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| Découverte d'un tout autre monde. | |
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Invité Invité
| Sujet: Découverte d'un tout autre monde. Dim 28 Juin 2009, 21:31 | |
| C'est finalement après un bon 15 minutes d'attente, à tenir la douce main de la jeune fille, que les deux guerriers disparurent enfin dans un nuage de fumée. Comme il s'en était attendu, l'attente avait été des plus longue... D'ailleurs, c'est devant le visage timbré de Pumba qu'apparurent l'homme et la femme, toujours main dans la main. Sur un gros rocher, pencher vers L'avant avec un air des plus jovial, Pumba les dévisageait... Un mince filet de bave s'échappait même de sa lèvre inférieur, signalant qu'à vrai dire il était dans la lune et son cerveau subissait un «bugg» temporaire probablement ... À quelques pas, Monoki pu apercevoir enfin l'énorme sanglier humanoïde, qui répondait au nom de Futo. Celui-ci, semblait essoufflé et reniflait avec force. QU'y avait-il donc ? Ah... Bien sur, celui-ci devait avoir eu beaucoup de difficulté à utiliser l'invocation inversé ... C'était logique, lui qui n'accomplissait presque jamais rien, c'était déjà bon qu'il ait réussit.-REBOUJOUR À VOUS LES AMIIIISS ET BIEEEEENVEEEEEENUUUUUUUU..... SUR BOTAN SEIIKIII!!! S'écria Pumba... Quel accueil, pourtant Futo lança un regard quelque peu courroucé sur la jeune femme qui l'accompagnait. Le gros et dodu compagnon de Monoki ne semblaient pas aussi enjoués que son confrère. Monoki en savait très pertinemment la cause, il avait juré de ne ramener personne sur l'île secrète de Botan Seiki ! Dans un grognement, Futo ne se gêna pas pour parler ! -NON MAIS c'est quoi cette idée !! P'tite tête tu rapporte sur notre paradis une femme !! Et une inconnue !! Sans attendre, le gros phacochère tira de sa ceinture un tout petit glaive ridicule, puis tout en criant, il fonça vers Monoki, tâchant de le percuter avec l'arme... On n’avait dit personne !! Personne sur Botan Seiki !! Oui, oui... Il s'Agissait bien là d'une réaction à la Futo... Il faut dire que son cerveau n'était probablement pas plus gros qu'un pois... Bref, Monoki utilisa simplement peau de fer à une vitesse incroyable, puis levant son bras au dessus de sa tête, para l'Attaque minable de son compagnon. Sous l'impact, les pieds de Monoki s'enfoncèrent dans le sol sous l’impact et la puissance du gros phacochère, alors que la petite épée partie en volant dans les bois. Énervé, Futo couina quelques fois, puis partit en courant en la direction de la course de son épée en s'écriant : «Ou est-elle !! Où est-elle !!». Bref, cet accueil des plus chaleureux allait sans aucun doute laisser énormément d'incompréhension dans la tête de la jeune femme. À vrai dire, les deux seikurai se retrouvait dans la dense forêt tropicale de Botan Seiiki. Les arbres y étaient gros, solide et bien en santé, il y en avait partout... Des broussailles les entouraient, d'immense Sekuya (sais pas trop comment sa s’écrit XD) aussi. Une légère brume envahissait la région en ces temps-ci, cependant, celle-ci n'enlevait rien à la beauté de l'endroit. Des milliers de fleur les entouraient, et de minces rayons de soleil venaient éclairer l'intérieur de la jungle qui composait cette île des plus majestueuse. Aussi, un peu plus loin, Monoki pu apercevoir Juuki, toujours avec sa selle et son petit harnachement qui roupillait toujours à environs 20 mètres, sous un arbre des plus énorme. Futo en aurait pour un petit moment à retrouver cette épée qui était si importante à son petit coeur porcin. Il fallait donc en profiter... Monoki plaça son pouce et son index vis à vis sa bouche, puis dans un sifflement aigu, la terre se mit à trembler... Qu'arrivait-il encore... Monoki fixa Shizuru dans ses magnifique yeux, puis lui mentionna qu'il n'avait rien à craindre... Aussitôt, deux arbres s'écartèrent, jusqu'à simplement casser, laissant entrevoir Osorubeki, un énorme phacochère, haut de 5 mètres, son énorme crâne recouvert de défenses blanche qui sortait de sa peau sur presque toute la largeur de son visage lui donnait tout autant un allure de monstre que de sanglier... Son groin seul semblait dépourvu de pics acérés. Sur son dos se poursuivait une traînée de poil long et rougeâtre qui composait sa chevelure, ainsi que sous son corps. Son pelage était d'un brun sombre, voir marron. Il lança un puissant grognement de fierté, puis Monoki lui demanda de les laisser grimper sur son dos. Immédiatement la créature se pencha, de telle façon à laisser les deux ninjas grimper sur lui. -Pardon si tout est précipité, seulement les sanglier de la 4e classe sont très protecteur et peu confiant envers les humain... En fait, les autres aussi sauf ceux qui me connaissent bien tel Osorubeki qui m'accorde une vraie confiance, voir même une confiance aveugle...«Où est-elle !! Raaah !!» Cria encore Futo... Tandis que Pumba trottinait vers le duo en chantant une petite chansons bien grotesque, mentionnant un porc qui se roule dans la boue. -Venez... Avant que ce gros bêta ne recommence à faire des siennes... Il vaut mieux que j'aille vous présenter tout de suite à Moujuu. Se faire transporter ne nous fera pas de mal un peu ... Et ne vous inquiéter pas, Futo est bien sympatique une fois qu'il a apprit à vous connaître, cela lui prend simplement du temps ! Puis inconsciemment, Hachi sourit d'un véritable sourire, tendis qu'il brandissait sa main vers la jeune femme, un pied sur la jambe poilu d'Osorubeki. Un sourire ? Un vrai ? Un sincère ?! C'était tellement inusité, que Monoki ne s'en rendit même pas compte lui-même... Botan Seiiki était pour lui un véritable monde différent, coupé de la vraie vie... Futo était un vrai bouffon et Pumba semblait encore pire... Était-ce donc la joie de se retrouver en un lieu si parfait selon lui qui lui permettait se sourire ? Mystère, mais il fixait sa nouvelle «amie» dans les yeux avec insistance, réalisant enfin comment elle-même se sentait. Qu'est-ce qui les attendait encore sur l'île ? Pumba sautilla en arrière de Monoki, grimpant sur le dos d'Osorubeki. Quant à Futo, hachi s'expliquerait avec lui plus tard, de toutes façon, il ne voudrait pas comprendre. Tranquillement... La brume commençait à s'évanouir... Un rayon de soleil vint illuminer les yeux déjà brillant et tout autant azur que la jeune femme, il devait environ être 11 heures du matin.... Le soleil allait bientôt atteindre son zénith d'ici 1 ou 2 heures. PS . Shuu, désormais si tu le désire, je te laisse le contrôle de Pumba XD TU peux aussi dès lors commencer à créer tes PNJ sangliers puisque tu deviendras signataire du pacte XD Donc ton rp pour l'acquisition commence dès maintenant ! Tu peux faire la rencontre au cours de notre rp d'un sanglier de chaque classe comme tu le désire Tu joueras les PNJ en question pas moi Pour avoir une image plus clair d'Osorubeki et Futo, va voir ma fiche (Juuki aussi XD) Et désolé j'ai du faire vite pour ce post, ma mere me pousse dans le dos depuis maintenatn 1h pour que je fasse ems valises etque jme prépare XD le bal est a 4h et il est 2h30 mdr !! Bon rp à toi, i am off ! |
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| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Lun 29 Juin 2009, 22:42 | |
| Un sourir illumina le visage tristement inexpréssif de Monoki. Le simple fait de le voir exprimer une émotion me fit sourir de concert, ainsi, nous avançâmes tout deux dans la jungle luxuriante, un large sourir placardés sur les lêvres. J'ignorais totalement le pourquoi de ce geste auquel je ne m'attendais pas le moins du monde, mais j'appreciais de voir cet homme, que je prennais pour une personne incapable de montrer, voir même, de ressentir, des émotions, esquisser l'ombre d'une reconvertion dans le domaine affectif. Nous arrivâmes bientôt devant un sanglier que je scrutais étrangement, me demandant à juste tître, ce qu'il convenait de faire en sa présence. Déjà que le dénommé Futo ne semblait pas enchanté de me voir, je n'osais même pas imaginer ce que j'allais provoquer si je ne respectais pas les usses et coutûmes de ce peuple porcin et que j'osais leur manquer de respect. D'ailleurs, celui-ci était impressionant, je le lorgnais quelques secondes d'un air amusé, comparant inconsciament sa taille et corpulence à celle de Shishibi. Dans un sens, les animaux démesuréments grands ne m'impréssionaient plus, j'avais cohabité avec un démon durant la moitié de ma vie, aussi y étais-je largement habituée. Mais, tout de même, celui-ci était réellement impréssionant. Alors que je levais les yeux du corps garguantuesque de l'animal qui se trouvait en face de nous, je croisais le regard transperçant d'Hachi, qui me regardait depuis quelques secondes. Pas génée le moins du monde, je plantais mon regard dans le sien avec un sourir amusé. Cette situation avait tellement changée, que tout ceci me faisait presque rire. Il avait suffit que nous quittions le monde des Kamis, pour que je me retrouve face à un Monoki heureux, et souriant. Je n'aurais su dire pourquoi un tel changement, le contexte ? Le cadre ? La présence des êtres le respectants autour de lui ? Peut être toutes ces choses aprés tout, ou aucune d'entre elle, je ne connaissais pas le 8e depuis assez longtemps pour spéculer sur son caractére et ses goûts. Néanmoins, ce changement radical m'enchantait, et n'était pas en reste quant à mon soudain élan de joie primaire, tout aussi inexplicable.
Je pris place moi aussi sur le dos rêche de la créature, Monoki en fit de même. Je sentis la masse gargantuesque du sanglier se soulever lourdement, je me demandais bien comment une masse si importante réussissait à se mouvoir aussi aisément. Bien que sa corpulance massive le forçait à se déplacer un peu gauchement, le voyage promettait d'être plus agréable que je ne le pensais au départ. Je voyais Pumba qui s'était glissé contre mon dos et le reniflait bruyament de son énorme groin rose. Il me chatouillait et je ne pu m'empécher de rire aux éclats devant un comportement aussi stupide, bon, le chatouillement y était pour beaucoup aussi, mais je trouvais le comportement de ce sanglier vraiment risible. Néanmoins, il m'amusait et je le trouvais attachant. Je me retournais, prenant bien garde à ne pas géner Monoki ou à tomber de notre monture. Et, une fois en face de Pumba, d'un geste qui me parût tout à fait naturel, je me mis à lui flatter l'encolure et à lui gratter les oreilles. Il fut tout d'abord surpris d'une telle marque d'affection, puis, il émit une espéce de grognement de plaisir étouffé. Je riais aux éclats, totalement hilare du comportement et des réactions du phacochére marron. Durant plusieurs minutes, je restais ainsi, et au bout d'un court instant, je lui assenais une légére tape sur le museau qui le sortit de sa torpeur agréable. Il me fixa, totalement ahurie, visiblement déçue que le bon traitement s'arréte si vite. Je lui tirais la langue de maniére enfantine, et me retournais rapidement, je me retrouvais derriére Monoki [ J'ai jugé bon que ce soit toi qui soit devant xD, vu que toi tu le connais le sanglier, enfin. Moi j'ai imaginé le truc comme ça. Aprés ... ]. Je me remis à fredonner cet air sans mélodie qu'il m'arrivait de chantonner parfois, je regardais l'êtrange décord de cette forêt, si il convenait de nommer le lieu ainsi. C'était tout bonnement magnifique, et je m'extasiais de retrouver une île qui avait été autant épargnée par l'homme, si pur de toutes ces marques d'appartenances vulgaires qu'étaient les villes, les divers monuments qui venaient troubler la beautée d'un paysage. Le Botan Seiiki était vierge de toute cette ambiance humaine qu'il reignait dans les lieux que j'avais rencontré durant ma courte vie. Ce n'était pas sans me rappeller la forêt de Shishibi, bien que dans un genre différent malgrés tout. Alors que je me perdais dans la comptemplation des diverses espéces végétales qui gravitaient autour de nous, je sentis le groin de Pumba me pousser dans le dos, il m'appellait visiblement. Je me retournais, j'avais finis par attraper le coup de main. Il suffisait de balancer la jambe vers l'arriére, avoir un semblant d'équilibre, et le tour était joué. Le phacochére était tout penaud, fixait le dos clairsemé du Sanglier sur lequel nous nous trouvions. Je lui grattais allégrement le haut du crâne avant de lui adresser un large sourir. Il releva les yeux et prit la parôle d'un voix qui se voulait désolée :
"_ Je ne veux pas aller voir Moujuu. j'étais surprise de voir le phacohére qui me semblait si joyeux et insouciant, être dans un tel état. _ Et bien ? Pourquoi ? D'aprés ce que j'ai compris, Moujuu ne semble pas méchant. De plus, il est, je ne sais pas si le terme convient, mais il est ton supérieur, non ? _ Oui mais ... Je l'entendis déglutire avec force. Je ne suis pas assez fort, et je ne peux pas me présenter devant Mouju, j'aurais honte. _ Ne t'inquétes pas, reste à coté de Monoki et moi et tout ira trés bien d'accord ? Ne te fais pas de soucis gros béta. je lui frappais gentillement le groin avant de lui ébourrifer l'épaisse criniére qui restait en haut de son crâne. "
Je ne sais pas si les Sangliers peuvent sourir, mais j'aurais jugé que c'était ce que je venait de faire Pumba avant de se mettre sur ses deux pattes arriéres l'espace de trois secondes pour gober un fruit qui pendait à une branche. Le jus lui barbouilla la gueule en quelques secondes, et j'éclatais de rire sans retenue. Je laissais Pumba à ses occupations alimentaire et me préoccupais plus sérieusement de ce qui pouvait se passer durant cette rencontrer. En réalité, les possibilités se bousculaient, certaines n'étaient pas déplaisantes, mais la majeur parties auraient pu se solder de maniére désagréable. Imaginons une seconde, que le dénommé Moujuu décide que je n'étais pas digne d'être sur leur île et qu'il décide de m'en expulser à grand coup de défénces ? Ou bien même, que je fasse une bourde, lui manque horriblement de respect et finisse par, tout bonnement, me faire tuer ? Bon nombre de possibilités pouvaient être imaginées, mais je préférais me contonner à celle-ci : J'allais me faire discrête et laisser Monoki faire ce qu'il avait à faire, c'était encore la meilleure solution, et le moyen le plus adapté pour ne pas finir embrochée sur les longues excroissances d'ivoires. Néanmoins, une chose était certaine, je n'allais pas tomber de surprise en voyant le sanglier, ce qui aurait été, dans une certaine mesure, mal interprété. Je n'étais que trop habituée aux frasques surdimensionnée de Shishibi qui ne céssaient d'augmenter sa taille lorsque je venais le voir. Il s'exerçait disait-il, en en attendant, dés que je pointais mon nez dans la fôret, je me retrouvais face à face avec un blaireau, tantôt totalement normal, tantôt haut de deux bonnes dizaines de mêtres. C'était parfois ridicul, mais je ne pouvais l'empécher de " s'amuser " comme il le pouvait. Alors que j'étais totalement perdue dans mes pensées, je ne prétais plus attention au paysage qui s'affaçait lentement autour de nous, néanmoins, je sentis comme une odeure désagréable. Je levais distraitement la tête et humais l'air de maniére à tenter d'en localiser la provenance. Du sang, une odeure de sang frais en l'occurence. Le vent d'est apporta à mes oreilles un glapissement de douleur, un bruit animal. Je sautais du dos de notre monture et m'élançais sans autre forme de préambule, à travers l'impressionante masse végétale. Je du batailler durant quelques instants contre diverses liânes qui s'entortillaient autour de moi, entravant mes mouvements de leurs liens tenace. Je capitulais finalement à m'en extirper de maniére conventionelle, et finis par tirer un kunaï de ma besace. De deux grands coups de dague, je découpais rageusement les large cordes de fibres. Lorsqu'ils tombérent au sol, j'y jetais un coup de pied satisfait. Non mais, moi, me faire ralentire par des lianes, on aurait tout vu.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Mar 30 Juin 2009, 02:27 | |
| Une fois que j'eu reussis à écarter le rideau touffue de branches tombantes, de diverses fleurs aux couleurs criardes et de larges feuîllages encombrants, je reussis à arriver dans une petite enclave dénuée de toute forme de jungle luxuriante, plantes, ou autres fleur. Si ce n'était, un gigantesque et imposant arbre haut d'a peîne 3 mêtres, mais s'étendait comme une espéce de véranda végétale sur 4 bons mêtres. Une espéce de baobab qui s'étendait en largeur au lieu de gagner en hauteur. Une marre d'envergure réduite se tenait à la gauche de ses racines. Et surtout, un sanglier noir de jet, gisait au sol, la tête mollement avachie sur les énormes excroissances d'écorces émergeant de la terre de toute part. J'expulsais du pied un éniéme débris qui bloquait ma progression, et traversais le buissons qui m'empéchait encore d'avoir accés à la petite oasis. J'entendis d'ici le souffle court et encombré de l'animal, l'odeure de sang, de poîle mouillé, visiblement. Il s'était bléssé puis était tombé dans l'eau. Je délaissais mes hypotéses pour m'approcher du corps de l'intéréssé. A peine eu-je fais quelques pas, que je le vis se retourner. Son groin se pressa en ma direction, et il eu un grognement désaprobateur avant d'émêttre un son étrange. Je le fixais sans retenue, cherchant les potentielles bléssures que je pourrais traiter par la suite. Celle qui me sauta aux yeux fut l'énorme balafre qui lui ceignait tout le visage, partant du haut de l'oeil gauche, et qui allait jusqu'au commencement de la défence gauche. Le tout était totalement ensanglanté et détrempait la fourrure de sa gueule d'un liquide rougeâtre et pateux. En réalité, tout son corps était plus ou moins parsemé de petites coupures, certaines plus graves que d'autres. A premiére vu il ne semblait pas dans un danger imédiat, mais ainsi, je ne pouvais pas constater les dégats internes. Sans doute fu-ce mon esprit de médecin qui me poussa à ne pas prendre compte du fait que je me retrouvais face à un sanglier bléssé et qui ne désirait visiblement pas de mon aide. Il aurait sans doute pu, tout du moins le tenter, m'embrocher misérablement sur ses pâles défences d'ivoir. Mais il n'en fit rien, se contentant d'observer cette étrange femme qui venait s'accroupire pret de lui. Il s'agissait d'un sanglier quelque peu semblable a celui que j'avais vu en arrivant. Il était munie de deux grandes jambes plutôt fines, bien que passablement plus épaisses que celles des humains, mais ainsi couchée, cet humanoïde passait facilement pour un sanglier comme les autres.
Je tendis prudement la main en avant, touchant sans trop d'angoisse, la peau rêche et séche de l'animal. Durant quelques secondes, je tentais de me familliariser avec cette sensation toute nouvelle. Le Sanglier avait levé la gueule, me regardant en biais avec une expréssion à mi chemin entre la surprise et la douleure. Je me contentais de lui sourir en guise de toute explication et posais une deuxiéme main sur le cuir épais. Je pris une courte inspiration et :
"_ Chiyute no jutsu. "
La lumiére verdâtre fut accompagnée par un couinement surpris. Je calmais néanmoins l'animal d'un vague signe de tête.
"_ Tu sens le démon. Pourquoi t'occupes tu de moi alors que tu sens le démon ? _ Parceque tu es bléssé et que tu as besoin de soin. Mon démon n'a rien à voir dans tout cela. "
Je continuais à lui prodiguer quelques soins, et lorsque les plaies se furent toutes refermées, je m'époustais les mains, les plongeais dans la marre afin de me débarasser du sang qui barbouillait encore mes extrémités. Je regardais tout de même l'animal encore ensuqué tenter de se relever sur ses pattes branlantes. Il ressortait surement d'un combat qu'il avait perdu en définitive. Mais une question me restait tout de même en tête : Comment avait-il pu savoir que je possedais un Bijuu ? L'instinct ne pouvait être l'unique raison de cette soudaine compréhension. Bien que je ne connaissais pas le mode de fonctionnement, les capacités, des dîts sangliers du Botan Seiiki, il me paraissait difficile de croire qu'ils pouvaient détecter mon état de Jinchuriki d'une simple observation. Tout ceci était étrange. Et je n'aimais pas qu'un pareil détail échappe à ma compréhension. Le sanglier grogna hostensiblement avant de se rassoire, ayant enfin compris que pour l'instant, son état lui imposait un repos des plus complet. Je jogeais une nouvelle fois la condition physique de l'animal, apparement, rien ne semblait mêttre sa vie en danger, les organes étaient sains et sauf, et seul son orgueuil semblait être profondément meurtri. Du peu que j'avais vu, les sangliers étaient des créature exécivement fiéres, qui ne semblaient pas se laisser marcher sur les pieds. De plus, m'étant retrouvée confrontée quelques fois à ces animaux par le passé, je connaissais la dangerosité de leurs charges et de leur entétement maladif à ne pas lacher prise. Néanmoins, certains, comme Pumba, semblaient tout à fait opposés à leurs congénéres, autant par la maniére de penser que par leur habitudes. Avant que Monoki ne m'enméne en ces lieux, je n'aurais jamais ne serait-ce que soupconné la compléxité que recelé cette race. Fierté, force, patience, honneure. Bien que des adjectifs que j'admirais chez les autres, certe ils forçaient le respect à n'en point douter. Mais dans un sens, je ne comprendrais sans doute jamais ce qui poussait ces animaux à faire preuve d'un si grand sens de l'honneur.
L'énorme bête noire reussit enfin à se tenir en position debout. Bien qu'elle resta sur ses quâtres pattes. Son regard d'ambre scindait en deux par l'étroite pupille de jet me fixait intensément, cherchant apparement la confrontation. Je ne démordais pas, soutenant avec aisance les yeux perçant de l'animal. Durant plusieurs secondes, nous restâmes ainsi en chien de faïence à nous fixer l'un, l'autre. Attendant tout simplement que l'un de nous deux commêtte une érreure, et baisse les yeux en signe d'asservissement. Je m'efforçais à ne même pas cligner des yeux, laissant mon bleu d'azure affronter le regard sauvage. Je laissais soudainement, sans aucune raison apparante, le chakra de Shishibi déborder quelque peu. Juste assez pour que mes yeux changent subitement de couleur. Leur bleu d'opâle vira soudainement- a peur de chose prêt - à la même couleur que le Sanglier en face de moi. Je le vis sursauter et détourner rapidement le regard. Durant quelques secondes, je concervais cette " apparence ", ne serait-ce que pour assurer ma suprématie momentanée sur l'animal. Durant des années, j'avais plutôt vécue comme une louve, et me comportais comme telle lorsque l'occasion s'y prétait. Si je ressentais le besoin d'assoir ma supériorité sur quelqun, je lui montrais clairement que ce n'était en aucun cas un moyen de me faire mousser, mais c'était réellement le cas. Et étant donné que en l'occurence, il s'agissait d'une bête, je n'avais aucun scrupule à lui montrer que j'étais dominante. Néanmoins, lorsque j'eu finis mon petit numéro, j'adressais un large sourir au sanglier au sombre pelâge. Je le vis perdu, ne comprenand pas pourquoi cette jeune femme était si changeânte. Je me calais sur les talons, les jambes fléchie, dans une position plus confortable :
"_ Qui es tu ? Je me présente d'abord tiens : Shizuru Yukimitsu, je suis ici grace au jeune homme là bas. Peut être le connais tu, il se nomme Monoki. Et comme tu sembles l'avoir deviné, je suis en possetion d'un démon, lui se nomme Shishibi. Et, si ce n'est pas trop indiscrêt, j'aimerais savoir ce qui t'as mis dans cet état la, je n'apprecie pas ne pas connaître le pourquoi de l'état des personnes que je soigne. _ Akitani. Je m'appelle Akitani, et je me suis battue contre un autre sanglier qui était apprement bien trop puissant pour moi. Mais oui, ta question était trés indiscrête. Mais je te trouve étrangement forte pour une femme. _ Je vais prendre cette remarque désobligeante pour un compliment déguisé, je lui sourris discrétement. Bien, je vois que tu as compris que je ne te voulais aucun mal. Et bien Akitano, je suis ravie d'avoir pu t'aider et d'avoir fais ta connaissance. Je me levais en prenant appuis sur mes genoux et retrouvais ma bipédie. Au plaisir de te revoir cependant. "
Je lui adressais un large mouvement de la main et m'appretais à me retourner pour rejoindre Monoki :
"_ Attend Shizuru ! Je ... Je voudrais venir avec toi. Tu vas voir Mouju n'est-ce pas ? _ Oui tout à fait. Heu et bien, écoute, accompagne moi si tu le désire, mais je crois que c'est Monoki qui désire voir Mouju avant tout. "
Le phacochére hocha son énorme gueule et m'emboita le pas en direction de Monoki et de notre monture occasionelle. Cette étrange rencontre ne faisait que renforcer mon idée de départ : J'aimais beaucoup cette race. Elle me semblait noble et plein d'idéologie que j'appreciais énormément. Je sentais que ce voyage sur le Botan Seiiki allait m'apporter toute une floppée de surprises, sans doute ne seraient-elles pas toutes agréables, peut être même certaines seraient dangereuses, et peut être même que d'autres pourraient me tuer en définitive. Mais j'étais intiment persuadée que cette aventure allait changer ma vision des choses. Peut être étais-je trop engagée, peut être était-ce surestimer ma capacité à enmagasiner les leçons que me donnait la vie, mais dans tout les cas, je savais, je sentais que quelque chose en moi était en train de changer au fur et à mesure que nous évoluions sur la terre meuble et à la fois si surprenante du Botan Seiiki. Dans un sens, ce n'était peut être pas si bon pour moi, je changeais bien trop souvent ces derniers temps, la faute à ma double personnalité ? A ma grossesse ? Ou bien tout simplement : à moi ? Les questions qui ne céssaient de tourbillonner de maniére désordonnée dans mon esprit, mes perpétuelles remises en question et ma mauvaise manie de toujours dénigrer les bons cotés que m'imposait la vie. Tout ceci disparaissait de plus en plus, laissant le place à un calme plat et si agréable à ressentire. Depuis quelques heures à peine, je sentais mon esprit se décharger d'un poid lourd et compréssant. Comme si ... Comme si le fait de me retrouver face à tout ces événements innatendus m'avait fait prendre conscience de quelque chose de tellement important que je n'avais reussis à le réaliser au part avant. Etait-ce le fameux déclic que j'attendais depuis des années ?
Je pris place sur le dos du Sanglier et nous repartîmes quelques secondes plus tard, la douce monotonie du voyage allait reprendre son cour. L'habituel droite/gauche de la croupe de l'animal avait quelque chose de rassurant. Je m'étais finalement instalée différement de la fois précédente. au lieu d'être asise une jambe sur chaque flanc du sanglier, je m'étais contentée de me laisser mes deux jambes d'un seul coté, et de me cramponner solidement de l'autre. Je restais ainsi, parfaitement silencieuse, trop absorbée par la comptemplation du paysage. Je fixais mon regard sur une fleur étrange. Ses proportions démesurées avaient tout d'abord attiré mon attention, je l'avais touvé grotesquement grande et sans intéret. Puis j'avais remarqué qu'en réalité, la plante se scindaient en une multitude d'autre minuscules fleurs casi-invisibles, comme englobées par la masse globale de la fleur elle même. Les petites cloches finement ciselées dans une matiére soyeuse miroitaient aux grés des rayons de soleil qui perçaient à travers l'épaisse couche végétale. La couleure m'intriguait tout autant que la forme elle même. Un bleu si léger qu'on aurait presque pu le confondre avec du blanc pur et simple, une couleure qui n'était pas sans me rappeller mes cheveux lorsqu'ils étaient éclairés par le soleil tel qu'il y en avait aujourd'hui, le versant gauche de l'énorme fleur était éclairé par un rayon de soleil poussiéreux, faisant ainsi ressortir son insolante blancheure qui tranchait catégoriquement avec la verdure environnante. Perdue dans mon admiration, je me mis à somnoler quelque peu. Ma tête se pencha en direction de l'épaule de Monoki avant de s'y loger et de me laisser à moitié endormie :
"_ C'est magnifique. Tout bonnement magnfique. "
[ Désolée xDD !!!!!!!!!!!!!!!!! Gomen, pardon, sorry, scuse me, isvini, pardone me xD et je sais pas quelle autre langue j'ai en stock entshuldigunge [ En allemand xP ] mais le post est un chouilla long @.@ Je me suis laissée emporter par la magie du moment ! ]
Hrp : Bref. Je finis par me mêttre à somnoler sur l'épaule à Mono et on est suivit par Akitani [ Mon super futur sanglier traqueur xD ]. Ensuite, comme je sais absolument pas comment tu veux nous faire rencontrer Mouju ... Ben je te laisse imaginer la suite =/, parceque je pensais découvrir mon dernier sanglier là bas en fait ** A plein de plan de prévus xD ** , mais si y'a quelque chose à redire ben moi ça me géne pas xP, j'suis une pro de la maitrise édit ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Dim 12 Juil 2009, 07:04 | |
| "_ C'est magnifique. Tout bonnement magnfique. "
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Après de si simple parole, prononcé d'une petite voix fatigué, la tête de Shizuru tomba doucement sur l'épaule de Monoki, puis s'en suivi le silence. Seul le doux balancement sur le dos d'Osorubeki et le retentissement de ses pas, ainsi que ceux d'Akitani, sur la terre. Elle venait tout juste de s'endormir sur l'épaule du numéro 8. Dans un soupire, le shinobi leva les yeux vers le ciel, surprenant pour une fois un impression de bien-être venant du fond de son être. A vrai dire, sa rencontre avec Kyu était peut-être la plus belle chose qui devait lui avoir arrivé depuis un bon moment. Bien entendu, elle apparaissait dans l'un des meilleurs contextes possible. Il était en quête de ses propres émotions. Déjà, il avait, en fait, fait bien du chemin depuis le monde des kamis. Sans vraiment y penser, la main gauche de Monoki alla se glisser dans les cheveux de la belle. C'est finalement une sorte de couinement en arrière des deux Seikurai qui le tira de sa rêverie. EN effet, Pumba se raclait la gorge dans la ferme intention d'attirer l'attention de l’éveiller. Dans un hochement de tête accompagner d'un sourire grotesque, il semblait attendre que le guerrier en question porte un certain jugement. °- Flash Back -°Traversant la dense forêt tropicale, sur un rythme régulier à travers les divers arbres et les diverses fleurs ornant le décor de l'ensemble du Botan Seiiki, le petit convoi se rapprochait rapidement de la grande montagne de Moujuu. Shuu se tenait derrière Monoki dans un imposant silence, probablement trop occupé à regarder de tout les cotées. La douce brise de l'île soufflait, propageant une agréable odeur de parfum de fleur. Puis, Un grognement joyeux et un rire attirèrent son attention à l'arrière. Tournant légèrement la tête, Monoki admira pumba et la jeune femme parler. Elle semblait si infantile et si facilement porté vers le rire et la joie. Elle faisait connaissance avec le petit porcin qui bien qu'étant de classe 2, pouvait parler. D'ailleurs elle semblait le trouver bien rigolo. De plus en plus, l'étrange personnalité de la jeune femme plaisait au shinobi du seikurai, ses changements multiples de personnalités et son incroyable façon de ressentir toutes émotions à 200%. Puis soudain, levant la tête comme si elle venait de découvrir un trésor, elle se rua vers les buissons, avant même que Monoki puisse l’arrêter ou la suivre. Pourquoi était-elle si pressé ?! Osorubeki lâcha une série de grognement rauque, mais ne pouvant comprendre, il se retourna tout de suite vers Pumba qui lui prit la parole, traduisant ce que voulait dire Osorubeki.-Oh mais c’est la coutume quoi !! La plupart des sangliers s’adonnent à ces luttes qui font partie du quotidien ! Il s’agit d’un phacochère du nom d’Akitani, blessé et vaincu en train de se remettre de ses blessures. Bien entendu, il est loin d’être dans les plus puissant, Osorubeki l’a terrassé plusieurs fois ! De plus il me ressemble eeeett pourquoi me direz-vous !? -Accouche...-IL PARLE, tout comme moi !!! Eh oui, il y en a des exceptions sur Botan Seiiki n’est-ce pas ? °- Fin flash back -°Délicatement, Monoki posa l’une de ses mains sur la nuque de la jeune femme, de façon à lui soutenir la tête, puis de son autre main, il lui prit la taille pour la coucher en avant de lui, posant la tête sur ses genoux. Puis, relevant sa tête vers Pumba, il acquiesça et répondit au jeune sanglier marron :-Oui Pumba, je crois que si Moujuu accepte, Shizuru signera a ma demande le pacte. Puis perdant son air stupide quelques secondes, Pumba sourit de plus belle tout en se rapprochant de son interlocuteur…-Meeeuh non gros bêta, moi je me demandais si en tant qu’humain tu ne pensait pas a prendre cette femme comme ta femelle a toi !!!! Les yeux de Monoki s’élargirent d’un seul coup, ouvrant la bouche sans en laisser sortir le moindre son, tandis que d’un rire étouffé, le nouveau membre du convoi semblait se marrer. Mais il s’imaginait quoi ce pumba ?! Les yeux soudainement blancs et une goutte à la tempe. Cessant soudainement de caresser les cheveux de la jeune seikurai, ce qu’il faisait déjà depuis un moment. Amoureux ? Enfin non, c’était impossible, il ne ressentait toujours rien au fond de son cœur et ne savait quoi penser, mais quelle grande gueule ce pumba !? Non pour Monoki, Cette fille était comme une clef. Elle était sa sœur d’arme et peut-être la seule personne, par le plus grand des hasards, et malgré toutes leurs différences, qui parviendrait à développer une amitié avec lui. Coup du hasard, mais tombant à pic.Toussotant, Monoki ignora la remarque du petit porc et se contenta de continuer a avancer vers la montagne de Moujuu, ils y seraient vers la fin à se rythme. Mais Monoki était de retour en mode silencieux. Mis à part les chantonnements de Pumba, le silence dura un certain moment, hachi n’osant pas réveiller sa complice. Une fois devant Moujuu, Monoki la présenterait et lui proposerait le pacte devant Moujuu lui-même… Le plus dur probablement allait être de faire accepter son sexe féminin. Peut importait, pour lui, le partage de son pacte allait grandement aider a développer un lien avec la jeune femme, car encore et toujours, il ne comprenait que très peu de choses. Le tout lui revenait d’instinct et parfois sans même qu’il s’en rende compte… Ayant ouvert son cœur, en fait, il avait déjà réactivé ses émotions, seulement il ne le savait pas lui-même. Il devait apprendre à les maîtriser et surtout les comprendre. Excuse toi pas pour de long post baka Moi j'adore ta motivation XD bref petit post qui ma prit la nuit a faire au complet XD la qualité ne suis p-e pas tout le long XD Maaaaaais j'avais décidé que je te le faisait XD Sooooo i love you and keep on going !!! Tu va comme tu veux te reste 2 sanglier encore il me semble dans ceux que tu voulais XD Ensuite bah ... Eeeeuh on va voir Moujuu et on rentre XD trop la flemme ici à Paris, faut je rentre, blood déteint sur moi XD Ps. AH et dla merde qu'il parle le classe 3 Akimachin x.x C'est pas plus grave tu sais |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Mar 14 Juil 2009, 20:10 | |
| Hrp : C'est un mélange de flash-back réve chelou xD !
[ Réve/Flash-back ]
La douce brise souleva en moi une vague de nostalgie, debout devant la vaste étendue bleuâtre, main dans la main, je me contentais de regarder les vagues se briser sur les rochers. Le tout semblait si éphémére et éthérée ... La vie d'un homme se résumait-elle à peu de chose prêt à celle de ces vagues ? Au commencement à peine visible tant elles sont minuscules, puis, au fil du temps elle gagne en intensité et en prestance, avant d'atteindre le paroxisme de sa grandeur, culminant parfois à une hauteure impressionante, avant de se briser simplement contre la berge de sable fin, ou de maniére bien plus violente contre un roc émergeant des eaux. Je lachais l'homme auquel je m'étais marié pour avancer lentement vers l'océan, les bras grands ouverts afin de pouvoir ressentir cette sensation qui me faisait tant défaut. La liberté. Ainsi positionnée devant la vaste étendue qui ne semblait pas trouver de fin, je me sentais libre, déchargée de toutes mes responsabilités, de ce lourd passé que je me devais de trainer derriére moi constament, et de bien d'autre chose que je n'ai pas le coeur à citer. Je retirais mes sandâles et m'avançait dans l'eau glacîale. Nous étions en hiver et la température ne devait pas exeder les six degrés, néanmoins, aprés la premiére morsure du froid, les membres s'engourdissent et finissent par ne plus rien ressentir. J'avançais ainsi sur quelque mêtres, jusqu'a me retrouver trempée jusqu'aux hanches, les bras ballants plongés sous la surface. Je rejetais doucement la tête en arriére, cherchant un timide rayon de soleil qui aurait pu venir parfaire ce tableau, mais le ciel semblait avoir décidé de garder cette teinte noire indéfiniment. Depuis le commencement de notre voyage, les nuages n'avaient céssé de se faire menaçant, comme pour tenter de nous décourrager, mais jamais une seul goutte de pluie n'avait franchit ces montagnes vaporeuses. Je levais un bras, comme pour chercher à attraper ce faisceau qui me faisait défaut, de l'attirer à moi. Mon comportement puéril n'eu de conséquence que de faire rire l'homme que j'avais amené à mes cotés. Je me retournais dans une gerbe d'éclaboussure et lui proposais de se joindre à moi.
Il esquissa ce sourir qui me plaisait tant, avant de s'enfoncer dans les eaux qui étaient en passe de devenir de jais. Sans une seule hésitation je le vis avancer dans cet océan gelé qui aurait décourragé la pluspart des hommes. Je tendis la main en sa direction, comme pour l'encourrager à se presser vers moi. Mais il ne changea pas d'allure, préférant visiblement me faire patienter quelques secondes de plus avant que je ne puisse recouvrer la sensation protectiectrice de ses bras. Je mourrais d'envie de me jeter vers lui, de m'accrocher à ses épaules pour ne plus jamais en repartir. Mais, je n'en fis rien, bien trop fiére pour avouer d'une telle maniére que j'avais tant besoin de lui. Orgueuil ou fierté mal placée sans doute, mais je me refusais à avouer cette adiction qui me taraudait. L'amour était une sensation que je ne controlais pas, un sentiment qui m'était encore trop inconnue que je me livre à lui aussi facilement. Même si, au fil du temps, grace à lui j'avais reussis à me confier un peu plus, je restais relativement fermée.
Enfin, nous nous retrouvâmes à quelques centimêtres l'un de l'autre, casiment nez à nez. Je le vis tendre la main, et alors que j'allais la saisir afin de m'en emparer, l'eau se mit à bouillonner. De peur je me jetais en arriére et tombais. Me tête s'enfonça sous l'eau, et je me retrouvais comme emprisonnée par des liens invisibles, qui malgré tout mes éfforts ne me laissait pas bouger d'un pouce. Je gesticulais, les yeux fermés, essayant en vain de me libérer de cette entrave que je ne pouvais rompre. Brusquement, je me souvenais de la présence de Doku, j'ouvrais les yeux, cherchant desespérement la silhouette du jeune homme. Durant plusieurs secondes, je tournais éffrénement la tête dans toutes les directions possible, le cherchant vainement. Le manque d'oxygéne me força à réduire mes mouvements, me contraignant presque à m'imobiliser totalement. Petit à petit, je vis le peu de lumiére qui reussissait à passer, faiblir, faiblir ... Je me sentais lourde, si lourde, comme attirée vers le fond par ce poid. La pression s'intensifiait de paire avec cette sensation opréssante, je me sentais entourrée par des masses et des masses de plomb, qui appuyaient sans relaches sur mon corps, comme cherchant à écraser lentement tout les os de mon corps. Mais toutes les douleurs physiques du monde n'auraient pu me faire oublier que je venais de perdre l'homme que j'aimais dans un océan que je ne connaissais pas et dont je n'avais aucune idée de l'endroit ou je pourrais le retrouver par la suite. Je tirais une derniére fois vers l'avant, essayant une ultime fois de briser ces chaines qui me retenaient. Ce fut sans doute le geste de trop, je sombrais dans une espéce d'inconscience.
---- J'ouvrais de nouveau les yeux, déboussolée, ne sachant pas ou je me trouvais. L'océan avait laissé place à un noir parfait, sans haut ni bas, sans autre forme de direction. Et je me tenais là, assise, les genoux recroqvillés sur la poitrine, me balançant d'avant en arriére. Trois vagues silhouettes dansaient autour de moi, agitant les bras dans tout les sens, cherchant visiblement à capter mon attention. Je tentais vainement de ne pas leur prêter gare, je détournais les yeux, me cachait le visage dans les mains... Mais leurs cris stridents m'empéchaient de les ignorer. Je connaissais ces voix, je connaissais leurs propriétaires, et je ne comprennais pas ce qui les poussé à me torturer de la sorte ... Bien que physiquement ces avatars ne ressemblaient à aucune personne de ma connaissance, je savais pertinement de qui il s'agissait. Et ... Je m'en voulais de ne pouvoir les aider. Je ne pouvais les aider.
---- [ Fin du réve/flash-back ]
Un leger soubressaut du sanglier finit par me tirer de ma léthargie passagére. J'ouvrais les yeux en catastrophe, réalisant soudainement que je m'étais endormie sur Monoki ... Je levais le regard quelque peu déconcertée par l'étrangeté de la situation, je venais de m'endormir sur les genoux d'un guerrier des enfers ... Pourquoi pas aprés tout ? Bien qu'assez cocasse, ce moment restait amusant dans un sens. Je me sentais toute courbaturée, dormir sur le dos d'un phacochére n'était visiblement pas le meilleur moyen de se remêttre de ses émotions ! Je me relevais, m'appuyant sans trop vraiment m'en rendre compte, sur le genoux du huitiéme, étant donné que j'avais dormi dessus ... Je n'en étais plus à ça pret ! Je reprenais une posture convenable avant de me retourner vers lui. Je me doutais bien que je n'étais pas arrivée sur lui toute seule, pour la bonne et simple raison que je me souvenais m'être légérement assoupie sur son épaule. J'avais remarqué que depuis notre arrivée sur le Botan Seiiki, ses émotions lui revenaient quelque peu, mais de là à essayer de me caler confortablement ... Tout de même. Je plantais finalement mon regard dans le sien, cherchant dans ses yeux une once d'humanité. Quelle ne fut pas ma surprise quand je remarquais quand je reussis à en trouver ... Monoki serait donc en train de changer ... Tant mieux, je le préférais largement lorsqu'il souriait.
"_ J'ai besoin de marcher un peu pour me réveiller, lui avouais-je dans un souffle. "
Je sautais du dos de notre monture et me retrouvais pendue aux flancs du sangliers. Akitani marchait à nos cotés, on ne peut plus silencieux. Cette bête m'intriguait, et une question à son sujet me taraudait ; comment avait-il pu deviner que j'étais l'hote d'un démon à queue ? L'instinct animal ? Non, ou bien pumba et l'autre aurait deviné également, et il se me semblait pas que ce soit le cas ... Je lorgnais du coin de l'oeil l'imposant animal qui déambulait à ma droite. Je remarquais d'étranges regards à la dérobées. Il m'intriguait, son comportement avait quelque chose de trop ... Humain. Je m'approchais de lui de quelques centimêtres et posais ma main sur son encolure. A peine eu-je eu le temps de sentir le poil dru de l'animal sur ma paume, qu'il recula soudainement, totalement perdu. Je m'avançais de plus belle, ne prétant pas attentions aux crocs d'ivoires qui me menaçaient, sans doute aurais-je du plus me méfier d'un sanglier appeuré qui ne désirait en aucun cas ma compagnie, mais il m'intriguait trop, je voulais en savoir plus sur lui, ne serait-ce que pour comprendre la maniére dont il m'avait découverte. Un grondement sourd émana de la gorge d'Akitani, grondement qu'il répéta a plusieurs reprise en guise d'avertissement. Je continuais néanmoins à m'avancer, à lui sourrir, espérant simplement qu'il finirait pas abandonner cette attitude négative à mon encontre. Alors qu'une nouvelle fois, je m'avançais en sa direction, je vis l'énorme gueule se refermer sur ma main. Je sentis les courts morceaux blanchâtres s'enfoncer dans ma chair, la douleur fut vive mais ne dura que quelques instants, une fois que je reussis à endiguer la souffrance occasionée, je plantais mes yeux dans ses pupilles exigus. Je le vis me soutenir dans cette bataille improvisée, il ne lachait pas prise cette fois, comme si notre petit joute précédente l'avait encouragé à ce préparer à celle ci.
Je soufflais, quelque peu contrariée de devoir utiliser un tel recourt pour faire valoir mon aval sur le sanglier. Je détournais la tête l'espace d'un instant, fermais les yeux, et ... Shishibi injecta une minuscule dose de son chakra. Lorsque je me retournais vers Akitani, celui-ci couina à la vue de ma nouvelle "apparence", les yeux jaunes à la maniére des siens. Soudainement, il me lacha, et fit un bond en arriére, appeuré. Je désactivais cet étrange mode pour finalement re-porter mon attention sur lui :
"_ Voyons, ne me force pas à te faire peur pour gagner ta confiance. Je ne veux pas que nous aillons de telles relations. _ Pourquoi cherches tu à ce que nous aillons des relations ? Je suis un sanglier. _ Parceque tu me plais bien ! Et puis les humains cherchent bien à tisser des liens avec des chiens, des chats, des hamsters ... Alors pourquoi ne voudrais-je pas me lier d'amitié avec toi ? "
Je lui adressais un dernier sourir avant de me retourner vers Monoki et ... Pleurais à chaude larme. La douleure était horriblement présente, j'avais l'impression d'être toujours empalée sur les crocs d'Akitani. Je relevais brusquement le visage, Monoki était toujours là .. C'est vrais :
"_ Les risques du métier ! Plaisantais-je a nouveau au bord des larmes. C'est fou ce qu'il a les dents pointues celui-la ... aie. "
Le soin ne fut pas long à arriver, et bientôt la plaie béante fut envahit par une nuée de flamme verdâtre. Je regardais le sang séché qui restait sur ma peau, je n'aimais pas le sang. Surtout le mien, je le préférais bien à l'intérieur de mes veines, au chaud, tranquillement. Si ce Akitani ne m'avait pas autant intéréssé, que je n'avais pas été dans un monde qui m'était inconnue, sans doute l'aurais-je tué, et ce pour le simple fait qu'il s'opposait à ma volonté et m'ai bléssé. Mais ... Je ne voulais pas me faire remarqué dans le Botan Seiiki, ne serait-ce que parcequ'il s'agissait d'un endroit vierge de toute trace humaine, et que je ne voulais pas y laisser une empreinte négative ... Mais également car il m'intriguait. Même si je pensais ne plus jamais pouvoir revenir sur cette petit île aprés ce bref passage, j'étais désireuse d'en apprendre plus à son sujet, de comprendre ce qui le poussait à adopter une telle attitude de mépris envers les personnes/sangliers sans doute, qui l'entourraient. Le fait qu'il fut un animal solitaire n'expliquait pas tout, j'avais connu bien des bêtes exclues d'office d'un meute, et en régle générale ces derniéres cherchaient tout bonnement à s'inclure dans une nouvelle. Mais celui-ci ... Il semblait, non pas heureux, mais satisfait de sa solitude. << Mieux vaut être seul que mal accompagné. >> Je ne savais pas cet adage s'appliquait aux sangliers parlants ... Aprés tout, pourquoi pas ? Decidement, cette race avait quelque chose d'attrayant. Le peu que j'en avais vu était soit ; totalement burlesque, impressionant, ou mystérieux. "_ Dis moi Monoki, penses tu que nous sommes encore loin ? "Hrp : u.u' ... J'ai pas la forme en ce moment, désolée >.< ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Ven 17 Juil 2009, 22:50 | |
| Selon ce que venait d'entendre le ninja, sa jeune amie possédait un démon ?! Elle était donc un jinchuriki ?! Étonnant, il ne l'aurait jamais parié. Il la fixa d'un regard intérogatif, comme si il voulait une confirmation, mais elle ne s'en préocupa que peu, enchaîna avec un jolie air impatient :
"_ Dis moi Monoki, penses tu que nous sommes encore loin ?
Elle était si impulsive... Mais par le fait-même elle en cessait de mélanger et d'amuser hachi. Il la dévisagea avec un air amusé... De plus en plus, il se surprenait à commencer à l'apprécier. D'une voix calme, un demi-sourire au visage, il lui assura qu'il n'en restait plus pour longtemps... Puis levant le bras vers le ciel, il pointa une énorme falaise, figurant entre les touffes de feuilles qui se trouvait au dessus de leurs têtes.
-Oui nous y sommes presque kyu... Regarde Moujuu habite tout juste en haut de cet endroit. Nous y serons dans tout juste 5 minute.
Puis, ressentant un certain élancement dans ses jambes, Monoki se leva à son tour... Le sol étant 5 mètres plus bas (soit la hauteur d'Osorubeki), le shinobi sauta au sol, aux cotées de sa sœur d'arme, dans un petit tintement des chaines qui ornait les flancs de ses pantalons. Il ne leur restait pas grand chemin à faire, mais après tout, se délier les jambes ne leur ferait pas de mal. D'un ordre direct, Monoki chassa Osorubeki, en lui disant qu'il n'avait plus besoin de lui pour le moment. Ce que fit l'énorme créature, qui était sans conteste la plus puissante de sa classe au sein de l'île. Qui l'eut crut qu'une bête de cette fierté et de cette grosseur obéisse ainsi à un simple petit homme.
Monoki marcha un moment en silence aux cotée de Shizuru, suivit de près par le petit phacochère répondant au nom de Pumpa et d'un peu plus loin sur la droite par le sanglier bien plus massif, mais n'égalant pas Osurubeki. Leur présence pour le moment était des plus discrètes, si on en oubliait le bruit des pas d'Akitani. Était-ce donc ceci l'amitié ? Était-il entrain de le découvrir ? La regarder le remplissait de sensation étrange et lui procurait une certaine joie, Des sourires commençais sans cesse à apparaître sur son visage normalement constamment sérieux... Il n'avait plus sourit depuis des lustres... Sans compter qu'une certaine chaleur l'envahissait par la simple présence de la jeune femme. Décidemment, les sentiments étaient vraiment encrés dans la nature de l'homme. Bien que pour la plupart tellement inexplicables, il ne les avait jamais perdus... Ils les avaient sans doute oubliés, trop encrés profondément dans sa solitude. Dire que l'entré d'une seule personne dans sa vie, avait été assez pour supprimer déjà le cadenas que composait cet isolement qu'il c'était lui même imposer. Le plus drôle, c'était que maintenant qu'il y repensait, celle-ci le connaissait sûrement! Elle avait été Kazekage durant un certain temps alors qu'il était encore au village de Suna. Certes ses habits avait largement changé, cependant il était cocasse que celle-ci ne l'aie toujours pas reconnu. Le regard vide, le jeune homme porta le regard à sa main...
flash back.
Un petit garçon se tenait l'air perdu, seul au dessus de l'un des imposants remparts de Suna... Un kunnai à la main droite et un bandeau du village de Suna dans la main gauche, il fixait l'étendu sablonneux qui s'étendait à perte de vue devant lui, le soleil avait presque fini de se coucher. Le jeune homme venait tout juste de recevoir son bandeau... Il venait de devenir ninja.
-Ce monde est hanté par la haine et la guerre... Père je ne te comprends pas. Pourquoi mourir pour protéger ce village ? Pourquoi nous a tu quitté moi et maman ? Cette douleur que je récent... À quoi bon avoir surpassé tout mes copains de classe, ce sont tous les même au fond, des machines au service d'une seule et unique pensé, nous sommes des armes n'est-ce pas ? ...
Le regard infiniment triste du jeune garçon de 13 ans se posa sur sa main, puis d'un geste brusque, il planta son kunnai dans sa main, laissant gicler son sang sur ses vêtements brun et sur la surface de la pierre. Une expression de vive douleur le parcouru alors qu'il se mordit la langue.
*Je ne veux pas être comme les autres, je ne servirai pas d'arme... Je ne vivrai que pour moi et je protègerai maman*
-----------2e flashback--------------
Un adolescent d'environ 17 années, était assit sur une chaise dans un grand couloir. Il fixait le vide, probablement plongé dans ses propres pensés. Pourtant beaucoup de bruit l'entourait et des médecins courraient en tout sens devant lui. Mais il était déjà trop tard... Sa mère venait de périr. Ainsi immobile depuis près d'une heure, Monoki n'avait pas pleuré lorsqu'on lui avait dit... Il n'avait pas même réagit, il c'était assit et était demeuré ainsi. Perdu dans sa propre tête et sans doute dans L'impossibilité de bouger. Comment sa pauvre mère avait-elle pu mourir ? Elle qui était toujours si douce et gentille ? Elle qui avait toujours été prête à aider n'importe quel inconnu, elle qui avait un si grand cœur ? Un simple lascar, un bandit, un meurtrier l'avait simplement tué sans la moindre hésitation. En plein milieu du village de Suna. Qui était cet homme ? Un traître, un simple fou furieux qui devait être tombé sur la pauvre femme par hasard. Monoki n'avait rien pu faire.
* -Mon fils, nous vivons tous sans même vraiment savoir pourquoi... Nous sommes pourtant tous semblable, mais par la soif de pouvoir et de richesse, les uns et les autres se font la guerre ----------- -la vie est un bien précieux Monoki, elle nous est donné à tous, mais certains ne savent pas l'apprécier.* ------------ -fait toujours bien attention à tes sentiments mon fils, ils sont le plus grand don donné à l'humanité, mais ils sont aussi des armes à double tranchant qui peuvent causé mort, peine et souffrance.*
Elle avait toujours eut raison, elle avait trop raison... Le meurtrier avait été arrêté et reposait présentement dans une prison de Suna... et Monoki était bouillant de rage, envahit par la haine et la colère. Il en tremblait depuis 1h, ses yeux froncé à demi et se mordant la lèvre. Il était désormais Anbu de Suna... Dans un geste brusque, il utilisa le shunshin no jutsu, afin de se téléporter sur le toit de l'hôpital ...
*Mère... Je me contiens... Jamais je n'utiliserai mes mains pour répandre la mort, dès maintenant, j'en fais le serment, je ne tuerai jamais personne de ma vie.... De plus, je révolutionnerai ce monde... Je le changerai et supprimerai cette haine et toutes ces guerres. Je trouverai un moyen pour que toute cette violence humaine prennent fin et pour que les grandes nations tombent, que puissent enfin disparaître la guerre....*
Une toute dernière larme tomba timidement sur le toit de l'hôpital, alors que l'anbu fixait les cieux. Une incroyable détermination dans le regard bleu azur du jeune shinobi. ...
------------3e flash back(gomen XD)--------------
Un jeune homme, cette fois, si différent se tenait sur les remparts de la ville de suna. Il s'Agissait bien entendu de Monoki encore une fois... Il fixait le ciel à l'endroit exact ou il avait fait son premier serment à ses 13 ans. C'était la nuit et la pleine lune recouvrait le ciel, vide de nuage, illuminant la silhouette pâle de Monoki. Ses cheveux brun pâle semblaient beaucoup plus pâles, alors que ses yeux brillaient dans le noir de leur bleu scintillant sous les reflets de la lune. Son visage n'affichait pas la moindre expression. D'un air absent et déconnecté, il regardait la lune. C'était l'heure, il avait fait ce choix depuis longtemps, mais il ne pouvait pas servir plus longtemps un village. Il devait partir. Tout ses préparatif étant fait et ses émotions mit de côté, le ninja s'apprêtait à déserté et partir seul à la recherche d'une possibilité de changer le monde et détruire autrement que par sa propre initiative les villages qui constituait le système ninjas actuel. Il avait entendu parler d'un certain sage des 6 chemins et comptait bien le retrouver pour se joindre à sa cause. Il ne savait qu'une chose, cet homme était celui qui avait amené les pouvoirs aux ninjas, mais aussi, il cherchait à tout prix la paix. Ce n'était plus qu'un mythe et aux yeux de tous, il était mort depuis des lustres. Comment un homme pourrait-il avoir au dessus de 100 ans ? Mais Monoki voulait y croire, il le trouverait et accomplirait les promesses qu'il avait faites. Sa vie de ninja de village s'achevait, il n'avait jamais fait rien d'Autre que de faire ce qu'on lui disait, mais depuis 2 an, il avait cessé d'exprimer et cesser d'afficher toutes émotions humaines. Il c'était en fait mentalement préparé à son futur, contenant en lui une incroyable souffrance et restreignant sa propre personne à la solitude. Ainsi, sous une magnifique pleine lune, la silhouette du pourtant plutôt célèbre Monoki disparut dans la nuit, pour commencer sa vie de déserteur, il avait 19 ans, bientôt 20. Il avait fait une promesse à sa mère et il la mènerait à bien.
Fin des flash back XD
-OOooooohh JE VOUS RETROUVE ENFIN VOUUUS !!
Soudain surprit, la voix grave de Futo se fit retentir alors que Monoki et Shizuru pénétrait enfin dans la grande clairière ou plus loin se trouvait le petit village improviser des sangliers du type de Futo. Le gros sanglier semblait à bout de souffle et tenait fermement sa petite épée dans sa main. Une goutte parcourut la tempe de Monoki, il venait tout juste de briser le silence qui durait depuis 5 minutes entre le petit cortège... Décidemment, ce gros idiot était beaucoup trop bruyant. Il devait avoir couru depuis le point de rencontre jusqu'ici. D'un regard, Monoki dévisagea Shizuru, puis soupira en tâchant de lui montrer qu'il était désolé du comportement du dernier arrivant. Puis fermant les yeux, Monoki s'Adressa à celui-ci.
-Dégage Futo, je l'apporte chez Moujuu justement pour qu'elle le voit, il décidera non, je ne crois pas que ce soit à toi de juger sur quoi que ce soit non ?
Monoki rouvrit soudain les yeux, lançant un regard froid au gros sanglier qui eut un petit mouvement de recul dans un gloussement d'hésitation. Puis le silence revint quelques secondes... Plusieurs sangliers semblaient regarder dans leur direction, pendant que Pumba riait dans sa barbe en arrière. Futo venait d'être brutalement remit en place. Il rangea donc sa petite épée dans son fourreau, puis toussotant, il reprit la parole :
-Bon... Euhm... Puisque ... Pour nous tu es comme un semblable, sa vas, je passe l'éponge, mais alors elle devra venir visiter un peu notre petit village tient ! Après tout, nous avons tous le droit de connaître ta copine. Elle est en phase de maternité ou quoi ? Sa poitrine est vachement énorme...
Monoki porta un regard découragé à sa nouvelle amie... Puis le coupant, il s'Adressa plutôt à elle. De plus en plus, il la trouvait belle...
-Désolé... Sa te dérange de faire un peu connaissance avec la communauté... Je ne les connais même pas moi-même mais Futo semble déterminé... Ils sont environ une vingtaine de sa sorte, mais ne sont pas tous aussi énervant et bruyant. De plus, Futo est le moins doué de tous, il n'a que ...
-LA FERMEEE !! Allez, allons-y les humain, vous ne mettrai pas longtemps à vous rendre à Moujuu après de toute façon.
Monoki eut un soudain sourire, puis même un petit rire sec en sortit de sa bouche(O.o). Il lança un regard à Shizuru, puis lui souriant sincèrement, il lui tendit instinctivement la main. En même temps, une douce brise souleva soudainement ses cheveux, soufflant sur leurs deux personnes, agitant leur vêtement. Monoki lui fit signe, par un clin d'œil qu'ils étaient mieux de suivre avant que le gros béta s'énerve encore plus. De toute façon, ceci allait probablement permettre à la jeune femme de faire de nouvelle connaissance puisqu'elle semblait déjà bien attaché à Pumba et même à l'autre gros de la classe d'Osorubeki qui restait en retrait. Celui-ci, pourtant si silencieux, les suivait sans poser la moindre question, fixant du regard la 9e du seikurai.
Dernière édition par Monoki Akatano le Sam 18 Juil 2009, 17:53, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Sam 18 Juil 2009, 05:04 | |
| Monoki ... Me ... Tendait la main ? Et ce dans un mouvement d'une entière spontanéité ? Que ... Quoi ? Qu'est-ce ? En quel honneur un tel geste ? D accord, depuis notre arrivée sur l'île il semblait retrouver petit à petit un semblant de ses sentiments, mais tout de même, de là à me tendre la main. Après tout, pourquoi pas ? Je n'avais qu'a me laisser tenter par l'aventure et la saisir, pour que l'on puisse, ensemble, continuer à avancer dans cet endroit qui m'était inconnu jusqu'alors. Le temps était d'une douceur enivrante, me faisant sourire simplement, la légèreté d'une brise d'été qui s'engouffre sous vos vêtements et vous chatouille le long du corps. Ce sentiment d'intense liberté que me procurait le simple fait de déambuler sous le soleil chaud et rassurant. La situation, sans conteste poétique, me ravissait au plus au point. En réalité, je ne portais pas la moindre attention au tumulte autour de nous, préférant reporter mon entière attention sur Monoki et ce geste inattendu. Je n'étais que trop heureuse de soudain changement, à vrais dire, cela me ravissait même plus que je ne m'y attendais. Et puis ... Cet homme, bien que j'avais du le croiser quelques fois au repère, il me semblait étrangement familier... Une étrange impression de déjà vu, qui me taraudait depuis que nous étions arrivés. Cette expression de vide complet dans ses yeux, avant que ses émotions ne se dévérouillent quelque peu, cette mine impassible, ces mimiques, même cette beauté inhabituelle, tout en lui me rappelais quelqun, pas une personne que j'avais connu intiment, peut être un homme auquel j'avais pu parler deux fois dans ma vie, tout au plus, mais tout de même, ce Hachi ne m'était pas inconnu, et je me jurais de découvrir de qui il s'agissait par la suite. Car pour l'instant, le but de la manoeuvre consistait à réussir à décrocher mon regard profondément ancré sur lui. Je le dévorais littéralement des yeux, cherchant d'un par à me souvenir d'ou j'avais bien pu le voir, et d'un autre coté pour mon plaisir personnel. Femme à homme, que voulez vous ? Je passais plusieurs secondes à essayer de décoller les yeux du jeune homme, sans trop y mettre de volonté. Bien que dans mes prunelles se cachaient un air assez subtile, l'ensemble de mon comportement décrivait une humeur joyeuse, joueuse même. Et c'était exactement ce que je ressentais alors, l'envie de rire, de m'amuser tout simplement. Mais ... Non, ce n'était pas le moment de faire mon insouciante, le moment ne s'y prêtait pas. Sérieux était de mise, oui, sérieux. Bhaaa ...Sérieux ... Quelle horreur qui sonnait comme une insulte à mes oreilles en ce moment de plénitude ... Décidément, il fallait faire bien des compromis pour paraître correcte ... Décidément ... Passons, là n'est pas le propos. Avec un effort casi surhumain, je réussis à détourner la tête de Monoki. Je reportais mon attention sur la vingtaine de sanglier qui se trouvait autour de nous. Le gros phacochère humanoïde que nous avions croisé au début de notre périple était présent également, me fixant d'un oeil qui se voulait menaçant. Je lui retournais un regard mielleux avant de continuer mon tour d'horizon. La plupart des sanglier ci-présent étaient plus ou moins semblable à notre monture, ou à l'exubérant animal du début. Aucun ne ressemblait à Pumba. Le pauvre se terrait d'ailleurs derrière moi, pressant son groin humide sur l'arrière de mon mollet. J'essayais néanmoins de lui faire sentir que tout allait pour le mieux, et que son inquiétude n'avait pas lieu d'être. Bien que je commençais moi même à en douter. Ainsi encerclée par 20 bêtes qui auraient pu me faire la peau en un coup de défence ... Il fallait avouer qu'il y avait de quoi êtes inquiets ... J'essayais néanmoins de ne rien laisser transparaître, préférant, pour cette fois ci, masquer mes émotions. Mon sourire amusé avait laissé place à l'esquisse d'un rictus de retenu, le tout dans une infinie discrétion, à tel point que les sangliers ne l'avaient même pas remarqué. Même les messages qu'envoyait mon corps, pas ma gestuelle, mes mimiques, et même mes expressions, avaient changés. Ce n'était plus cette saine décontraction, mais une espèce de << conscience >> professionelle, qui me poussait à ne pas, surtout pas, blesser ou offenser les animaux présents. Peut être par respect pour Monoki, ou bien par crainte de me faire attaquer, mais dans tout les cas ... La situation était la même. Je sentais Pumba qui tremblait contre ma jambe, de plus en plus fort, comme si quelque chose le terrifiait. Je me retournais l'espace d'un instant, et m'accroupie à la hauteur du petit animal porcin. Son regard était dirigé vers le sol, il fixait un caillou ou quelque chose dans ce gout là. Le pauvre tremblait comme une feuille morte. Je me contentais de poser ma main sur son échine et de le frotter avec vigueur durant quelques secondes, je le vis relever les yeux et me pousser la joue de sa truffe humide. Je lui assenais une petite tape sur le museau et me relevais enfin pour affronter la rencontre qui m'attendait. Une pur partie de plaisir, très certainement.
Un sanglier femelle s'approcha la première, reniflant de ci, de là, tout ce qui se trouvait à moins de 20 centimètres de moi. Parfois, je la voyais me jeter quelques regards à la dérobés, guétant la moindre de mes réactions. Par bien des aspects, elle était différentes de Futo, tout en lui ressemblant par d'autres. La bipédie, le même regard couleur fauve ... Lorsqu'elle arriva tout prêt de nous, je me penchais en avant, je ne savais absolument pas si les sangliers étaient sensible à ce code de conduite, je préférais tout de même m'y tenir au cas ou.
<< Bonjour, je m'appelle Shizuru Yukimitsu, une amie de Monoki, ravie de vous rencontrer, dis-je en m'adressant à toute l'assistance mais en continuant de regarder la phacochère qui s'avançait non loin de moi. Désolée d'avoir débarqué sur votre île à l'improviste, mais nous n'avions pas vraiment d'autre choix ... Gomen. >> Je m'inclinais encore un peu plus bas, je désirais sincèrement que les sangliers comprennent que je n'étais pas ici pour leur causer du tord ou quoi que ce soit. Nous avions atterrit ici en manque de solution, et j'étais certaine que si Monoki ou moi même avions eu une autre possibilité, nous aurions du éviter de nous << dés-invoquer >> sur le Botan Seiiki. Non pas parce que j'étais déçue du voyage, mais tout simplement parce que ma présence créait un randam monstre, le gros phacochère du début, Futo me semblait-il, n'était visiblement pas ravie de me voir sur leur île, Akitani avait été extrément surpris de me voir, et l'animal qui me reniflait en ce moment même semblait ... Quelque peu perdu. Il s'attarda quelques instants sur ma besace à herbe médicinale, le poussa de la patte, puis vers mon nécessaire de soin auquel il fit subir le même sort. Son comportement m'amusait, elle semblait si distante et à la fois si intriguée que ses gestes étaient tout désordonnés. Avançant la patte avant de la retirer subitement, reniflant avant de pousser un couinement surpris. J'aurais bien voulu la questionner, savoir ce qui la surprenait tant dans mon équipement, mais j'avais peur de faire une bourde, de paraître indécente et de tout gâcher. Aussi préférais-je subir ce petit intérogatoire olfactif sans bouger, plutôt que de provoquer une catastrophe qui pourrait nous couter cher. Bien que je ne doutais pas de la capacité de Monoki à arrêter ces sangliers, je doutais de la mienne à rester calme et à me contrôler à la vue d'une vingtaine d'animaux apeurés qui fonçaient sur moi. Je doutais sérieusement de ma capacité à ne pas laisser Shishibi transparaître un peu trop. Et ... Non, je ne voulais définitivement pas passer pour une jeune fille mal élevée. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait de demander à ...
<< Mademoiselle, la voix du phacochère était plus fluide et douce que ce à quoi je m'attendais en la voyant, qu'est-ce que vous avez dans cette espèce de trousse qui est sur votre hanche ? >> Je du retenir un gloussement, non pas que je me moquais, j'étais tout simplement soulagée, cette rencontre qui me contraignait à regarder les autres en chien de faïence commençait à me peser, et le fait qu'elle me demande enfin d'ouvrir ma trousse d'herbe médicinale me permettait enfin de bouger. Je lui souris, et dégrafais la besace attachée à ma hanche, je teins à deux mains devant moi avant de l'ouvrir et de la laisser renifler le contenu. Durant plusieurs secondes, je vis quelques sangliers hésitant à avancer. Je les encourrageais du regard, mais rien n'y fit, la plupart restait bien en arrière. Celle qui, néanmoins, se trouvait devant moi, semblait porter une attention toute particulière aux herbes que contenaient ma besace. Touchant, sentant avidement la moindre d'entre elle. Je pensais qu'elle regardait juste, qu'elle n'avait pas nécéssairement d'autre utilité à farfouiller autant. Jusqu'au moment ou ... Un couinement satisfait franchit les babines de l'animal. Je la vis saisir une plante rougeâtre entre ses sabots. Je hoquetais en réalisant de quelle fleur il s'agissait, sans doute le narcotique le plus puissant que j'avais en réserve, il aurait pu faire dormir nimporte qui ou quoi en quelques minutes pourvu qu'on y mettait la dose adéquat. Je regardais l'animal d'un air interrogateur, air qu'elle me rendit avant de secouer doucement l'objet de son dessein. Je compris bien vite, et la laissais faire glisser doucement la plante dans un replis de sa fourrure. Pourquoi avait-elle besoin d'un narcotique aussi puissant ? Il aurait pu assommer un animal de la taille D'Osorubuki ... Je palliais mes doutes d'un revers de la main, qui pouvait dire bien des choses pour les spectateurs de la scène. La femelle me fixa, son attitude valait tout les remerciements du monde, était-ce un sourire qui déforma sa gueule à cet instant ? Les animaux étaient-ils seulement capable de sourire ? Mais ... Le fait que la majeur partie des sangliers présents soient affiliés à des humanoïdes ne leur donnait pas des capacités humaines ? Et par la même occasion la capacité d'en ressentir les émotions ? Trop de questionnement pour une réponse si simple, évidement qu'ils le pouvaient. Je tendis une main vers l'animal en signe d'amitié. Elle la regarda quelques secondes, tourna la tête pour l'observer sous tout les angles :<< Ha ... Oui, heu se << serrer la main >> est une espèce de rituel pour signifier la bienvenue entre les humains, désolée. Je laissais échapper un petit rire amusé. J'aurais du me douter. Un Sanglier plus massif apparut derrière celle qui se trouvait devant moi, bonjour, ravie de vous rencontrer, dis-je une nouvelle fois en m'inclinant vers l'avant, Shizuru Yukimitsu, une ... Je me retournais vers Monoki, amie du jeune homme ici présent. >> << Bienvenu, je suis Lane, et l'énergumène à laquelle vous venez d'avoir a faire est ma jeune soeur, Aya, désolée si elle vous a importuné. >> << Pas le moins du monde voyons ! Il est normal qu'elle veuille satisfaire sa curiosité, je ne suis qu'une étrangère après tout, non ? Il est on ne peut plus normal qu'elle soit venue me voir, d'ailleurs je vous aurez bien tous invité à apprendre ce que vous désiriez, mais sans doute aurait-ce été déplacé de ma part. >> << Vous me semblez tout à fait charmante dans le sens ou je suis certain que vous ne causerez pas de tord à notre communauté ... Futo, je pense qu'on peut aller la laisser voir Mouju avec ce ... Monoki ? >> J'acquiessais, heureuse de ne pas avoir fait un quelconque faux pas. Aya avait couru je ne sais ou après que son grand frère eu prit la parole. Tout comme Akitani avant elle, tout ceci m'intriguait, qu'est-ce qu'un sanglier aurait pu faire d'une plante médicinale, encore plus d'un narcotique aussi puissant ? Les phacochères avaient-ils des savoir en matière de médecine ? En quel cas, j'aurais été ravie de partager mes connaissances avec eux. Et d'après Monoki, je devais faire connaissance avec eux, non ? N'était-ce pas l'occasion rêvée de parfaire un peu plus mon savoir? Et d'une pierre deux coups, réussir à comprendre ce que tramait Aya avec cette plante. Lorsque Lane eu tourné le dos pour vaquer à ses occupations, je repris la main de Monoki et me retournais vers lui. Le regard pétillant de joie et de malice, je voulais savoir à tout prix, et j'étais prête à bon nombre de concessions pour y arriver. << La curiosité est un bien vilain défaut >> me répétais une de mes tantes à longueur de journée, mais c'était cette même curiosité qui m'avait permit d'être ce que j'étais aujourd'hui, alors ... Au diable les adages d'antan ! << Monoki ? Est-ce que nous sommes pressés ? J'aimerais aller voir cette Aya et savoir ce qu'elle veut faire avec ma plante, elle peut être dangereuse, et il ne faut pas l'utiliser à la légère, si elle la mange ou si elle en met une trop grande dose il n'y a aucun doute qu'elle se tuera ou tuera quelqun d'autre. >> Suite au prochain post xD, trop long x.x ... [ A finir, soirée trop riche en émotion x.x ... ] Edit mono -- > (K) |
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| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Sam 18 Juil 2009, 19:18 | |
| [ptit post juste pour servir d'intermède entre les 2 posts de shuushuu ¨] Une telle concentration... LA façon d'on elle l'Avait regardé pendant un long moment sans détourner le regard... Quelle sensation étrange ? Mais désormais le petit attroupement de sangliers se tenait devant eux... Futo semblait bien content de sa "victoire" et rapidement, Shizuru semblait s'intégrer. Hormis ce gros béta de Futo, les autres savaient qu'il pouvait avoir confiance en Monoki, il les avait bien aidé après tout dans le passé et Moujuu lui accordait sa total confiance. À leurs yeux, ce ninja était tout à fait leur égal. C'est avec de petits yeux brillants et joyeux que sa jeune complice se jeta soudain sur lui, agrippant ses mains et lui demandant s’ils étaient pressés. Elle semblait si curieuse de se rapprocher de la dénommé Aya, comment lui refuser !! Ainsi Monoki prit la parole, non sans un petit regard amusé. -Eeeuh, non nous ne sommes pas pressé, prend le temps que tu veux kyu, je vais cependant rester parler un petit peux avec Futo et les autres. Retrouve-moi ici ? Monoki, un peu confus, relâcha doucement la main de la jeune fille, pour la laisser filer. Elle semblait impatiente d'en découvrir plus sur ces bêtes qui avait tout autant fasciné Monoki il n'y a encore pas si longtemps. Sourire encore un peu accroché aux lèvres, il la regarda s'éloigner, elle semblait constamment si joyeuse... -Eh oh !! Mais tu souris !!! S'tu pas croyable un peu sa hahahaha !!! Jt'ai jamais vu sourire depuis que j'te connais ptite tête. Monoki tourna sa tête vers Futo d'un air grave et froid, son regard inexpressif sembla d'un seul coup percuter le phacochère qui se tut. Décidemment, Celui-ci avait le don de pousser le shinobi à redevenir à sa carapace émotive. Se retournant vers Lane, la tête à demi-retourné, il lui déclara : -Vous pouvez faire confiance à cette fille, elle ne trahira pas l'emplacement de l'île... En fait... Je crois bien qu'elle deviendra signataire du pacte avec moi, ainsi elle s'engage à préserver votre intimité. -.... Nous pouvons compter sur elle... Elle semble s'intéresser à ma jeune fille .... Monoki hocha la tête avec persuasion... Puis soutenu pendant quelques instants le regard de l'imposant bipède à la fourrure noir comme la nuit. Son regard de bête féroce n'était pas aussi impressionnant que Moujuu, mais il était plutôt clair qu'il devait être le 2e plus puissant de la tribu. Monoki ne l'avais jamais vraiment remarqué pourtant auparavant. Qu'importe... Le sanglier fini par hocher la tête, tout en affichant un petit rictus bestial. -Très bien... ... |
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| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Dim 19 Juil 2009, 03:01 | |
| -Eeeuh, non nous ne sommes pas pressé, prend le temps que tu veux kyu, je vais cependant rester parler un petit peux avec Futo et les autres. Retrouve-moi ici ?
J'hochais la tête une seconde avant de me retourner vers Akitani. Ce dernier me fixait de son regard d'ambre, inquiet de ma réaction, par deux fois je lui avais prouvé mon impulsivité et je supposais qu'il avait un peu fait le tour du personnage que je m'étais construit. Durant quelques instants, nous nous lorgnâmes ainsi sans rien dire, préférant nous comprendre dans un silence le plus complet. Je me mit finalement à sa hauteur, le dos courbé en avant, avant de lui empoigner l'échine vigoureusement. L'animal eu un léger hoquet de surprise avant de relever la gueule vers moi et de planter ses pupilles exiguës dans les miennes, nous nous regardâmes ainsi durant un moment, cherchant celui qui faillerait le premier, puis d'un commun accord, nous détournâmes les yeux au même moment, préférant me concentrer sur le moyen de retrouver Aya. Akitani pouvait sans doute m'aider, lui qui était une animal et qui était très certainement bien plus à même que moi de la retrouver. Le grand sanglier se leva lourdement, comme si il avait toutes les peines du monde à arracher son énorme masse de la force d'attraction. Je pensais surtout qu'il avait comprit que j'avais besoin de lui et que ce fichu énergumène avait décidé de me faire patienter le plus longtemps qu'il le pouvait ! Si je n'avais pas eu ce mauvais sentiment qui me taraudait, peut être aurais-je trouvé la situation drôle, mais je sentais qu'Aya n'allait pas utiliser cette plante de la bonne manière, ou à défaut, pour la bonne utilisation. Cette plante pouvait largement tuer un sanglier de la taille d'Osorubeki si elle était mal dosée, ou bien, en tuer un de la taille d'Akitani si mal utilisée, en bref, ce n'était pas un outil a utiliser à la légère, et ... Ce frisson que j'avais dans le bas du dos ne me disait rien qui vaille. L'instinct peut être, ou bien juste une conscience professionelle mal placée, j'étais guérisseuse par les plantes depuis bien des années, et que quelqun se pointe comme ça devant moi, me prenne une de mes herbes et s'en aille en courant dans les bosquet sans me dire de quoi ... Mais non, même, dans tout les cas, cette jeune laie ne me disait rien qui vaille, elle semblait inexpérimentée, pressée et ces deux adjectifs ne devaient pas s'appliquer à un ninja médecin, surtout à une guérisseuse qui prétendait à utiliser une telle chose ... Tout ceci n'était pas clair, et pas ... Normal. Akitani finit enfin par se lever et me montra son dos du groin. Je fixais l'animal, totalement ébahit, Akitani me proposait de monter sur son dos ? Mais c'était la journée des surprises dis donc !
Je ne me fis néanmoins pas prier. Je sautais sur l'encolure de l'animal et lui murmurais quelque chose d'incompréhensible à l'oreille, il acquiesça et partit au nord de notre position. Sa vitesse me surprit, je ne m'attendais pas à une telle célérité de sa part même si j'avais cru déceler chez lui une certaine agilité. Je fu vite contrainte à me baisser, et à m'accrocher autour du coup de ma monture, il essaya de se dégager puis abandonna pour reprendre sa course effrénée. Il semblait étonnamment assuré de sa trajectoire. Oui, il pouvait traquer, mais tout de même ... Si rapidement, et si surement. Je me glissais tout prêt de son oreille :
<< Comment fais tu ? Comment as tu fais pour comprendre que j'avais un démon ? Comment fais tu pour savoir ou se trouve Aya en ce moment ? Qu'est-ce qui te rend si sur de toi ? Je veux comprendre, ça ne peut pas être seulement de l'instinct, c'est impossible. Dis moi. >>
<< Je sens votre énergie, j'arrive à en comprendre la nature, tu contrôle le feu, la terre et tu as un démon. Tout ça, je le sens, malgré la longue course que nous avions déjà effectué, il ne semblait pas essoufflé le moins du monde, et je peux réussir à savoir d'ou vient cette énergie. Elle celle que tu cherche est à 1 kilomètre au nord d'ici. >>
Je me contentais de lui flatter le haut du crâne, en signe de compréhension. Ainsi, ce sanglier avait le pouvoir de ressentir le chakra des autres ? Au point d'en deviner la nature, d'en savoir l'emplacement exacte ? C'était une capacité extraordinaire ! D'une utilité formidable ! Je me jurais d'y réléchir par la suite, lorsque nous ne serions plus en train de cavaler à plus de 80 kilomètres par heure. La douce brise qui quelques instants au par avant nous caressait doucement, s'était transformait en brusques rafales de vents qui me fouettaient le visage violemment, m'empêchant de voir le paysage qui défilait devant moi. D'immenses mêches de cheveux blanches se collaient devant mes yeux, ne faisant que rajouter un peu plus à ma cécité passagère, je les replaçais machinalement derrière, mais rien n'y faisait. Je fu contrainte de me coller au dos d'Akitani pour le restant du voyage afin de ne pas avoir à manger mes cheveux (>_<). En quelques minutes, nous eûmes vite fait de rejoindre l'endroit ou il avait ressentit le chakra d'aya. Une clarriére dégagée, nue de toute arbre ou liane ou seul des multitudes de fleurs semblaient pouvoir germer. Ma monture s'arréta brusquement, manquant au passage de m'expulser de son encolure. Je lui frappais le cou avec la plat de la main, et descendis sans trop d'encombre, il devait mesurer 1m60 de hauteur, soit ma taille. Je lui fis signe de me suivre, mais il s'assit et commença a farfouiller le sol de son groin. Je soupirais, visiblement, non il ne m'accompagnerait pas. Qu'avait il sentit ? Même si nous n'étions pas les meilleurs amis du monde, il ne m'aurait pas jeté dans un piège ou ... Enfin, je l'espérais.
J'avançais prudemment sur le sol inégal, aux aguets. Je préférais être prudente et ne pas tenter le diable en me jetant dans un endroit que je ne connaissais pas. Plus je m'avançais, plus une odeur familière emplissait les lieux, comme ... Une odeur de plante qui m'était bien connue. Je lâchais mon kunaï avec précipitation et me mis à toute vitesse, à chercher un moyen de la retrouver la plus vite possible.
** Utilise un bunshin ! **
<< Kage Bunshin no jutsu ! >>
D'une explosion de fumée blanchâtre apparut une série de 4 clones, parfaitement semblables à leur créatrice. Je les regardais un instant les quatre clones, puis leur donnais des indications. Nous partîmes toutes les quatre en même temps, à la recherche d'Aya. L'odeur que j'avais sentis n'était pas rassurante, car j'avais trés bien décelé celle de la plante que je lui avais donné, mais également celles de quelques autres, qui jamais ô grand jamais ne devaient s'associer. Sauf si vous vouliez tuer quelqun ... Durant cinq minutes, chacun de mes doubles s'activa à retrouver la jeune laie, dans chaque buisson, derrière chaque arbre. Et ... Un hurlement d'alarme retentit. Je délaissais mon bosquet pour m'élançais dans la direction du son. Je réussis à trouver mon clone qui, passablement terrifiée, qui pointait une silhouette massive du doigt. Je la fis disparaitre d'un vague geste de la main avant de m'approcher d'Aya silencieusement. Bien trop concentrée sur son ouvrage pour avoir remarqué quoi que ce soit. A pas lents et comptés, je réussis à me glisser dans le dos de la jeune guérisseuse. Et lorsque je fu à sa hauteur, je posais ma main sur son épaule. Ce fut suivit d'un sursaut et d'un couinement de surprise. Son regard appeuré se posa sur moi, cherchant visiblement une excuse à sa présence ici. Je me penchais, me mis à genoux et sans prendre garde à sa presence, j'observais le matériel dont elle disposait. Une petite marmite ? Heu ... Oui, pas trés hygiénique tout ça. Mais coté plante, elle semblait assez bien fournie. Je regardais d'un oeil dubitatif la potion qui mijotait dans le récipient, non ce n'était définitivement pas une recette à utiliser. Je saisis la mixture sans demander quoi que ce soit et la renversais au sol, le regard désespéré d'Aya me fit un pincement au coeur, je lui souris et plongeais la main dans ma besace. J'en sortis deux fleurs et une racine étrange que je jetais dans l'espèce de marmite avant de les écraser avec une pierre. D'un tir de katon j'allumais le petit bois qui se trouvait dessous et laissais infuser la mixture. Me retournant, je fixais la laie. Elle avait beau détourner le regard, je sentais bien sa gène. Au bout d'un moment, le silence me pesait, l'atmosphère était trop lourde ...
<< Ne t'inquétes pas ... Je ne dirais rien à personne, après tout, cela ne me regarde pas, non ? J'aimerais juste savoir pourquoi tu m'as pris cette plante, elle est trés dangereuse. >>
<< Je ... Je voulais préparer un analgésique. Pour endormir quelqun qui souffrait. Je ... Je suis désolée, mais mon reméde n'était pas le bon ? Pourquoi l'avez vous jeté ? >>
<< Non, ton reméde n'était pas le bon, tu n'as pas mélangé les bonnes plantes. Si tu avais donné ça à quelqun, tu l'aurais tué. Désolée ... Mais qui veux tu endormir ? >>
Aya se leva, et d'un pas lourd de désespoir n'emmena en direction d'un coin un peu plus ombragé. Sous un arbre étrangement biscornu se trouvait un autre sanglier, blessé assez gravement. Je m'approchais de lui et cherchais son poul, plus facile à dire qu'a faire sur un animal. Faible, il était extrément faible, mais vivant tout du moins. Je retroussais mes manches, relevais mes cheveux afin de ne pas les avoir dans les yeux et posais mes mains sur une immense balafre qui lui ceignait le ventre. C'était sans doute la blessure qui lui causerait le plus de dégâts. Il semblait en bien plus mauvais état qu'Akitani avant lui, et un simple sort de soin risquait de ne pas suffire, surtout si j'étais seule ... En premier lieu je me devais de savoir ce qu'il avait, quelles blessures, ou, et à quel point ces derniéres étaient graves. Les yeux fermés, je marmonnais un << Kaiseki Ken'shin no Jutsu >> avant de reposer mon attention sur le blessé. Une blessure sérieuse à l'abdomen qui menaçait de lui faire perdre la totalité de son sang si on ne s'en occupait pas dans l'instant, quelques fractures ... Et le reste n'était pas d'une gravité sans précédent. J'appelais Aya à mes cotés, pour qu'elle maintienne en place le sanglier. De nombreuses pierres, branches, feuillages s'étaient incrustés dans la plaie et avant de la refermer il fallait penser à nettoyer le tout. La force physique de la jeune laie était incontestablement plus puissante que la mienne, aussi désirais-je la mettre à contribution. D'un mouvement sec, je retirais une branche qui s'était incrusté dans la chair, comme je m'y attendais, le sanglier sursauta violemment, manquant de m'envoyer valser à quelques métres de là. Je continuais néanmoins à débarrasser la blessure des détritus, en quelques minutes, je me retrouvais barbouillée de sang jusqu'aux yeux, mais plus aucun objet n'obstruait la plaie. J'appuyais à un endroit précis, indiquant à Aya la marche à suivre pour empécher l'hémoragie de prendre le dessus. Ses yeux avides de connaissances scrutaient le moindre de mes gestes, les reproduisant à la perfection, je ne pu m'empécher de sourire malgré la situation, s'en était presque touchant. Je me levais rapidement, saisis une fiole dans ma sacoche et en humectais un bandage. Un antiseptique, au moins la plaie ne s'infecterait pas.
<< Chiyute no jutsu ! >>
La lumiére verdatre émana avec plus de force que jamais, le soin me demanderait du temps, et beaucoup d'énergie, la blessure était sérieuse. Durant plusieurs minutes je restais ainsi, à deverser ce chakra bienfaisant à l'intérieur du coup.
<< Je ... Je peux vous aider ? >>
<< Sais tu soigner ? >>
<< Plus ou moins ... >>
J'hochais la tête, le temps nous manquait, et l'heure n'était pas aux bavardages entre filles. Aya posa ses mains sur le corps immobile du phacochère et, tout comme moi fut inondée de cette lumière. Bien que le chakra n'était pas aussi bien dosé que le mien, on décelait un certain savoir dans la maitrise de la technique ...
[ 20 minutes plus tard. ]
<< Pfiou ! Je m'essuyais le front d'un revers de la main, laissant au passage une large trainée rougeâtre me ceindre la peau, et bien, ce n'était une mince affaire mais nous y sommes arrivé! Bravo ... Aya ? Oui, Aya c'est ça. Je sais que ça peut paraitre indiscret, mais qui est il? Pourquoi s'est il retrouvé dans cet état ? >>
<< Comment vous expliquer ? Sa voix tremblait d'émotion, je me doutais bien qu'il s'agissait de quelqun d'important, c'est .. C'est ... Mon promis, celui que j'aime. Qui s'est bléssé en dégringolant d'une falaise il y a de ça deux heures ... >>
<< On ne l'a pas un peu aidé ? Je me demande bien comment cette balafre a pu arriver sur son torse toute seule ... Mais peut importe, maintenant il va bien, et c'est tout ce qui importe, non ? Je me levais et lui jetais un regard gratifiant, elle m'avait bien aidé et il n'était pas certain que sans elle j'eu reussis à sauver le sanglier. Sincérement Aya, sans ton aide, je ne sais pas si j'aurais réussis à la sauver. >>
Je frappais gentillement l'épaule de l'humanoïde et me relevais avec difficulté. Elle se retourna avant de poussa un gemissement étrange, d'un bon, je la vis se rapprocher de moi.
<< Merci, merci encore, je ne vous serrez jamais assez reconnaissante pour ce que vous avez fait, merci, merci, merci. >>
<< Heu .. Que dire à part de rien, de rien, de rien, de rien, c'est mon boulot de médecin ? >>
Je lui souris une dernieres fois avant de m'en retourner vers le lieu ou m'avait abandonné Akitani. Je retrouva le sanglier toujours assigné à la même occupation, fouillant le sol poussiéreux de son groin. Je sifflais pour attirer son attention et je récoltais un regard désabusé. Il m'amusait décidement, son comportement n'était pas sans me rappeller le mien par moment. Je m'en foutiste, égocentrique, et surtout, complétement skyzophréne. A notre rencontre il n'avait comme seul intention que de m'ignorer royalement, et quelques minutes aprés il m'aidait à retrouver quelqun ... Bha, l'étant moi même je n'avais pas à blamer les autres sur le sujet ! Sans lui tenir rigueur de ce comportement nonchalant, je m'approchais de lui et finis par reprendre ma place sur son dos. Il se leva, désintéréssé, je m'attendais à ce qu'il marche lentement, trés lentement jusqu'au lieu de rendez vous fixé par Monoki. Alors que je m'étais confortablement calée en vue d'un voyage qui aurait pu durer une petite demie heure, nous décollâmes à une vitesse folle, qui ne manqua pas de me désarçonner un moment.
[ Cinq minutes plus tard. ]
En route, nous nous étions arrété à une petite marre, pour que je me débarasse du gros du sang qui me collait encore à la peau, j'étais désormais ; trempée et frigorifiée, mais j'étais là :
<< Monoki ! Désolée d'avoir été aussi longue ! Mais ... J'ai eu un léger contre temps ! >> |
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| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Lun 20 Juil 2009, 20:09 | |
| -J'y crois pas que tu ai trouvé ta femelle avant moi toi !! Moi qui suis si beau et fort !! Toi tu n'as rien et tu n'est même pas un sanglier ... non mais ! -La ferme Futo... Eh non, Futo n'Avait pas encore lâché le morceau, depuis le départ de sa belle amie, celui-ci n'avait cessé de l'embêter sur des questions telles que la reproduction, leur rencontre et la période de rut humaine. Désintéressé, principalement par les conneries que sortait FUto, Monoki fixait l'horizon, étrangement il avait bien hâte que Shizuru revienne... Cela faisait déjà 25 minutes qu'elle était partie et les autres sangliers était retournés à leur occupations habituelles. À peine disparaissait-elle, qu'il revenait à l'état de iceberg sans émotions. S'était-il donc ouvert uniquement à elle ? Au fond de lui, peut-être ne changeait-il pas tant ? Pourquoi ses souvenirs lui revenaient. Les souvenirs était-il donc reliés à des émotions enfouies en soi ? C'était donc ainsi que germait de nos têtes ces flashbacks, afin de nous remémorer des évènements heureux, tristes, ou importants de notre vie, étant en lien avec un fort changement émotif. Monoki comprenait mieux.... Pour l'instant il ne s'était ouvert qu'à son amie, mais par le biais de celle-ci, il recouvrait ses émotions et ses souvenirs. Intéressant. Décidément, son séjour sur Botan Seiiki, s'annonçait devenir pour lui un de ces souvenirs qui lui resterait pour toujours. Pendant que Futo continuait à parler, Monoki détourna son attention, concentré sur un tout autre sujet qui prit soudain naissance en lui. Et si... Et si la voie qu'il avait choisie n'était pas la bonne ? En fait les hommes était tous les mêmes et de la guerre et la douleur, germait par la suite la paix et les rires. Kyu lui démontrait bien non ? Peut-être que la radicalité de sa méthode n'était pas la bonne et que suivre les ordres d'un homme dangereux comme le sage était risqué ? D'ailleurs, ce n'était pas la première fois ces derniers mois que Monoki se remettait en question... Akira la dernière fois avait su le reconvaincre et le replonger à fond dans ses idéaux, pourtant une fois de plus, par l'amour, Monoki recommençait à douter de lui. Les pierres allaient servir à apporter la paix, mais a quel prix ? Comment pouvait-on obtenir une réelle paix ? Il allait devoir réfléchir à tout ceci plus sérieusement en temps et heures... Seulement, il n'eut pas vraiment le temps de se rendre plus loin dans ses réflexions. Un choc le secoua dans l'épaule... Futo venait de lui donner une tape sur l'épaule... -EH OH !! Je parle connard !! Tu pourrais au moins me répondre !! J'te d’mandais si pensais rester longtemps ici encore ? Et regarde, ta copine à l'énorme poitrine arrive... Grrmmbll Monoki leva la tête, voyant Akitani revenir avec Shizuru à l'avant. Elle semblait heureuse comme à l'habitude et resplendissait dans le soleil. Ses longs cheveux balançant selon la brise du vent et son imposant sourire lui donnait un air de gamine. Hachi ne pu s'empêcher d'esquisser un pâle sourire de bonheur à cette vue. Elle s'Arrêta devant lui, quelques peu épuisé puis après une courte excuse et une brève explication de la situation, Monoki se leva. Ainsi donc elle était enfin prête à repartir ! Bien ! L'homme du seikurai se retourna vers Futo, puis d'une voix calme et même plus douce qu'à l'habitude, il lui répondit calmement. -Ne lui manque plus de respect Futo... Sinon, nous risquons de ne rester qu'une journée de plus ici... Monoki dirigea son regard dans celui de la 9e... Nous ferions mieux de partir voir Moujuu tout de suite, il a déjà connaissance de te présence je crois. -Hmmpph.... Moi je vous laisse alors, pas envi de bouger d'ici. Hachi haussa les épaules en guise de réponse, cependant un bruissement dans les feuillages se fit entendre... Toutes les têtes se retournèrent mais Monoki avait déjà comprit qui c'était. Juuki sortit des buissons, cherchant visiblement de son groin quelque chose. Ce n’est que lorsque son regard se posa sur Monoki, que la bête cessa de bouger, puis dans un petit couinement, il bondit en direction de l'homme pour se placer à ses côtés. Hachi posa sa main sur la tête hirsute de la bête. Juuki était un simple sanglier normal, mais d'une musculature dépassant la norme... Ses décences semblaient bien affutées, et sa fourrure était noire comme la nuit. Bien moins impressionnant qu'Osorubeki et bien plus petit... Juuki n'était après tout qu’un classe 2. -Je vois, tu veux nous suivre jusqu'en haut ? Pourquoi pas... Allez, allons-y ! Juuki qui à leur arrivé roupillait au pied d'un arbre et n'avait même pas remarqué leur présence devait par la suite avoir cherché Monoki pendant un bon moment, ce sanglier, depuis leur rencontre, semblait toujours surveiller et protéger hachi. Peut-être en faisait-il son honneur de pouvoir côtoyer un humain et le défendre ? Peut importe, il ne pouvait pas parler, enfin, pas le langage des humain et c'était donc Futo normalement qui traduisait. Le petit convoi reprit donc la route, Pumba avait disparut depuis un petit moment... Ou était-il ? Bah... Peut-importe après tout ? Puis après 2 bonnes minutes, Monoki à la tête du groupe, ils arrivèrent en bas du petit chemin escarpé qui s'élevait jusqu'au haut de la montagne. Akitani n'Allait pas pouvoir passer... Enfin... Au moins Juuki et shizuru allaient pouvoir le suivrent. Le passage creusé dans le roc montait en colimaçon, tout autour de la montagne. Cependant, le tout se faisait plutôt bien. -Kyu, si tu le désire, tu peux t'asseoir sur Juuki, il est bien assez fort pour me porter moi, alors tu ne devrais lui poser aucun problème. L'offre ne se voulait pas insultante, cependant, Monoki avait cru remarquer que sa jeune amie se fatiguait vite... Sans trop en connaître la raison encore, il se doutait que quelques choses agissaient sur sa santé. Le démon ? Monoki ne lui en avait pas encore parlé, mais les jinchuriki lui avaient toujours quelques peu attiré la curiosité. Enfin dans tout les cas (selon ton choix, pour ce que sa change XD), le petit groupe atteignit le haut de la montagne, pour se retrouver devant une imposante grotte sans réel fond. Il s'agissait plutôt d'un énorme caniveau. De cet endroit, s'Avança un énorme humanoïde à la fourrure blanche comme la neige. Ses bras équivalaient ceux de deux hommes et sa taille dépassait de 2 têtes celle de Monoki. C'était Moujuu. Il fixa le shinobi de ses petits yeux rouge sang... Sans parler pour le moment. Derrière lui se retrouvait 5 petit sangliers, parmi lesquels hachi reconnut celui qu'il avait lui-même sauvé. -Ainsi donc... tu ose déjà rapporter ici un nouvel être humain de ton espèce... Sa voix était grave et sonore... Il semblait quelques peu énervé et ses yeux se dardèrent d'un seul coup sur la jeune femme accompagnant Monoki. Moujuu n'aimait pas les humains et avait beaucoup de difficulté à leur accorder sa confiance ... Pour lui la venu d'une humaine, inconnue sur son île, était en quelques sortes un potentiel danger pour la préservation du secret de leur existence. Il avait connu et tué plusieurs humains au cours de sa vie, mais à part hachi, jamais il n'Avait accordé la moindre confiance à ceux-ci. La carrure et le regard effrayant de l'humanoïde resta ainsi fixé dans les yeux de la jeune femme qui se trouvait présente. -Moujuu, elle n'est pas un danger crois-moi et je venait te proposer de la rendre signataire du pacte, créé pour moi... Le regard de la bête se rabattit une nouvelle fois sur Monoki, puis la créature sembla maintenir une incroyable rage, alors qu'elle répondit au shinobi. -JE DÉCIDE qui est un danger ou non... CETTE femme, est une humaine et les humain tue et mange les notre depuis des générations... Je ne puis lui faire confiance. Ses petits yeux porcins se froncèrent alors qu'il dévisageait hachi avec un expression de respect et de haine. Mélange des plus étranges, certes. Monoki soutint son regard calmement, sans démontrer la moindre peur ou crainte, il savait fort bien que Moujuu ne ferait rien... Puis inclina la tête avec respect, il reprit la parole. -Vous m'avez fait confiance et je vous redemande cette confiante. Son nom est Shizuru et elle s'est déjà bien intégrée à votre communauté. Elle a soigné Akitani qui était mourant et aussi un autre phacochère qui se voyait être le promit d'Aya. Lane l'accepte bien et il ne reste que toi, le grand chef. Elle ne vous trahira jamais et elle se trouve être ma seule amie. Ainsi, voilà pourquoi je lui propose une signature de pacte qui nous lieraient tous ensembles. Hachi dirigea son regard dans le bleu azur de sa jeune consœur, puis sourit bêtement. Elle ne devait pas s'Attendre à une telle offre après tout ? Un pacte... C'est dans un grognement de bête sauvage, que Moujuu se releva en entier. Il s'Avança en direction de Kyu sans demander quoi que ce soit. Le sanglier blanc se baissa un petit peu, puis allongea son énorme bras droit, il ouvrit d'un coup sa main, comme si il scannait la femme. -Je sens une 2e vie en toi... Tu es donc une futur maman et bientôt. Nous autre sanglier, respectons beaucoup les marcassins et les laie... Par ce simple fait, et parce que j’ai pu observer et suivre tes faits et geste depuis ton arrivé sur mon île... Je veux bien consentir, femme, à te laisse devenir signataire avec les sangliers... MAIS, par le fait même, tu t'oblige à ne jamais divulguer l'emplacement du Botan Seiiki et à le défendre de votre propre race. J'ai toute ma confiance en Monoki et il m'a un petit peu expliqué comment fonctionnait les humains, aussi en suis-je largement dégouté. Je n'en veux pas ici, autre que vous. Shizuru était enceinte ?!?!?!? Monoki esquissa un mouvement de surprise... Il ne s'était rendu compte de rien !! Il se gratta la tête en regardant Moujuu qui fixait, à tout juste 1 mètre de la numéro 9, le ventre de celle-ci. Le phacochère replongea ses petits yeux rouges dans ceux de la belle... Il attendait une réponse. |
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| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Mar 21 Juil 2009, 05:24 | |
| Hachi souriant. Un spectacle dont je semblais jamais pour me lasser. A ses cotés j'avais la très nette impression d'être ... Vivante, heureuse, enjouée même, et la vie me semblait tout de suite plus ... Attrayante ? Non, aucun adjectif ne semblait pouvoir définir cette sensation que je ne connaissais que trop peu pour analyser. J'aurais voulu rester là, bavarder, prendre le temps et attendre de retrouver mon souffle, mais visiblement quelque chose d'important nous attendait. Je me contentais de hocher la tête, préférant réserver mes quelques paroles pour plus tard, espérant que j'aurais suffisamment récupéré lorsque nous arriverions devant Mouju. Je me levais du dos d'Akitani, préférant marcher un peu, de plus, je n'étais pas certaine que mon << nouvel ami >> eu réellement apprécié que je continu à rester ainsi installée sur lui. Bien que je semblais avoir réussis à lui faire admettre que je n'étais pas son ennemie, la confiance n'était pas encore acquise, et je préférais ne pas forcer les choses. Encore toute essoufflée, trempée jusqu'aux os, je réussis néanmoins à me trainer jusqu'aux cotés de Monoki, faisant mine de ne rien ressentir. Cette grossesse m'épuisait, et je n'étais plus franchement à même de me déplacer autant à 8 mois et quelques. Mais je n'en tenais pas compte, bien décidée à me prouver à moi même que j'étais d'une résistance supérieure à celle que m'imposait mon corps. J'aurais préféré perdre un bras plutôt que de faire comme les jeunes mères de mon âge, c'est à dire se coucher dans un lit vers la fin de leur grossesse et attendre, attendre que ça arrive. Non, alors qu'enfin l'aboutissement était tout proche, je continuais à me battre, à soigner, à courir ou bon me semblait et à user de Shishibi pour diverses raisons. Folle à liée dîtes vous ? Totalement, et je me doutais bien que j'allais le regretter plus tard. La natalité ne me faisait ni chaud ni froid, et bien que je commençais à trouver le temps long sans exés de saké, je ne trouvais pas d'inconvénients majeurs à être enceinte, oubliant nausées matinale et interdictions de fumer. (Interdiction que je ne suivais pas d'ailleurs, mais attention ! La consommation de tabac durant la grossesse c'est très mal xD).
J'étais debout, à quelques centimètres du jeune homme quand un autre sanglier émergea des buissons, plus petit que les autres celui-ci. A peine eu il entrevu Monoki qu'il se précipita vers lui. La scène en était presque touchante, et je ne pu m'empêcher de sourire largement, j'adorais ce genre de petites anecdotes, les retrouvailles entre deux personnes, ou, en l'occurrence, entre un homme et un sanglier (XD). Toujours muette, je m'astraignais à répondre d'un simple geste de la tête, et de suivre celui qui s'avéra être mon guide sur le Botan Seiiki. Au bout de quelques minutes nous arrivâmes à un chemin étriqué, d'un simple coup d'oeil il était simple de vérifier qu'un animal de la taille d'Akitani n'aurait pas pu l'emprunter ... Je me retournais vers notre compagnon de voyage et lui adressais un regard désolé, ce dernier détourna les yeux et se contenta de retourner sur ses pas. Lui qui voulait voir Mouju ... Il trouverait sans doute une autre occasion après tout !
-Kyu, si tu le désire, tu peux t'asseoir sur Juuki, il est bien assez fort pour me porter moi, alors tu ne devrais lui poser aucun problème.
Je soupirais, ainsi, mon état était si visible que ça ? Je n'étais même pas assez en forme pour cacher ma fatigue ? Réduite à devoir utiliser un animal qui n'avait rien demandé comme monte charge ? J'acquiessais néanmoins, trop heureuse de pouvoir m'assoir de nouveau. Je m'approchais du dit Juuki et lui demandais d'un coup d'oeil si je pouvais, donc, m'assoir. Je pris le manque de réactivité de sa part pour un oui, et m'assis donc sur l'échine du petit phacochère. Enfin petit ... Tout était relatif, bien que réellement moins massif qu'Akitani et notre autre monture (Dont j'ai encore oublié le nom XD) il restait d'une musculature impréssionante, dépassant largement celle du peu de sanglier que j'avais eu l'occasion de voir dans ma vie. Il était un peu plus bas que les deux premiers, et la différence de taille me sembla tout d'abord étrange, j'avais du m'habituer aux anormalités des autres, et voir un sanglier plus proche de ceux que je connaissais me perturbais un peu. Mais bon, j'allais sans aucun doute m'habituer à la présence de celui-ci qui semblait bien plus doux. Bien que sinueux, le chemin n'était pas extrêmement long, et forte de ma position assise, nous arrivâmes en haut en quelques minutes à peine. L'angoisse de rencontrer enfin le si respecté chef du clan se faisait désormais plus présente, je la ressentais. Le stress tout bonnement de passer pour une petite impertinente, ou pire, pour une moins que rien. Je détestais ce genre de situation, ou les confrontations semblaient immanquables. Car Hachi m'avait amené sur leur île et à en juger par les réaction de Futo, ce n'était pas vu d'un très bon oeil ... Aussi avais-je peur d'attirer des ennuis à mon nouvel amis. Mais ... Sans doute savait-il ce qu'il faisait, ou tout du moins l'espérais-je.
Lorsqu'enfin nous eûmes atteint le sommet à proprement parler, nous nous trouvâmes face à une caverne, elle semblait immense même vu de l'extérieur, une demeure imposante pour un chef imposant ? Certainement. Voila qui ajouté à mon angoisse une dose de plus. Je descendis du dos de Juuki sans trop me faire prier, et par peur ou réflexe, je me positionnais derrière Monoki qui, bien qu'il n'était pas immense, me dépassait de deux bonnes têtes. Je me sentais en sécurité cachée derrière sa silhouette, même si ce mince rempart ne m'empécherait certainement pas de devoir endurer une certaine pression.
<< Aie, murmurais-je d'une manière inaudible, une violente contraction venait de me faire gémire de douleur. >>
NON ! Ce n'était défénitivement pas le moment. Je repoussais loin toute idée de pouvoir ... Non, décidément non. Une autre douleur vient me tordre en deux, je réussis cependant à ne pas bouger à outre mesure, faisant passer ce mouvement due à la douleur pour une simple maladresse de ma part. Obnubilée par ces contractions inopinées, je ne prêtais pas vraiment attention à l'arrivée du gargantuesque Mouju, qui dépassait de loin tout les sangliers que j'avais pu voir. Le sang qui battait à mes tempes ne me permettait pas d'entendre la totalité de la conversation, je comprenais l'essentiel, quelques points me concernants, des humains qui mangeaient les leurs ... Moi qui étais végétarienne ... Cette vaine tentative à faire de l'humour pour moi même se solda par une troisième contraction. Je fermais les yeux l'espace d'un instant. Lorsque je les rouvris, je me retrouvais face à un énorme sanglier blanchâtre au regard sanguinaire. Si je n'avais pas été en compagnie d'Hachi, mon premier réflexe aurait été de prendre mes jambes à mon cou et de m'enfuir le plus loin possible de cet animal disproportionné. Mais j'étais bel et bien en compagnie du huitième, et j'étais tout bonnement incapable de courir.
-Je sens une 2e vie en toi... Tu es donc une futur maman et bientôt. Nous autre sanglier, respectons beaucoup les marcassins et les laie... Par ce simple fait, et parce que j’ai pu observer et suivre tes faits et geste depuis ton arrivé sur mon île... Je veux bien consentir, femme, à te laisse devenir signataire avec les sangliers... MAIS, par le fait même, tu t'oblige à ne jamais divulguer l'emplacement du Botan Seiiki et à le défendre de votre propre race. J'ai toute ma confiance en Monoki et il m'a un petit peu expliqué comment fonctionnait les humains, aussi en suis-je largement dégouté. Je n'en veux pas ici, autre que vous.
** Malin ça, tu t'es fait découvrir ... Et maintenant tu fais quoi ? Tu t'évanouie dans les bras de ce Monoki ou au choix, de Mouju ? Et après ? Inconsciente va, je t'avais dis de rester au repère, oui ou non ? Pas le moment de me faire la morale, blaireau. Laisse moi faire. **
Les yeux sanguins du phacochére semblaient vouloir me transpercer, bien que je ne détournais nullement le regard du sien, je me contentais de ne pas y ajouter une lueur de défis :
<< Ce serait avec joie que je ... Aie ... J'accepterais de devenir signataire du pacte, et je m'engage sur mon honneur et ma vie de ne jamais révéler cet endroit à qui que ce soit. >>
Si j'avais été en état il ne faisait pas l'ombre d'un doute que j'aurais conclu cette phrase par un geste horriblement théâtral tel qu'un agenouillement soudain, ou bien une tape amicale sur l'épaule de cet imposant sanglier. Mais déjà que je parvenais tout juste à garder la tête haute ... Je vis l'immense chef de la << meute >> se retourner et s'enfoncer en direction de je ne sais ou. Contrainte à attendre qu'il revienne, difficilement, je m'approchais de Monoki, une main qui m'enserrait l'estomac. Une fois arrivée à raisonnable distance, je me glissais prêt de lui et ne tardais pas à lui murmurer à l'oreille :
<< Psst ... Désolée de t'avoir caché ça, mais d'ailleurs, je crois que je vais pas tarder à tomber dans les pommes ... Enfin ... D'ici une ou deux heures du moins. Encore désolée de la gène occasionnée ! >>
A peine eu-je le temps de glisser ces quelques mots à mon ami que Mouju revint, armé d'un imposant tube cylindrique. Je lorgnais l'objet d'un oeil dubitatif, une massue ? Un mortier ? HA ! Un truc pour le rouleau des pactes ... Je m'approchais tant bien que mal alors qu'il déroulait le papier sur le sol. Bien que je n'avais jamais eu à signer ce genre de chose, je m'étais documenté sur le sujet lorsque j'avais du temps libre à Suna, dans l'optique de devenir moi même un jour possesseur de ce genre de technique, aussi étais-je relativement au courant du fonctionnement. Durant un instant, je pris la peine d'observer l'objet, lorgnant du coin de l'oeil la signature de Monoki. Du sang ... Ainsi c'était vrais, il fallait bel et bien signer de son sang ... Remarquez, rien de plus normal, il nous suffisait à nous autre ninjas, de nous mordre le pouce ou l'index et d'appuyer sur le sol pour envoyer au combat des créatures qui n'avaient rien demandé, alors un peu de sang ... Je trouvais ça minime en contre partie. Soupirant devant la douleur vive et désagréable que j'allais certainement rencontrer, je portais mon pouce à la bouche, et d'un coup de dent, je sectionnais la pulpe, laissant ainsi perler une quantité raisonnable de sang pour écrire mon nom. Je me penchais en gémissant et de quelques mouvements secs j'apposais mon nom non loin de celui du huitième.
<< Encore une fois, je vous remercie de votre compréhension Mouju, je suis ravie d'avoir pu faire votre connaissance et espère pouvoir vous revoir à l'occasion, déclamais-je lentement en me relevant. >>
Une contraction vint faire disparaître l'ombre du sourire que j'avais esquisser, je me retournais vers Monoki au bord des larmes, là, c'était pressant ! Il me fallait ou alors un bon verre de saké ou quelqun pour m'aider !
Hrp : ^^ Désolée, je crois que c'était pile poile le bon moment pour me faire signer le pacte, et puis le coup du ... << J'suis en train d'accoucher mais j'signe quand même un pacte ... >> Ben désolée mais ça faisait trop classe X'D !
Bref, prochain post :s ... Je sens que ça sentir le gamin x'D, t'as pensé à prendre les couches chéri ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Ven 24 Juil 2009, 19:51 | |
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[sie=18]A[/size]ie ... ET ON OSAIT DIRE QUE L'ACCOUCHEMENT ÉTAIT LE PLUS BEAU MOMENT DE LA VIE D'UNE FEMME ?! Douleur, inconfort, faiblesse, autant d'ingrédient qui selon moi ne constituaient pas nécéssairement le plus merveilleux moment de mon existence. Evidemment ça n'engageait que moi, mais ... Etant donné qu'a ce moment j'aurais très certainement préféré mourir que de rester à endurer une telle souffrance, toutes mes personnalités tombaient d'accord sur le fait que si j'avais eu l'auteur de cette phrase sous la main, je l'aurais attaché à une chaise, lui aurais patiemment arraché chacun des doigts uns à uns, puis l'aurais enterré vivant. Mais, la seul personne que j'avais à mes cotés était Monoki et le pauvre jeune homme semblait déjà bien perdu. Je ne voulais pas trop lui en demander, à vrais dire si j'avais pu éviter de lui demander quoi que ce soit, je l'aurais fais. Mais mon état de faiblesse ne me permettait pas de me mouvoir par mes propres moyens. Une contraction particulièrement longue et douloureuse, me provoqua une espèce de vertige alarmant. Mes jambes menaçaient de ne plus pouvoir supporter mon poids, d'une seconde à l'autre, je m'attendais à choir misérablement sur le sol froid et dur. Mes mains s'agitèrent vainement autour de moi à la recherche d'un appuis quelconque. Une seconde contraction me rendit impossible tout mouvement. La douleur insoutenable qui tiraillait chacun de mes muscles auraient du m'arracher des cris extraordinairement longs et plaintifs, mais aucun son ne réussissait à franchir le seuil de mes lèvres closes. Alors que j'essayais- en dépit de mon état- de me trainer jusqu'à la sortie, un spasme vint de nouveau me faire perdre l'équilibre. Tout sembla s'effacer lentement autour de moi, les murs rocheux n'avaient plus lieu d'être, se transformant petit à petit en des vagues grisâtres qui dansaient devant mes yeux, la lumière s'atténuait, laissant place à une ambiance sombre. Je perdais connaissance, les eaux perdues depuis un moment, je ne savais pas quoi faire. Allais-je devoir accoucher seule ? Sans l'aide de personne ? Ces 8 mois avait été difficile dans le sens ou j'étais constamment nauséeuse, les reins endoloris, exténuée dés que je faisais un tant soit peu d'exercice ... La délivrance ne se ferait pas dans la joie et la bonne humeur. J'allais avoir mal, envie de mourir, peut être mourrais-je même. En fait, si je le faisais seul, il y avait de grandes chances pour que je ne m'en sorte pas.
Le sol se rapprochait dangereusement, alors que le choc semblait inévitable, je sentis quelqun me rattraper. Difficilement, j'ouvris les yeux et aperçu Monoki au dessus de moi. J'aurais voulu ne pas le mettre à contribution ... Qu'il reste en dehors de tout ça, après tout il n'avait rien à voir avec ce soucis. Le jeune homme s'élança en direction de la sortie, avant d'emprunter le chemin sinueux d'ou nous étions arrivés. En chemin, j'eu le temps de penser mourir ... Environs 5 fois, à chaque nouveau spasme, à chaque nouvelle contraction qui semblait se prolonger indéfiniment pour finalement m'arracher un soupir inaudible. A chaque minuscule irrégularité du chemin, au moindre soubresaut que Monoki effectuait, j'avais la nette impression que tout les os de mon corps allaient se briser sous la tension. Mon sourire habituellement si enjoué c'était mué en un rictus de douleur, trahissant parfaitement ma souffrance du moment. Au bout de quelque minutes, Hachi réussit à se stabiliser en bas du chemin. A semi-consciente, j'entendis la voix rauque d'Akitani qui hurlait un nom que je ne compris pas. Son ton semblait assuré, et après tout, avais-je d'autre choix que de leur faire confiance ? J'étais totalement dépendante de la capacité de mes compagnons du moment pour réussir à me maintenir en vie moi et ma fille. Le sol trembla légèrement sous les assauts répétés de deux animaux que je connaissais. Je tournais vaguement la tête, entre deux contractions, et vis Aya qui s'approchait de moi avec une sacoche. Ainsi, après que j'ai du l'empêcher de commettre l'erreur médicale de sa vie, j'allais devoir m'en remettre à ses compétences de médecins afin de survivre ? Étrange situation vous en conviendrez. Mais je n'avais pas le choix, contrainte de me laisser soigner par une jeune laie qui n'avait pas encore l'expérience nécessaire pour préparer convenablement un analgésique ... Bha, après tout, pourquoi pas ? Si je survivais à ça, au moins j'allais survivre à tout, ou presque. La situation s'annonçait pour le moins ... Compliquée.
<< Déposez là à ma clairière, j'ai tout ce qu'il me faut là bas. >>
[ Quelques minutes plus tard. -> A la clairière d'Aya. ]
<< Mademoiselle ? Mademoiselle ? Un linge humide me dégoulinait sur le visage, j'ouvris soudainement les yeux, catastrophée et perdue. Du calme mademoiselle, tout va bien. Tout va très bien se passer. Tenez, buvez ça. Elle me tendit une louche pleine d'un liquide rosâtre, je l'avalais, peu confiante. C'est un calmant, il détendra vos muscle et je n'aurais qu'a faire le reste. >>
Ha ben ça, pour un calmant, il calmait. Dans les secondes qui suivirent, je me laissais aller sur le dos, étrangement détendue. La tension insoutenable qui parcourait chaque centimètre de mon corps semblait avoir disparu, laissant place à un engourdissement des plus agréable. Je la soupçonnais même de n'avoir pas mis uniquement des calmants dans sa mixture ... Mais peut importe. Toutes mes appréhensions s'étaient envolées, laissant place à une espèce de rêve éveillé, qui mélangeait couleurs et formes, dans un joyeux tableau incompréhensible. Je n'avais plus aucunement conscience de la présence de Monoki et Aya, ou même celle d'Akitani qui se terrait bien tranquillement dans un coin, d'une discrétion sans pareille. Aya saisit une couverture et m'en recouvrit, de manière à ce que je ne grelotte pas. En fait, elle semblait savoir ce qu'elle faisait, sans doute même mieux que moi qui n'avais jamais pratiqué d'accouchement de ma vie. Je me sentais en sécurité, entourée de personnes en lesquelles j'avais confiance, et qui pouvaient m'aider. Je me sentais si bien quand ... Un hurlement incontrolable me secoua de part en part quand je sentis qu'Aya agrippait quelque chose en moi. La douleur que je ressentis à ce moment là était sans nul doute égale à 100 kunai patiemment planté dans les moindres recoins de mon corps, retournés un a un. Un autre cri déchirant suivit le premier, lorsque la laie tira de plus belle. La sensation qu'on m'arrachait une partie de moi même, la souffrance aussi bien mentale que physique de voir qu'on retirait cet être avec lequel j'avais cohabité durant ces 8 mois.
<< Allez, plus qu'un effort, attention ... >>
Le dernier cris, la dernière vague de souffrance, le dernier moment de douleur. Puis, un hoquet étouffé suivit d'un bruit strident. J'aurais voulu me lever, la prendre dans mes bras et l'enserrer de toutes mes maigres forces, mais rien n'y faisait, j'étais couchée, en pleure, impossible de faire le moindre mouvement. Tout c'était passé étonnamment vite. Dans un sens, si ça c'était prolongé, mes chances de survie auraient été bien minces, déjà que je me retrouvais dans un état incroyablement misérable, je n'osais imaginer le résultat si j'avais du endurer cette souffrance plus longtemps. Aya lava rapidement le bébé dans un marre non loin de là, l'enveloppa dans un peau et le posa sur ma poitrine. Elle s'était déjà endormie, et ne faisait plus aucun bruit. Ce soulagement, ce bonheur ... Finalement, peut être que c'était bel et bien le plus beau moment de ma vie, non ?
<< Yuki ... Je regardais Monoki, Désolée de t'avoir fait endurer ça, c'était ... Heu ... Disons que j'ai pas réussis à ... Enfin bref. >>
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Découverte d'un tout autre monde. Sam 25 Juil 2009, 03:26 | |
| Tout se passa si vite... Moujuu se retournait en grognant pour regagner la cavité qui lui servait de grotte, qu'immédiatement, Shizuru fut prit de crampe, regardant avec un regard confus Monoki. Elle semblait au bord de la perte de connaissance, succédant sur son visage toutes les expression faciale possible ayant un lien avec la douleur. Tendant une main vers la femme, il attendit simplement, ne sachant pas du tout comment réagir... Elle était donc enceinte, mais pourquoi souffrait-elle autant ? Le visage si passif à l'habitude d'hachi semblait soudain illuminé par l'incompréhension la plus totale de cette situation. Mais les contorsions de la jeune Shizuru voulaient pourtant bien dire quelque chose. Moujuu ne semblait pas y prêter attention, mais pourtant, sa voix grave atteignit les oreilles confuses du 8e guerrier des enfers pétrifié. -Elle est sur le point d'accoucher... J'ai accéléré le tout un peu. Apporte la en bas, nos femelles accouchent de la même façon, elles pourront l'aider. Si elle veut être signataire du pacte, elle doit demeurer forte et apte à protéger notre secret. Hochant la tête, Monoki se jeta vers son amie, l'Attrapant juste au bon moment, avant qu'elle tombe. Le henge camouflant son ventre disparut au même moment, elle ne pouvait sans doute plus le contenir à cause de la douleur. Elle le fixa dans les yeux, il en fit de même. C'était donc ceci un accouchement ?! La sueur perlait déjà sur son front et pourtant cet accouchement ne le regardait pas du tout. Sa jeune comparse était plutôt lourde, mais par chance Monoki était très fortement bâtit. C'est aux pas de courses qu'il s'engouffra dans le passage sinueux qui menait jusqu'en bas de la montagne, Juuki aux talons. Il n'était pas question que ce soit lui qui se charge de l'accouchement, il n'avait aucune expérience à ce sujet, sa dernière remontant à sa propre naissance. Il devait trouver de l'aide et vite. Immédiatement arrivé en bas, Une jeune laie accourue vers lui, lui montrant un chemin et lui indiquant un endroit ou al déposer, ce qu'il fit. Essoufflé et confus, épuisé par la situation et le sentiment de stress qui étouffait son être, il se laissa choir sur l'herbe, non loin de sa jeune amie, alors que la jeune laie se plaçait devant avec un calme incroyable. Il s'agissait de la jeune Aya... Plus loin se tenait Akitani, calmement posté en sentinelle à quelques mètres. La tête de Monoki lui tournait, c'était la première fois qu'il assistait à un tel événement et son mur émotionnel venait soudain de chuter totalement, laissant en lui une perte total de contrôle. Il n'y avait en fait rien à comprendre. Le tout sa passa pourtant si vite qu'après quelques cris et plainte, un petit humain tout frêle et minuscule fut posé sur la poitrine de Shizuru. L'enfant dormait déjà. Un pâle sourire se dessina enfin sur le visage de la nouvelle maman, puis d'un regard désolé, elle fixa Monoki ... << Yuki ... Je regardais Monoki, Désolée de t'avoir fait endurer ça, c'était ... Heu ... Disons que j'ai pas réussis à ... Enfin bref. >> -Aucun problème... Le plaisir est pour moi, repose toi plutôt... Les mots étaient sortit tout seul, aussi sembla-elle soulager d'une telle offre et en profita-elle pour fermer les yeux et reprendre une respiration normal. Monoki était épuiser, mais il ne pu s'empêcher de se rapprocher de la jeune femme du seikurai. De sa main droite, il lui effleura les cheveux, allant chercher la compresse d'eau chaude qui reposait sur sa tête, puis épongea tranquillement le front de sa jeune amie. Décidemment, elle lui faisait vivre en aussi peu de temps énormément de choses que jamais il n'aurait cru vivre de sa vie. Il la dévisagea un certain moment... Caressant doucement son pâle visage, pour en essuyer la sueur. La jeune kunoichi serrait fort, fort son jeune enfant contre elle, la maternité était vraiment quelques choses d'intéressant... Cette vision lui rappelait d'ailleurs fortement l'amour de sa mère. C’était donc ceci l’amour, c'était ceci, ce que Sakura défendait, c'était pour cette raison qu'elle défendait autant l'amour. Était-ce donc la véritable paix ? Les yeux de Kyu se rouvrirent pour regarder quelques secondes Monoki, avant de se refermer pour s'engouffrer dans un profond sommeil bien mérité. Monoki se leva, puis passa dans ses cheveux une main, relevant et peignant en quelques sortes sa chevelure rebelle, tout en levant la tête vers le ciel bleu. Les 2 derniers jours avaient décidément été remplis de surprises... Il sourit à lui-même, le regard perdu dans les petits nuages blancs qui défilait au dessus de sa tête. L'homme était décidemment une créature des plus étrange et des plus incompréhensible, ils étaient tous si petit dans l'ensemble de la terre. Aussi laissa-t-il dormir Shizuru, décidé à partir marcher un peu, ne trouvant pas du tout le sommeil. Il n'était pas très tard après tout... Assez pour dormir, mais pas assez pour hachi. --------------------- N'ayant pas dormi de la nuit, le soleil se levait désormais... Hachi se trouvait sur le bord d'une falaise, les deux mains dans les poches, admirant de sa position un merveilleux levé de soleil. Ses pantalons et sa veste soufflé par le vent, suivant le rythme de ses cheveux. Le tout lui donnait un air de prince. Un nouveau jour se levait, avec un nouvel homme. Ayant médité toute la nuit, Monoki avait évolué... Il comprenait désormais un peu mieux ce qu'il devait vraiment faire... Le tout se révélerait probablement en temps et lieux... Il ferma les yeux, laissant le doux parfum de la rosé du matin l'envahir... Même avant qu'il ne rouvre son coeur, Monoki avait toujours apprécié les petits plaisirs de la vie tel qu'un levé de soleil, la beauté de la vie l'impressionnait depuis sa plus tendre enfance et ce bien avant qu'il ne devienne ce qu'il était désormais. Et encore, en à peine deux jours, il venait de changer encore plus qu'avant... Son parcours l'étonnait lui-même... Il demeura à cet endroit précis, contre le vent, admirant pendant plusieurs heures le paysage, même après le levé du soleil. Il n’attendait plus que le réveil de son amie. Cette nuit d'insomnie, trop riche en réflexion ne l'avait pas du tout fatigué. -It is time for a whole new start...
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