One Piece
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 Farpaitement, c'est ICI que ça commence.

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MessageSujet: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyDim 17 Jan 2010, 23:10

# ~ || Un commencement est le début de la fin, la vie, ce n'est que repousser un peu plus cette fin chaque jours. || ~ # (Akiko.)

||| Je m'appel Akiko Ikari et j'ai seize ans. Que voulez vous savoir de plus ? Mes aptitudes ? Ma taille ? Ma biographie ? Bah non, vous n'aurez rien de plus que ce que je me déciderai à vous donner, point barre. C'moi qui décide. Donc, j'ai seize piges, bientôt dix sept si on en croit ce qui est marqué sur mon acte de naissance, mais après, faut-il faire confiance à l'administration ? Rien n'est moins sur ... BREF ! Dans tout les cas, j'suis un petit gars assez mignon, y faut bien dire ce qui est, et je plais pas mal aux filles ... Ouais ok, ça c'est assez pratique, je le concède, mais rien n'est du au hasard, j'étais prédisposé à devenir le chouchou de ses dames, c'était écrit. J'ai encore quelques neurones qui fonctionnent, malgré les quelques coups reçus sur la tête dans les bars, j'ai le cerveau qui peut marcher de temps à autre, lorsque je lui en fais la demande, pas souvent entre autre. Je suis du genre je m'en foutiste à un point que vous ne pouvez même pas imaginer, j'essaye de me donner une image de dandy distingué, mais en réalité, je ne suis ni plus ni moins que le plus gros glandeur que vous n'avez jamais vu, c'est comme ça. Ce que je veux, je l'obtient, c'est aussi simple que ça. Femme, alcool, argent, drogue, sex ... Tout ça, je n'ai qu'à tendre la main pour m'en emparer, pour jouir des privilèges que peut m'offrir ma beauté innocente. La seule chose que je ne peux m'offrir, c'est ce que je convoite vraiment, ce dont je rêve jour après jour, les étoiles. Je ne peux les toucher, ou même les effleurer, j'ai essayé par tout les moyens possibles et imaginables, mais il est impossible d'attraper une étoile.

Mais trêve de connerie de rêves en tout genre ! Je suis ce que je suis et c'est ça le primordial, j'suis ce que l'on peut appeler : un homme apprécié par ses pairs. Pourtant, je n'étais pas quelqu'un de "respectable" à proprement parler, j'étais même plutôt le contraire, déserteur de renom, j'avais abandonné mon village après avoir été catalogué comme "l'expert en illusion" de la région, j'étais vu comme un danger par les ninjas qui venaient de mon lieu de naissance, un paria qu'il fallait éliminer si on le croisait prendre sa baguette chez le boulanger. Mais ça, j'en avais diamétralement rien à faire, qu'ils viennent, qu'ils viennent, j'étais prêt à les accueillir et à discuter du "bon vieux temps". Aussi ne me cachais-je pas, se montrer était encore la meilleure des alternatives à la discrétion dans ces cas là. Raisonnement sans queue ni tête ? Oui, bah un peu ouais ! C'était cette spontanéité qui me permettait bien souvent de tenir tête à cette chienne de vie. J'en avais rien à faire, rien à penser, rien à c'que vous voulez et c'était ça qui faisait de moi une personne résistante, parce que tout ce qui se passait demain, je ne le prenais pas en compte aujourd'hui. Le futur c'est incertain, le futur c'est la merde, on sait jamais ce qui va se passer, alors on y pense pas, et puis c'est tout, mais les gens ne comprennent pas ça, ils préfèrent se projeter loin dans l'avenir, penser à des projets à long terme, mais faut pas, parce qu'on ne SAIT pas ce qui se passe à l'avance. L'avenir, le futur, le plus loin, le après, c'est la plus grosse connerie qui a été inventée par l'homme, ni plus, ni moins. A quoi ça sert d'avoir la notion de quelque chose qui pourrait ne jamais exister ?

Ouais bon vous avez surement cerné le personnage non ? J'vous ai filé assez d'info je pense, alors maintenant on peut peut-être passer aux choses sérieuses ? Parce que voila, j'suis Akiko Ikari, j'ai seize balais et j'rêve de toucher une étoile, j'suis déserteur, beau mec, et pas mal fait, c'est tout ce que vous avez besoin de savoir, maintenant, vous fermez les yeux, vous lisez en même temps et vous comprendrez peut-être de quoi il en retourne, ou pas, tout dépendra de votre capacité à imaginer ce de quoi je parle, de votre imagination. Car sachez le jeunes gens, vieilles et vieux, aveugles, sourds muets, abrutis, génies, gamins, jolies filles (appelez moi. <3') et autres, l'imagination et l'alternative parfaite au futur. Maintenant, allons y.
|||

# ~ || Le commencement, c'est un concept idiot, qui signifie qu'un jour tu vas claquer mais que pour l'instant tu commences, c'est pour ça que je zappe systématiquement les cinématiques d'un jeu. || ~ # (Ikari.)

Journée qui se répète inlassablement, je n'avais rien à faire de mieux que de regarder les jolies filles passer du haut de mon balcon. Accoudé à la rambarde, le poing nonchalamment calé sous le menton, je zieutais les dames qui déambulaient dans la rue en contrebas. Le temps était conciliant, juste assez frais pour ne pas tomber en syncope et juste assez chaud pour me permettre de ne porter qu'un léger pull en laine, en sommes, l'atmosphère parfait pour ne rien faire. Oh ouais, j'aurais peut-être pu aller faire des emplettes, préparer mon prochain voyage, aller acheter de quoi tenir une trentaine de jours, mais je n'en avais pas envie, c'était pas les choses à faire qui manquaient ici, et aucune ne m'intéressait ... Aussi, depuis une semaine que j'étais ici, je ne faisais que rentabiliser le payement de ma chambre d'hôtel en y passant le plus clair de mon temps. Que faire d'autre ? Je n'allais pas aller proposer mon aide à de pauvres vieilles mémés séniles et impotentes pour aller chercher leur chat pipou qui est coincé dans l'arbre, pour ensuite devenir leur ami, qu'elles me donnent des biscuits, que je m'attache à elle et que plus jamais je ne reparte ... Ouais non, je poussais trop loin dans la possibilité d'un scénario. Mais bordel quoi, c'est vrais ! Pourquoi est-ce qu'ils essayaient tous de se donner bonne conscience dans cette ville ?! Les jeunes aidaient les vieux, les hommes aidaient les femmes ... MAIS NON C'EST PAS BIEN ! Les jeunes méprisent les vieux et les hommes se tapent les femmes ! C'est la règle ! C'est l'ordre des choses qui veut ça ! Un vieux c'est chiant, ça sert à rien et c'est un poids, ça t'énerve et t'as immanquablement envie de le buter à un moment ou un autre, c'est le cycle de la vie. Les femmes ? A part Zela, étaient faites pour copuler, se reproduire, faire des gosses nom de nom ! Alors voilà, besoin de "compassion".

Ouais, ma vision des choses est un tantinet radical et ... Gore, mais j'y peux rien, ça a toujours été comme ça. Je suis né dans la mauvaise vie, la mauvaise époque, là ou tout ce qui peut me réjouir est mort depuis longtemps, alors je m'arrange, je trouve un moyen de pouvoir rêver encore, seul et loin de tout. Mais pour ça, je dois considérer le reste de l'humanité comme des sous êtres humains, parce que eux ne me comprennent pas. Ils me voient comme un minet bien propre sur lui, stupide et imbu de sa condition, bah qu'ils pensent ces abrutis congénitaux, qu'ils pensent encore ! Je savais qui j'étais, ce que je voulais être et ce que j'avais été. De gamin insensible et quasi robotique, j'étais passé à l'adolescent rêveur et doux, la mort de Zela et la perte de mon oeil gauche avaient tout chamboulé dans ma vie, j'avais compris que les rêves menaient aux méandres du désespoir dans ce monde, que ceux qui désiraient s'échapper mouraient vite, alors j'avais trouvé une parade, me couper du monde. Oh, certes, j'y habitais, y vivais et y faisais même des rencontres, mais mon esprit était ailleurs, il se moquait des moeurs, des tendances, de la "mode" ou même des règles, j'avais mon petit univers ou j'avais instauré mon propre code et mes propres lois. Mais ces deux dimensions se heurtaient souvent, et étrangement, cela créé parfois quelques tensions entre les gens du "réel" et moi même, ils n'appréciaient pas ma nonchalance à leur encontre, ma manière de voir les autres ... Ils ne comprenaient pas que la seule chance que j'avais de ne pas devenir fou dans ce monde, c'était de ne pas y rester trop souvent.

Une silhouette élancée qui se déhanchait en contrebas attira mon attention, instantanément j'ouvrais une bouche semi admirative devant la démarche féline de cette femme. Cette masse impressionnante de cheveux gris bleutés qui se baladaient jusqu'à ses chevilles, au rythme de ses pas ... Cette robe noire, presque transparente qui moulait sur son corps des formes idéalement placées...Elle portait au bras ce qui semblait être un sac remplit de plante aux diverses couleurs, tout en elle m'attirait inexorablement, physiquement. Je devais voir son visage coûte que coûte, quitte à me prendre une méga baffe à l'arrivée, mais je devais absolument la voir ! D'un geste mainte fois répété, je me jetais par dessus la rambarde, les jambes les premières et atterris tout en souplesse, une dizaine de mettre en contrebas. Le dessin d'une femme parfaite, idéale, sous tout les angles se trémoussait langoureusement devant moi, qu'allais-je faire ? J'y réfléchissais, me demandais ce que j'allais en faire ... Quand ... Une main se profila devant moi à une vitesse inimaginable, une main gantée qui tenait en son sein une lame de katana. Je connaissais cette arme, elle appartenait à celle qui avait causé l'un de mes principal tourment, c'était le sabre de Shuu'.

Ce qu'elle était belle ... Un visage parfait, fin, merveilleusement sculpté, comme à jamais sauvegardé dans un piège d'ambre, des yeux d'une profondeur et d'une couleur exceptionnel ... Et ce sourire, ce sourire à faire pâlir un mort, joueur, sensuel et sadique à la fois, une véritable lionne. Elle avait bien grandit la Shuu' de ma jeune adolescence, ou bien était-ce moi qui refusais de la voir comme elle l'était ? Peut importait, c'était elle, je l'avais reconnu, mais était-ce son cas ?

« Shuu', me reconnais-tu ? »

La bouche de la jeune femme s'entrouvrit légèrement, son sabre chancela une seconde dans sa poigne d'acier et la lame tomba mollement sur le sol. Je la vis trembler, doucement, puis se mettre à paniquer comme jamais, ses yeux couraient de droite à gauche, cherchant une réponse à ses questions, elle semblait apeurée, effrayée et surprise à la fois. Je ramassais l'arme et le fis tenir en équilibre sur ma paume, elle était de bonne facture, bien réalisée, équilibrée et fine, comme sa maitresse. Je me penchais au niveau des genoux de mon ancienne comparse et entourais ses jambes de mes bras, serrais sa peau nue contre mon visage, son odeur était si ... Nostalgique, elle n'avait pas changée d'un poil. Je pressais mes lèvres contre sa cuisse et me retirai ensuite. Elle ne tremblait plus, semblait s'être calmée un peu. Je me relevai, et passais mes bras derrière sa nuque, l'enjoignant à partager mon étreinte de nouveau, ce qu'elle accepta, bien qu'elle garda les siens le long de son corps. Je ne pouvais que la comprendre, c'était à la suite de notre combat que j'avais définitivement quitté le village, sans doute pensait-elle que tout ceci était de sa faute ? C'était tellement humain comme pensée, Shuu' était tellement humaine, et c'était ça qui me plaisait chez cette jeune femme. Sa pudeur, sa vérité, sa fragilité. C'était un "autre" dans tout sa splendeur, mais on pouvait encore trouver matière à transformer sa nature, contrairement aux gens que je côtoyais tout les jour, elle était malléable à souhait.

« Tu m'as manqué ... Shuu'.»

A suivre.


Dernière édition par Akiko Ikari le Mer 20 Jan 2010, 17:04, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyLun 18 Jan 2010, 00:16

# ~ || L'amour ? Ouais, c'est beau, c'est mignon, ça ouais ... Mais vous savez que si vous vous enfilez deux plaquettes de chocolats, votre cerveau produit autant d'endorphine qu'au moment du "coup de foudre" ? || ~ # (Ikari.)

« Ikari, c'est vraiment toi ? »

Non c'est le pape en short espèce d'abruti décérébrée ! Voila ce que j'aurais aimé lui dire à ce moment là ... Mais mes expériences avec les femmes m'avaient apprit quelque chose : Ne jamais dire ce que l'on pense vraiment. L'important était de rester délicat, de parler avec tact et grâce et ainsi, ces furies ne vous sautez pas dessus lorsque vous aviez l'audace de leur dire que ce jeans leur moule un peu les cuisses ... Oui, j'avais une piètre opinion du sexe opposé, pour moi, ses représentants étaient faibles, incapables d'accomplir des tâches "utiles" ... Mise à part Zela, je méprisais à peut prêt toutes les femmes de ce monde. Mais Shuu', ah ... Shuu' ... Elle était si belle, comment aurais-je pu avoir à son encontre un sentiment aussi rabaissant ? Sa simple démarche m'avait ensorcelée, je ne pouvais qu'avoir pour elle une affection tendre et sincère, et une violente envie de l'entrainer dans une chambre, mais ça, c'est une autre histoire. Cette jeune femme qui, malgré elle, m'avait décidé à partir du village, était et resterait sans doute, l'une de mes plus chére amie. J'avais tenu à elle par le passé, m'étais attaché à sa personne, à sa fraicheur et à sa candeur, les atomes crochus s'étaient dispersés avec le temps et la distance qui nous séparait, mais j'avais l'impression que, en ce moment magique, tout ce que je pensais avoir oublié, revenait au galop. Je ne pouvais pas détacher mon regard du sien, profond, magnifique, d'un bleu aux reflets aciers ... Son expression à la fois terrorisée et béate me faisait sourire le plus sincèrement du monde.

J'aurais sans doute du me poser une question à ce moment, pourquoi était-elle ici ? Nous étions fort loin du village, et Shuu', tout comme moi d'ailleurs, était encore bien jeune pour se hasarder à battre les campagnes de la sorte. Était-elle devenue désertrice à son tour ? Ou bien était-ce une simple mission ? Si la jeune femme faisait toujours partie des ninjas que j'avais fuis, j'étais relativement en danger, bien que je ne la pensais pas capable une seule seconde de me dénoncer aux autorités. Mais mon esprit n'avait qu'une seule préoccupation ; me repaitre de sa vue, de ses formes, de cette perfection féminine qu'elle incarnait à mes yeux. J'aurais voulu l'entrainer dans une ruelle, lui passer la main autour de la nuque et l'embrasser, mais toute fragile et amoureuse qu'elle était, je ne la pensais pas "facile" à ce point. Les tactiques d'approches s'enchainèrent, je pensais à toute vitesse, désireux de regagner le coeur de celle qui m'avait aimé. Je n'avais ressentit les même choses à son encontre, seulement de l'affection, énormément d'affection. Mais Shuu' m'avait désiré comme personne avant elle, elle m'avait courtisé et m'avait clairement fait comprendre ses envies à mon égard, je l'avais évidemment remise à sa place et le regrettais amèrement aujourd'hui. Qui aurait pu deviner que la petite gamine avec laquelle j'avais fais mes classes allait devenir une femme aussi magnifique ? Personne sans doute, oui, personne. Je ne pouvais que me réjouir de ce hasard merveilleux qui l'avait mise sur mon chemin, il me suffisait maintenant de la cueillir, comme je l'aurais fait avec un fruit que je m'apprêtais à croquer, j'allais me rapproprier ce que j'avais eu jadis.

Je me dressais sur mon séant, irradiant l'assurance par tout les pores de ma peau. Je devais être convainquant, marquer cette rencontre dans son esprit. Je la vis s'approcher de moi, fébrile, elle passa ses bras autour de ma poitrine et reposa son front dans le creux de mon épaule. Je m'enivrais de cette odeur qui me rappelait mille et un souvenirs ... Tout en elle me rappelait ma vie passée et cela n'était pas sans me plaire. Je brulais d'une envie cent fois contenue de me jeter sur sur elle, de déchainer les passions qui sommeillaient en moi, mais je m'en empêchais encore une fois, je ne voulais pas briser ce qui faisait sa beauté, cette pureté insensée. Je me mis moi aussi à trembler, d'envie, de passion, d'amertume. Je ne pouvais assurément pas me permettre de passer pour une satyre ou un goujat, il me fallait être la personne sur laquelle elle pouvait compter, celle à laquelle on pouvait se confier, avant de devenir l'amant sincère qui la comblerait. J'étais quelqu'un de spontané et vif, je ne prenais que rarement le temps de réfléchir à mes actes, ou à l'absurdité soudaine de mes sentiments ; j'aimais quelqu'un ? Et bien soit, je l'aimais et c'était ainsi, je voulais tuer quelqu'un ? Allons bon, je mettais tout en oeuvre pour l'éliminer. Et ce que je ressentais alors pour la jeune femme qui se blottissait tendrement contre moi, c'était de l'amour, forcément. Ce ne pouvait pas être autre chose, je n'avais jamais désiré quelqu'un aussi ardemment, de toute la force du peu d'âme qu'il pouvait bien me rester, j'aurais alors anéantis toute la ville si cela aurait pu me permettre de croquer à pleine dent dans le fruit défendue. :


« Je ne te quitterai plus jamais, Shuu'. »

Son tremblement s'accru de concert. Visiblement, j'avais su trouver les mots justes et m'en félicitais. Comme je l'avais prédis, ses sentiments pour moi ne s'étaient pas estompés le moins du monde. Nous n'avions prononcé que quelques mots depuis notre rencontre, et pourtant avait suffit à tisser entre nous des liens qui ne se briseraient sans doute jamais. J'aimais cette femme à présent à n'en point douter, elle était celle que je désirais plus que tout au monde et je la voulais, pour moi, rien que pour moi. Je n'osais même pas imaginer ce à quoi elle pouvait bien penser, amour, passion et surprise devaient défiler dans son esprit à une vitesse hors du commun, mais à en juger par ses réactions, elle était heureuse de me "retrouver". Les conditions de nos retrouvailles étaient certes peu communes, mais elles ne manquaient pas d'un certain charme. Moi, le déserteur "sans coeur", le borgne de ses dames comme on me plaisait à m'appeler, je venais de croiser celle qui je pensais être l'amour de ma vie. Ce ne pouvait pas être autrement, ce ne pouvait être que ça, c'était elle qu'il me fallait, elle que je voulais avec moi. Pour ces sentiments se réveillaient ils maintenant ? Seul mon coeur aurait pu répondre à cette question, moi, je n'en avais rien à faire. Je sentais l'amour qui sommeillait en moi tambouriner dans ma poitrine, et me hurler d'embrasser cette jeune femme, il me le commandait.

J'avais l'impression d'avoir avalé un camion entier de chocolat.

# ~|| Je ne comprendrais jamais les femmes qui mettent des décolletés et qui nous reproche ensuite de ne pas les regarder dans les yeux ... Mais montre pas tes seins alors abrutie ! || ~ #

L'après-midi était passée à une vitesse ahurissante, nous avions passé le plus clair de notre temps à rester ainsi, l'un dans les bras de l'autre, sans rien faire de plus. J'avais oublié la sensation d'un contact physique autre que celui d'un coup de poing dans la gueule, et c'était bien agréable de le retrouver. Shuu' n'avait pas prononcé un mot depuis plusieurs heures et se contentait de me lancer des regards emprunts d'un amour infini, si profond que je ne pouvais même pas le soupçonner. Était-ce cela que l'on appelait un coup de foudre ? Moi qui n'étais jamais tombé amoureux, je ne pouvais décemment répondre, jamais mise à part aujourd'hui. Je me sentais si léger, emplit d'une joie indescriptible ; celle d'avoir trouvé quelque chose, quelqu'un à aimer. Peut-être était-ce un sentiment pervers que de me réjouir d'avoir "trouvé" ce qu'était réellement l'amour, car cela relevait plus de la soif de connaissance que du véritable sentiment, mais j'aimais Shuu', j'en étais certain, et ne voulais pas me poser plus de question de peur de briser ces instants magiques. La jeune femme quant à elle avait un sourire mélancolique, qui traduisait parfaitement ses pensées ; nous parvenions à nous comprendre par un simple regard. Elle semblait profondément triste, mais heureuse à la fois, ce bonheur indescriptible si puissant qu'il vous tirait presque les larmes. Elle n'était pas stupide, et avais bien vu que mon attitude avait changé, que je me montrais plus attentif et doux que lors de notre précédente rencontre, peut-être avait-elle même comprit que j'étais amoureux ?

Le silence qui s'était installé ne me dérangeait pas, j'aimais les vibrations d'amour qui planaient autour de nous, mais je voyais Shuu' qui hésitait à parler, terrifiée à l'idée que je ne lui dise que je devais repartir sur l'heure et ainsi la laisser seule à nouveau. Mais j'avais fait une promesse, non ? Je devais la tenir un point c'est tout. J'étais un homme d'honneur, si on devait me reconnaitre une qualité (mise à part ma beauté divine bien entendue.), c'était bien celle-ci, jamais je n'aurais trahis une promesse faite à quelqu'un, encore moins à elle. Aussi, dans ma gigantesque et infinie bonté, daignais-je briser la glace pour lui permettre de mieux se lancer dans la conversation à son tour, mais que pouvais-je dire de sensé ? "Tu sais que t'es pas mal toi ?", non, trop surfait et vulgaire ... "Oh mon amuuuur ...", niais à en chialer. "Ton père est un voleur, il a prit toutes les étoiles pour les mettre dans tes yeux.", trop jean dujardin ... Non, je devais trouver quelque chose de poignant, de beau et d'original. Je me plongeais l'espace d'un instant dans mes pensées, serrant de toutes mes forces la main de ma jeune comparse dans la mienne, je ne voulais pas qu'elle parte durant cette réflexion improvisée. Une idée me vint, quelque chose qui ne nécessitait aucune parole. Je lâchais ma compagne l'espace d'une seconde et me plaçais devant elle. Je saisis délicatement son visage de marbre entre mes mains et me rapprochais avec toute la lenteur dont j'étais capable. Je la vis ouvrir de grands yeux ronds, comprenait-elle seulement ce que je m'apprêtais à faire. Doucement, si doucement qu'on eu cru que le temps était sur le point de se suspendre, je déposais sur ses lèvres aux reflets vermeils, un tendre et délicat baiser, qui se prolongea, encore et encore jusqu'à ce que nos deux être ne fassent qu'un. Je m'appretais à me retirer lorsqu'elle empoigna ma nuque et me ramena à elle, visiblement elle attendait ce moment depuis si longtemps qu'elle ne put résister à la tentation.

Nous passâmes le restant de la nuit dans la chambre d'un hôtel.

Lorsque je me réveillais, je sentis la tête de la jeune femme qui reposait sur mon torse nu. Il était tôt, les rayons du soleil perlaient à peine à travers les épais rideaux de lin, à moins qu'on ne fut le soir ... J'avais perdu la notion du temps durant ces heures passionnées. Shuu' s'était révélée plus entreprenante que je ne l'aurais cru, mais cela ne gâtait en aucun cas mon amour démesuré pour elle, bien au contraire, cela me plaisait d'autant plus. Je m'étais trompé sur son compte du début à la fin, elle ne m'aimait pas ... C'était bien plus que ça. Je passais lentement ma main dans son étonnante masse de cheveux, jouant avec une mèche, l'entortillant entre mes doigts fins. J'aurais voulu que ce moment ne se termina jamais, que je continue éternellement à regarder mon amante dormir ainsi, heureuse et fourbue d'avoir trop aimé. Je baladais une énième fois mon regard sur l'ensemble de son corps, m'émerveillant devant les courbes qui réussissaient encore à transparaitre à travers le draps blanc. Je la sentis bouger doucement, et ouvrir les yeux, m'aveuglant de ce bleu opalin duquel je ne pensais jamais ressortir ... Sa bouche s'entrouvrit légèrement avant de déposer sur la mienne et long et tendre baiser. Je ne pourrais jamais me passer de cette saveur :


« Où que tu ailles Ikari, je viendrai avec toi. »
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyJeu 21 Jan 2010, 16:23

    J'étais libre . Enfin libre . Délivrer de cette captivité d'Orochimaru , délivrer de tous ces cris et expériences sur de simple cobaye . Désormais , après avoir pris en ma possession tous le savoir d'Orochimaru , je pouvais dessiner moi même mon propre chemin . Décidez ou j'allais aller , et d'ou j'allais revenir . Je ne pouvais pas savoir , actuellement , lesquelles serraient mes futurs plan , après avoir tuer Itachi . Je ne pouvais pas savoir quelle réaction aurait le monde après cet mort . Rentrerais-je à Konoha ? Non , je ne pense pas . Tant de questions auxquelles je ne peux répondre avant d'avoir fais se que j'avais à faire . La mort d'Itachi était mon seul but , ma seule source de jouissance . Rien qu'à penser à ce sang qui coulerait de son corps , une sensation de bonheur passait dans mon sang , de la pointe de ma tête , au plus profond de mes pieds . Mes pieds , tant de parcoure jusqu'à la , après avoir quitter le repaire d'Orochimaru , je m'étais mis en route vers une destination que moi même ne connaissait pas . Je suivais ce sentier , encore et toujours , jusqu'à se qu'il s'effaçât de ma vue . Devant moi , des grandes et immenses montagnes enneigés . La ou le sommet était glacé . Je les regardais quelques petits instants , je me demandais si je devais aller dans cette direction , ou décider d'en prendre une autre ? Après tout , j'étais libre de faire mes propres choix , sans qu'une créature ne me dise que faire . Je mis un pied devant l'autre , et me mis en direction de ces deux immenses montagnes . Le froid pouvait se faire sentir , mais je n'en avais que faire . Tant d'épreuve de ma vie m'avait complètement permis de faire face à de telle situation , ce n'était pas le froid qui allait pouvoir me barrer le chemin . Je continuais , encore et toujours , ne fixant que le dessus de chaque montagne , ne prenant pas le temps de regarder mes pieds , afin de savoir ou ils m'emmenaient . Mon esprit , mon regard étaient soudainement torturés . A travers celle-ci , je pouvais apercevoir cet astre lumineux , la Lune . Lorsque celle-ci était pleine , celle-ci me donnait un effet étrange , chaque fois que la Lune était pleine , se qui était le cas actuellement , je repensais à ce soir ou Itachi avait décidé de tuer tous le clan Uchiha . Je m'arrêtais quelques instant , pensant , songeant à se que je ferrais à Itachi ne fois qu'il serrait sous mes pieds . Le faire souffrir ? Comme il me l'a fait toute ces années , en laissant mon esprit se ronger , petit à petit , se consumer comme une vulgaire flamme qui avait trouver le moyen de se rendre dans mon cerveau et mes pensées . Je clignais de l'œil , et continuas mon chemin . Etait-ce une impression ou non ? Je ne sentais pas que la montagne montait . Je pensais rester à plat , en continuant à marcher . Je ne regardais jamais derrière moi , tous se qui se trouvait la-bas , n'étais que passé et horreur . Mes yeux restaient dans la même position , le regard vide , aucune pensée ne pouvait se laisser voir à travers ceux-ci . La neige commençait à tomber pour la première fois depuis que j'étais en suspend sur cette montagne . Le froid devenait de plus en plus fort , mais j'en avait que faire . Mon chemin , je venais de le tracer , je décidais de parcourir cette montagne afin de passer de l'autre coté , et rejoindre un but dont je ne connais pas encore l'identité . Je pensais à quelque chose , soudainement . Je savais qu'Orochimaru avait quelques petits protégé , qu'il ne tuait pas immédiatement , poussant les recherches sur eux , afin de leur donner plus de puissance . Ceux-ci étaient des cas spéciaux , des personnes unique . Je songeais à leur faire une visite inattendue , j'avais des projets .

    Je pouvais apercevoir le dessus de cette montagne , moins grande que la voisine , j'étais sur de ne pas m'être trompé . Je voyais toujours et encore , mes yeux ne la quittait pas une seule seconde . Malgré les bruits diverses des animaux nocturnes , je n'y prêtais pas attention , étant donné que je savais que je n'avais rien à craindre d'eux , et que ce n'était pas réciproque . Cette Lune , ce souvenir que jamais je ne pourrais effacer de ma mémoire , que jamais ne je pourrais détruire . J'étais forcé de vivre avec cet astre , Itachi avait t-il décidé d'en rajouter une couche , en faisant ca en pleine nuit , lorsque la Lune était pleine ? Mes idées , mes pensées ne tournais qu'autour d'Itachi , ce sois disant frère . Si un de ces buts avec moi était de m'anéantir sans même me toucher , il commençait plutôt bien . Mais je savais que plus je pensais à cela , plus ma haine augmenterait , j'aurais donc plus de chance de le tuer lors de notre affrontement fraternel . Mais je n'étais pas encore prêt , je savais que je devais régler quelques petits détails avant de me jeter dans la gueule du loup . Je parvenais à sentir une présence toute proche , à nouveau , je n'y prêtais pas attention . Une fois que j'étais pas mal haut , presque en dessous du sommet , je vis le sentier contourner ce pic , c'est se que je fis , je le suivais sans me préoccuper du couple qui se trouvait la . Je ne leur jetais pas un seul regard , et je continuais mon chemin vers une destinée qui , pour moi , était déjà toute tracée .
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyJeu 21 Jan 2010, 17:53

# ~ || Les hommes emplis par la vengeance ne sont que des enveloppes vides qui ne cessent de chercher leur chemin, comment leur en vouloir ? Ils sont si tristes. || ~ #

Nous avions finis par nous extirper des draps, la chaleur du corps de la jeune femme sur le mien me manquait déjà. Mais elle avait besoin de sortir, de respirer, de profiter de sa nouvelle condition. Je ne pouvais que la comprendre, enfin, elle avait réussit à toucher ce qu'elle convoitait depuis des années, était-ce du bonheur ? Certainement, et si ce n'était pas le cas, cela s'en rapprochait grandement. Moi aussi, j'étais heureux, je souriais sincèrement, j'aimais aimer. Nous marchions tout deux, ensemble, main dans la main depuis deux bonnes heures. Nous batifolions comme des enfants dans la neige, nous lançant des boules qui s'écrasaient mollement sur nos vêtements et qui s'insinuaient dans le tissu. Nous courions, rions à gorge déployée. Je vibrais de nouvelles sensations, de ces choses que je découvrais avec délice. J'aurais voulu que cette redécouverte de mes sentiments ne s'arrête jamais, que Shuu' et moi continuions à nous découvrir éternellement. C'était magique, impromptue et totalement inattendue. Cette rencontre qui n'aurait sans doute jamais due arriver et qui m'avait soudainement fait prendre conscience des joies qui pouvaient m'emporter dans cet univers ... J'avais l'impression d'avoir attendu ça toute ma vie, et maintenant que j'avais eu l'audace de tremper mes lèvres dans ce nectar divin, je ne désirais plus m'en séparer. J'aurais tout fait pour rester dans cet état de grâce, quand bien même cela m'aurait demandé des efforts surhumains, je m'en moquais. J'aurais envoyé au diable tout ceux qui auraient eu l'audace de vouloir me priver de cela.

Nous recommençâmes à courir, un large sourire nous fendait le visage. Elle était encore plus belle ainsi, ses yeux pétillaient, comme animés par une flamme que je n'avais jamais vu auparavant. Je me serais volontiers perdu dans ce regard cobalt si le temps m'en avait était donné, mais je ne voulais pas la faire attendre ; je voulais la combler, voir cette profonde expression de joie s'inscrire à jamais sur son visage d'albâtre. Sa peau était aussi pure que la neige que nous foulions, ses lèvres pleines et vermeilles scintillaient tels des rubis sur cette blancheur immaculée, j'aurais voulu m'en approcher et les croquer, me repaitre de leur saveur ... Tout en elle m'attirait, me commandait de l'aimer à jamais ... L'amour m'avait saisit, m'avait empoigné en ses serres de velours et m'avait déposé entre les bras de la plus magnifique femme qu'il me fut jamais donné de voir. Etait-ce pour cela que j'étais toujours en vie malgré tout ce que j'avais vécu ? Ma survie était-elle donc uniquement due à l'existence de Shuu' ? Je me plaisais à le croire du moins, j'aimais me persuader que ma vie lui était destiné, que mon coeur lui appartenait et ce à juste titre. J'aurais alors aimé lui dire tout ce que je ressentais, toutes les phrases qui me restaient immanquablement sur le coeur depuis notre nuit, car ça avait été "notre nuit", celle ou tout s'était révélé à mes yeux et aux siens ... Durant ces quelques heures, j'avais oublié jusqu'à mon nom, et l'image de cette femme avait remplacé mes moindres pensées ... J'avais seulement été Ikari, l'amant, Ikari, l'être aimé, et cela m'enchantait.

Je lâchais l'imposante boule de neige que je m'étais efforcé de rassembler depuis quelques minutes, et m'approchais doucement de Shuu'. Elle se tenait debout, dos à moi et observait la vallée qui s'étalait en contrebas. Silencieusement, je passais mes bras autour de sa taille et la pressais contre moi, je déposais un baiser langoureux au creux de sa nuque glacée, et ressentis le frisson qui traversa tout son être. Je me délectais de son gout, de sa présence contre moi. Elle se retourna, et jeta ses bras autour de mon cou pour mieux nicher son visage au creux de mon épaule, je l'entendis sangloter. Pourquoi pleurait-elle ? Etait-elle triste ? Je ne voulais plus jamais la voir verser des larmes ... Jamais ... Je saisis son menton pâle entre mes mains, et le levais vers moi. Je souriais, calmement, simplement, et je la vis me rendre mon sourire et essuyer ses larmes. Nous repartîmes alors le long du sentier blanc, nous n'avions qu'une seule envie, embrasser la vue magnifique que nous donnait la cime de la montagne. C'était grisant de contempler les villages qui se dédaignaient au pied de cet immense pic de roche, on se sentait léger, on avait l'impression de voler ... Nous nous hâtâmes, quand, soudainement ... Une présence ténébreuse entacha le paysage. Je plaçais Shuu' derrière moi, de manière à la protéger en cas de besoin, je me faisais fort de la défendre au péril de ma vie.


"Qui est-ce ?"je restais silencieux un moment "Je n'en sais rien mon amour, mais je sens que nous allons vite le savoir."

La présence me gênait, elle venait de briser ce moment d'intense bonheur, et qui qu'il soit, je voulais le connaitre.

"QUI ES-TU ?"
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyJeu 21 Jan 2010, 18:25

    Tous semblait parfaitement se dérouler tranquillement . Aucune question , aucune réaction . J'appréciais cela , ainsi , ils ne me dérangeraient pas . Du moins , c'est se que je croyais avant que ce garçon ne prit la parole . Cette voix , cette manière de se mettre devant cette femme . L'amour ? L'amitier ? L'instinct ? Toutes ces choses que je n'ai jamais connus , ou très peu . Je ne pris pas le temps de m'en mêler les pinceaux , je détournais le regard , et me remis en route . Cependant , alors que je pensais dur comme fer que celui-ci ne interromprait plus , il se mit à me demander qui j'étais , d'une voix menaçante , violente . Je m'arrêtais . La Lune était toujours présente , ces souvenirs qui continuaient à me hanter . Je me retournais , regardant ce pitoyable couple devant moi . L'homme la protégeait , en se positionnant devant elle de la sorte que les coups soient rapidement dirigés sur lui . Stupide , vraiment . Je ne pouvais perdre mon temps avec eux , j'avais une route à faire , mais si il fallait que j'enseigne quelque petite leçon sur la vie , je n'étais pas contre . Mon regard se posa sur cet homme . Mes yeux changèrent subitement , mon Chackra en fit de même . Mon Sharingan venait de s'activer volontairement . Ainsi cesserait t-il de me poser tant de question ?

    " Cela répond t-il à ta question ? "

    Je l'espérait , il commençait doucement à m'importuner . Me regardant de cette manière , promettant protection à cette demoiselle . Pensait t-il être en mesure de la protéger de quoi que se soit ? Baliverne ! Ce jeune homme , à moitié handicapé pensait t-il pouvoir se sacrifier pour elle ?

    " Protection , un bien beau mot . Mais , sais tu se que c'est ? Protéger une personne , c'est bien tu vas me dire . Mais , sais tu te protéger tout seul ? "


    Mes yeux se portèrent sur la demoiselle . Ainsi , je voulais voir , lui prouver qu'il était certainement incapable de protéger son amie . L'expression de mon visage ne changeait pas , mes yeux était dans les siens . Mes mains ne bougèrent pas , et elle était certainement prise dans mon Genjutsu . Cela prouverait une fois pour toute , que celui qui prétend pouvoir défendre son amie , se défendre lui même . Voyant le résultat , je me mis de coté , reculant en arrière , fixant la scène , m'éloignant , mais en restant sur le terrain .

    " Montre moi , comment tu te défends toi même "

    Un sourire s'affichât sur mes lèvres . Le Genjutsu était simple . Cette demoiselle devait rentrer dans un état de rage , désirant tuer tous se qui bougeait autour d'elle , son amis y compris . Ainsi , il verrait si il est capable de se protéger seul . Et comprendra qu'il ne faut pas déranger de parfait inconnu , lorsqu'ils ne désirent pas l'être .
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyVen 22 Jan 2010, 00:35

# ~ || L'amour est un moteur, une énergie si puissante qu'elle peut vous permettre de soulever des montagnes, mais quant est-il lorsque cette force se retourne contre vous ? || ~ #

Je sentis soudainement le chakra de Shuu' changer, son flux était perturbé. J'étais moi même expert en illusion, et je savais en reconnaitre un lorsque j'en voyais un. C'était un gengutsu de grande qualité, mais j'étais tout à fait à même de le défaire. Le seul problème était de ne pas blesser l'amour de ma vie durant cette entreprise. La jeune femme attrapa mon épaule, la serrant entre ses mains comme pour la briser, son regard était fou, habité par une lueur que je ne lui connaissais pas. Je me dégageais de son emprise, j'étais terrifié par la seule idée de lui faire du mal, il fallait que trouve le moyen de la toucher assez longtemps pour briser le sort, sans me prendre un coup de préférence ... Shuu' était d'une rare puissance, je la savais forte, et si j'avais pu l'éviter, je ne me serai pas battu contre elle, j'avais le pressentiment qu'elle était assez entrainée pour me mettre en déroute. Les stratégies n'étaient pas vraiment mon fort, et cette fois-ci j'allai devoir user de toute la finesse dont je n'avais jamais fait preuve auparavant ... Je fis un bond afin de m'éloigner de ma compagne, celle-ci se précipita vers moi, dégainant son sabre d'un geste imperceptible. J'évitais cet assaut avec difficulté, comme je le craignais, elle était au moins aussi puissante que moi si ce n'était plus, j'étais en danger, bien que je ne l'aurais cru ... Il fallait que j'agisse vite et bien, et ce dans mon intérêt comme le sien ... Vitesse, rapidité, intelligence, tout ça allait être dur.

Je ne pouvais pas mesurer la force de mon amour pour elle, c'était ineffable. Tant de sentiments inexplicables qui se déchainaient en moi, qui me prenaient au dépourvu. La passion qui me déchainait me contraignait à ne faire qu'éviter les assauts répétés de ma compagne. Je dansais ainsi sur la neige avec grâce, m'efforçant de battre en retraite afin de repousser au maximum l'échéance. Je savais désormais ce que j'avais à faire, et comment j'allais jouer mon coup, j'avais toutes les techniques dont j'avais besoin afin de "neutraliser" la femme que j'aimais. J'esquivais à nouveau un coup de sabre fulgurant, son art en la matière était réellement impressionnant, je ne pouvais m'empêcher de l'observer ... Elle était si belle lorsqu'elle se battait, son regard fou, ivre de combat, ses mouvements habiles, presque félins ... C'était une chorégraphie digne du plus grand opéra du japon, un art, un spectacle dans lequel j'aurais voulu me perdre. Si je n'avais pas risqué ma vie à chaque seconde, j'aurais pris le temps de l'admirer, encore et encore ... Mais le temps m'était compté, et je devais en apprendre plus sur cet homme aux yeux étranges, il m'intriguait. Malgré tout, je ne lui en voulais pas, je n'étais pas du genre à avoir de la rancoeur, aussi ... Préférais-je encore comprendre pourquoi. Shuu' s'élança vers moi, telle une tigresse, et manqua de planter son sabre en plein dans mon coeur. La lame s'enfonça profondément dans mon bras, je ne pu retenir le hurlement de douleur qui franchit involontairement le seuil de mes lèvres. La blessure était profonde, l'arme entrait et ressortait de part en part. La jeune femme la retira et me regarda un instant avec un sourire carnassier.

Il était temps.

"Tekuni’ku kuma !" (La prise de l'ours.)

Je disparu soudainement aux yeux de ma compagne, m'étant littéralement évaporé. En réalité, je venais simplement d'effectuer un bond à une hauteur inimaginable en injectant une dose de chakra conséquente dans ma voute plantaire. Je la voyais, totalement désorientée, du haut de mon perchoir, j'allais devoir agir vite. Je me glissais soudainement derrière elle et passais une main sous son bras gauche avant d'enserrer sa cage thoracique de l'autre. Je la sentis se débattre un long moment, elle était vive et essayait de trouver mon poing faible. Mon chakra se diffusait lentement dans son centre nerveux, déjouant petit à petit le sort d'illusion de l'homme qui nous avait abordé. Je sentais l'emprise du gengutsu faiblir, doucement, encore trois secondes et ce serait terminé. Enfin, je pourrais cesser de me battre contre elle. Cela me pesait de la sentir me détester ainsi, même sous l'effet d'un sort, elle voulait me tuer, c'était évident. Je me mis à pleurer de mon oeil unique, versant de longues perles salées qui roulaient, translucides avant de s'échouer longuement dans la neige immaculée. Je haïssais cette haine ... Je me détestais d'avoir du l'immobiliser de la sorte ... Et je détestais les illusions comme celles-ci qui retournaient les gens contre ceux qu'ils aimaient. En définitive, j'en voulais à cet homme qui m'avait arraché mon moment de bonheur. Shuu' perdit connaissance, exténuée par ces allez-retour dans le monde des illusions, elle s'échoua dans mes bras, la visage contre ma poitrine. Je l'y accueilli avec soulagement, elle était enfin libérée ...

Je me dressais alors sur mon séant, saisissant son corps inanimé entre mes bras. Je sentais sa respiration faible et irrégulière, mais elle était vivante, là était l'important. Je vibrais d'une haine que je ne me connaissais pas, était-ce ça, l'amour ? J'aimais tellement cette femme que le simple fait que cet homme ai voulu lui faire du mal me donne envie de lui hôter la vie ? Était-ce cela, l'envie de protéger quelqu'un ? Je voulais punir cet énergumène d'avoir douté de mes sentiments envers l'amante que j'avais à mes cotés, il devait regretter ses actes.

"Qui es tu, toi, pour juger de ce qu'est l'amour ? Qui es tu, toi, pour savoir qui doit être protégé ou non ? Je te trouve bien imbu de ta personne pour oser t'attaquer à ceux qui peuvent aimer, ton coeur semble stérile, tu es sans nul doute indigne d'aimer. Toi, qui a l'impudence de t'attaquer à deux amants, tu ne devrais pas être en vie, tu ne mérites qu'une seule chose, reposer à jamais dans la mort comme tout les hommes de ton espèce, crevure."


(HRP : J'suis désolée XD, c'est full méchant ce que je viens de dire, mais j'y peux rien, Ikari aime pas qu'on s'en prenne à ceux qu'il aime. xD)
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyVen 22 Jan 2010, 14:52

    Toutes cette haine que je parvenais à voir . Toutes cette souffrance venant de l'un , comme de l'autre . Les coups étaient puissant , la dextérité de la jeune femme était impressionnante , ainsi que sa force . Les esquives du jeune homme étaient pas mal non plus , cependant , je pouvais apercevoir que celui-ci avait bien du mal à éviter . Mon regard était même , cette sensation étrange qui envahissait lentement mon corps . Ce sentiment que je ressentais lorsque je voyais cette scène particulière . Je n'avais envie que d'une seule chose , continuer ma route , et en terminer une fois pour toute avec ce couple répugnant . Cependant , ce combat m'attirait , je voulais savoir une fois pour toute , si je m'étais trompé sur ce type . Même si je n'en avais que faire , je voulais savoir , par simple envie . Mon regard déviât du combat , je regardais à nouveau cette Lune remplis de souffrance . Soudain , un oiseau passât devant , rapidement . Un corbeau ? Mes poings se serrèrent , soudainement cette vision me rapporta à Itachi . J'agitais ma tête de chaque coté , et effaça cette pensée de ma tête . Le combat semblait prendre fin , le jeune homme , même si son bras étais désormais transpercer , parvint à immobiliser la jeune demoiselle , et l'extirper de mon Genjutsu . Je me retournais , j'ai vu se que je voulais voir . Mon Sharingan toujours activé , je me mis à suivre le sentier . Quand soudain , alors que je pensais que cela allait enfin se terminer , l'homme se mit à parler , en me jugeant sur l'amour que je ne peux éprouver . Je sortis mon sabre de quelques centimètre , et me retournât vers ce couple .

    " Je ne vis pas pour aimer , sentiment inutile qui ne sert qu'à nous ralentir ! "

    Mes yeux croisèrent les leurs , je les regardais avec mépris . Je remis mon sabre en place , sachant que je n'avais rien à craindre d'eux . Je savais qu'ils avaient tort . Ils étaient dans le mauvais chemin , peut-être ? L'amour , ceci est un bien beau mot . Mais , à quoi sert l'amour ? Lorsqu'une personne qu'on aime est en danger , on fais tous pour la sauver , et cela ralentit notre but .

    " Moi même , j'ai aimé . Mais j'ai vite découvert que l'amour n'était qu'illusion . "

    C'était terminé , mon passage ici restera dans le mémoire , sans doute , mais je devais m'en aller , toutes bonnes choses avaient une fin , celle-ci y comprit . Je faisais dos à eux , une preuve d'impolitesse ? Je m'en fichais . Ma route serrait encore certainement longue . Je me stoppais à nouveau .

    " Ha . Je suis déjà parmi les mort "


    Je devenais petit à petit une minuscule tache d'ombre et de mauvais souvenirs pour eux . Mon visage affichait un sourire , ma route était longue , mais j'irais jusqu'au bout . Écrasant définitivement , l'amour .
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyDim 24 Jan 2010, 05:28

# ~ || « AIE ! Arrête ça pique ton truc ! » « Ca pleur à cause du merchurochrome et ça se prétend déserteur rang S ? Mon œil oui. » « Et bah ? On a tous nos faiblesses secrètes … AIE ! » || ~ #




« Va pourrir en enfer, raclure. » lâchais-je en voyant la silhouette s’éloigner.

Qui que fut cet homme, je brûlais de le retrouver afin de lui faire ravaler ses paroles. Mais Shuu’ était blessée, je ne voulais pas la laisser dans un tel état de faiblesse, surtout pas ici. Dire que cela ne faisait qu’un jour que nous partagions notre vie … Il fallait admettre, qu’au moins, nous ne serions pas l’un de ces couples sans intérêt qui vivent chacun de leur coté, nous avions désormais, un lourd passé en commun. « Qu’est-ce que t’as fais ce week-end ? » « Bah j’suis allé à la pêche, et toi ? » « Ma femme a essayé de me tuer, rien de neuf quoi. » … C’était tellement ironique lorsqu’on y repensait. Mais outre tout ce sarcasme dont je m’efforçais de faire preuve, je voulais vraiment savoir de qui il s’agissait, pour lui faire payer cela, bien sur, mais aussi pour le comprendre. J’avais, moi même, dans mon enfance, été dans la même situation ; l’absence la plus totale d’émotion, de remord. Et, j’avais appris à mes dépends, que cela n’était pas bon. Peut-être que, malgré son caractère disons … Explosif, le jeune nune-kin qui nous avait attaqué, était-il en proie à des démons similaires aux miens ? Ou bien poussais-je mon raisonnement trop loin, et il ne s’agissait qu’une vile crapule indigne d’attirer ma compassion … L’un ou l’autre me paraissait plausible. Mais pour vérifier mes hypothèses, il me fallait le retrouver, lui tabasser la gueule – un peu de violence dans ce monde de calme et de volupté … - et lui poser quelques questions. Cela me paraissait envisageable, car, après tout, nous avions tout le temps ; il était trop tard pour le rattraper, et il était sans doute déjà loin, mieux valait attendre que ma moitié se rétablisse, établir un plan et ensuite se lancer à sa poursuite. Autant chercher une aiguille dans un grange, mais le jeu en valait la chandelle ; la vengeance pouvait être le moteur de bien des gens, la preuve.

Mon bras me faisait atrocement souffrir, les coups de sabre de ma compagne pouvaient s’avérer mortels, j’avais eu de la chance de m’en sortir ; cette fois encore. Elle était au moins aussi puissante que, si ce n’était plus ; je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir une fierté démesurée à l’idée que celle que j’aimais était capable de me mettre en déroute. Bon nombre d’hommes auraient préférés se savoir plus forts que leurs amantes, mais eux n’étaient pas dans la même situation que moi. Moi qui avais une si piètre considération envers la gente féminine, qui catégorisais toutes ses représentes dans le compartiment « faibles et inintéressants », je venais de découvrir, en ce froid mois d’hiver, que quelqu’un d’assez fort et d’assez aimant, pouvait changer ma vie et la vision que je lui portais. Peut-être parviendrait-elle à terminer le travail commencé par Zela ? Et peut-être était-ce elle qui me conduirait aux étoiles ? Allez savoir, mais j’en avais comme le pressentiment. Je savais que c’était Shuu’ qui, possiblement malgré sa volonté, changerait le sens de mon existence. D’autres personnes y parviendraient sûrement, ma sœur avait d’ailleurs déjà tâté le terrain, et j’attendais ces individus avec impatience et fébrilité. Je ne faisais qu’espérer la venue de ces êtres singuliers et exceptionnels qui achèveraient de me parfaire. Manière de penser égoïste ? Raisonnement flegmatique ? Possible, non, vrai, et alors ? Je ne réussissais pas à me trouver seul, pourquoi ne pas recevoir l’aide des autres afin d’y parvenir ? Je prenais ce que l’on daignait bien m’offrir, voilà tout.

Je perdais trop de sang. J’avais toujours été relativement faible de constitution, et bien que je me fus entraîné durant des années, je n’étais pas parvenu à changer mon métabolisme, malheureusement. De petites tâches noires envahissaient progressivement mon champ de vision, et je commençais à avoir le tournis ; le poids de ma compagne devenait de plus en plus significatif à mesure que les secondes passaient. Et moi qui me vantais d’être le si puissant Ikari, l’irrésistible et le magnifique ninja renégat qui plaisait tant à ces dames, l’imbattable shinobis que rien n’impressionnait ! Ce n’était pas faux, non, encore une fois, c’était vrai. Mais je n’avais encore jamais combattu contre quelqu’un que j’aimais. Si jamais je m’étais trouvé face à cet homme, et qu’il m’avait assené un tel coup, j’aurais aisément pu l’éviter, mais j’aurais du lourdement le blesser … Ors, il était totalement hors de question que je touche à un cheveux de mon amour, plutôt y perdre un bras. C’était d’ailleurs ce qui c’était passé, comme par hasard ; mais ses cheveux étaient intacts, au moins, c’était déjà ça. Je ne me sentais pas la force de marcher jusqu’au village, je savais que j’allais perdre connaissance avant, la blessure traversait ma chaire de part en part, la lame s’était tournée et retournée dans la plaie, laissant un trou béant dans mon épaule. J’avais perdu trop de mon énergie, je ne pouvais rien faire de plus. Je m’assis donc, contre une pierre ; pris la peine de me découvrir de mon manteau afin d’en envelopper Shuu’, et me calais confortement contre mon dossier improvisé. Peut-importait si jamais je m’endormais et que je mourrais de froid, ma comparse, elle, aurait de quoi tenir jusqu’à son réveil ; qui, je l’espérais tout de même, n’allait plus trop tarder. La température frôlait les deux ou les trois degrés, je grelottais déjà. Mais je ne lâchais pas prise, je voulais être là lorsqu’elle ouvrirait les yeux, pour la rassurer.

L’heure passa à une lenteur exaspérante, j’avais l’impression de voir défiler les secondes devant mes yeux voilés. Ma manche était à présent imbibée de sang. Si jamais j’avais essayé de me lever, ou même de bouger, je me serai évanoui derechef, mieux valait éviter le moindre mouvement. Curieux, je portais les doigts à ma blessure et les ressortis pourpres. La couleur avait le mérite d’être jolie, c’était déjà ça. Je commençais à trouver le temps long, et la moindre distraction était la bienvenue … Une idée me trottait dans la tête, depuis une bonne dizaine de minute déjà ; j’avais toujours vu les supers méchants faire quelque chose d’étranges durant les films d’horreurs, ils portaient leurs mains ensanglantés au visage et y lapaient un peu de sang. Pourquoi ? J’avais envie d’essayer, car je m’ennuyais, car je n’avais rien d’autre à faire. Je le fis donc, sans dégoût, jusqu’au moment où … Ou la saveur métallique et froid me tétanisa le palet. MAIS C’ÉTAIT IMMONDE ! Comment les malades mentaux pouvaient-ils aimer cela ? Je crachais, salivais, fis tout ce qui était en mon pouvoir pour chasser ce goût horrible de ma bouche. En me secouant désespérément, je fis bouger Shuu’ qui, après un peu plus d’une heure et demie, commençait à reprendre des couleurs. Celle-ci ouvrit vaguement un œil, puis l’autre, avant de se redresser dans un sursaut et de porter la main à son katana, celui-ci était encore tâché de mon sang. La jeune femme se retourna vers moi paniquée, ses yeux manquérent de tomber de leurs orbites lorsqu’elle vit la taille gargantuesque de ma blessure :

« Ne me dis pas que c’est moi qui t’ai fais ça … » me supplia t-elle d’une voix éteinte. « Je ne te le dis pas. » « Nigaud ! Tu perds beaucoup trop de sang ! Qu’est-ce qu’on peut faire ? » « Je ne sais pas mon amour, je ne sais pas. »
HRP : Là, théoriquement, j'attend le retour de Kama, enfin j'attend qu'il post pour venir me chercher et qu'il me porte comme la loque ensanglantée que je suis, vers un endroit OU Y'A UN LIT ! xD
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyJeu 28 Jan 2010, 06:35

Un long trajet et beaucoup de temps perdu, Kama Taro venait directement de Suna, pour désormais se retrouver dans le nord. La route avait été longue et il commençait à en avoir bien marre de marcher à travers le monde. Pourquoi ? Il était devenu déserteur pour voyager et pour grandir en indépendance non ? Mais marcher pendant 3 jours, seul, sans arrêt pour combattre qui que ce soit ou encore pour s’amuser… Il commençait à toucher sa limite au niveau de la tolérance. La température était véritablement plus froide, voir parfois glaciale et les paysages commençait à l’ennuyer, des montagnes et toujours des montagnes, enneigées qui plus est… Quel paysage de merde et monotone, le jeune homme avait heureusement eut l’idée ingénieuse de voler un manteau dans le premier village qu’il avait croisé… Eh oui, certains aspect des gens demeurent impossible à changer, même après un réajustement à leur idéaux. Cela faisait après tout 1 an que Kama volait dans les villages pour subsister et il avait décidé que ce n’était pas si grave… Comme il le disait : Il ne volait pas, il empruntait de façon définitive voilà tout. Ce n’était pas comme s’il tuait des gens ou quoi que ce soit non ? Monoki, l’homme qu’il avait rencontré ne pourrait jamais lui en vouloir… En fait… Il ne le reverrait probablement jamais ? Qu’importe… L’important ici, c’était que ce pays était chiant et plus qu’emmerdant… le jeune Kama espérait bien qu’au moins sa visite en ces lieux allait lui permettre de rencontrer quelqu’un qui allait valoir le détour ou du moins quelque chose… le pays de la neige était l’un des rares endroits qu’il n’avait encore jamais visité.

Baillant un bon coup, le shinobi continua a s’enfonçant dans la neige, creusant, pas par pas, de profondes traces dans la neige. Putain de truc blanc et froid… Non seulement il devait se les geler, mais en plus, il devait monter et presque toujours monter. Il n’avait même plus l’envi de courir, l’empressement laissait de plus en plus place à l’indifférence… Les yeux mi-clos, il commençait à avoir envi de plutôt continuer sa route par la voie des airs… Peut importe le fait qu’il ne pouvait pas rester très longtemps à voler, il en avait simplement marre de se geler les pieds… Maugréant contre sa décision de venir en ce pays de merde, Kama fut soudain distrait par des bruits qui ne pouvaient qu’attirer son attention… Visiblement, un combat avait lieu tout près ?! Un sourire aux lèvres, il s’élança immédiatement en direction de celui-ci, il était tout prêt, d’ailleurs comment était-ce possible en cet endroit reculé ? Le village de la neige était encore à un bon 10 kilomètres de leur emplacement actuel… Quel était cette farce… Deux shinobi avaient décidés de s’affronter en ce lieux froid et désintéressant ? Décidemment, le peuple de la neige comportait des êtres bien étranges et surtout très motivé !

Contournant un pic escarpé, étant quelques peu surélevé face à la scène, Kama observa un homme tourner le dos à deux personnes… un homme et une femme… Leurs voix ne lui venaient pas… mais bien vite celui à la chevelure noir quitta… Il n’était presque pas habillé, quel imbécile… Vu la température, il finirait sans doute par choper une bien jolie maladie !! Mais le plus alarmant fut de constater que les deux personnes laissé derrière, étaient : une femme qui reposait sur le ventre dans la neige et un jeune homme blessé de partout qui s’effondra bien vite au sol. Eh bien… Comme de fait, le combat venait de prendre fin ?! Restant en retrait, Kama se rapprocha malgré tout, mais cette fois-ci, par la voie des airs. Il ne voulait pas se faire repérer tout de suite. La femme s’était réveiller et s’était précipité vers le jeune homme blessé. Oh non !! Pas un foutu couple, Kama se laissa descendre tranquillement sur une grosse roche couverte de neige pour s’y asseoir… Les deux amoureux semblaient bien trop occupés pour le remarquer…

« Ne me dis pas que c’est moi qui t’ai fais ça … » me supplia t-elle d’une voix éteinte. « Je ne te le dis pas. » « Nigaud ! Tu perds beaucoup trop de sang ! Qu’est-ce qu’on peut faire ? » « Je ne sais pas mon amour, je ne sais pas. »

Prenant un air ennuyé, il les dévisagea L’air découragé, Kama n’avait encore jamais prêté la moindre attention aux femmes, jugeant plutôt que celle-ci se révélait bien souvent être des boulets ou encore des nuisances. Bien entendu, cette opinion ne s’appliquait que sur les champs de bataille, sans quoi il leur vouait un respect des plus exemplaires, comme il l’avait toujours fait avec sa mère.

"- "Je ne sais pas mon amour, je ne sais pas…" Non mais vraiment ? On croirait être en train de lire un roman d’amour pour attarder ! Vous êtes vraiment sérieux ?? Une escapade en amoureux dans les montagnes de neiges ?! Bordel mais on gel ici !! Vous auriez pu choisir un autre endroit ?? Ce que vous pouvez être cons hahaha. Je me présente, Kama Taro, déserteur ! Vous êtes chanceux je peux justement vous aider ! Oh je vous déjà venir, pourquoi ce jeune qui viens de surgir de nulle part nous aideraient et blablabla, eh bien la réponse est simple, j’en ai marre de me promener seul !! Alors on prend le lift ? -"

Une arrivé des plus mystérieuse qui pourtant ne disait rien de bon, Kama Taro n’avait pas du tout le don de mettre els gens en confiance, son comportement qui tendait toujours vers l’envi de narguer les gens agissait ainsi !
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyMar 02 Fév 2010, 14:10

# ~ || A quoi bon attendre une main tendue, si vous ne la saisissez pas lorsqu'elle se présente ? || ~ #


Fraternité ? Envie d'aider sans raison valable, soudainement, sans motivations ... Fut un temps, j'aurais sûrement eu la même réaction envers un homme dans ma situation, peut-être même que c'était toujours le cas. Mais, j'aurais été désintéressé. C'était ces principes acquis après la mort de Zela qui m'auraient poussé à sauver cette personne, et non pas un inexplicable élan de générosité. Ce jeune déserteur qui me faisait face incarnait tout ce que j'avais été et aspirais à redevenir. La jeunesse, l'impétuosité, plus que tout, je désirais reconquérir ces qualités qui me faisaient alors, cruellement défaut. Oh, certes, j'étais quelqu'un de plutôt "gentil" - bien que ce ne soit pas le bon terme à employer, c'est celui qui se rapprochait le plus de la réalité -, j'aidais beaucoup de monde par pur bonté d'âme ... Mais ... Ce n'était plus pareil. Lorsque j'avais quitté le village, je me faisais fort d'être une larme d'humanisme en ce mode, l'être pur qui risquait jusqu'à sa vie pour sauver celle de l'autre. Car, ainsi, avec un peu chance, j'aurais pu accomplir mon rêve ... Mais le temps passant, les déceptions s'enchaînant, j'avais perdu cette saveur, cette envie de faire le "bien". La mort de ma soeur avait entraîné, tout en la faisant commencer, cette déchéance. Avant qu'elle ne me quitte, j'étais le petit garçon égocentrique, muré dans un univers de fausses idées sur "son" importance ; puis, sans que je m'y attende, l'unique figure maternelle, la seule personne que j'aimais sans le savoir, m'avait annoncé qu'elle allait partir. Cela m'avait profondément changé, mais aussi triste que ce soit, cela entamait également beaucoup ma foi en cet idéal. Je m'en allais ainsi, battre le monde avec comme seul but ; découvrir l'origine de tout ceci, tiraillé entre deux visions de la vie. La vie que je cherchais désespérément à comprendre.

Non, je me torturais l'esprit pour rien. Il était inutile de voir un signe dans chacun des événements tragiques qui venaient perturber ma petite existence. Je chassais donc ces idées de mon esprit, et me levais tant bien que mal. La tête me tourna, j'étais plus faible que prévu. Shuu' me regardait, horrifiée. Le fait de m'avoir ... Transpercé de son sabre l'avait profondément traumatisée. Sans que Kama Taro eu le temps de faire quoi que ce soit, la jeune femme m'avait saisit et me soutenait alors de manière à épargner ma blessure. Je la connaissais, et savais que, pour rien au monde elle ne m'aurait lâché. Je comptais sur elle, au sens propre. Nous n'étions qu'à deux ou trois kilomètres du village en contrebas, il lui serait possible de me porter jusque là, même si j'aurais préféré que ce soit le déserteur qui le fasse. Disons que la situation : Homme fort et fier + porté par sa petite amie + parce qu'elle est trop forte = Sentiment de ... Malaise ? Le peu d'honneur masculin qui me restait aurait voulu que ce soit le jeune homme ... Vous comprenez. Je sentais mon bras bourdonner, le chair autour de ma blessure commençait à geler. Je ne souffrais pas encore, plaie trop fraîche, engourdi par le froid ? Possible. Mais au fil des pas de ma compagnes, je commençais doucement à sombrer dans l'inconscience. Je me sentais vide, comme délesté du poids de mon corps. C'était Shuu' qui me faisait avancer, je n'y étais pour rien. Mon champ de vision se rétrécit, et j'eu bientôt l'impression de n'être qu'un spectateur externe à cette scène. Petit à petit, l'image fut encadrée de noir, et lentement, elle disparut pour me laisser dans le noir, seul.

~ Shuu'.

La jeune femme soutenait tant bien que mal Ikari. Bien que celui-ci ne soit pas bien lourd, porter le corps d'un homme d'un mètre quatre vingt lorsqu'on sort d'un gengutsu et qu'on fait un mètre cinquante cinq, ben c'est pas facile figurez vous ! Mais peu lui importait, il fallait qu'elle le porte et elle le porterait. Ne serait-ce que pour se racheter, un peu. Et puis, ce Kama Taro, il ne lui inspirait pas confiance. Un déserteur qui débarquait soudainement à la suite d'un affrontement comme celui-ci, c'était rarement un simple concours de circonstances. Mais en y réfléchissant bien, n'était-ce pas l'un de ces mêmes nune-kin qu'elle soutenait alors ? Oui, mais Ikari était différent, Ikari cherchait à atteindre son but, sans tuer qui que ce soit, c'était différent. Non, cet énergumène sortit de nul part, jamais elle ne mettrait entre ses mains le corps d'Akiko. Chargeant difficilement son compagnon, Shuu' reprit le voyage, ne jetant que de méfiants coups d'oeils derrière son dos. Non, il n'était pas rassurant cet homme là, il ne lui disait rien qui vaille.

Mais la jeune femme était d'un naturel curieux, lorsque quelque chose lui échappait, il fallait qu'elle sache. Et lui était capable de lui répondre, peut-être ? Toussotant vaguement, comme pour prévenir de son élocution, Shuu' brisa le silence :

"_Et euh ... C'est par pur altruisme que vous désirez nous venir en aide ?" déclara elle d'une voix fluette. "_Excusez ma méfiance, mais c'est assez inhabituel, vous en conviendrez."

Le village était encore relativement, et le corps d'Akiko commençait à lui peser. Jamais elle n'aurait assez de force pour descendre la piste drue qui allait arriver. Il allait falloir aviser une fois là bas.
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptySam 13 Fév 2010, 00:49


La femme pris rapidement le soin de prendre son amant, puis de se retourner vers Kama… Le jeune homme semblait complètement épuisé, d’ailleurs il sombrait peu à peu dans L’inconscience… Un murmure sortit de sa bouche et les yeux de notre petit déserteur se fermèrent à moitié, ressentant en lui une peine non fondé qui lui ramenait de vieux souvenirs… Rabaissant la tête d’un air absent, l’image de sa mère agonisante lui réapparut dans un soupçon de chagrin… Non, il ne pouvait simplement plus permettre à quelqu’un de mourir devant lui, c’était ici le plus clair de ses motifs, même s’il n’avait aucune idée de qui était ce jeune garçon qui se trouvait être à peine plus vieux que lui-même ? La voix de la jeune femme résonna à travers ses oreilles comme un écho lointain, attirant l’oreille, sans éveiller l’esprit… un écho qui semblait venir de sa propre tête tant il était dans les vapes. Il avait comprit, bien qu’en retard, il savait que c’était la jeune femme qui parlait, mais sans répondre, il se contenta de sauter de sa pierre, pour rejoindre le sol au niveau des deux amants. Il ne voulait pas laisser paraître une raisons aussi dérisoire que la pure bonté et de toute façon il était intéressé aussi par un autre côté.

"-Je… Il leva la tête pour regarder dans les yeux la femme, je vous aide, parce que je veux combattre contre votre amant…-"

Il était inutile d’en dire plus pour l’instant… Levant sa main droite en position basique de sceau, un puissant vent souffla soudain sur l’ensemble du plateau, un vent d’une puissance phénoménale qui balaya bien vite les vêtements des trois shinobis… La veste ouverte de Kama se secouait en tout sens, suivant les méandres des courants d’airs, tout comme le reste de ses vêtements… Mais une expression triste restait afficher sur le visage du jeune homme. Bien vite, le corps de celui qui était blessé dans les mains de Shuu se souleva de lui-même, doucement, accompagné par les cris de surprise de la femme qui s’attendait visiblement au pire… Sans laisser le temps à qui que ce soit de réagir, L’air commença à se concentrer pour tourner autour de chacune des trois personnes, formant une bulle de pression, isolant chacun d’entre eux. Kama ne prit pas la peine de donner la moindre explication ou indication, que les trois bulle de pression, décollèrent dans les airs à pleine vitesse, pour survoler la zone dans les airs, laissant en tête la bulle du ninja qui semblait garder une concentration inouïe. Les trois formes voyagèrent donc à grande vitesse, avant de retomber pourtant très rapidement vers le sol. Une chute qui en temps normal effrayerait n’importe qui, mais pas Kama, il y était habitué depuis le temps. En théorie, il préférait voler lentement et doucement, mais lorsque le temps pressait, il pouvait simplement user plus radicalement de son chakra et précipité la vitesse de déplacement de la technique. Or, une immense rafale de vent amortis la chute des balles de pression, tout en déracinant une série de sapins enneigés et déblayant en entier le sol de draps blanc. La distance avec le sol n’était plus que de 6 mètres et les trois ninjas tombaient désormais en chute libre, ce n’est qu’à 1 mètre du sol, que soudain, leurs corps se ralentit en plein dans sa course, pour atteindre le sol.


La traversé n’avait durée qu’à peine 2 minutes, et à quelques mètres se trouvait, devant eux, la porte du village caché de la neige. Le petit groupe de déserteurs était arrivé. Mais les goutes de sueurs perlaient sur le visage de Kama… Aussi s’écroula-il immédiatement par terre. Voler lui prenait déjà beaucoup de chakra lorsqu’il y allait doucement, ajouter-y la vitesse comme il venait de faire et il dépassait sa limite… Il n’avait utilisé cette vitesse qu’une fois pour se sauver d’un attroupement de Oin-nin de Kumo, mais la distance parcourut n’avait pas été si grande. Essoufflé et à bout de force déjà, le jeune homme reprit son souffle.

"-Allez-toi ! Qu’est-ce que tu attends… Vas le porter à l’hôpital bordel…-"


Technique utilisé :
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyLun 15 Fév 2010, 15:57

# ~ || Révélations... Révélations... Révélations de quoi d'abord? On se croirait dans Twiligth! || ~ #

"_ Hors de question que je l'enmène à l'hôpital. C'est un déserteur. Et vous n'irez pas non plus..."

La jeune femme secoua la tête de droite à gauche. Ce Kama était-il fou? Les mener à des autorités compétentes qui pourraient les enfermer... Alors qu'elle aimait l'un plus que tout et que l'autre les avait sauvé des glaces. Non, un peu de courage et ils seraient saufs. Inspirant une dernière fois, Shuu' se pencha sur le jeune déserteur et le souleva de son épaule valide. Ils étaient à deux pas de l'auberge ou Akiko et elle avaient passé la nuit, il lui serait simple de les poser là bas et de les soigner du mieux possible. Rassemblant le peu de courage qu'il pouvait bien lui rester, la kunoïchi entama la courte marche jusqu'au lit promit. Chaque enjambée paraissait-être une torture. Les muscles se tendaient à l'extrème, la fatigue altérait les capacités, les pensées divaguaient. La douleur cuisante qui lui parcourait les jambes, l'envie si présente de les laisser tomber au sol pour mieux s'effondrer à leurs cotés. Mais Shuu' tenait bon, au delas de toute cette souffrance, c'était le salut de ces deux hommes qui dépendait de son succés, de sa force. Se venter d'être la meilleure ne suffit pas, avait un jour dit son père, c'était le prouver qui devenait un peu plus dur. Le sens de ces mots lui semblait bien clair à ce jour, à marcher dans la neige à moitié consciente, deux hommes en pleine force de l'âge jonchés sur ses frèles épaules. Si jamais elle réussissait à atteindre la chambre, ils seraient entre de bonnes mains, mais si jamais elle échouait... Ils devraient être enmenés à l'hôpital de toute urgence, et commencerait certainement une course poursuite sans fin à travers le pays, éviter les oi-nins, les villages trop connus, masquer son identité, vivre dans la peur et le refus de sois même. Non, c'était impensable, il lui fallait réussir à tout prix.

Lorsque la porte de l'auberge s'ouvrit devant ses yeux enfièvrés, Shuu' cru à un miracle. Un homme auréolé de lumière se présenta, lui proposant son aide. Il ne s'agissait que du gérant de l'établissement, éclairé par les bougies de l'intérieur qui venait s'enquérir de ses besoins. A bout de force, la jeune femme acquiessa faiblement, et il l'aida à monter les deux blessés dans leur chambre. Lorsqu'Ikari fut couché sur le lit et que Kama fut adossé au siège, la kunoïchi rassembla une dernière fois ses esprits. Leur sauveur n'avait pas besoin de grand chose, seulement du repos; Akiko quant à lui avait grand besoin d'un sort de soin, et d'une bonne nuit de sommeil. Joignant les mains au dessus de la plaie, Shuu' exalta une dernière fois son chakra, répendant l'aura douceureuse dans la blessure. Celle-ci se renferma lentement, les gercures disparurent elles aussi, et Akiko s'endormit profondément. Épuisée par toute cette incroyable journée, l'amante se posa dans un coin de la pièce, face à son compagnon et veilla, veilla jusqu'à tard dans la nuit, ou ses rêves se mélèrent à la réalité et ou il fut impossible de les dissocier les uns des autres. Que ce soit pour Shuu', pour Kama ou pour Ikari, l'après-midi avait été riche en surprise et en émotion, il leur fallait désormais récupérer de tout cela, recentrer leurs idées, retrouver leurs forces.

Ikari. ~

La douleur, elle s'était estompée comme par magie! Je ne ressentais plus le tiraillement constant de ma peau à cause du froid, mon muscle jadis mit à nue était alors à sa place. C'était à n'y rien comprendre. J'étais encore inconscient lorsque tout ceci c'était produit, je sentais simplement qu'une aura famillière, chaleureuse, avait pansé mes plaies et m'avait confortablement installé sur le lit. Dés lors, je n'avais pensé à rien d'autre qu'à cet homme. Ce monstre qui nous avait attaqué sans raison apparente et qui avait tenté de remettre en compte toute ma vision du monde. Vengeance, tristesse, revanche, c'était les mots qui tourbillonaient dans mon esprit. Ce regard sombre, cette énergie mélancolique qui se dégageait de lui... Comment pouvait-il seulement vivre? Par quel obscure miracle cet homme dénué de toute clarté pouvait-il réussir à suivre un quelconque chemin? Etait-il donc possible de marcher dans la vie avec comme seul but de détruire celle d'autrui? Je ne parvenais pas à comprendre un tel raisonnement, c'était tout bonnement insensé pour ma part. Mais je réussissais à retenir une chose de cette incroyable rencontre, il fallait que je retrouve cet énergumène. Oui, je devais à tout prix lui inculquer - par la force si le besoin s'en présentait - que le sens de la vie n'était pas tel qu'il l'entendait. C'était inhumain de laisser pareille créature dans la nature... Pour nous, évidemment, dommages colatéraux qu'il pouvait laisser sans arrières pensées, ou pour lui, enfant perdu dans une mer de ténébres insondables dont il ne pouvait pas se sortir. Utopiste dîtes vous? Très certainement, mais je me faisais un devoir d'essayer, de tenter de ramener à la raison les personnes qui s'en égaraient à ce point.

Une respiration halletante, l'odeur de la peur. Je me réveillais en sursaut dans mon lit, le torse enserré de bandages. Shuu' se trouvait au sol, avachie. Je me levais derechef et me précipitais vers elle, il fallait que je l'aide. Après l'avoir déposée sur le lit, je m'évertuais à prendre ses signes vitaux. Le poul était régulier, aucun traumatisme apparant. C'était un simple cauchemar. Assez normal après la journée que nous avions vécu. Je l'embrassais sur le front et la laissais à son sommeil, tout perturbé fut-il. Celui qui m'intéressait désormais, c'était ce garçon, ce Kama Taro. Il semblait animé d'intentions nobles, comme s'il cherchait à trouver quelque chose, à accomplir un dessein qui m'était encore inconnu. Il me plaisait ce jeune. Je n'avais pas l'air bien plus vieux que lui en définitif, mais j'avais tout de même trois ans de plus... La faute à mon faciès angélique, encore une fois. Je tournais le regard en sa direction, son visage n'était pas éclairé, il m'était impossible de savoir s'il était réveillé ou non. A vrai dire je ne voulais pas le savoir, la situation était très bien ainsi. Nous étions tous fourbus d'avoir trop usé de nos capacités respectives, il nous fallait récupérer. Ainsi, je préférais laisser mes deux compagnons dans le silence. J'avais tant de choses à penser. Tant de dilemne à clarifier. Allais-je prendre Shuu' avec moi dans mon périple? Allais-je risquer de mettre sa vie en danger, par amour? Je n'en savais rien. J'avais envie qu'elle reste avec moi à jamais, mais ma raison me commandait d'au moins la mettre en garde. Elle était forte, très forte, mais était-ce suffisant pour survivre à une vie de nune-kin? Je n'en savais rien, encore une fois. Et à mon humble avis, seul l'avenir était en mesure de nous révéler la solution à ce problème. Kama Taro... Allais-je me risquer à seulement lui adresser la parole? Ou bien allais-je simplement le remercier et le congédier? Non, lui, je voulais savoir.

"_ A tout hasard, si tu ne dors pas... Je ne suis pas ma compagne, je suis quelqu'un d'autre. J'aimerais savoir les motifs réels qui t'ont poussé à nous aider. Ne pense pas que je suis dupe, je sais déceler le faux et le vrai. "

Hrp : Pas corrigé xD, prise d'une flemme monstre la Shuushuu'! (L)
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MessageSujet: Re: Farpaitement, c'est ICI que ça commence.   Farpaitement, c'est ICI que ça commence. EmptyLun 22 Fév 2010, 07:46

Ouvrant un œil sur les deux, Kama dévisagea d’un regard absent son interlocuteur… Le jeune homme qu’il avait tout bonnement sauvé de la mort sans doute. Ou du moins, si ce n’était pas le cas, il l’avait grandement aidé. La question que posait donc celui-ci était compréhensible… Pourquoi donc Kama avait-il décidé de les aider, qu’avait-il à y gagner ? Comment pourriez-vous réagir à un inconnu surgissant complètement de nulle part dans une zone isolé et enneigé, pour soudain vous proposer son aide ? La méfiance était donc la plus naturelle des choses. Exprimant un sourire espiègle, le jeune shinobi se releva d’un bond, posant ses deux pieds sur la chaise, de façon à plier ses jambes, pour se mettre en petit bonhomme sur la chaise. Le jeune homme désormais couvert de bandages qui le dévisageait lui ressemblait étrangement beaucoup. Portant l’œil sur la compagne de celui-ci, il la vit en train de dormir… Bah, c’était mieux ainsi, elle le méritait après tout. Akiko son nom hein ? Et la femme Shizuru. Drôle de couple… Évitant la question en premier lieux, Kama Taro se demandait plutôt ce que pouvait bien vouloir le mec. Celui qui disait discerner le faux du vrai semblait plutôt inquiet… Non en fait, il semblait quelques peut irriter. Sans doute la haine envers celui qui les avait attaqués.

"-Hahaha, dis-moi, t’es pas un peu jeune pour avoir une copine de façon aussi sérieuse toi ? Moi les femmes sa ne fait que m’emmerder… Mais n’empêche que si ou oublie ce fait, tu me ressembles beaucoup toi mon cher !! Ah je te vois venir tout de suite, blablabla tu me connais pas, mais pourtant… Même si je ne t’ai pas parlé, tes yeux en disent long !!-"

Avisant le regard perplexe et insistant d’Akiko, Kama le fixa un moment avec un regard niait. La question qu’il avait posée semblait encore lui faire titiller les lèvres… Le jeune homme laissa passer quelques secondes, levant les yeux vers le plafond, de manière à esquiver les yeux inquisiteur de son nouveau compagnon improvisé. La réponse n’était pas si simple, lui-même l’ignorait un peu et il ne lui faisait pas véritablement plaisir de parler de son enfance ou de son passé. La simplicité semblait bien plus attrayante et bien moins chiante, surtout. Le mensonge était donc sans aucun doute le meilleur moyen pour le moment, du moins, non, il allait plutôt proposer un marché.

"-Ma première motivation est de te combattre, Akiko. Je me nomme Kama Taro, déserteur de rang B et je parcours les villages à la recherche de défis et de duel. Alors je te propose un marché… Un simple duel. Si tu en sors vainqueur, je te dirai tout ce qu’il y a à savoir, si je suis vainqueur, je répondrai aussi à tes questions. Pas mal non ? Tu n’es donc perdant en aucun cas, pour peu que tu acceptes mon défi !-"

Un regard espiègle et déterminer était braqué sur le visage du jeune ninja qui était tout juste rétabli. Kama ne savait pas trop s’il faisait en ce moment même le bon choix, mais le fait qu’ils les aient aidés, montrait que peut-être, il avait finalement trouvé celui qu’il cherchait ? Du moins, il méritait que l’on lui laisse sa chance. Kama en était sûr, sa rencontre avec le déserteur de Suna : Monoki n’était pas de tout hasard… C’était après sa rencontre avec cet homme qu’il avait choisit les montagnes enneigées du nord et qu’il avait prit la décision de prendre la première personne qu’il verrait comme étant l’élu qu’il recherchait. Son futur compagnon et son collègue dans la désertion. Dans quel but ? Pour quel motif ? Kama n’en avait pas la moindre idée encore, il ne désirait encore et toujours que parcourir le monde dans l’espoir de trouver réparation contre ce monde qui lui avait tout pris, contre Kumo qui salissait son nom et contre son père, envers qui il ne souhaitait que la mort... Sa détermination était sans faille, le jeune homme n’aspirait pour le moment plus qu’à une seule chose, un combat contre son jeune et nouvel ami. Son propre chakra était pas encore totalement régénéré, mais il s’en fichait, peut importe la condition, Kama taro était toujours prêt pour un affrontement et ne reculait jamais. Le plus tôt était le mieux.
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