Zen Raidate

Présentation RPG

Nom: Raidate

Prénom: Zen

Âge: 13 ans

Nindo: « Je serais le bouclier parmi les boucliers. »

Description physique:
Zen a une apparence pour le moins banale : Une tignasse blonde, des yeux foncés, une taille moyenne pour son âge… Bref, c’est un morveux de 13 balais comme tout le monde en a dans son village. Il s’habille comme les circonstances l’exigent, c'est-à-dire en tenue de ninja durant les missions et d’une simple veste quand il est au village.
Le seul et principal signe distinctif physique qu’il possède se réduit aux tatouages qu’il a sur le corps. Tradition familiale, que voulez-vous.

Description mentale:
« Force et Honneur », c’est sa devise, sa voie, presque son Nindo. Et oui, seulement presque, car derrière cette maxime, on pourrait s’imaginer le petit gars prétentieux qui croit pouvoir dominer le monde par la puissance. Et bien non, ma p’tite dame mon brave monsieur, Zen ne mange pas de ce pain là. Pour lui, quand il parle de force, c’est celle au service de la fierté du village, c’est le moyen, et non pas la finalité. Quand il parle d’honneur, ce n’est pas le sien propre, mais celui des siens. Au final, c’est la puissance au service de la protection. D’ailleurs, un de ses objectifs est de faire de « la défense la meilleure de ses attaques ».
Zen est donc de ce fait quelqu’un de très dévoué et de profondément loyal.
Acquérir son amitié n’est pas toujours chose aisée, mais en contrepartie, celle-ci est sans faille. Tout pareillement, Zen n’a qu’une parole.
Hormis cela, c’est un garçon plutôt posé et calme. Il fait son lot de bêtises comme tous les gamins de son âge, mais sans plus.

Village Souhaité: Kumo no Kuni

Histoire:

Zen ne connut jamais sa mère.

Non, elle n’était sans doute pas morte. Juste qu’elle ne voulait pas garder un marmot né d’une histoire d’un soir après une soirée bien arrosée. Surtout qu’en plus il s’était accroché, le sale gosse, 2 tentatives d’avortement qui ont échoué. Il fallait dire qu’elle n’avait pas non plus osé y mettre les grands moyens, la faiseuse d’ange avait été catégorique sur la question : si on y allait plus fort, il y avait risque de mort pour la jeune femme aussi. Aussi donc la demoiselle s’était résignée à garder le marmot dans le ventre…
Bref, revenons à nos moutons, pourquoi ce serait toujours les femmes qui devraient garder le kinder surprise pendant que les hommes batifolaient à droite et à gauche ? Hein ? Je vous le demande moi… D’ailleurs, elle ne manqua pas elle non plus de le demander audit monsieur et de lui larguer le colis vite fait bien fait. C’est qu’il ne fallait pas non plus déconner.

Ainsi, un beau matin brumeux, comme toujours a Kumo, Kuro Raidate se pointa donc à la demeure familiale avec un petit paquet entre les bras. Particulièrement bruyant le paquet d’ailleurs, soyons honnête tout de suite. Et c’était ainsi que Zen Raidate arriva à Kumo no Kuni.

Kuro n’était pas au bout de ses surprises, et il fallait dire que les enfants, et bien c’était pas vraiment son domaine de connaissance. Il ne savait pas encore qu’au sein de son braillard-qui-veut-son-lolo se tapissait enfoui le terrible et redouté démon-à-2-pattes. Oui oui, ma p’tite dame, ce démon là qui, non content de continuer à brailler-pour-son-lait, courrait maintenant partout et faisait moult et moult catastrophe sur son chemin. Comme la destruction du précieux vase de mamy qui valut à Kuro un quasi déshéritage immédiat.

Une chance pour le malheureux Chuunin, quand on a des enfants, le temps passe d’autant plus vite (avec perte et fracas, certes, mais plus vite tout de même). Et avec les premières bribes de consciences, le monstre vint à se calmer peu à peu pour devenir limite fréquentable. Cette période là s’appelait l’enfance. Et surtout, avec l’enfance, cela impliquait donc pour le petit Zen ses premiers pas à l’école. Comme tout parent le sait, une grande partie du futur caractère des morveux se modelait à l’école, et Zen allait donner de quoi être fier à son père. Si le gamin ne se démarquait pas des autres pour être un génie ou un foudre de guerre, les premières traces de son caractère protecteur apparaissait déjà. Il n'hésitait pas à se battre même contre bien plus grand et bien plus fort que lui si cela permettait aux plus petits d'éviter une rouste.

Il fallait néanmoins faire la part des choses, il se faisait le plus souvent décalqué. Avec honneur et bravoure, mais décalqué quand même. Entre gamin de ninja de Kumo, on blaguait pas dans les bagarres. L'idée d'entamer un entrainement commença ainsi à germer dans l'esprit du très jeune Zen. Quelques semaines, crises de colère, chantages affectif, et plaidoiries plus tard, Kuro craqua et accepta d'enseigner à son morveux les bases des arts ninja. Oh, ça n'allait pas bien loin, juste de quoi mieux se débrouiller face à d'autres morveux, après tout, dans quelques années l'académie se chargerait du reste bien mieux que Kuro. Mais on voyait cependant que Zen y mettait bien plus de volonté et d'énergie dans cet enseignement que le reste, jusqu'à en paraitre même un poil doué (en même temps, entre apprendre des trucs barbants comme la géographie ou s'entrainer à l'art de tataner les plus grands, le choix était vite fait).

Les années passèrent ainsi, lentement rythmé entre les missions du père, l’apprentissage du fils, les aléas du village. Zen réussissait globalement ses examens, pour la fierté du père, et Kuro rapportait de ses missions objets et récits, pour la curiosité du fils. Seulement, à ce qu’il parait, toutes les bonnes choses ont une fin. Un beau jour, on attribua au père de Zen une mission somme toute banale, qui se voulait limite même être une routine pour un Chuunin. Et pourtant... Il ne revint de Kuro Raidate que son bandeau frontal, et une lettre de condoléance militaire avec la notation « mort au combat pour son village ».

Au delà de la tristesse et du deuil qui frappa la petite famille et le fils, c'était l'incompréhension qui faisait le plus mal. Des ninjas mourraient chaque mois en mission, c'était leurs lots, leurs risques. Mais comment un Chuunin comme Kuro Raidate pouvait il mourir dans une mission de si bas niveau ?

Il n'y eut pas d'enterrement, mais une cérémonie. Faute de corps. On avait réuni les familles des 3 victimes pour un deuil commun. Pas un seul survivant… Qu’avait il bien pu se passer là bas ?
Les jours passèrent, les larmes et la douleur de Zen se muèrent en volonté. Il voulait savoir. Savoir ce qui était réellement arrivé à son père durant cette mission.

C’était ainsi que commença son enquête. Trouver des informations n’était pas facile, dans le monde des ninjas, tout se passe toujours dans l’ombre. Néanmoins, avec de la persévérance, il finit par mettre la main sur deux indices de taille. Il savait où avait eu lieu la mission, et une autre rumeur un peu plus effrayante. Certains parlaient d’une « offense » qui aurait été faite, d’autres disent qu’il s’agit là que d’un retour de ce qui avait été tenu à l’écart. Et pourtant, c'était de là que commencerait sa quête.

Les rumeurs parlaient d’un de ses démons légendaires qui hante le cœur de la brume…


[J'ai écrit une histoire somme toute banale, car je pense perso qu'a 13 ans, les trucs super-mega-cool à raconter, ben ils sont à faire dans le futur, donc directement en jeu. Cependant, j'étendrais mon bg si besoin, et j'accepte toute critique]

HRPG :

Votre âge : 20 ans, et une brouette.

Votre avis sur le forum ? Pensez-vous qu'il y a quelque chose qui puisse être revu/amélioré ? : Ma foi, non, ca m’a l’air tout bien

Votre niveau RP ? : Je ne sais pas me jauger. En général, je ne me débrouille pas trop trop mal.

Toutes les missions, même les plus banales, avaient leur importance. Et celle-ci en l’occurrence, Zen la voyait comme un soutient à son village. Plusieurs équipes étaient revenus de mission en même temps pas forcément dans un fier état, et l’hôpital ne savait vraiment plus où donner de la tête, et les soins venaient à manquer. Des patients avaient besoin de ses plantes, et les médecins avaient besoin de temps. La meilleure solution était donc forcément de déléguer cette tâche pour faire d’une pierre, 2 coups. D’autant plus que c’était pour Zen une occasion de plus de montrer son sérieux, et ainsi d’ajouter plus de crédit à sa demande d’aller enquêter personnellement sur les lieux de la mort de son père et de l’équipe qui l’accompagnait.

Bref, notre blondinet vagabondait gaiement aux alentours du village, cueillant ça et là l’herbe médicale requise, quand tout à coup, un son qui n’était ni celui du vent, ni celui d’animaux se fit entendre. Des cris. Des cris humains. Il n’en fallait pas plus pour intrigué le jeune garçon, d’autant plus que les cris semblaient émaner plus de la détresse qu’autre chose. Suivant son ouïe, il tomba vite devant une grotte sombre d’où provenaient les cris.

Un vent glacial s’y engouffrait, et on n’y voyait goutte. La grande question était maintenant : devait-il y descendre ? Il était en mission, et on lui avait fait comprendre assez clairement que l’on avait un besoin urgent de ses plantes. Mais tout en même temps, s’il n’y allait pas lui-même, il faudrait 2 bonnes heures pour qu’un autre ninja soit dépêché et arrive ici. Il serait alors peut-être trop tard.

* Tu es un Raidate, quelqu’un a peut être besoin de ton aide en bas. Alors vas-y ! *

Ni une ni deux, le jeune ninja se lança à l’assaut de la grotte. Ce n’était pas évident évident, les pierres glissaient comme du savon dû à l’humidité ambiante née de la brume, et la luminosité était particulièrement faible. Zen fit appel à toute son agilité pour arriver au plus vite en contrebas où il trouva… 3 jeunes, manifestement élèves de l’académie. Un d’entre eux était coincé sous un rocher d’une masse assez impressionnante, et semblait inanimé.

« Qu’est ce qui se passe ici ? »

Entrons dans le vif du sujet. Avant d’agir, il valait toujours mieux connaître la situation. Surtout qu’en plus des jeunes de l’académie ne devraient pas se trouver ici, alors Zen voulait donc connaître les raisons qui auraient pu les pousser à venir se coincer là. Les gamins se regardèrent, et le plus grand pris la parole le premier.

« On… On a vu quelqu’un entrer ici, alors on l’a suivi pour savoir qui c’était.
- Et puis tout à coup, et ben la grotte elle s’est effondrée sur Daigo.
- Le type qu’on suivait, ben il était drôlement bizarre, il avait un bandeau frontale, comme le tien, mais pas avec notre symbole !
- Un ninja d’un autre pays… ? »

Si c’était vraiment un ninja d’un autre pays, c’était inquiétant. Car soit il était ici en invité et il se retrouvait maintenant coincé de l’autre coté de cette grotte, soit c’était un espion, et il fallait en aviser au plus tôt la hiérarchie. Zen savait que le monde ninja vivait une période sombre et compliqué, la présence d’un ninja étranger n’était donc pas innocente.

« Nous parlerons de tout ça à l’autorité compétente, en attendant, il faut vite sortir de là. »

Les enfants acquiescèrent, ayant repris un peu du poil de la bête. Zen se pencha sur le gamin coincé sous le rocher. Il était vivant, inconscient, mais vivant. Par contre, il devait sans doute être passablement blessé, et il allait avoir vite besoin d’un médecin.
Le jeune Raidate avait tiré une autre information du discours des deux enfants : la grotte s’était écroulée, soit par effet naturel, soit par un sort ninja. Mais dans les deux cas, ça ne présageait rien de bon. Car cela voulait dire que le reste de la caverne était maintenant fragilisée et risquait elle aussi de s’écrouler. Le but du jeu était fort simple en apparence : il fallait bouger le rocher sans provoquer d’éboulement fatal à la stabilité des lieux. Plus facile à dire qu’à faire… Sauf quand on est un ninja.

Casser du caillou, ça, il savait faire Zen. Faute de mieux, on s’entrainait sur ce qu’on avait sous la main, et les rochers, ce n’était pas ce qui manquait à Kumo no Kuni. Zen concentra son chakra dans sa main et fit un shomen uchi* bien placé. Le rocher se fendit en deux en son centre, sans onde de choc. Il ne suffisait plus que d’écarter peu à peu les deux pans du caillou et d’extraire ainsi le corps du gamin. Zen et les deux autres gamins déblayèrent au maximum, puis écartèrent les deux cotés en consolidant l’écart en coinçant des kunais entre les deux parois, et ils purent enfin tirer le corps hors de sa prison de pierre.

Le petit était enfin tiré d’affaire, et la stabilité de la grotte ne semblait pas être trop bouleversée. Zen soupira de soulagement, si elle s’était effondrée, cela aurait été une tout autre affaire et cela ne se serait sans doute pas terminé si bien.

« Dépêchons nous d’aller à l’hôpital, votre ami va avoir besoin de soin. »

Le jeune ninja de Kumo tâta du même coup la poche d’herbe qui pendouillait à sa ceinture. Elle semblait être manifestement assez pleine pour satisfaire les médecins.

« … Et j’achèverais en même temps la mission que l’on m’a confiée. »

Et il ne manquerait d’y ajouter un rapport sur ce qu’il s’est passé ici. Il allait falloir condamner l’accès à cette grotte tant le risque d’éboulement serait présent, et surtout, il faudrait enquêter sur ce ninja étranger.



*shomen uchi désigne le fait d’attaquer avec la tranche de la main, technique bien connue dans nos contrées pour être celle que les shaolins ou autre karateka utilisent pour casser des piles de briques ou de planches.

Validé chuunin de Kumo

Validé Genin de Kumo, ton niveau n'est pas assez fort pour être Chunin.