Kojiro

Invité

Présentation

Nom: Sasaki

Prénom: Kojiro

Âge: Dix-neuf ans

Nindo: « Trouver celui qui pourra me tuer »

Description physique (minimum 3 lignes): Kojiro est un homme de grande taille, mesurant environ un mètre quatre-vingt-cinq. Les années qu’il a passées à s’entraîner au combat ont bien évidemment laissé des traces sur son corps, faisant de lui quelqu’un à la corpulence relativement athlétique. Sa souplesse ainsi que son agilité féline lui confèrent une certaine élégance dans ses déplacements, que ce soit lors d’un combat acharné ou tout simplement dans la rue, quand il se promène à la recherche de quelque chose qui pourrait éveiller son intérêt. Sa longue chevelure bleue ( ?) bouge au gré du vent, ce qui lui donne une silhouette particulière. Ses yeux d’un bleu roi profond paraissent fixer le monde sans le voir, comme si ce qui se trouve devant ses yeux ne présentait aucun intérêt pour lui, mais pétillent d’excitation dès qu’il se passionne pour quelque chose. Il arbore le plus souvent le léger et bienveillant sourire de celui qui se sait intouchable, observant d’un œil amusé le monde des simples mortels. Ses vêtements habituels sont souvent amples et décontractés pour plus de facilité lors des combats mais également pour son confort personnel (est-ce un crime d’aimer être à l’aise dans ses vêtements ?). Il a donc jeté son dévolu sur un kimono de samurai par-dessus lequel il porte un haori bleu rappelant qu’il est originaire de Kirigakure.

Description mentale (minimum 5 lignes): La manière de penser de Kojiro a été fortement influencée par deux facteurs : son éducation « à la dure » dans le village caché du Brouillard et la présence en lui de Nibi no Nekomata, le démon-chat à deux queues. Son caractère actuel est donc loin de celui d’un enfant de chœur. En réalité, il se considère lui-même comme une arme mortelle et se plaît donc à tuer les êtres qui croisent sa route. C’est quelqu’un d’instable qui peut tout aussi bien éliminer un adversaire gênant qu’un compagnon qui l’aurait contrarié. Il est également possible qu’il soit, au plus profond de son cœur, jaloux de ceux qui ont eu une vie normale, qui n’ont pas connu les innombrables souffrances qu’il a endurées, et que ce soit une motivation supplémentaire pour tuer les autres. Néanmoins, on ne peut nier qu’il aime ce qu’il fait. La sensation de prendre la vie d’autres créatures lui procure un plaisir sadique qu’il recherche toujours pendant ses missions. Il affectionne particulièrement les expéditions punitives parce qu’il a l’autorisation de massacrer tout ce qui se trouve sur son passage. Il est également très joueur et peut très vite s’emballer lorsqu’il tombe sur un adversaire plutôt coriace. Paradoxalement, il peut, dans certaines situations, se montrer d’une clémence peu commune. En effet, lorsqu’il pense qu’un adversaire a le potentiel pour devenir quelqu’un de puissant, il préfère le laisser en vie, quitte à aller à l’encontre des ordres de ses supérieurs. Quand vient pour lui le moment de se justifier, il prétend attendre que le fruit soit mûr avant de le cueillir, autrement dit il attend de voir le plein potentiel de son ennemi avant de l’éliminer et ce pour tester ses propres capacités. Du moins, c’est ce qu’il raconte à qui veut l’entendre, mais ne voudrait-il pas simplement être tué au combat ? Sa vie n’est en réalité que la croisade suicidaire d’un homme désespéré qui, dégoûté par ce monde qui l’a tant fait souffrir, ne souhaite qu’une chose : mourir…

Village Souhaité: Aucun, mais si vous voulez me caser quelque part, ne vous gênez pas XD

Histoire (minimum 15 lignes):

La légende :

Sasaki Kojiro naquit à l’est du Pays du Feu, dans un territoire qui n’était encore annexé à aucune nation du monde ninja. Son père, le descendant d’un puissant clan de Kirigakure, avait été envoyé dans ces terres hostiles et bien peu accueillantes afin de capturer un démon qui dévastait la région. Ce démon, qui avait l’apparence d’un gigantesque fauve dont le corps était entièrement recouvert de flammes bleues inextinguibles, avait fait de cette région son territoire et réduisait en cendres tout ce qui se mettait en travers de sa route. Le père de Kojiro, qui répondait au nom de Sasaki Kyo, avait donc pour mission d’affronter ce démon et de le sceller afin de le ramener au village car sa puissance était bien évidemment la source d’un intérêt croissant de la part des dirigeants du village, dont la soif de pouvoir était si insatiable qu’elle finirait par les mener à leur perte… Du moins, c’était l’avis de Kyo. Une fois sur place, il rencontra une jeune autochtone nommée Akane. Troublé par sa beauté, le ninja du village caché du Brouillard ne fut pas à la hauteur lors des premiers affrontements avec le démon-chat, et plusieurs de ses compagnons y laissèrent la vie. Abattu par son impuissance et se sentant coupable d’avoir entraîné le décès de ses frères d’armes, il décida de mettre fin à ses jours. Cependant, Akane, que son charme ne laissait pas non plus indifférente, vint lui parler alors qu’il s’apprêtait à passer à l’acte. Elle lui narra l’histoire d’un homme qui, en des temps reculés, avait vécu sur ces terres et s’était retrouvé dans la même situation que lui : ses compagnons étaient tombés au combat pour le protéger. Au lieu de faire face à ses responsabilités et à ses craintes, il préférait se donner la mort. Au dernier moment, il s’était ravisé et avait décidé d’agir. Il avait ainsi repoussé presque à lui seul les assauts de ses ennemis et avait ramené la paix dans la région.

Après avoir entendu ces paroles, Kyo décida de faire face à ses responsabilités. Il avoua son amour pour Akane et partit avec quelques hommes affronter le Bijû à deux queues. Grâce à leurs efforts, celui-ci fut contraint de se retirer et une paix, certes momentanée, avait été restaurée dans les environs. A son retour, il fit d’Akane sa femme et neuf mois plus tard naquit un garçon, que ses parents nommèrent Kojiro, car « Koji » pouvait s’écrire avec les caractères signifiant « mythe, légende, histoire», faisant ainsi référence à la légende qui avait permis qu’il voie le jour. Cependant, rien n’est éternel et cette période de bonheur n’échappa pas à la règle. Le Bijû ne tarda pas à réattaquer peu de temps après la naissance du petit Kojiro, et Kyo n’eut pas d’autre choix que de sceller la terrible créature dans son propre fils afin de ramener une paix durable dans ces terres… Les deux parents de Kojiro moururent peu de temps après et il fut ramené à son clan dans son village d’origine, Kirigakure.

Le feu commence à crépiter :

Le jeune garçon fut rapidement mis à la disposition des dirigeants du village, qui souhaitaient en faire un shinobi exemplaire et lui firent subir des entraînements mentaux et physiques afin qu’il puisse un jour être le fleuron de la puissance militaire du village caché du Brouillard. Une journée type dans sa vie se résumait à des séances de torture physique telles que rester nu dans une pièce maintenue à une température glaciale, suivies de séances de torture psychologique qui consistaient le plus souvent à observer des exécutions ou la torture de prisonniers de guerre, car le Pays de l’Eau était toujours en guerre, peu importait avec qui. A la fin des « cours », il rentrait directement chez lui, dans une sorte d’immense manoir, pur produit de l’architecture de Kirigakure, où ses précepteurs l’initiaient aux techniques ancestrales de son clan, dont la particularité était l’extraordinaire capacité à forger des armes avec leur propre sang, ce qui en faisait des épéistes hors pairs. Cette dernière partie de sa journée était celle qu’il préférait de loin, non pas car les « cours » du matin étaient insupportables –à partir de huit ans, il riait pendant les séances physiques- ni en raison de la sympathie qu’il éprouvait envers ses précepteurs car il était considéré par tous, y compris les membres de sa propre famille, comme un monstre, une arme qu’ils se devaient d’affûter mais pour laquelle il n’y avait aucune raison d’éprouver de l’affection. Non, la raison pour laquelle il préférait l’apprentissage des techniques du clan était bien plus profonde : c’était le seul moment où il se sentait vraiment proche de sa véritable famille, de ses parents qu’il n’avait presque pas connus et dont il ne conservait que de vagues souvenirs. Sa motivation et son talent naturel pour les techniques du clan Sasaki firent de lui un redoutable combattant dont la maîtrise faisait beaucoup d’envieux au sein même de cette famille.

Néanmoins, son entraînement ne se limitait pas à cela. Il continuait à s’entraîner bien après le couvre-feu, ce qui lui valut quelques démêlés avec les forces de l’ordre. Ces ultimes séances nocturnes avaient pour but de l’aider à contrôler les pouvoirs de son Bijû. En effet, il avait remarqué, dès son plus jeune âge, qu’il était différent des autres, qu’il ne semblait parfois plus être lui-même. L’attention toute particulière que lui portaient les dirigeants du village ainsi que la crainte qu’il inspirait à tous les habitants, y compris les adultes, en étaient la preuve flagrante : il était différent, et un immense pouvoir sommeillait en lui. Il avait donc pris l’habitude de s’entraîner toutes les nuits et obtint des résultats probants après quelques années. Il arrivait à présent à communiquer clairement avec son Bijû, bien que celui-ci ne s’exprimât par des mots articulés. Il arrivait en réalité à ressentir l’état d’esprit dans lequel se trouvait la créature et il réussissait même à la contrôler quelque peu. Cependant, tout pouvoir implique un contrecoup et sa personnalité en fut radicalement changée sans même qu’il ne s’en rende compte. Il avait maintenant pris goût au sang et aux carnages en tout genre et s’était petit à petit changé en une machine à tuer. Etrangement, il ne souhaitait pas révéler l’étendue des pouvoirs de son Bijû et feignait de ne pas savoir les maîtriser. Par conséquent, les membres du village pensaient que cet immense potentiel que représentait le démon Nibi était sous exploité. Les hautes instances du village caché du Brouillard décidèrent donc, le jour de son dix-neuvième anniversaire, de pousser cette puissance latente à se réveiller. Ils ordonnèrent au shinobi qui avait ramené Kojiro au Pays de l’Eau de lui révéler ce qu’il s’était véritablement passé le jour de la mort de ses parents. A l’écoute du récit, Kojiro perdit pour la première fois de sa vie le sang-froid qui l’avait toujours caractérisé jusqu’à présent. Le démon-chat sortit alors les griffes et dévasta une bonne partie du manoir où résidait son clan. Il prit alors la fuite et, alors qu’il n’était plus qu’un éclat bleuté sur la ligne d’horizon, il disparut…

Test rpg (Pour avoir un grade au dessus de genin) : Ben, je suppose qu’il faut plutôt faire un test pour le Bijû XD
En fait, je trouvais plus logique de le faire directement lors de la présentation puisque, dans le manga, les Jinchûriki reçoivent leur Bijû très jeunes pour avoir le temps de se familiariser un maximum avec leurs pouvoirs.
150 lignes à venir ^^

Plutot pour le bijuu c'est à part bien sur tu pourras inscrire cela dans l'histoire de ton personnage , mais le test rp dans une présentation tu ne peux rien obtenir si ce n'est un grade plus élevé que ce que tu n'as maintenant ^^

Invité

Ok, je veux bien un test RP alors, ça me fera travailler un peu, je ne fais que glander XD

Invité

Bienvenue dans les cercles de l’enfer petit modérateur… C’est là que tu apprendras à attendre, à prendre ton mal en patience… Sais-tu quel grade on va t’attribuer ? Vas-tu réussir à obtenir celui que tu visais ? Va savoir… Tout est affaire de point de vue ! Prépare toi petit modo… Hihihihihi. ♥

« Toi qui entre ici, abandonne tout espoir. »

Test RP : « Tu es dans un petit village non loin de kiri no kuni, de par sa réputation, cette nation ninja est réputée comme étant la plus sanguinaire, la plus rude… Et un jour, alors que tu t’apprêtes à quitter les environs et à reprendre ta route, des paysans passent non loin de toi et souffle à demi voix qu’un homme à la puissance sans équivoque à été aperçu dans le village. Il aurait réussit à mettre en déroute toute la garde personnelle du Mizukage avant de se faire arrêter par son bras droit grâce à une technique de « traître », d’après leurs propres mots.

Cet homme est emprisonné au village. Trouve le moyen de le délivrer et provoque le en duel afin de voir lequel de vous deux est le meilleur. »

Good luck ! ♥

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Chapître 1: Grabuge...

-Hoooo! Toi, là! Un, un, un, un autre verre, s'il-te-plaît! Et dépêche-toi, on n'a pas toute la journée!

A une table de la paisible auberge d'Umeshu, qui empruntait son nom à une célèbre boisson fortement alcoolisée et fabriquée à base de prunes, se trouvait un jeune homme d'une vingtaine d'années tout au plus, qui s'adressait d'une voix forte à une serveuse. Il avait manifestement abusé de l'alcool et ne semblait plus se rendre compte de sa situation. Il saisit le verre que la jeune fille lui apporta et après en avoir goulûment vidé le contenu, il le lança avec force sur l'un des hommes attablés de l'autre côté de la salle. L'objet se brisa dans un fracas sonore sur l'arrière du crâne d'un gigantesque mercenaire. Celui-ci se retourna, le regard plein de haine, vers l'inconscient qui venait de le provoquer. Il foudroya du regard l'homme ivre qui riait à gorge déployée et s'en approcha, posant sa main sur la poignée du tanto (une dague) qu'il avait à la ceinture. L'autre ne s'était même pas levé et continuait de s'esclaffer bruyamment. Le brouhaha qui avait servi de musique de fond dans l'auberge s'était arrêté, laissant place à un silence de mort.

Tout le monde avait les yeux rivés sur ce malheureux qui, étant sous l'effet de l'alcool, venait probablement de signer son arrêt de mort. Le mercenaire, qui mesurait plus de deux mètres et devait peser plus de cent cinquante kilos, s'approchait inexorablement, la dague à la main, et tout le monde pouvait ressentir l'immense aura meurtrière qu'il dégageait. La serveuse, qui avait pourtant été traitée de bien vile manière par le jeune homme, se surprit pourtant à éprouver de la peine pour lui. C'est dire si le sort qui l'attendait était peu enviable! Le géant était à présent à moins de deux mètres du visage de sa proie. Il s'appuya sur la table, qui émit d'inquiétants craquements sous son énorme masse, et vrilla ses yeux dans les pupilles vitreuses de l'insolent. Ce fut sa seule erreur. Au moment où il allait porter le coup fatal, un éclair sembla passer dans les yeux du jeune homme et en un instant, le colosse s'effondra sur la table, qui céda sous son poids. Il gisait à présent sur le sol, mort, trois plaies dans le cou.

Kojiro laissa échapper un long baîllement. Cet empêcheur de se saoûler en rond n'avait décidément pas fait le poids. A présent complètement sobre, il s'avança vers le comptoir de l'auberge. De l'autre côté de celui-ci, une femme d'une trentaine d'années aux courbes généreuses le fixait avec un air particulièrement frustré. Ses longs cheveux qui tombaient dans son dos en une magnifique cascade d'un noir de jais étaient noués en une longue natte et encadraient un visage doux, aux traits fins et délicats. Ses superbes yeux, noirs eux aussi, lui firent comprendre de leur regard assassin que tuer des clients n'était pas très bon pour les affaires. Elle observa d'un air attristé le cadavre du mercenaire, étendu au milieu des débris de la table, baignant dans une mare de sang. Bien sûr, il était fréquent, dans ce genre d'établissements, que des bagarres éclatent entre deux clients un peu ivres mais la fâcheuse tendance de Kojiro à tuer ses adversaires risquait de faire fuir les clients qui, ne se sentant pas en sécurité entre les murs de l'aubrge d'Umeshu, préféreraient aller dépenser leur argent ailleurs.

La tenancière, qui répondait au doux nom de Yumiko, gronda le jeune shinobi, qui la dépassait pourtant d'une tête. Il éclata de rire: elle le traitait vraiment comme un enfant! Elle, qui avait conservé son sérieux, lui donna une gifle qui fit s'interrompre, puis redoubler d'intensité le fou rire de Kojiro. Une fois son sérieux retrouvé, il fut contraint par sa charmante interlocutrice de promettre de ne jamais plus tuer qui que ce soit à l'intérieur de l'auberge. L'ensemble de la clientèle, essentiellement composée de mercenaires ou de gens du voyage, observait la scène d'un oeil amusé. L'ex-shinobi de Kiri, qui avait du mal à lutter contre le nouveau fou rire qui était à deux doigts de s'emparer de lui (il trouvait particulièrement cocasse le fait qu'il soit ainsi dominé par ce petit bout de femme), jura donc de ne plus faire de grabuge à l'intérieur de l'auberge, avant d'ajouter avec un clin d'oeil que si quelqu'un souhaitait se battre avec lui, il n'hésiterait pas à le traîner dehors avant de lui régler son compte.

-Ne t'inquiète pas, je ne salirai plus ton magnifique plancher avec le sang de mes adversaires, lâcha-t-il en riant.

-C'est ça! Et si tu te mettais plutôt au thé? répliqua-t-elle, visiblement peu amusée par la plaisanterie de Kojiro.

Il monta ensuite se coucher: les effets de l'alcool ne s'étaient pas encore totalement estompés. Après une nuit calme, où il dormit d'un sommeil de plomb, le jeune shinobi décida de reprendre la route. Il n'avait aucune idée de l'endroit où il comptait se rendre précisément, et après avoir salué Yumiko, il se dirigea vers le sud. Il emprunta un petit sentier, observant la nature qui s'éveillait sous ses yeux. Les oiseaux commençaient à chanter et le soleil se trouvait encore très bas dans l'azur. Il examinait attentivement un buisson qui lui semblait suspect avant de voir en sortir avec stupéfaction un minuscule lapin qui, se sachant découvert, fila tel une flèche vers une autre cachette. Kojiro, amusé par cette découverte, se rendit compte qu'il n'avait jamais pris la peine de regarder le paysage lorsqu'il avait dû, pour les besoins de ses missions, sortir des territoires du village caché du Brouillard, où il avait grandi. Cependant, il n'était pas vraiment intéressé par ce genre de choses. Il trouvait juste drôle le fait qu'il ne s'en préoccupe que maintenant qu'il avait quitté Kirigakure.

S'étant maintes fois arrêté en chemin, il fut rattrapé par un groupe de paysans surexcités. Il tendit l'oreille pour entendre ce qui se disait car la conversation avait l'air particulièrement intéressante.

-Et alors, c'type a roulé un' tatane à tous les memb' del' garde du Mizukage! Ouais, mon gars! Après, l'bras droit del' Mizukage l'a arrêté avec une technique de traît', c'était pas très loyal, s'tu veux mon avis! [Traduction: Et cet homme a infligé une correction à tous les membres de la garde personnelle du Mizukage. Ensuite le bras droit du Kage l'a arrêté au moyen d'un vil stratagème, ce n'était pas, à mon sens, un combat équitable!]

Kojiro était profondément intrigué par cette histoire et décida de s'en enquérir auprès des paysans. Ceux-ci lui expliquèrent qu'un shinobi aux immenses pouvoirs avait réussi à lui seul à mettre en déroute toute la garde personnelle du chef des ninjas du Pays de l'Eau, ce qui constituait un exploit. Il avait ensuite été stoppé au moment d'attaquer le Kage par le bras-droit de celui-ci. Il était à présent enfermé dans le centre pénitenciaire de Kirigakure afin d'y subir des interrogatoires. Lorsque les paysans qualifièrent cet homme de "plus puissant shinobi qu'ils aient jamais vu", le regard de Kojiro changea. Il repartit directement en direction de l'auberge d'Umeshu. A peine arrivé, il commanda un repas bien consistant ainsi qu'un grand verre de liqueur de prune, spécialité de la maison. Yumiko se rendit rapidement compte que, si cet homme qu'elle commençait à bien connaître passait commande de son "repas des grands jours", c'était parce qu'il s'apprêtait à faire quelque chose de périlleux et de particulièrement stupide.

En effet, lorsqu'elle lui demanda ce qui le mettait dans un tel état, il lui répondit qu'il allait faire s'évader l'homme qui avait attaqué le Mizukage afin de la provoquer en duel. C'était une chance inespérée, selon lui, de tester ses propres capacités. A peine surprise par cette réponse aussi farfelue que complètement improbable, la tenancière de l'établissement lui servit son repas et lui demanda comment il comptait s'y prendre. Bien sûr, sa première idée était de foncer dans le tas mais elle lui fit comprendre qu'il était à présent recherché dans tout le village et qu'il serait "ralenti" par les hordes de ninjas qui se précipiteraient sur lui dès son arrivée au village.

-Je sais! Tu n'as qu'à te laisser capturer et ensuite t'évader avec ton futur adversaire grâce à un plan de la prison que tu auras préalablement fait tatouer sur ton dos!

Ils éclatèrent de rire à la seule pensée de ce plan ô combien ridicule et voué à l'échec, puis ils se mirent en quête d'une idée plus appropriée et qui lui offrirait bien entendu plus de chances de réussite. Ils se mirent d'accord sur un point: la discrétion était de mise. Pour infiltrer un village tel que Kirigakure, où tous les ninjas se méfiaient de tout le monde, il fallait prendre en compte toutes les données, de l'heure de la relève de la garde au repas préféré de Mizukage-sama. En effet, leur plan était que Kojiro se fasse passer pour un vénérable cuisinier venu préparer le repas du Kage. Celui-ci étant renommé à travers le pays pour ses caprices, personne ne douterait de la véracité de ses dires. Yumiko, ayant déjà participé à l'élaboration des mets destinés au plus puissant shinobi du Pays de l'Eau, avait bien sûr à sa disposition un fourmillement d'informations sur les repas réclamés par le Kage. En consultant ses registres, elle découvrit que le repas qui avait le plus été commandé par le Mizukage était constitué d'Osechi-ryôri, des plats qui n'étaient traditionnellement préparés que lors du Nouvel An mais que le Mizukage avait l'habitude de commander pendant n'importe quelle période de l'année. Cette façon de se placer au-dessus des traditions était une nouvelle façon de se démarquer, d'affirmer sa supériorité.

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Chapître 2: Prison Break

Kojiro se rendit donc, en fin d'après-midi, aux portes du village de Kirigakure. Il avait revêtu, grâce à un Henge no Jutsu exécuté à la perfection, l'apparence d'un noble vieillard aux traits durs et au crâne rasé à la manière monastique. Il avait adopté une attitude grincheuse, agressive même, signe caractéristique des maîtres qui détestaient attendre et faire attendre, mais son intention était plutôt de mettre la pression sur les gardes afin d'endormir leur vigilance. Il portait sur son dos un sac dans lequel deux hommes de sa stature auraient facilement pu tenir -le Henge no Jutsu avait bien sûr réduit sa propre taille pour mieux la faire correspondre au rôle qu'il avait à jouer- et maugréait d'une voix rocailleuse au garde qui avait eu l'audace de lui demander son identité qu'il avait mieux à faire que de perdre son temps avec des gringalets de son espèce!

-Ah! Si j'avais encore vingt ans! Je vous le ferais payer cher, vous pouvez en être sûr! Mais comptez sûr moi pour expliquer au Mizukage comment j'ai été retenu par des abrutis dans votre genre alors que je venais préparer le repas qu'il m'avait commandé. Donnez-moi votre matricule et je vous assure que ça va barder pour vous!

Il continua à asséner des insultes aux deux malheureux gardes qui n'eurent pas d'autre choix que de le laisser passer. L'un d'eux, soucieux des ennuis qui pourraient lui arriver si jamais cette vieille tête de mule en parlait au Kage, insista pour accompagner "l'honorable cuistot-dono" jusqu'à la demeure du chef du village. Kojiro accepta, tout en insistant que cette attitude de lèche-bottes n'améliorerait pas son cas. Il jeta son sac au garde, qui vacilla sous le choc. Kojiro et son compagnon avancèrent en silence dans le village, tandis qu'un imperceptible sourire venait d'apparaître sur le visage du premier. Il trouvait très divertissant le comportement du jeune garde qui tremblait comme une feuille à l'idée d'être dénoncé. Il eut même du mal à résister à l'envie de lui faire parcourir les rues à la recherche d'ingrédients qui manquaient à la recette, mais il se ravisa à grand-peine. Après tout, il n'était pas là pour rigoler...

-Va porter ces ingrédients à ma cuisine! J'ai encore quelques courses à faire! ordonna-t-il d'un ton sec. Ensuite, voyant que le jeune homme hésitait entre son devoir et la peur qu'il lui inspirait, il ajouta: Et que ça saute! Rhalalàààà, qu'est-ce que j'ai fait pour tomber sur un mou du bulbe pareil?

Il fut très satisfait de voir que son subterfuge avait fonctionné à merveille et alors que le jeune garde se dirigeait d'un air penaud vers l'immense demeure du Mizukage, lui-même prit la direction du centre pénitenciaire du village caché du Brouillard. Il finit par arriver au pied d'un immense bâtiment. Cet ouvrage imposant, taillé à même le granit, recelait les pires atrocités jamais commises par le genre humain. En effet, la politique à Kiri était telle que, si l'on commettait un crime, on ne méritait plus d'être traité en être humain. La pratique de la torture y était donc monnaie courante et cette prison de haute sécurité était le pire cauchemar de tous les criminels. Plusieurs d'entre eux s'étaient donnés eux-mêmes la mort juste avant d'être capturés, tant cet endroit inspirait la crainte parmi les rénégats de tout poil. La personne qui avait agressé le Mizukge s'y trouvait, Kojiro en était certain. Cet homme à la puissance démesurée se trouvait quelque part dans ces murs, attendant la sentence, qui serait probablement la mort, après que les services secrets du village caché du Brouillard eussent tiré de lui tout ce qu'ils souhaitaient savoir.

Il pénétra dans l'antre terrifiant. Une fois entré, il fut abordé par un des gardiens de la prison qui lui posa l'habituelle et si peu originale question: "Halte, qui va là?" En deux temps trois mouvements, le gardien, qui ne s'attendait visiblement pas à rencontrer autant de résistance chez un vieillard, se retrouva étendu par terre, un couteau sur la gorge. Ce genre de situations était bien connu des shinobis de Kirigakure et Kojiro savait pertinemment que cet homme ne lui dirait rien même sous la torture. Il l'élimina donc purement et simplement. Après avoir pris son apparence grâce à un nouveau Henge no Jutsu, il s'avança tranquillement dans le couloir désert. Il continua à avancer dans ce dédale jusqu'à ce qu'il rencontre un autre gardien. Il prétendit avoir reçu l'ordre d'escorter l'agresseur du Mizukage jusqu'à la salle d'interrogatoire, tout en priant mentalement pour qu'il ne s'y trouve pas déjà. L'autre lui répondit qu'il allait l'accompagner jusqu'à la cellule dudit prisonnier. Ils se rendirent au dernier étage, là où étaient incarcérés les criminels qui représentaient la plus grande menace.

Dans la première cellule sur leur gauche se trouvait le fameux ninja. A sa grande surprise, il ne ressemblait pas du tout à ce à quoi il s'attendait. Kojiro avait imaginé un homme à la musculature impressionnante, dont le visage porterait les stigmates de ses innombrables combats, qu'il aurait évidemment tous soldés par des victoires écrasantes. A l'inverse, l'homme qui se trouvait devant eux semblait à peine plus âgé que Kojiro. Il était beaucoup trop frêle et semblait ne jamais avoir tenu une épée dans ses mains. Ses longs cheveux argentés dissimulaient une partie de son visage et son oeil droit, seul visible, fixait ses visiteurs d'un regard intrigué. Il leur demanda ce qu'ils faisaient là, et ce fut à ce moment précis que Kojiro se rendit compte de la véritable nature de la personne qui se trouvait en face de lui. Pendant un court instant, il ressentit la terrifiante aura meurtrière qui émanait du prisonnier. L'atmosphère s'était considérablement alourdie et le garde qui l'accompagnait semblait éprouver quelques difficultés à tenir sur ses jambes.
Le descendant du clan Sasaki saisit son compagnon à la gorge et le relâcha presque aussitôt. Celui-ci s'effondra lourdement sur le sol, laissant voir un trou en plein milieu de sa gorge. Après avoir récupéré les clefs, Kojiro libéra son futur adversaire, qui le suivit sans poser de questions. Ils se précipitèrent au dehors, après avoir effectué un bref passage là où étaient entreposés les effets personnels des prisonniers et récupéré le sabre du mystérieux ninja. Ils savaient qu'ils ne disposeraient pas de beaucoup de temps avant d'être poursuivis par toute une escouade de chasseurs de déserteurs et filèrent donc à toute vitesse. Une fois arrivés à l'entrée, le garde que Kojiro avait croisé en arrivant tenta de leur barrer la route. Au moment où ils allaient engager le combat, l'agresseur du Mizukage murmura:

-Doton! Les catacombes impériales!

Une immense faille s'entrouvrit alors et goba en un instant le garde ainsi que le mur qui se trouvait devant eux, avant de se refermer dans un fracas apocalyptique. Les deux compères s'enfuirent donc du village caché du Brouillard. Ils firent une halte dans une grotte à quelques kilomètres seulement de Kiri. C'est à ce moment, alors qu'ils étaient tous deux étendus dans la douce pénombre de la grotte, qu'ils engagèrent la conversation. L'ex-détenu, qui se nommait Kagami, demanda à son bienfaiteur la raison de sa libération. Contre toute attente, il ne sembla pas surpris lorsque Kojiro lui annonça qu'il l'avait délivré dans le seul but de l'affronter. Il se mit à rire.

-Je le sentais! On est pareils, tous les deux! Deux hommes d'épée dont la seule raison d'être est le combat!

Kojiro se sentit un peu insulté que ce gringalet se compare à lui de cette manière et il reprit la route, se dirigeant à présent vers l'auberge d'Umeshu.

-Je reviendrai demain à l'aube. Quand nous nous reverrons, nous serons ennemis et je prendrai ta vie, dit-il avant de repartir.

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Chapître 3: Armageddon

Le lendemain, aux premières lueurs du jour, alors que le monde était encore plongé dans sa torpeur, les deux adversaires se tenaient face-à-face. Le duel qui s'annonçait allait être un véritable choc de titans, une bataille entre deux virtuoses du combat qui ne s'arrêterait que lorsque l'un des deux adversaires aurait trouvé la mort. Le vent soufflait sur la plaine où ils allaient s'affronter. Kagami mit la main à la poignée de son katana et engagea le combat. En un éclair, il se retrouva à moins d'un mètre de Kojiro et lui porta un iaï qui lui serait sans doute fatal. Un bruit métallique résonna dans l'air. Dans la main du Sasaki venait d'apparaître une épée courte, à la lame recourbée, avec laquelle il avait parfaitement paré l'attaque de son adversaire. Ils échangèrent un sourire avant de se lancer dans une passe tout simplement fantastique. Les coups s'enchaînaient avec fluidité et le rythme du fracas des armes ne faiblissait jamais. Une pluie d'attaque qui semblait ne jamais vouloir s'arrêter se déversait continuellement sur Kagami, qui esquivait et parait avec brio toutes les offensives du Sasaki.

Les deux protagonistes de ce mémorable combat s'écartèrent alors l'un de l'autre afin de prendre un peu de recul et de préparer la prochaine passe. Kojiro était impressionné par l'agilité et la maîtrise dont faisait preuve Kagami, qui manipulait pourtant une arme bien plus lourde et bien moins maniable que les deux dagues qu'il utilisait. Les yeux des deux combattants brillaient d'un éclat que seuls possèdent ceux qui trouvent leur satisfaction dans le combat. Un éclat bestial qui traduisait leur excitation. Tous deux avaient hâte d'en découdre mais souhaitaient également que ce combat dure éternellement. Kojiro disait souvent qu'un combat où l'on risquait sa vie demeurait gravé dans le coeur, dans l'âme, même après la mort, et cet affrontement le marquerait sans nul doute pour l'éternité. Ils se lancèrent dans une nouvelle passe et les bruits de leurs armes retentirent de plus belle. Cette fois, Kojiro maniait un magnifique katana à la lame effilée, et ses assauts redoublaient d'intensité. Lorsqu'ils mirent à nouveau de la distance entre eux, aucun des deux combattants n'était indemne.

Kojiro avait été touché au bras droit, tandis qu'une longue estafilade était visible sur le visage de Kagami. Le Sasaki avait à présent un regard démentiel. Il avait pris beaucoup trop de plaisir à combattre cet adversaire qui lui donnait tant de fil à retordre! Malheureusement pour Kagami, Kojiro s'était emballé et allait bientôt déchaîner toute l'étendue de ses pouvoirs. Le clan Sasaki avait la curieuse particularité de pouvoir forger presque instantanément des armes grâce à leur propre sang. Ces armes pouvaient ensuite revenir à leur forme liquide pour réintégrer le corps de leur créateur. Ce pouvoir expliquait pourquoi il avait réussi à parer l'attaque de son adversaire et pourquoi il avait pu si rapidement passer de deux dagues à un katana, et Kojiro s'apprêtait à présent à déverser un flot de coups mortels à son adversaire, qui était maintenant devenu une proie qu'il attendait de tuer avec impatience! Il s'élança alors à la rencontre de sa future victime.

Une chaîne avec un pieu à son extrémité apparut dans la main gauche du tueur. Kagami ne savait pas comment réagir face à cette arme qu'il n'avait jamais rencontrée auparavant et, après une brève série de coups, la chaîne s'enroula autour de son sabre, puis de son cou, avant que Kojiro ne plante le pieu dans le sol. Son adversaire ayant ainsi été immobilisé, il serra son poing droit. Entre ses doigts apparurent trois scalpels qu'il s'empressa d'enfoncer dans la gorge de Kagami. Après la mort de son adversaire, Kojiro récupéra ses armes et se remit en route.

-Au revoir, Kagami-kun. Ce fut un combat amusant, murmura-t-il en esquissant un léger sourire.

Quelques heures plus tard, des chasseurs de déserteurs dépêchés par le village de Kirigakure arrivèrent enfin sur le lieu de l'affrontement. En examinant le cadavre de celui qui avait mis en déroute toute la garde personnelle du Mizukage et en découvrant les trois plaies à son cou, l'un d'eux dit à voix basse:

-Sasaki Kojiro, c'est signé...

Invité

FINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII! XD

Invité

Le vert clair SA FAIT MAL AUX YEUX!!!
Donc plus de vert comme sa j'ai pleuré en essayant de lire mdr c'est super j'ai adoré lire cette histoire félicitation ^^

Invité

Aieuh! Mais c'est qu'il a raison en plus XD

Editeyyyy

==> Edit: Merci ^^

Invité

Personnellement je serait pour juunin expert ou ANBU je ne pense pas que ce dernier soit le mieu pour démarrer je préferre l'avis de quelqu'un d'autre dont le tien aussi

Invité

Perso, j'ai fait le test dans le but d'avoir un grade supérieur à Jônin expert, donc j'aimerais bien enfin recevoir le grade ANBU ^^

==> Edit: le terme ANBU n'est pas obligatoire, le grade Jônin expert avancé me convient parfaitement. ^^

Invité

Dans le cas susnommé, puis-je te poser quelques questions et te juger en toute partialité ?

Pourrais-tu me définir ce qu'est un GrosBill ?
Peux-tu, délibérément, me donner ton avis sur la crédibilité d'un haut gradé qui fait des fautes ?
Qu'est-ce qui prime dans un combat ?

Sinon hormis ces questions, je trouve ton niveau tout à fait acceptable pour espérer obtenir un rang d'ANBU, personnellement, j'opterais plus pour Jônin expert spécialisé. Les ANBU, même si j'en suis un, je pense qu'ils ne sont qu'à Konoha tout comme les Sanins.
Cependant, les ninjas légendaires et les ninjas cachés sont tout aussi présents dans les villages tel que Kiri qu'à Konoha, avec leurs ANBUs. C'est plus un cortège militaire.
Tu fais très peu de fautes, ce qui est pour moi, remarquable !
Et j'aime bien ton style, de plus, ton imagination est caractéristique et décisif. Les traits d'un Ninja caché.
J'appose mon petit cachet si tu souhaites répondre à ces questions. =)

Sujet: Re: Kojiro Sam 02 Jan 2010, 20:28

Moi ca me dérangerait pas de le voir passer Anbu , mais à vrai dire vos remarques vous doutez tous les deux , faudrait une dernière personne pour trancher ^^

Invité

Validé avec conviction, pour moi.

Sujet: Re: Kojiro Dim 03 Jan 2010, 13:00

Dans ce cas c'est validé ( demande moi par MP dorama pour que je change ton pseudo et la prochaine fois que je me connecte ce sera fait)

» Kojiro et Garfield