois l'idée de partir, n'ayant nul par ou aller ... Dire que j'étais assez je-m'en-foutiste pour me moquer du fait que je faisais partie d'une des organisation de déserteurs les plus recherchés a travers le monde des Shinobis, c'était tout de même exeptionnelle ! Mais oui, en y pensant, je n'avais jamais dis à qui que ce soit dans le repère que j'avais pour but de faire advenir la paix sur terre, ou même que je craignais et vénérais le sage, ni évoqué le sujet des pierres ... Ou le contraire ... Pour une fois, je pouvais me féliciter de ma discrétion, ou de mon oublis. Mais oui, je pouvais maintenant répondre assurément à la question de mon amant. Mais ... Pas à ce moment, pas au moment ou il me fixait de la sorte. Je m'empourprais déjà et parler à ce moment là m'aurait fait perde le peu de contrôle qu'il me restais.
En quelques minutes seulement de zigzague entre les arbres, d'évitage de branches basses qui semblaient grandement nous en vouloir, de sourires échangés entre deux feuilles et de quelques regards entendus, nous arrivâmes en haut de la monticule. J'hésitais un peu à sauter, mais Monoki me rattrapa à l'arrivée. Je ne pu m'empêcher de virer une nouvelle fois. Était-ce une forme de timidité quelconque ? Ou bien était-ce ses yeux, si semblables aux miens, qui semblaient tenter de lire en moi aussi bien que je tentais de lire en lui ? Toujours était-il que je ne parvenais pas à me décrocher de son regard, de son visage ou même de ses lèvres. Ainsi tenue, je me sentais comme une enfant, un peu naïvement ... Une jeune fille peu assurée qui venait de sauter d'un rocher, et qui s'était faite réceptionner par son amant à l'arrivée. Cette situation déchainait en moi toute une file de sentiments que je pensais impossibles. Une espèce de gêne complètement déplacée par ce que nous venions de vivre, l'envie de soudainement rester ainsi figée à jamais dans ses bras, dans ce cadre magique qu'était le Botan Seiiki, ensembles indéfiniments ... Ou même le romantisme non voulu de cette situation, le fait que simplement, après nous être lié de la sorte, il me jure serment de fidélité, de protection à jamais, je saute dans ses bras, comme assentissement à ce que nous nous aimions ... Je trouvais ça beaucoup trop compliqué pour que je pense à l'analyser, d'ailleurs toutes mes capacités de réflexion semblaient tout simplement avoir quitté mon esprit. Je n'étais plus obnubilée que par lui, sa présence, son charisme éblouissant. Bha ... Je me dégoutais moi même dans un sens, je m'étais toujours considérée comme une femme forte, une personne au caractère bien trempé, qui méprisait ce genre de petit laisser aller affectif, je n'étais pas une personne froide pour autant, mais je détestais me montrer trop mielleuse ou aimante envers quelqun. J'avais beau aimer un être, jamais je ne me serais adresser à lui dans des termes trop ... Trop démonstratifs. << Je t'aime >> Etait d'ailleurs bien trop absent de mon vocabulaire, je n'aimais pas dire << Je t'aime >> je préférais le signifier par diverses choses, mais le dire me génais. Et décrire ainsi l'attirance et l'amour que j'éprouvais pour Monoki me surprenais et m'énervais, même si ça venait de moi ... Et que seul moi le savais. Ho et puis non, je décidais soudainement, forte de mon envie de ne pas passer pour une femme faible qui se laissait aller à fantasmer sur l'homme merveilleux qui se tenait devant-elle, j'allais répondre à sa précédente question. Je me laissais descendre de ses bras, avant de poser les miens sur sa nuque :
<< Tu me demandais pourquoi je restais dans les rangs du Seikurai, et bien je crois que j'ai une raison. Le manque de motivation. Je vais tout t'avouer. Oui, Kiyoshi était un très bon ami à moi, il désirait la paix plus que tout, et nous nous étions promis d'instaurer la paix. Mais je dois bien le dire, la paix ... Je m'en moque. OH ! Evidemment que si elle pouvait arriver, ça ne serait pas plus mal ! J'en serais même surement heureuse à vrais dire, mais je n'irais pas risquer ma vie pour la paix. Les pierres ? Là par contre, je n'en ai strictement rien à faire, évidemment, si le sage m'envois en mission, j'irais l'accomplir, mais là non plus, les pierres ne sont pas quelque chose que je recherche. Le sage ... Oui, le sage ... J'avais trop peur que l'intéressé puisse entendre mes dires, aussi mâtinais-je mon récit d'une certaine modération, j'avais que la paix me dépassait, mais sans plus. Mais après tout, si il voulait me tuer, c'était son problème. Mais je pense surtout rester par flemme de m'en aller, tout simplement, je ne me plains pas de ma vie au Seikurai, et y suis bien tranquille, alors je ne vois pas l'intérêt d'en partir pour l'instant. >>
Je lui adressais un clin d'oeil, avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres. Puis dans un sourire malicieux, je me faufilais jusqu'au lieu ou nous avions laissé Yuki, Aya et Akitani deux heures au par avant. Je n'avais aucune peur concernant l'état de ma fille, je faisais confiance à la jeune laie, mais l'envie de la tenir dans mes bras était trop forte. Enfin, enfin j'avais réussis à lui donner la vie, après neuf mois d'incertitude, j'avais eu peur de la perdre plusieurs fois, mon état était tellement changeant en fonction de mes états qu'un jour tout pouvait aller pour le mieux, et pour que le lendemain je sois entre la vie et la mort. J'étais trop faible de constitution à la base, trop mince au départ de ma grossesse, je n'aurais pas du avoir cet enfant si tôt, sans mes capacités de jinchuriki à récupérer des dommages physiques, il ne faisait aucun doute que mon corps n'aurait pas pu survivre sans mal à cette épreuve. J'aurais été entre la vie et la mort, et mon accouchement ne se serait certainement pas déroulé dans les conditions ou il l'avait été. J'avais eu peur, tellement peur, mais maintenant elle était bien là, elle avait pleuré, elle avait poussé des cris, elle était vivante et bien vivante. Ma fille, le fruit de mon existence, qui malgré sa vie bien courte encore, avait insufflé en moi tant de bonheur ... Ma Yuki. Mon petit flocon de neige, ma fille. J'arrivais en première, suivis de prêt par le jeune homme, devant Aya et Yuki. Akitani s'était isolé quelques mètres plus loin, cherchant visiblement un instant de paix loin du jeune bambin. Lui aussi je devais le remercier, car sans que cela soit vraiment évident, c'était grâce à son intervention que j'avais réussis à vivre ce moment avec Monoki et l'acquisition de ces toutes nouvelles possibilités. Lorsque mes yeux se posèrent sur le petit corps en agitation, tout perdit de son importance, même les choses les plus cruciales, Aya qui tentait misérablement de me réprimander à cause de mon imprudence et mon état étaient devenue invisible à mes yeux, seul deux choses comptaient. La présence de Monoki non loin de moi, et celle de ma fille dans mes bras. A ce moment là, mon regard se perdit dans ses yeux mauves ... (Ouais elle a les yeux mauves XD et alors ?!) D'une douceur et d'une couleur incroyable, j'observais la minuscule étincelle qui y brillait, cette flamme de vie nouvelle, de cette destinée qui s'annonçait, de tout le chemin qui lui restait à parcourir... L'attention rivée sur l'être que je tenais fermement contre moi, je me retournais en direction du huitième, difficilement je levais les yeux vert lui, ils étaient emprunt d'un profond amour, autant pour elle que pour lui. Pour eux, qui étaient désormais devant moi, j'aurais presque voulue pleurer devant la dimension émotionnelle que prenait la situation. Inconsciament, je me rapprochais de Monoki. Puis, je pris la parole d'une voix peu assurée, enrouée par les pleurs retenues :
<< Je sais qu'il faudrait que je pleure, mais le moment est trop beau pour que je l'entache de mes larmes. Tu sais, un ricanement ironique vint interrompre mon élocution, je comptais mettre au monde cet enfant avec son père à mes cotés, mais il est mort, et pendant un long moment j'ai cru qu'il naitrait avec sans personne à aimer. Et bien, j'ai l'impression que finalement, le destin n'est peut être pas si cruel qu'on le dit. >>
Aya se tu soudainement. Je venais enfin de fondre en larme, la jeune laie me regardait avec intérêt, se demandant visiblement si elle pouvait faire quelque chose. Mais j'avais déjà pris les dispositions qui s'imposaient, je m'étais tout simplement rapproché de Monoki, et avais posé ma tête sur son torse, je ne pouvais la mettre plus haut sous peine de me causer un torticolis. Non, je ne pleurais pas de peine, mais de joie, la joie de deux chose. Celle d'une compréhension, d'un soulagement plus précisément, du à une question que je me posais sans cesse depuis la mort de Doku, allais-je rencontrer une autre personne à aimer ? Oui, ça c'était avéré exacte, je l'avais cette personne. Et la deuxième, simplement que je la tenais cette enfant, je la tenais bien dans mes bras, je sentais sa chaleur prêt de moi, j'entendais sa courte respiration, je la voyais se tourner dans son linge et émettre de petits sons dans son sommeil. Ce sentiment de maternité qui réveillait en moi toute une gamme de sensation qui devraient être ancrées en toutes les femmes. L'amour tout simplement, l'amour qu'une mère peut donner à son enfant, quelque chose de supposément immuable et indestructible ... Quelque chose que je ne voulais plus jamais perdre. A défaut de l'avoir eu, je voulais le donner, le lui offrir et lui faire ressentir ce que je n'avais pas eu la chance et l'aubaine de connaitre. Je levais le mon front de Monoki, et le regardais quelques secondes, soucieuse de rester dans la bonne humeur du moment, je séchais mes larmes du revers de ma manche. Je n'avais aucune raison de pleurer, sans doute le trop plein d'émotion qui ressortais sous forme de larme, allez savoir... Je ne savais plus rien moi même. De mal en pis décidément, j'avais beau avoir éprouvé un amour d'une puissance inouie devant la présence de ma fille dans mes bras, et dés que je soutenais son regard plus de deux seconde, tout perdait de son importance ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] Lun 27 Juil 2009, 06:31 | |
| LA réponse de shuu l'étonna malgré tout, ainsi donc, elle en savait plus tout à fait pourquoi elle servait le sage, mais s'y trouvait bien, elle l'avait rencontré lui, elle se sentait bien et n'avait pas trop d'autre endroit ou aller. Étrange comme raison tout de même, excusant le titre de désertrice de rang S et parmi les plus recherché. Mais bon, lui-même avait-il de meilleurs raisons ?! Son idéal de paix était son unique motivation et les pouvoirs du sage étaient son arme ultime pour mener à sa promesse. Dans ce monde, il existait en permanence trois types de personnes : les pacifiques, ceux qui s'en foutent et les faiseurs de troubles. Tel était la façon de voir les choses pour Monoki. Dans d’autres circonstances, les gens pensant comme shuu ne l'attirait pas du tout et le répugnait... Pourtant, pas elle. Elle correspondait à un certain milieu de pensée. Elle souhaitait cette paix, mais un peu à la façon de Sakura, sur le coup elle n'y croyait tout bonnement plus. Il n'y avait donc plus que lui et précédemment Kiyoshi qui y croyait toujours ? Tout en le tirant de ses réflexions, shuu embrassa hachi, lui fit un clin d'œil, puis, partit en courant en dehors des bois.... Baissant la tête d'un air sombre, Monoki tarda un peu à la rejoindre. Une certaine tristesse l'envahi ... Un mauvais pressentiment comme on dit... Un jour prochain et peu être pas si lointain, il allait devoir s'écarter loin de shuu, pour peut-être ne plus la revoir... Comment allait-elle réagir si jamais il venait à être dans l'obligation de la quitter ? Malgré leur différence, il l'appréciait énormément et en fait il l'aimait... Désormais il était dans la possibilité de comprendre l'idéologie de paix de Sakura et en cernait la possibilité de réussite tout au plus. Il pouvait désormais comprendre que parfois, il était nécessaire de se battre pour ceux que l'on aime.
Hachi suivit sa belle, sortant des bosquets, pour aboutir devant la jeune laie, qui s'occupait silencieusement de la jeune petite Yuki. Non-loin d'eux se trouvait Akitani, tournant la tête vers les deux amants, dévisageant avec méfiance Monoki. C'était bien le premier à réagir ainsi, plutôt amusant. Shuu n'était pas attachante que pour Monoki, il semblait que bien vite les sangliers du Botan l'avait adopté ! Juuki se releva, il était resté couché non-loin, à 2 mètres sur le sol. Décidemment, il dort tout le temps celui-là... Il croisa les bras, tout en s'appuyant contre un arbre, laissant ainsi un peu de temps à la nouvelle maman pour admirer et serrer sa fille contre elle. Il était le moment de partir désormais et c'était leur prochaine étape. Pourtant, shuu se retourna soudainement vers lui, les yeux humide, une expression de bonheur complet sur le visage. Elle se heurta à un regard vide de Monoki, qui lui rendit son regard, souriant en coin pour toute réponse. Mais ce n'était pas tout, elle marcha en sa direction, puis d'un pas et d'une voix moins assuré, elle prit la parole :
<< Je sais qu'il faudrait que je pleure, mais le moment est trop beau pour que je l'entache de mes larmes. Tu sais, un ricanement ironique vint interrompre mon élocution, je comptais mettre au monde cet enfant avec son père à mes cotés, mais il est mort, et pendant un long moment j'ai cru qu'il naitrait avec sans personne à aimer. Et bien, j'ai l'impression que finalement, le destin n'est peut être pas si cruel qu'on le dit. >>
Aya eut un mouvement, tendant un bras vers le couple, alors que Shuu fondait en fin de compte en larmes. Elle colla son visage sur la poitrine d'hachi, collant par le fait même le poupon au corps du guerrier. Le visage de Monoki demeura des plus neutres, sans la moindre surprise ou expression quelconque, mais ses bras enveloppèrent la jeune femme avec tendresse. Par sa précédente phrase, voulait-elle insinuer que Monoki allait désormais pouvoir jouer le rôle affectif de père ? Bah ... Après tout pourquoi pas ? Ainsi donc, cet enfant était le fruit de son union avec un autre homme avant hachi, qui avait résidé à Suna. Il est vrai que l'entré de Shuu dans le seikurai datant d'environ 6 à 8 mois après tout... Le regard de shuu se perdit dans le siens, tandis qu'il fixait la petite chose que sa belle tenait. Tandis que kyu séchait ses larmes vite fait, Monoki la lâcha, puis se penchant, il porta son doigt au niveau du front dégarni du bébé, doucement et soucieusement, comme s'il avait peur de l'effrayer. Il étendit ensuite sa main, pour flatter le petit crâne mou de Yuki. Puis dans un petit sourire, il s'Adressa à Shuu sans la regarder.
-Yuki à la chance d'avoir une excellente femme comme maman... Ne te méprend pas, elle sera heureuse. Je te le promets. Cependant, nous devons désormais repartir au repaire shuu... Je vais vous porter toi et Yuki, pour peu que tu la tiennes. Non pas que le sage m'importe, mais le vieux vas commencer à s'impatienter que ses deux guerrier tardent à revenir.
Ayant fini de parole, hachi plongea son regard perçant dans celui de son amante. Aucun des deux ne s'était encore véritablement avouer leur amour... Cependant il le savait tout deux sans avoir besoin des mots. Se relevant, Monoki fit un signe de tête à Aya et Akitani, puis leur demanda rapidement de saluer Moujuu pour lui. Puis redirigeant son regard vers shuu, il attendit que celle-ci soit bien prête au départ. Monoki lui donna sa veste, pour que son amante y enveloppe l'enfant, et le prenne ensuite dans ses bras. Le 8e s'empara de son coli avec les deux mains, laissant Shuu dans une position assise dans ses bras. Il ne lui laissa pas la chance de protester, ayant trop peur que sa fierté la force à s'épuiser encore plus. Surtout après l’accouchement et la matinée lourde en émotions, il désirait plutôt lui épargner tous efforts. Par chance la musculature de Monoki lui permettrait de la porter sans trop de problème, avec l'aide d'une expulsion de chakra par les pieds, le tout ne devrait pas être trop difficile. Aussi partit-il immédiatement, sans demander son reste. Sa course allait sans aucun doute prendre un bon petit moment, aussi espérait-il tomber sur un bateau. Ils atteignirent bien vite l'océan, pour s'y engouffrer à vive allure, laissant une trainée d'eau se soulever derrière eux.
-Je suis vraiment ravit, Shuu, de pouvoir partager avec toi les secrets et ressources du Botan Seiiki, ainsi que ton amour. Désormais, je sais ce que c'est que d'aimer et d'Avoir des gens qui comptent pour nous, tu as su m'apprendre beaucoup de choses et je t'en suis très reconnaissant.
Le couple continua ainsi pendant 1h... Les bras d'hachi commençait à se fatigué et son cœur aussi... Courir ainsi avec une telle charge était loin d'être facile, même pour un ninja de sa trempe, mais heureusement, un bateau apparut enfin à l'horizon. Un seul problème... Sur celui-ci était affiché un insigne spécial. Connu de tous et facilement reconnaissable... En fait, il s'Agissait d'un navire pirate. Rien de bien dangereux pour deux ninjas de leur trempe, mais tout de même. À 30 mètres du navire, Monoki déposa Shuu sur l'eau... Après tout, elle pouvait elle aussi s'y tenir correctement. Ce bateau, il l'avait attendu et il leur fallait. Ainsi, tout serait bien moins long.
-Nous ne sommes pas pour attendre un autre navire... Shuu, jetons tout ce monde à l'eau, protège Yuki, je me charge de l'équipage. Allons-y.
Monoki se jeta à pleine vitesse vers le bateau... 20 mètres... 15 mètres... 10 mètres... Il sauta, accompagné du cri de la vigie.
-Ninjaaaaa !!!!! On nous attaque !!!
Ironique pour des pirates de déclarer une attaque sur leur navire, alors qu'à l'habitude c'était plutôt l'inverse. Monoki n'avait aucune arme et ne pouvait utiliser ses capacités Doton... Aussi le combat n'allait donc pas se terminer aussi vite qui l'aurait pu. Ne prenant pas la peine de voir si sa belle l'avait suivit, il atterrit sur le pont, dévisageant le premier pirate sur son chemin d'un regard complètement neutre. Celui-ci complètement prit au dépourvu lança un puissant cri, dégaina son cimeterre, puis fonça sur Monoki, qui ne fit qu'esquiver le coup en se baissant. Le shinobi intercepta le bras tenant l'épée, puis d'un mouvement circulaire, il attrapa la tête de son attaquant, pour le lancer en tournant, directement à la mer. Le pirate fit un vol plané, pour finir 10 mètres plus loin dans l'eau. Bien vite un homme massif et barbu fit son apparition et une vingtaine d'homme se placèrent en cercles autour de Monoki.
-Dégagez, nous avons besoin de votre navire...
-Tu es cinglé ou quoi fiston ?! Nous sommes des pirates ! Ce n'est pas un petit ninja qui va nous dominer aussi facilement !!
...
D'un commun élan, suivit d'un ordre du capitaine, l'ensemble des pirates se jetèrent sur hachi, qui ne broncha pas une seule seconde. Un bruit d'atterrissage retentit, Shuu venait sans doute de monter à bord... Mais en même temps plusieurs bruits de métal se firent entendre... De l’ombre du 8e, on pouvait distinguer bon nombres de lances et d'épée, transperçant celle-ci... Était-il mort ? Attendez... Montons un petit peu la caméra... Quoi ?! Toutes les armes étaient bel et bien posées sur son torse, cependant, rien n'avait pénétré sa chair. La peau de Monoki, grisâtre, en disait long. Il eut un petit ricanement amusé, puis tournant sur 360 degré avec force et vitesse, les bras déployé, il casse toutes les armes posé sur lui. Monoki se lança sur le chef, lui écrasant la figure d'un puissant coup de poing, puis s'Occupa peu à peu de débarasser le plancher de tout pirates, en faisant très attention à ne pas tuer personne. Effrayé, les pirates restant sautèrent d'eux-mêmes à l'eau, abandonnant le navire. Ridicule. Son regard se tourna vers Shizuru, sérieux et tout aussi inexpressif que depuis leurs départs, cependant il avait bien ricané il y a 20 secondes ? Une victoire et aucune victime...
-Eh bien... Le chemin est libre... En route pour l'archipel du Seikurai désormais.
.... [ jte laisse approfondir XD]
Regardant l'immense voile, Monoki eut soudain une idée... Pourquoi prendre des heures, alors qu'il était possible de faire bien plus vite. Il fit à nouveau quelques signes, puis gonflant ses poumons, il souffla un bon coup de vent dans les voiles, précipitant le bateau à pleine vitesse vers le large... Modérant la dose de vent, afin de ne pas déchirer la voile, il répéta donc plusieurs fois l'action. Non... Effectivement, hachi n'était pas trop du genre patient sur mer. Il préférait la terre ferme.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aube nouvelle [contenu érotique, à la discrétion du lecteur] Lun 27 Juil 2009, 07:37 | |
| Heureusement que Monoki était-là. Jinchuriki ou pas, cette journée/nuit avait été épuisante. Et le peu d'énergie qui me restait était passé dans les pleurs. Je me sentais épuisée, et ma seule envie résidait en celle de dormir, dormir le plus longtemps possible avec ma fille et mon amant à mes cotés. Ainsi calée dans les bras du huitième, ma peur phobique de l'eau prenait une place moins importante. Cette angoisse que je ressentais lorsque je me trouvais sur la mer ou l'océan, elle découlait sans nul doute de la présence de Shishibi en moi. Démon terrestre, ce dernier avait une véritable hantise de toute étendue d'eau de plus de 20 mètres de long et de large. A force de le côtoyer, le bijuu, j'avais finis par contracter quelques unes de ses qualités, mais aussi bien des défauts ou même des peurs en l'occurrence. Pour ne pas penser au fait que je me trouvais - pour moi - au dessus d'un concentré de mort liquide, je me collais le plus possible contre le huitième, tenant ma fille le plus fermement possible. L'angoisse, l'angoisse de tomber malgré nos capacités ninjas ... Mais je devais faire confiance a Hachi, qui savait certainement ce qu'il faisait. Mais dans tout les cas, le voyage ne pouvait continuer comme ça plus longtemps. Je devais peser prêt de 50 kilogrammes, et ma fille 2 ou 3, mais tout ça additionnée à la distance parcourue et à la matinée éreintante que nous avions partagé, le jeune homme aurait bientôt du mal à maintenir la cadence. J'aurais voulu lui signifier de me poser sur la surface houleuse qui s'étendait sous nous, mais ma peur passagère m'empêchait toute protestation. Je préférais de loin me retrouver ainsi dans ses bras, plutôt que d'être livrée à moi même à ses cotés. Du pur égoïsme, et il était parfois bon d'en faire preuve, de se valoriser au dépit des autres, même si cet autre en question était l'être que l'on aimait. Il était si agréable de ne penser qu'a sois l'espace d'un instant, que je ne pu me défaire de l'idée de rester lover dans ses bras encore un peu plus longtemps. Au moins jusqu'à ce qu'il soit contraint de me lâcher et que je fusse obligée à mon tour de courir. Mais je priais pour que ce moment arrive le plus tard possible, pour que je garde le contact de cet homme encore un peu, plus longtemps, encore ...
Comme si le destin avait décidé de me jouer un mauvais tour, un bateau se profila à l'horizon, faisant disparaitre avec sa venue tout mes espoirs egocentriques. Monoki me posa sur le plancher aqueux et partit tout bond en avant, en direction du bateau de pirate. Je ne connaissais pas la puissance du huitième, mais il était certainement d'une force inouïe, comme toutes les personnes que j'avais rencontré dans cette organisation, comme tout les guerriers des enfers. Après avoir retrouvé une certaine stabilité je me pris à observer la montée de Monoki sur le pont, de loin je n'entendais pas grand chose, mais voyais chaque détail. Chaque silhouette de marin qui se découpait non loin. Je ne me doutais de rien, persuadée que mon jeune ami, réussirait sans encombre à se débarrasser de ces quelques hommes inopportuns qui venaient troubler notre plans et notre retour sur l'île. Je commençais dés lors à me rapprocher du bâtiment (Et ouais, comme dirait Jack Sparow : Ceci est MON bâtiment ! xD), n'attendant plus que la disparition de ses précédents occupants. Un fracas métallique. Affolée je levais les yeux en direction du ponts, je découvris médusée, une multitude d'arme enfoncées dans le corps du huitième. Inconsciemment je portais la main à ma bouche, retenant un hoquet de terreur. Non, pas maintenant, pas déjà ! Ce n'était tout simplement pas concevable qu'il dusse mourir si vite, après si peu de temps passé en ma compagnie. Non, injustice ! Pourquoi ?! A peine eu-je le temps de commencer à me lamenter sur mon triste sort d'asocial exclue par l'amour lui même, que la silhouette immobile de Monoki bougea rapidement. Allant visiblement frapper la personne qui semblait être le capitaine. Suite à quoi la totalité de l'équipage, plus son dirigeant, se jetèrent derechef dans l'eau glaciale de ce début de matinée. Et ils croyaient sincèrement que j'allais laisser passer ça ? Après que c'est fou furieux aient essayé de le tuer ? C'était bien mal me connaitre, ils ne me connaissaient pas... D'accord, mais ce n'était pas une raison ! ( >< ) Dés que le dit capitaine passa à portée de moi, une queue de chakra violette vint lui enserrer la gorge, le serrant au point qu'il ne puisse plus respirer. Le pauvre homme violacé se battait misérablement, se tortillant comme un verre entre les griffes d'un rapace. Je le fixais d'un regard démoniaque, bien trop heureuse d'avoir pu attraper celui qui avait osé essayer de porter atteinte à quelqun que j'aimais. Et voila que je recommençais à basculer dans la folie. Une seconde queue de chakra émergea, prête à tout simplement transpercer l'homme que je tenais à ma merci. J'allais le faire, ha ça oui, aucun doute que j'allais mettre fin aux jours de cet homme, mais ...
Monoki posa la main sur mon épaule et me chuchota :
-Innutile shuu, c'est nous les attaquant et il n'est pas juste de décider de sa vie ou mort, le tuer ne nous avance à rien et ne nous fais que perdre du temps. Je ne veux pas voir de sang aujourd'hui. Ma mère est morte de la façon que tu t'apprête à tuer cette homme.
Toute émanation de chakra démoniaque quitta mon corps. L'homme retomba soudainement dans l'eau, et s'empressa de nager en direction opposée. Je me retournais vers Monoki, le regard emplit d'un profond désarroi. Je ne contrôlais pas ces accès soudain de Shishibitude, les moments ou le démon prenait le pas sur moi même et accomplissait ce que bon lui semblait, ou ce que dictait mes instincts les plus primaires. Je baissais la tête, puis quelque peu honteuse, me contentais de rejoindre le bateau sans un mot. Une nouvelle gaffe visiblement. Ainsi, Monoki avait lui aussi connu une enfance assez ... Compliquée pour faire simple. Un autre point commun. Mais, je n'étais pas du genre à la questionner frénétiquement sur son passé pour en découvrir le contenu, je préférais simplement attendre qu'il vienne à l'aborder naturellement, et qu'au cour d'une quelconque discussion, il m'avoue certaines choses. Après tout, nous ne nous connaissions que peu, même si cet amour nous semblait désormais évident. J'avais été son Kage, mais de ce fait nous ne nous parlions pas beaucoup, et lors de mon entrée au Seikurai, je n'avais eu l'occasion de le croiser qu'une seule fois, et c'était lors du repos qui suivait ma "capture". Non, je ne connaissais pas assez Monoki pour que je puisse me permettre de tenter de l'analyser ou même de le comprendre. La seul chose que je savais à son sujet, était que je l'aimais d'une manière passionelle, presque dure et violente, mais que je l'aimais tout court. Et je n'avais pas besoin de savoir quoi que ce soit d'autre, cette information suffisait largement à m'alimenter en pensées contrastées, en réflexion interminables avec moi même ou Shishibi. Mais dans tout les cas, je savais ce qui m'importait. Et pas gourmande d'information pour deux sous, je n'allais pas le harceler pour en obtenir. Loin de là. Une relation de silence pleine de regards entendus et de sourires en coins me satisfaisait plus qu'une démonstrationelle ou nous ne nous quittions jamais, ou tout du moins ce serait le cas plus tard, car à l'instant ou je me trouvais assise au fond du pont, regardant le jeune homme s'afférer à nous faire avancer, je ne voulais que me greffer dans ses bras et ne jamais en sortir.
Non loin, déjà, l'île du Seikurai se dessinait, sonnant le glas de cette aventure riche en surprise. Si on faisait le décompte, j'étais partie avec comme mission de retrouver deux membres disparus, et j'étais revenue avec ; un amant, un bébé, et un pacte ... Mon dieu la bonne affaire ! L'embarcation ralentissait déjà, nous n'allions pas tarder à accoster. J'entendais les planches du pont craquer une à une, ce que je pouvais haïr les bateaux ... En quelques minutes qui passèrent à une vitesse folle, et à grand renfort de jutsu futon, nous accostâmes donc sur la plage de sable fin, qui semblait totalement déserte. Avant que nous ne descendions, et quittions définitivement le contexte de cette folle épopée, je me levais et posais Tsuki sur la veste de Monoki. Je m'approchais du jeune homme avant de le saisir par la nuque. Je le regardais un long instant dans les yeux, plantant mes pupilles de jais dans les siennes, cherchant au plus profond de lui une émotion particulière. Puis je l'embrassais, le plus simplement du monde. La vie que nous menions au Seikurai était ainsi faite que nous n'allions pas nous voire aussi souvent que je l'aurais désiré, alors autant m'y faire dés lors, mais aussi en profiter une ultime fois avant que le charme ne se rompe. Une étreinte qui dura de longues et précieuses minutes, minutes durant lesquelles j'aurais tout donné que pour le temps s'arréte. Mais la vie est ainsi, et tout bonne chose à une fin. Je me séparais difficilement du refuge des lèvres d'Hachi, repris ma fille dans mes bras. Et tout deux nous sautâmes à terre. L'aventure était belle et bien terminée apparemment, laissant derrière elle une situation révolue. Sans que je l'eu voulu, je me retrouvais dans un contexte totalement différent que celui que je désirais à la base, mais était-ce réellement plus mal ? N'était-ce pas au contraire l'occasion rêvée pour accomplir de nouveaux desseins ? Une chose était certaine, ce retour au Seikurai allait être marquée par le changement. |
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