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 Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]

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MessageSujet: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyJeu 04 Juin 2009, 21:05

Préambule : Et si on allait se balader ?


"_ Je suis préte ! Enfin ! "

Je chargeais mon sac à dos sur mon épaule et m'appretais à m'élancer hors de la piéce. Enfin, enfin j'allais pouvoir aller me dégourdir les jambes. Et oui, toute enceinte que j'étais, ces deux derniéres semaines s'étaient réduites à : Vomir, manger, vomir, dormir, creer, herbier, ecrire, dessespérer de bouger vers d'autres horizons. Sympathique n'est-ce pas? Et aujourd'hui, j'avais trouvé une raison presque valable pour m'échapper du Seikurai durant une durée inderterminée. Courir dans les champs ! Tuer quelques ninjas ! Et pourquoi pas... Ramasser un ou deux ryos? Allez savoir, le monde des Shinobis est un univers plein de surprise! Toujours était il que, mon but premier en sortant du domaine du seikurai restait tangible : Je devais trouver une plante particuliérement rare qui ne poussait qu'a Kusa-no-kuni. En bonne herboriste que j'étais, je cherchais constament à étendre ma pharmacopée, et cette plante possedait des vertues curatives impressionantes, je ne pouvais pas me permettre de passer à coté. Je l'avais découverte en feuilletant un herbier que j'avais trouvé sur le cadavre d'un ninja qu'un de mes collégues avait ramené au repére. Cette "plante", si j'ose l'appeller ainsi, posseder entre autre des vertues antiseptives, cicatrisantes et surtout : drainantes. J'avais souvent été confrontée à des situations dans lequelles, mes patiens étaient dans un état proche de la mort à cause d'un quelquonc poison. Et, bien que je connaisse les techniques pour drainer le poison hors du corps, c'était une maniére que je jugeais bien trop barbarre et douloureuse, tandis que la plante quant à elle effectuait le processus en douceur. Enfin, tout me poussait à aller chercher cette plante. Et surtout... Avec un peu de chance, je pourrais glaner deux ou trois informations sur les possesseurs de pierre. Non pas que ce soit mon but premier, mais au passage, pourquoi pas ?

Shuu' en partance pour Kusa ! Une nouvelle aventure dont je connaissais pas la chute, dont je ne connaissais pas les protagoniste et surtout, dont je connaissais pas l'itinéraire... Ca... C'était peut être un léger problême! Mais advienne que pourra, la carte que j'avais dans mon sac suffirait certainement à me mener au village, ou tout du moins au pays. Une nouvelle petite histoire, que j'esperais pouvoir raconter à quelqun... Assis au coin d'un bon feu, comme deux vieux ninjas se racontant leurs exploits de guerre : "_Non mais tu sais... Moi ! Quand j'étais jeune... Je faisais partie de la plus grande organisation criminelle du monde ! C'est vrais mamie ? Et oui mon chérie ! Passa la bouteille de saké à mamie ! " Enfin bref. ( Désolée de cette légére appartée sans importance. ). Cette petite balade, je l'espérais, allait pouvoir me faire élargir mes horizons, et pourquoi pas, me permettre d'évoluer un peu. Car je trouvais que je stagnais ces derniers temps, pas de nouveau meurtres, pas de nouvelles missions ou même de techniques. Mon niveau devait tout de même être acceptable, mais pas assez à mon gout. Alors à défaut d'augmenter ma puissance, j'allais augmenter mes capacités à soigner et pour ce, il me fallait absolument cette plante ! C'était une question de... D'honneur disons... Decidement, ce que je pouvais détester ce mot. Un mot que beaucoup trop de gens utilisaient à tors et à travers. Et honneur par ci, courrage par là ! Trop de ninjas inconscientes qui se vantaient d'avoir acquis ces vertues au fil du temps. C'était ce genre de personne qu'il ne me génait pas d'abbattre, ne serait-ce que parcequ'ils étaient d'une stupidité qui m'hérissait les cheveux sur la tête.

[ Une fois sortie de la caverne du seikurai. A quelques heures de marche. ]

Rhaaa... J'allais devoir prendre le bateau... Ne plus avoir les pieds à terre ne me rassurait pas vraiment. Devoir passer une semaine sur le pont d'un navire, loin de ma bien aimée terre ferme... Voila qui n'allait certainement pas plaire à notre démon national. Mais en même temps, il n'y avait pas vraiment d'autre choix. Je ne savais pas voler jusqu'a preuve du contraire, et nager pendant deux semaines ne me tantait pas plus que ça! Etrange n'est-ce pas... Une longue et ennuyeuse discussion avec Shishibi s'imposait. Je ne pouvais pas le forcer à aller sur l'eau, lui qui était le démon terrestre par exelence. Mais nous n'avions que ce moyen pour quitter l'île du seikurai... Et peut être qu'en utilisant l'argument d'aller faire un petit tour hors de l'ambiance quelque peu morbide qui reignait au repére le ferait changer d'avis. Shishibi n'avait jamais adhéré au fait que j'ai rejoins le seikurai, selon lui, ma vrais nature ne correspondait pas aux idéologies de l'organisation. Selon lui, j'étais une personne au coeur pur, qui n'avait jamais eu d'intention malsaine, aussi, le fait que je sois au Seikurai lui déplaisait au plus haut point. Mais bon... Je ne cherchais pas à le contredire car sincérement, je ne savais pas vraiment ce que je faisais au Seikurai non plus. Massacre, tuerie, pierre... Une maniére de pensée qui n'était pas vraiment la mienne. Mais l'autre coté : Liberté, indépendance... C'était surtout ça qui m'avait poussé à accepter... Bon, tréve de palabrages inutiles, je me devais donc d'essayer de convaincre Shishibi de monter à bors d'un bateau qui nous enmenerez vers le pays de l'herbe. Et croyais moi, ce n'était pas gagné d'avance. Connaissant l'entétement légendaire de mon blaireau préfére non seulement je n'étais pas encore sortie de l'auberge, mais je n'y étais même pas encore rentrée !

** Mon Shishibounénichou ? Je peux me permettre de te dérangeouiller quelques instants ? Si tu n'es pas trop occupé ?
Qu'est-ce que tu veux encore toi ? Tu n'es pas fine ma pauvre Shuu' , quand tu as quelque chose à me demander, tu ferais mieux de rester aussi imbuvable que d'habitude, ça me donnerait peut être plus de suspens quant à ton attitude... u_u !
Rhooo... Tout de suite, quand je suis gentille avec toi c'est que j'ai quelque chose à te demander... Je peux décement pas montrer une preuve d'affection à mon démon préféré sans raison notoire ?
Non...
Bon okay' é_è ! J'ai un touuuut petit, mais vraiment petit hein? Service à te demander mon blaireau n'a moi.
u_u Comme je m'en doutais ! Allez vas y ... Accouche ! J'ai pas que ça à faire de ma journée moi. **

Et ce fut ainsi que la longue discussion entre mon blaireau et moi même commença. Evidement, comme je pouvais m'y attendre de prime abord, sa réponde fut un "NON" catégorique. J'eu beau opposer tout les arguments possibles et imaginables, ce blaireau était tétue comme une âne ( MOUHAHAH XDDDD ) et ne semblait pas vouloir lacher prise. Aprés forces argumentations, larmoyantes et décidées, je reussis tout de même à obtenir un compromis. Il lui faudrait un mois avant qu'il remonte sur le bateau pour que l'on refasse le chemin inverse... Un mois? Tout de même... Mais bon! Je n'étais pas prestement demandé sur le Seiku en ce moment et aprés tout, pourquoi pas! Je n'avais pas quitté Suna pour restée assise dans ma chambre à feuilleter mes herbiers toutes la sainte journée... Depuis mon adolescence, je ressentais le besoin de bouger, de découvrir et de creer et ce n'était pas comme cité précédement que j'allais réaliser mes réves. Alors ! Soyons fou ! Direction Kusa, retour dans un peu plus d'un mois... J'allais enfin pouvoir m'amuser et prendre l'air... Si ce n'est il pas beau tout ça ? LIBERTE OH SI DOUCE LIBERTE ATTEND MOI J'ARRIVE !!!! Pouvoir respirer de l'air pur, voir des gens qui n'ont pas pour but de tuer tout ce qui bouge ou d'autre qui se prenne pour les maitres du monde, voila qui allait sans doute me changer quelque peu.

Shuu'... Direction... KUSA NO KUNI ! Et c'est partit !




Hrp : Bon c'est qu'un petit préambule, histoire de mettre les points sur le "i" pour comprendre le pourquoi du comment !


Prochaine épisode é_è ! Une traversée épineuse !
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyLun 08 Juin 2009, 18:18

Chapitre I : Une traversée épineuse. Partie 1/2


Le port qui se trouvait sur l'ile ne me plaisait pas... D'ailleurs, l'île en elle même n'était pas des plus accueuillante. Un peu vide, séche, sans vie, et le port était un peu le contraire parfait de ce qui se trouvait plus en profondeur des terres. Du monde à n'en plus pouvoir respirer, des villages de pécheurs à n'en plus savoir compter et évidement, toute une miryade de pick pocket qui ne savent pas faire leur métier. Je n'y avais jamais mit les pieds, mais la rumeure du lieu avait reussit à arriver jusqu'a moi, c'est pour dire à quel point cet endroit était malfammé. De plus, mon coté mysanthrope ne s'y trompait pas, je n'allais certainement pas me sentir bien là bas... Tant de monde concentrés en un seul et même endroit... Crise d'angoisse assurée... Et surtout, irresistible envie de shooter dans la tête de tout ceux qui m'approcheront. Haaa... Eternelle envie de me retrouver entourée uniquement de personne que j'apprecie, c'est à dire... C'est à dire... Deux personnes ? Le monde parfait n'existerait donc jamais. Et au lieu de le rechercher, n'en étais-je pas réduite à aller me jeter dans le gouffre de l'enfer? J'exagerais un peu tout de même... J'allais juste me meler à des êtres humains, je l'avais déjà fait au par avant, mais j'avais l'impression que ça remontait à tellement longtemps, et surtout, que ça avait durant si peu... J'avais peur de me retrouver à nouveau au milieu de cette foule si appeurante, a quel point allais-je reussir à supporter cette nouvelle épreuve? On aurait dit que je m'appretais à aller me jeter dans la gueule de l'enfer! Aprés tout, ce n'était qu'un port, et en ma qualité de ninja, j'étais tout à fait à même de me défendre... Je n'avais rien à craindre de la foule d'incapable massée autour de l'eau. A vrais dire, c'était même plus pour eux que je m'en faisais, peur d'en blesser un par mégarde et de m'attirer des ennuis. Mais advienne que pourra, je devais absolument passer par le dit port pour acceder à un quelquonc bateau en partance pour Kusa no kuni. Quitte à y perdre un peu de temps, j'allais devoir me construire une fausse identitée, je ne pouvais pas prendre le risque de me faire connaitre par ici.

A peine eu-je posé un pied dans l'enceinte du port et je fu imédiatement abordée par un vendeur à la sauvette. Je baissais les yeux, prenant bien garde de ne pas montrer mon malaise. Il s'approchait toujours plus, hurlant à qui voulait bien l'entendre qu'il vendait des kunais de qualités. Si nous n'avions pas été entourrés de potentiels témoins, j'aurais certainement finis par lui coller mon poing sur le visage. Je marchais tête baissée, la main dans les poches, le regard fixé sur mes chaussures, j'évitais consencieusement toutes les personnes qui s'avançaient vers moi, essayant tant bien que mal d'ignorer les sifflements d'hommes qui se retournaient. J'avais l'habitude, mais je pensais qu'en me drapant dans la cape noir que j'avais prise dans mon sac, je me ferais sans doute moins siffler. Mais... Peut être que je n'avais pas nécéssairement choisis le bon accoutrement pour passer innaperçu dans un port. Bah, trop tard, je n'avais pas envie d'amorcer un henge et je n'avais pas d'argent à dépenser dans de nouveaux habits. Une femme sentant l'alcool à plein nez s'approchait en titubant dangereusement, elle sautillait vaguement d'un pied sur l'autre, son regard perdu dans le vide et son sourir béat ne me trompait pas. Subitement, elle me fixa et courrut en ma direction. Affolée, je me contentais de tourner le dos à cette étrange pochtronne qui semblait bien me connaitre. J'aurais du m'en douter... Ce qui sembla me tomber dessus était un être humain, et visiblement il s'agissait de la jeune femme que je venais de voir. Ne désirant pas la blesser je la laissais s'accrocher à mes omoplates et continuer à déblaterer des phrases sans queues ni têtes. Génée, je me contentais de lui attraper les molets et de nous eloigner de la foule. En quelques enjambées, nous nous retrouvâmes finalement dans une ruelle sombre, totalement déserte. Je laissais nonchelament mon "paquet" tomber sur le sol. Le bruit éttouffé qu'elle emit avant de vomir me colla la nausée, je la regardais alors avec un certain dédains, on aurait dit ma mére aprés quelques bonnes bouteilles de saké. Pitoyable... Mais fusse mon esprit de ninja médecin ou mon éternelle inquiétude qui me poussa à m'agenouiller et à l'aider à s'assoire? Je remontais ses cheveux, de maniére à pouvoir voir ses yeux. A peine eu-je entraperçu son visage, je tombais en arriére, choquée par la surprise que je venais de découvrir.

"_ Lou... Lou ? Lou c'est toi ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? LOU ! OUHOU ! Reveille toi, allez, je lui mit alors une courte série de baffe en vue de la reveiller, allez hop ! Reflexe ! "

La seule réaction que je reussis à avoir fut un vague : Heeeeeein ? Suivit d'un : Ouiiiiiiiii ? Dessespérée, je chargeais mon amie sur mon épaule et me mis en quéte d'un auberge dans laquelle nous pourrions nous arreter. Aprés tout il était presque six heure de l'aprés midi et je ne comptais pas partir ce soir. Lou était une des seules personnes que j'avais cotoyée durant ma vie à Kiri-no-kuni. C'était ma meilleure amie, enfin... Une jeune femme qui avait appris à voir par delas les apparences. J'avais reussis à la reconnaitre grace à un détail qui m'avait tout particuliérement marqué chez elle. Une grande cicatrice qui lui barrait le front, d'habitude, elle la cachait par son bandeau. Cette marque, il s'agissait de son pére qui lui avait infligée toute petite, lorsqu'il était rentré saoul d'une reunion entre amis. J'avais été grandement surprise de la revoir, bientot 7 ans que nous nous étions perdues de vue et apparement, elle non plus ne m'avait pas oubliée. Devais-je prendre ça comme un compliment ou bien ... Si même une jeune femme complétement saoule avait reussit à me reconnaitre, cela devait dire que je devais avoir quelque chose de marquant! Allez, soyons fous, prenons ceci comme un compliment. Lou ainsi chargée sur mon dos, je reussis à atteindre une petite auberge nommée : Au kunai qui siffle... Sympathique... Elle ne semblait pas des plus accueuillante, mais nous nous en contenterions, si ce n'était que pour une nuit... Je n'aimais pas trop m'attarder dans ce genre de lieu, car, généralement, ma nature alcoolique reprenait le dessus, et toute enceinte que j'étais, ce n'était pas vraiment conseillé. Aussi me me demandais-je déjà quelle mouche m'avait piquée d'aider mon ancienne amie.

"_ Bonsoir Messieurs, je desirais une chambre pour deux personnes je vous pris. "

Le comptoire était déjà bondé. La masse d'homme puant l'alcool, les habituelles "filles de compagnies" casiment collées à leurs clients, les bouteilles de saké qui tournaient... L'ambiance d'un bar quoi ! Un jeune homme d'une vingtaine d'année s'empressa de sortir du coin de la piece et de me montrer ma chambre. Je le suivais, Lou toujours calée sur l'épaule, je devais avoir l'air d'une folle ainsi accoutrée, mais peut importe, moi, je savais pourquoi je me baladais avec une fille ivre morte sur l'épaule et c'était tout ce qui m'importait! Nous montâmes un court escalier et traversâmes un couloir totalement desert. Le jeune garçon m'ouvrit une porte et m'aida à transporter mon "paquet" jusqu'a un lit. Il semblait assez surpris mais sans plus, malgrés son jeune age il était certain qu'il en avait vu passer des personnages. Je lui donnais 15 ans, pas plus. Il était plus grand que moi, de faible constitution, tout portait à croire qu'il ne s'agissait pas d'un ninja, sa gestuelle trahissait une maladresse trop profonde pour manier un quelquonc art ninja. Lorsque je lui laissais un pourboire il me sourit, visiblement peu habituée à une marque de politesse. J'allais me retrouver seules pour les deux heures, si ce n'est plus, à venir, autant avoir quelqun avec qui discuter... Même si il ne s'agissait pas nécéssairement d'une lumiére. Je jetais alors ma cape sur le sofa qui se trouvait dans la piece, grace à une légére technique de transformation, ma grossesse était invisible, c'était tout de même moins génant ainsi. Moi non plus, je ne devais pas donner l'impression d'être trés agée, en vérité, je ne l'étais pas bien plus que lui... Mais au fait, quel était mon âge exacte? Je savais que j'avais environs 18 ans, 17 peut être, pas plus... Mais je ne connaissais pas la date exacte de ma naissance... Peut importe !

"_ Dis moi, je vais me retrouver totalement seule, le temps que mon amie ici présente décuve un peu, ça te générais de te joindre à moi le temps d'une partie de carte ? Tu n'as pas l'air de crouler sous les occupations agréables ici...
_ Heu... Oui, avec plaisir. "

Je lui retournais alors son sourir, l'invitant de nouveau à entrer dans la chambre. Nous nous assîmes à la seul table qui ornait à la piece, je farfouillais vaguement dans les bureaux et trouvais un paquet de carte. Sans vraiment discuter, nous entamâmes une partie de poker, histoire de détendre un peu l'atmosphére. Tout en jouant, le jeune homme essaya de se confier, selon ses dires, je n'avais pas nécéssairement choisis la bonne auberge, mais aujourd'hui personne d'inconvenant ne risquait de venir nous importuner dans notre chambre. Visiblement, cette auberge n'avait pas une réputation des plus reluisante, je m'en doutais en franchissant le seuil. De mon coté, je me contentais d'acquiesser et de le déplumer au passage, le peu d'économie que ce pauvre bougre avait amassé ne durérent pas longtemps. Lorsque qu'avec une mine dépitée il me demanda si il était possible que l'on rejoue à credit, je lui rendis ce même sourir teintée d'une nuance d'ironie, il comprit et n'en demanda pas plus. Mais même aprés ce petit môment de détente, je n'avais pas appris qui pourrait nous enmener en bateau vers Kusa no kuni, et c'était certainement un des meilleurs moment ou je pourrais glaner une information sans grandes contre parties, car le jeune homme ne semblait pas malhonnéte. Je me rapprochais un peu de lui, et lui chuchotais, afin que Lou n'ai aucune chance d'entendre, bien qu'elle fut saoule, on ne savait jamais, et je tenais absolument à ce que ma mission reste la plus discréte possible, ou pourrais-je trouver un bateau en partance pour Kusa ou tu du moins pour le pays du feu. Un peu géné que je me sois approchée si pret de lui, il rougit avant de me begayer ce qui semblait être une phrase :

"_ Mon... Mon oncle vend... Des marchandises ! Et il part demain en direction de Konoha, je pense que vous... Que vous... Pourrez prendre place dans le navire si... Si vous payez votre place ...
_ Merci jeune homme ! Et bien, ce fut un réelle plaisire de discuter et de te déplumer au poker, tiens prend ça, je lui envoyais une piece, et va te payer un truc à manger, tu m'as l'air d'en avoir bien besoin. "

Il se leva précipitement et me remercia avant de partir en courrant. Je le regardais, amusée, finalement, j'avais raison, ce n'était qu'un gosse. En soupirant, je rangeais les cartes et posais mon sac dans un coin, pret d'un bureau. Lou commençait enfin à émerger. Je n'imaginais même pas le mal de tête qu'elle devait subir à ce moment. Quoi que, si, en fait je l'imaginais trés bien pour m'être retrouvée dans sa situation un peu nombre de fois. Je me jetais sur le lit sans autre forme de préambule, attérissant sur le ventre. Le sursaut qui la traversa ne fit que confirmer mes soupsons, elle était réveillée. Je me sentais d'humeur joueuse, je m'approchais un peu plus et lui bouchais le nez à l'aide de deux doigts. Quelques secondes passérent et je la vis ouvrir de grands yeux éttonnés. Je la fixais complétement hilare de sa réaction, la pauvre avait l'air tellement exténuée que ça en devenait ridicul. Des cernes jusqu'aux bas du nez, le teint blafard, le regard terne... Un bon petit épuisement. Et oui, l'alcool faisait même des ravages du temps des Shinobis, pour vous dire à quel point c'est... MAAAL ! Je finis par m'assoir en tailleurs et par lui passer une main dans les cheveux. J'avais beau me moquer d'elle, cela me faisait plaisir de la revoir, aprés tant d'années, c'était presque un miracle... Tiens... J'avais de la... Chence ? Non de la Chance ? J'en avais tellement peu souvent que le mot même m'échappe. J'affichais un sourrir mi rictus de moquerie, mi sourir sincére de joie. Cela n'échappa pas à Lou qui baissa les yeux un peu honteuse. Mais je ne vis pas venir la taloche qui veint s'abbatre sur le haut de mon crane, ou tout du moins ne fis-je rien pour l'éviter. Dans notre enfance, lorsque nous étions à l'academie de Kiri. Lou avait toujours été un ninja de meilleur niveau que moi, ce qui n'était pas trés dur en sommes, j'étais l'éléve moyenne par exelence, resultat moyen, qui séchait de temps en temps et qui dormait un peu trop souvent durant les cours... Mais elle, c'était une éléve assidue qui ne manquait jamais une miette des explications des chunnins, qui passait avec brillaut tout ses éxamens... J'étais curieuse de savoir ce qu'elle était devenue aprés tout ce temps.


Dernière édition par Shizuru yukimitsu le Mar 09 Juin 2009, 15:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyMar 09 Juin 2009, 15:40



"_ Et bien lou ... Tu m'impressionerais presque ! Je me demande combien de bouteille de saké tu t'es enfilé cette aprés-midi ! Je ne te savais pas si... Si ... Si... HAHAHA j'en peux plus !!!!!!! T'es tellement ridicule !!! Regarde toi !!! UNE LOQUE XDDDD ! je n'arrivais pas à reprimer le fou rire qui me prit alors, me moquer d'une camarade, ça m'avait tellement manqué ! TU RESSEMBLERAIS PRESQUE A MA MEREEEE !!!
_ Oh ça va shuu'... Te moques pas non plus. Et d'abord qu'est-ce que tu fais sur l'ile ? Tu n'étais pas partie vers Suna au derniére nouvelles ?

_ Oh... Oui, ça date de la derniére lettre que je t'ai envoyée ça. Et d'ailleurs, qu'est-ce que tu fais ici ? Et surtout, qu'est-ce que tu fais dans cet état ?
_ Oh... Rien, envie de prendre un peu l'air, pour feter ma promotion au rang de jounnin... Avoue que tu es toujours gennin espéce de moins que rien! HAHA J'en suis sur...
_ On va dire, on va dire! Mais dis moi, qu'est-ce que tu compte faire ? Retourner à Kiri ?
_ Non pas vraiment. J'ai une mission que je dois accomplir. Elle va me mener à Konoha. Une sombre histoire de deserteur qui voudrait aller mêttre le bazard entre Kiri et Konoha, déjà que c'est pas tout rose...
_ Mais c'est super et si ... "

Je lui expliquais ma subite envie d'aller faire un tour vers le pays du feu, sans lui dévoiler ma vrais raison d'aller a Kusa. Tout au long de mon recit elle se contenta d'acquiesser de ci de là. Aprés une petite heure de discussion, nous reussîmes à nous mêttre daccord. Ce serait finalement le lendemain que nous irions voir l'homme dont m'avait parlé celui qui m'avait amené à ma chambre. Et pourquoi pas, nous irions aux alentours de Konoha ensemble, mais nos chemins se séparaient là, histoire que je sois tranquille pour mener à bien mon projet. Le reste de la nuit passa à force de longues discussions sur nos souvenirs d'enfances et de quelques cigarettes. J'étais on ne peut plus heureuse de retrouver mon amie aprés tant d'année. Comme quoi, les ports bondés ne sont pas nécéssairements remplis que de mauvaises surprises....

Partie 1 du premier chapitre remplie xDD





Hrp : Et oui u_u on pourrait croire que la rencontre avec Lou n'a strictement aucun rapport avec l'histoire, mais patience mes jeunes amis é_è ! Tout ceci n'est que le commencement ! ( Houla risque d'être longuette la découverte de cette fleure xDD )

( Désolée u_u le message dépassait la limite autorisée et tout le blabla ! )
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyMar 09 Juin 2009, 17:08

Chapitre I :Une traversée épineuse. partie 2/2 ( Et ... ACTION ! )


"_ Monsieur ? Oui vous, désolée de vous importuner à une heure aussi matinale mais... J'ai entendu dire que étiez en partance pour Konoha-no-kuni ?
_ C'est 100 ryos par personne...
_ Ha heu... Ben tenez ... "

Je tendis mon du à l'homme qui allait m'accueuillir dans son navir l'espace d'un semaine, attendis que Lou en fasse de même et nous montâmes à bord de l'engin. Je n'étais jamais montée sur un bateau... Ce n'était pas trés rassurant tout ça... Toutes ces choses qui tangaient, ses bruits étranges qu'émétaient ces grands potaux de bois... Et comment des bouts de tissus pouvaient aider une chose aussi grande à avancer sur l'eau? Un homme nous montra ou nous pouvions poser nos affaires, une espéce de petite cabine qui suffirait à peine pour une personne, sale, ou une odeure plutot suspecte nous empéchait de respirer convenablement. La mine dégoutée que j'affichais ne semblait faire ni chaud ni froid à l'homme qui nous avait mené à notre "lieu de residence pour les cinq prochains jours. "... Voila qui promettait d'être absolument... Agréable. Je me préparais déjà mentalement au trés connu : mal de mer... Je sentais que je n'allais pas y échapper, nausées matinales plus mal de mer... Je sentais d'ors et déjà que j'allais bien m'amuser durant cette traversée. Je comprenais alors pourquoi Shishibi n'aimait pas quitter la terre ferme, la sensation d'avoir quelque chose de tangible sous les pieds me manquait déjà... Pouvoir sentir le sol, le fouler concensieusement... Mais qu'est-ce qui m'avait prit de vouloir quitter l'ile pour aller chercher... Une fleure ! J'en avais déjà tout une ribambelle de ces foutues plantes... ( crise d'angoisse ? Vous avec dis crise d'angoisse ?? ) Je tremblais presque, dessespérée au point de vouloir tout annuler et de retourner me terrer dans ma grotte, bien au chaud et de ne plus jamais en sortir. Le contact avec ces gens et le fait de quitter le ports, tout ceci ne me reussissait pas. Je l'avais prévu, mais pas à ce point là. Je savais pertinement que j'allais avoir un moment de baisse, mais tout de même... Au point de tout vouloir abandonner avant même le commencement...

Lou me regardait d'un air ironique, elle qui avait toujours été une personne trés sociable, elle ne comprenait pas ma hantise des foules et des gens en général. Depuis notre tendre enfance, Lou et moi nous cotoyions les mêmes lieux, les mêmes personnes, et à peut de choses pret nous avions eu la même éducations. Et pourtant, nous avions évoluées d'une maniére diamétralement différente. Elle, était désormais jounnin, ce qui à 19 ans était tout de même pas mal, elle vivait dans son village, avait certainement tout une myriade d'amis trés chers sur lesquels elle pouvait compter en cas de besoin, quant à moi... Ben c'était tout le contraire! Et je ne tenais pas vraiment à ce qu'elle découvre ce que j'étais finalement devenue. Niark niark... Moi Shizuru Yukimitsu ! Anciennement ... KAGE ! Présentement... Kyû ! Jinchuriki pour vous servir... Ca différe un peut des normes auxquelles peut penser votre ancienne meilleure amie. Selon ses dires, j'étais restée gennin malgrés ma soudaine migration à Suna, et j'étais trop honteuse pour l'avouer. Je la laissais dire, trop heureuse qu'elle se fasse de fausses idées sur moi, ainsi, je n'avais pas à inventer des mensonges tirés par les cheveux dans lequels je me perdrais certainement par la suite. Je n'aimais pas mentir, mais lorsque l'occasion s'y prétait et que j'y étais contrainte, je ne reussissais généralement pas à tenir un discour cohérent, aussi, je me faisais vite découvrir et cataloguer en tant que : MENTEUSE. Et oui, une autre qualité ninja que je ne possedais pas, mais elle n'était pas indispensable, je préférais laisser les autres mentir à ma place plutot que de me mêttre dans des situations impossibles. Laisser les autres s'enfoncer dans leurs délires en acquiessant et en disant oui oui. Voila qui était néttement moins dangereux que de rentrer dans leurs jeux et de risquer de s'enfoncer avec eux. C'était la technique que j'amorçais avec Lou. Je la laissais émettres des hypothéses sur moi en disant oui oui. ( AVEC TON BEAU TAXI !! ).


Premiére nuit.

La lune était à son plus haut reigne. Tronant telle une perle dans le ciel d'encre. Je ne me lassais pas de la fixer, de la comptempler à n'en plus pouvoir. Lou dormait à point fermé trop fatiguée de ses exploits de la veille. Quant à moi, totalement incapable d'aller fermer un oeil dans cette chose qui était censée nous accueuillir, je me contentais de fixer la lune, les diverses poissons qui sautillaient de temps à autre... L'eau ne refletait aucune étoile, et la seule lumiére qui resistait encore restait celle de l'aste lunnaire et des quelques torches qui éclairaient le bateau. La douce quiétude qui reignait sur le pont me semblait presque reposante, un leger ronflement de temps en temps, pas plus... Je finis par me laisser aller à m'assoire, laissant mes jambres pendre dans le vide, les bras posés sur la rembarde de bois qui retenait les cordages. Ainsi installée, je me laissais aller à de douces réveries... Comme lorsque Lou et moi nous nous asseyions sur le pont non loin du villages, nous callions nos jambes entre les potaux de bois qui servaient de barriéres et nous imaginions ce que nous pourrions faire plus tard. Ha... Que de souvenirs qui remontaient doucement à la surfaces, des réves infantins que je savais impossibles à réaliser, de douces envies qui le seront peut être... Mais pour l'instant, j'avais envie d'une seule chose. C'était de quitter ce foutue bateau et d'arriver enfin à bon port, histoire de me jeter à terre et de pouvoir l'embrasser. Dire que dans un mois tout au plus, j'allais devoir faire le chemin inverse... J'en frissonais d'avance... Mais... Peut être que je trouverais un moyen de contourner l'étape bateau... Quoi que... Je ne voyais vraiment pas comment je pourrais faire en sorte d'éviter cette horreure... Le chemin entre l'ile et le pays du feu était vraiment long. Alors... C'était la seule alternative qui s'offrait à moi. Pour l'instant.

[ Réve. ]

**Haa... Tiens, la foret de Shishibi, alors je me suis encore endormie sans m'en rendre compte... ça commence à devenir un problême quand même ... **

Le paysage était hibernal, et oui, la foret n'était pas nécéssairement en accord avec les saisons dans le monde réel. J'entendais mes pas crisser sur la neige, ce fut avec une joie non dissimulée que je m'élançais en direction de la crique de Shishibi. Je sautillais gaiement, j'avais l'impression de retrouver une âme d'enfant. J'avais envie de me vautrer dans la neige de la tête au pied, de lancer des boules de neige au peu d'oiseau qui restait encore dans les environs... Les petits gazouillements d'un moineau, le bruit feutré du pas d'un renard... La forêt était en efervésence malgrés la température glaciale du lieu. Je traversais sans prendre garder, bosquets et buissons, je cherchais à tout prix à voir mon démon. Ne serait-ce que pour avoir enfin un peu de compagnie, quelqun à qui parler librement, sans taboue. Je ressentais déjà l'énorme masse de Chakra qu'il dégageait en continue. J'avais toujours été impressionée par la puissance de Shishibi, mais c'était une entité assez pacisifiste qui ne désirait pas détruire à outre mesure... C'était certainement une des raisons qui m'avait poussé à m'entendre au mieux avec lui. Mais ce n'était qu'une raison parmie tant d'autre. Shishibi, malgrés sa condition de démon, était un être des plus agréable, oui parfois il lui arrivait de devenir insuportable, horrible, profondémenet stupide, mais ça, je ne pouvais pas lui en vouloir. Ne serait-ce que parcequ'il m'avait toujours soutenu et accompagné durant ma vie de desertrice, c'était l'ami fidéle qui me manquait durant mes moments de solitudes... Un démon serait donc un meilleur être humain qu'un humain lui même ? Dire qu'il que j'avais du attendre d'être Jinchuriki pour me trouver quelqun avec qui lier une telle amitié... ça en devenait presque risible.

Jinchuriki. Un mot qui fait peur à la pluspart des ninjas de ce monde. Monstre, abomination y sont souvent affiliés. A vrais dire, et je ne m'en cache pas le moins du monde, je pensais comme la majeur partie des Shinobis. Avant que tout ceci ne me concerne directement, je pensais que les hotes n'étaient que des erreures de la natures, qu'il fallait les enfermer loins de vous et moi, mais au fil du temps... J'ai bien été obligée de reviser mon jugement quant à ce point. Admetons que je sois tombée sur le démon le plus associale de tous, j'aurais certainement eu moins d'engoument quant à ma situation... Mais dans le malheure de ma vie, j'avais eu un peu de chance. Shishibi était sans nul doute le meilleure parasite sur lequel j'aurais pu tomber. Je m'estimais heureuse de mon chatiment, heureuse d'être tombé sur lui et par un autre. Notre relation aurait pu paraitre étrange aux yeux de quiquonc l'entrapercevrais, mais par chance, personne n'était à même de la voir ou la comprendre. Moi seul pouvais profiter de cette merveilleuse entente qui nous liait... Et je n'en étais que plus heureuse.

[ Fin du réve. ]

** Oh... Je n'ai pas eu le temps de voir Shishi... **


Deuxiéme nuit. [ Je ne relate que les nuits, les journées étant occupées par les marins u_u donc totalement inintéréssantes, c'est moi la star ici oui ou non ? ]

"_ Dis moi Shuu'... Qu'est-ce que tu compte faire ? "

Perdue dans mes pensées, je n'avais pas remarquée la présence de Lou qui était venue s'assoire à mes cotés. Je n'avais pas beaucoup bougé depuis la veille au soir. Confortablement installée sur le bord gauche du bateau, les bras calés sur la barre. Lou continuait de me parler, j'hochais la tête de haut en bas, complétement incapable de comprendre ce dont elle parlait. Bien que son ton trahissais son engagement dans la discussion, je n'arrivais pas à m'y interesser, trop absorbée par la beautée du paysage. Les milliers d'étoiles qui se reflétaient dans la surface plane qu'offrait la mér... Les légéres vagues que créait le bateau en fendant les eaux... Moi qui croyais que je n'arriverais jamais à me faire à l'air marin, je commençais presque à l'apprecier à force. L'odeure même ne me dérangeait plus, j'avais reussis à faire abstraction des fortes odeures corporelles des hommes qui ne cessaient de s'agiter toute la journée, et je me concentrais sur les relans d'air marin que m'apportaient les courrants. Quelques secondes au par avant, j'avais même reussis à apercevoir un morceau de terre au loin, c'était rassurant tout de même... Nous n'étions pas perdus en plein milieu d'une immense baignoire salée comme un immense canari jaune qui ne saurait absolument pas ou il va... Enfin un point rassurant !

Le bateau tanga soudainement de droite à gauche. Une petite partie de la cargaison s'envola en notre direction. D'un mouvement qui tenait plus du reflexe que du volontaire, j'attrapais la caisse de la main gauche. Lou perdit l'équilibre, trop surprise par cet événement inatendu. Je jetais la caisse au milieu du pont et me jetais entre Lou et la rembarde. Je la receptionnais en douceur avant de la laisser s'accrocher plus solidement. Visiblement, nous traversions une zone de perturbation assez violente. Pourtant, personne ne semblait se reveiller, à croire que tout ceci n'était rien. Pourtant, j'entendais les mats craquer à en fendre l'âme, Lou semblait paniquée et je n'étais pas tranquille non plus. Le simple fait d'être sur l'eau ne me rassurait pas, et en plus quand l'eau faisait des miséres, ça me rassurait d'autant moins. Une vague plus grande que les autres veint se briser sur la coque du bateau. Une nouvelle secousse secoua le pont, envoyant valser de nouveaux paquets qui semblaient pourtant solidements ficelés. Je commençais à me dire que nous étions montées sur le pire rafios de tout le port. A croire que nous allions couler d'un moment à l'autre et que tout l'équipage s'en moquait éperdument... Le reste de la nuit fut assez mouvementée, a nous deux, nous reussîmes à rattraper la majeur partie des marchandise.



Troisiéme nuit. La nuit qui scella une vie.

[ HAHAHAHAHA SUITE AU PROCHAIN POST ! ]
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyMar 09 Juin 2009, 22:34

Troisiéme nuit. La nuit qui scella une vie.

Enfin. Ivre de fatigue, j'avais reussis à m'endormir dans la cabine insalubre que l'on nous avait donné le temps du voyage. J'étais finalement endormie dans ce qui semblait être un lit... Enfin, un amas étrange de tissus qui sentait l'urine, l'alcool et diverses liquides que je ne pris pas la peine d'identifier. Je ne dormais qu'a moitié en réalité, trop sur d'être dérangée par les éffluves peu catholiques qui embaumaient l'air de la cabine. Lou somnolait sur un siége non loin de moi. J'étais exténuée, n'ayant dormis que quelques heures en trois jours. La grossesse me pompait déjà une grande partie de mon énergie, le fait que je sois sur un bateau ne me reussissait pas, tout ceci additioné au fait que je ne dormais pas donnait un résultat assez appeurant. Des cernes jusqu'au menton, le teint pâle ( encore plus que d'habitude? ), cheveux en bataille, yeux délavés. Je n'étais pas en grande forme en sommes. Lou m'avait un peu forcé la main quant à cette nuit dans un lit et non pas passée à regarder le ciel sur le pont, mais pour une fois, je ne le regrettais pas. Sachant que je n'allais pas tarder à sombrer dans un sommeille profond qui ne cesserait sans doute que le lendemain trés tard dans la matinée, je me lovais un peu plus confortablement entre les draps réches. Je rabattais mon tee-shirt sur mon nez, essayant tant bien que mal de ne pas me laisser gener par les odeurs execrables qui provenaient des couvertures. Ainsi enveloppée dans ce qui semblait être un ensemble de bout de tissu, j'entrepris de m'endormir promptement, trop erintée par mes nuits blanches répétes... Evidement... Lorsque l'on désire à tout prit rester éveillé, le sommeille vient vous faucher sans crier garde, mais lorsque que vous desirez vous jeter dans les bras de morphée c'est une tout autre affaire. Je me connaissais comme si j'avais vécu des années avec moi même, aussi je savais que je n'allais pas tarder à m'endormir comme une marmotte, mais les quelques instants de battements avant que je ne me jette éperdument dans ses griffes me parurent une éternitée.

Une éternité qui aurait mieux fait de continuer encore des lustres. Je le sais depuis des années, durant mon sommeille il m'arrive de parler parfois. Je peux dire des choses sans importances tout comme des informations capitales. Lorsque j'étais desertrice, il m'était arrivée de dormir dans un village à coté d'un homme saoule, et lorsque je dormais, j'avais laché l'information comme quoi j'étais Jinchuriki. Par la suite j'avais du tuer cet homme pour ne pas avoir d'ennuis... Pour vous dire à quel point je peux dire des choses... Et cette fois ci ne fit pas exeption à la régle. Une heure environs aprés que je me sois profondément endormie, je m'étais roulée en boule sur le coté, ramené mes bras sur mon visage et commençais à pleurnicher doucement. Sans doute un réve en rapport avec mon passé, mon origine ou quoi que ce soit que je trouvais mélancolique. Puis j'avais commencé à me montrer un peu plus vindicative, faisans mine de balancer des coups de poing dans le vide en marmonant un vague : Foutue Seikurai... Nhyanhyanhya. Evidement, le chakra de Shishibi avait commencé à suinter de part et d'autre de mon corps, emplissant toute la cabine d'une énergie démoniaque. Ce fut sans doute ce qui reveilla Lou. Je ne la sentis pas s'approcher de moi pour voir d'ou émanait cet étrange chakra, mais je me doute bien qu'elle comprit que j'en étais la source lorsque le chakra violet prit forme autour de moi. Elle ne me reveilla pas sur l'instant, visiblement soucieuse de savoir de quoi je parlais... En continuant dans mon délire de Jinchuriki atteinte, je continuais à lacher des informations en marmonant, ce qui réchappa fut sans doute ce qui scella la perte de Lou : Désormais tu es Kyû neuviéme guerriére des enfer. Ta mission sera de capturer tout les hotes des pierres... Je repetais mot pour moi les paroles d'Akira-sama, me contentant de revivre la scene. Ce qui me reveilla fut le sursaut monumental qu'elle effectua, envoyant valser le siege sur lequel elle était assise quelques instants au par avant. Le fracas du meuble sur la seule vitre de la piece me tira instantanément de mon étrange réve. Je me retrouvais assise sur le lit, le regard complétement perdue devant un tel chantier, Lou me fixait complétement affolée :

"_ LOU ! QU'EST-CE QUI SE PASSE ??
_ Tu... Tu es... Une membre du Seikurai ! Tu... Tu ne dois pas être ici ! MONSTRE ! ASSASSIN ! "

Monstre.. Monstre... Ce fut le seul mot que je reussis à entendre dans sa phrase. Encore. Pourquoi... POURQUOI ME TRAITAIT ON CONTINUELLEMENT DE MONSTRE ?? De rage, complétement inconsciente de mes mouvements, je me levais envoyant valser par la même occasion le bureau qui se trouvait à coté de moi contre l'autre mur de la piece. Je me jetais littéralement sur Lou. Le chakra de Shishibi émanait par chaque port de ma peau. Le regard envahit par l'envie soudaine de tuer celle qui m'avait appeller par mon ancien patronyme... Je la tenais par la gorge, la soulevais finalement pour planter mes yeux dans les siens, histoire de lui faire comprendre son erreur. Mais aussi faible soit elle, son niveau restait tout de même égale à celui d'un jonnin. Elle reussis alors à se dégager de mon étreinte en me plantant un kunai dans le bras. D'un bond je la vis s'enfuir de la piece pour aller vers le pont. Ni une, ni deux, je me contentais de la suivre. Tout les hommes s'étaient réfugiés derriére Lou, tremblant casiment de peur. Je les regardais amusée, je n'étais plus moi même, bien trop enfoncée dans mon délire pour réaliser que c'était de moi dont ils avaient peur. Lou elle même ne semblait pas rassurée, son regard trahissait son malaise. Visiblement, se battre contre son ancienne amie ne la rassurait pas vraiment. Peut être avait elle compris que je n'étais pas restée gennin durant tout ce temps... Et qu'elle n'avait pas grandes chances de sortir victorieuse de ce combat. Je m'approchais nonchalement de mon ancienne partenaire de jeu, jouant tantot d'un sourir acerbe, tantôt d'un regard meurtirer, mes plusions prenaient-elles à nouveau le dessus sur ma personnalité ?

"_ Shuu'... Je vais devoir t'arreter. Au nom de la paix entre les villages, tu ne dois pas vivre !
_ Hihihi... Que tu crois ma chére vielle amie... Partie comme ça, c'est bien toi qui risque de ne pas vivre... Si tu le prend comme ça... Doku no kiri no jutsu ! "

Le nuage de poison envahit tout le pont. Je vis Lou tituber, prise de surprise par mon attaque. Visiblement elle ne s'attendait pas à une technique aussi étendue, les effets ne se ressentaient que quelques minutes aprés l'inalation du poison, elle avait donc encore le temps de me mettre au tapis, mais j'en doutais... Bien qu'elle soit jonnin, j'avais été Kage, et je pensais pouvoir la battre sans trop d'encombre. Ne controlant absolument plus mon corps, mon chakra, et de par le fait que Shishibi avait largement dominé mon esprit à cause de la remarque de Lou, je ne vis pas les queues de chakra apparaitre subitement. D'une simple émanation sous forme de vaguelettes je passais à quatre queues bien distinctes qui se trouvaient dérriére moi, s'agitant au grés de leurs envies ( à ne pas prendre au sens pervers de la chose u_u ! ) totalement indépendantes de ma pietre volontée. La déflagration de chakra déchira les voiles du bateau, les reduisant en un simple amas de lambeau gisant désormais sur le pont. Le craquement sinistre qu'émit le mas avant de s'éffondrer arracha un soupir d'horreur à tout les hommes encore présents, je jubilais, absolument ravie de la tournure que prenait les événements. Certaine que Lou ne tarderait pas à tanter de m'attaquer, je me mettais en position de défense, ou tout du moins essayais-je. Mes mouvements étaient bien trop incontrolables, les mauvais cotés des pouvoirs de Shishibis revenaient en force... Mon sourir dément s'étira en un rictus sadique, témoignant de ma folie passagére... Je me jetais en direction de Lou et des autres, avec comme seule idée en tête : Les tuer.

J'avais comme seule arme mes queues de chakra et mes poings, mais cela me suffisait amplement. D'un large coup de pied, je balayais la masse de marin cachés derriére la jonnin de Kiri. Elle me fixait totalement hahurie de voir son ancienne camarade de jeu sombrer dans cette démence inhumaine. Effectivement, en y repesant, le changement était quelque peu destablilisant. Il n'y a pas 7 ans, nous étions toute deux gennins à l'academie de Kiri, nous nous amusions à jeter des galets dans le fleuves en révant aux garçons que nous pourions épouser, j'étais promise au mieux au grade chunnin et nous devions habiter ensemble lorsque nous serions adultes. Oui, la situation était un peu changée, je me batais contre elle avec la grande ambition de mettre fin à ses jours... Un changement vous avez dit ? Les gens changent inexorablement au fil du temps, mais je devais bien l'avouer, j'étais une des personnes qui avait viré de bord. J'étais passée de la gentille gennin au deserteur sans foi ni loi, puis j'étais devenue une Kazekage respectable et aimée, avant de devenir membre d'une organisation qui n'avait d'autre but que de capture les hote des pierres pour sois disant répendre la paix dans le monde. On pouvait sans honte me qualifier de : Changeante. Et c'était le moins qu'on puisse dire. Lou quant à elle, avait toujours eu un caractére calme et réflechit, lorsqu'une idée faisait son chemin dans son esprit, il était tout bonnement impossible de l'en déloger, ou tout du moins était-ce le cas à l'époque, il n'y avait pas de raison pour que cela ai changé durant ces quelques années aprés tout.

Je me retrouvais donc face à face avec une de mes seules amie, désormais une simple proie entre mes griffes. Si elle s'arretait maintenant, si elle retirait ce qu'elle venait de dire, peut être que calmerais-je? Mais visiblement, elle était bien trop fiére pour retirer ses paroles et se faire humble. Le kunai siffla à mes oreilles comme une invitation au defis, je le parais d'une de mes extensions de chakra, laissant tout bonnement la dague de fer se planter quelques mêtres derriére moi. La jonnin amorça une série de mandras, décidée à me faire la peau. Je connaissais ces signes, et je savais que je n'avais rien à craindre, ce n'était qu'un jutsu des plus basique, il suffisait de laisser ma gaine de chakra faire son oeuvre, bien que ce jutsu puisse être éfficace sur un quelquonc ninja de son village, il ne servirait à rien contre moi... Sans vouloir me vanter d'aucune façon, il ne s'agissait juste que d'une comparaison de puissance brute, la force de son chakra était inférieure à la mienne donc, j'avais beaucoup plus de chance d'éviter son jutsu que d'elle eviter le mien. Je lui étais supérieure en tout : Force brute, vitesse, quantité de chakra. Tout jouait en ma faveur... Je savais d'ors et déjà comment allait se terminer ce combat. Et ce n'était certainement pas Lou qui allait en sortir vainqueur... Il en était hors de question.

"_ Shuu' ! Tu n'en sortiras pas vivante ! Suiton Suiryuuben no jutsu ! "

Je m'y attendais. Je lui aurais volontier balançée une réplique cinglante mais mon état ne me le permettait pas, l'esprit animal de Shishibi était alors bien trop ancrée dans mon corps. La seul réponse que je pu lui fournir fut un grognement sommaire. J'étais déjà casiment à quattre pattes, les queues de chakra m'entouurraient telle un bouclier. J'étais prête à encaisser son attaque. Les tentaculles acqueuses veinrent se briser unes à unes sur la gigantesque "bulles" si j'ose l'appeller ainsi, que creeait Shishibi autour de moi. Unes à unes, les longues extensions s'éclatérent avant de retomber misérablement en un fracas de clapotis. Je savais que Lou allait mêttre quelques secondes à s'en remêttres, normal, aprés tout ce n'était qu'un ninja conventionel. J'enchainais les mandras à une vitesses insoupsonnable et...

"_ Katon... Kyuu no jutsu ! "

Le long jet de flamme qui sortir de ma "gueule" grande ouverte veint englobber Lou. Ne lui laissant aucune chance de s'enfuir. Le mat, bien que légérement humide, prit feu à son tour. Je vis la moitié du bateau prendre part à l'incendie. Alors que j'allais me mêttre à jubiler... Une douleure me taversa les tempes... Une douleure familiére, vive et intense. Que se passait il encore? Qu'avais-je encore fait? Pourquoi me trouvais-je sur le pont de bateau en flamme ? Pourquoi... POURQUOI EST-CE QUE LOU AVAIT PRIT FEU ? Je poussais ce qui pouvait s'apparenter à un long hurlement, prenant soudainement pleinement conscience de mon acte. Je venais de tuer ma meilleure et seule amie dans un vulgaire accés d'ivresse meurtriére... Mais quelle horreure m'avait poussé à me mêttre dans un tel état? Que m'avait elle dit, fait, pour que je sois à ce point en rage? Rejetant Shishibi de toutes mes forces, je m'approchais du coprs de Lou, fumant misérablement à coté du cadavre d'une dizaine d'autres personnes... Etait-ce moi aussi qui leur avait infligé un sort aussi terrible ? Leurs nuques était brisées, certains vivaient encore à peine mais n'en avaient plus pour longtemps... Quelle horreure... Je me concentrais sur Lou. Son coeur battait encore, mais elle ne resisterait certainement pas trés longtemps à la blessure que je lui avais assenée... Elle ouvrit un oeil, poussa une espéce de gémissement avant de réaliser qu'elle était sur mes genoux. Le regard qu'elle me lança alors me fit perdre tout espoire. Je la laissais choir, seule, sans personne pour l'aider, aux pieds du mat encore fumant. Desespérée, je perdis une nouvelle fois la raison, au profit de la tristesse cette fois ci. Tristesse qui s'avera tout aussi dangereuse que la colére ressentit au par avant... Les yeux aveuglés par les larmes, je ne me rendis pas compte de l'actes complétement inconsidérés que je comis. D'un bond, je passais par dessus la rambarde, me jetant à l'eau. De toute maniére, le bateau n'allait pas tarder à s'éffondrer.


[ Fin du chapitre I : Pfiouuuuu enfin u_u ! ]

Hrp : Tout les occupants du bateau.... Sont morts =D , Lou ... Est morte xD ! Et evidement... Le peu de neuronnes qui restait à shuu... Son morts =D !!

Non plus sérieusement, toute personne qui aurait pu savoir que Shizuru appartenait au seikurai est morte et ne pourra jamais divulger quoi que ce soit xDD.

Shuu' s'est jetée à l'eau avant que la cargaison de Saké n'explose et finisse d'achever les gens u_u . Et comme par magie, elle va se retrouver dans une ou deux sur les cotes du pays du feu ! ET oui !!! Vive la dérive !


Prochain épisode : A la découverte du pays flamboyant.
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyJeu 11 Juin 2009, 00:14

Chapitre II : A la découverte du pays flamboyant.

Un oeil, puis l'autre... Une difficulté inhabituelle à me reveiller. Je n'avais jamais été quelqun du matin, mais tout de même, je n'éprouvais pas une telle difficulté à me lever et à commencer à bouger. Mais surtout... Je ne me trouvais pas dans mon lit, mais plutot sur une surface légérement en pente, granuleuse, assez instable. Je m'enfonçais un peu, comme dans du... Du sable? Mais qu'est-ce que je pouvais bien faire, allongée, trempée, sur du sable?! Difficilement, je me relevais, arqueboutée vers l'avant. Les diverses courbatures que je ressentais m'aidaient un peu à me rappeller ce que j'avais fais. Je me souvenais vaguement avoir re-rencontré Lou au port du Seikurai, avoir prit le bateau avec elle et... Malheureusement avoir du mêttre fin à ses jours. Etrangement, le remord n'était pas au rendez vous. Eniem changement de personnalité ou prise de conscience quant à ma situation? Certe, je ressentais un leger pincement au coeur en repensant à la maniére dont elle était morte, mais je me devais de proteger mes interet et au passage, ceux de l'organisation. Aussi, était-ce sans doute pour ça que je ne regrettais pas à outre mesure d'avoir... heu... Détruit le bateau, tué tout ceux qui s'y trouvaient et... ma meilleure amie également. J'avais peut être un peu éxagéré en fait... Mais il était trop tard pour pleurer sur le lait versé! Et puis aprés tout... J'étais une criminelle sans vergogne maintenant! Si je voulais tuer tout ceux qui me passaient sur la main, c'était mon droit ! Point barre... Non mais. A quoi bon se trouver dans une organisation criminelle si on ne peut pas commettre un tout petit massacre de temps à autre ? Non ? Je ne faisais que faire honneure à mon rang de Kyû ! Et je m'en feliciterais presque si j'en avais quelque chose à faire. Halala... Mon je m'en foutisme permanent finirait certainement par me tuer ou me causer du tors... Mais le moment était mal choisit pour débattre sur mes idées/cas de conscience. Je me trouvais sur une plage, totalement incapable de savoir ou je me trouvais, comment j'y étais arrivée, et ce que j'allais faire dans cette étrange contrée dont je ne connaissais même pas le nom.

Mais dans quel état je m'étais encore mise? Mes vétements n'étaient plus que des haillons roussies par le feu, couverts de sang séchés, j'avais les jambes, les bras, couverts de minuscules érraflures, mes cheveux ressemblaient plus à une longue méduses désséchée qu'autre chose. Décidement, l'eau ne me reussisait pas, je me promettais alors de ne plus jamais remonter sur un bateau aprés ce voyage. Shuu' restera à terre, un point c'est tout ! J'avais toujours détesté l'eau et ce n'était pas ce jour là que ça allait changer.

[ Quelques heures plus tard. Sur un étrange chemin sinueux. ]

** Pfiou ... Qu'est-ce qu'il peut être long ce chemin ! **

Depuis bientot trois heures, je suivais le même petit chemin, il serpentait entre les diverses champs, petit hameaux et vieux en train de travailler. Toutes les personnes que je croisais me fixaient étrangement, je me contentais de baisser la tête, de les ignorer. D'habitude, j'arrivais assez bien à me faire oublier, à passer inapperçus, mais dans mes frasques du moment, on ne remarquait que moi. J'aurais volontiert tenté un Henge, mais avec tout ses regards braqués sur moi... Ma condition de ninja allait vite être découverte, et pour le moment, je préférais me faire passer pour une jeune fille tout à fait normal... Bien que cela semblait un peu mal partit. Il semblait que ce chemin soit uniquement emprunté par les personnes de plus de 70 ans, je ne me sentais pas vraiment à ma place. Un peu génée par mon manque d'adhésion à cette espéce de confrérie des vieux chnoques... Je marchais les bras sérrés contre le corps, les yeux rviés vers le sol, la tête en avant. Certaine que tous ne cessaient de me fixer et qu'ils allaient s'empresser d'aller raconter à leurs amis/familles, qu'une jeune fille des plus étrange se baladait non loin d'ici, qu'elle semblait sortir d'un combat et qu'elle avait l'air folle... J'étais certaine également que je n'allais pas trouvé de toi ou dormir ce soir là, qu'une nouvelle fois, j'allais être contrainte à dormir à la belle étoile, mais peut importe, j'en avais l'habitude aprés tout, c'était plus le regard lourd et inquisiteurs de ces personnes qui me génait. Je n'aimais pas me sentir observée et ce depuis longtemps... J'avais l'impressions qu'ils me transperçaient, me scrutaient à l'attente d'un moindre faux pas... Oh... Et puis mince pour rester polie, j'étais qui bon me semblait! Je me comportais comme il me plaisait, et si ces vieux radoteurs n'étaient pas daccord et bien... Cela me faisait une belle jambe tiens !

Je lançais un regard assasin à une vielle femme qui me regardait avec insistance, ses yeux se baissérent soudainement, une étrange expréssion de honte placardée sur le visage. Etrangement, tout les autres regards suivirent... Le poid qui me pesait depuis que j'avais commencé à entreprendre de longer ce chemin disparut. Je me sentais mieux, comme libérée d'une charge invisible. Je reussis enfin à me dire que j'allais pouvoir marcher sans avoir à supporter les radotages incéssants de vielles femmes et de leurs maris...

** Shuu', ce que tu peux être stupide, elle ne te voulait rien cette grand mére ! Rhooo... Arréte de traumatiser les vieux et demandes plutot ou est-ce que l'on pourrait faire escale pour la nuit ! **

A qui demander un tel service aprés avoir traumatiser la majeur partie des petits vieux présent dans les alentours? Les uns commençaient à baisser les yeux et les autres s'enfuyaient à mon approche. Voila qui était pour le moins ... Sympathique ! Dire que j'en avais juste traumatisé un ou deux .. Et voila que toute la meute s'enfuyant en criant ! Mais, tous fous ces gens ! Peut être que je trouverais quelqun, peut être que non, dans tout les cas, tout ceci me désintéréssait. Peut importe que je dorme sous un toit ou sur un arbre, tant que je reussissais à fermer l'oeil, ce qui n'était pas certain en définitive. J'allais trés certainement marcher jusqu'a ce que je trouve la lisiére du pays du feu, puis je me rendrais à Kusa. Mon but premier restait cette fleur, même si je ne m'attendais pas à rencontrer tant de difficulté en route. Je jouais tout simplement de malchance et ce n'était visiblement pas pret de s'arreter. La roue de la fortune est une femme pleine de vice, qui semblait décidée à me mettre des batons dans les roues ! A croire que le simple fait d'aller chercher , une plante hein ? Pas un trésors enfouit depuis des générations gardé par des moines chauves et combattant, pas une mission de rang élevé ou quoi que ce soit, entendez moi bien ! Tout ça pour UNE fleur ! Même pas deux ! Comme quoi, les petites choses, peuvent attirer les plus gros ennuis ... A croire que je les attirais moi même.

[ Quelques heures plus tard. ]

** C'est malin. Il fait nuit cocotte.
NON ... Sérieux O.O ?
Te moques pas de moi, on va encore marcher longtemps comme ça dis moi ? C'est pas que je veuille te parler mais presque !
Non, désolée ShuuShuu ! Il est possible que l'on marche toute la nuit en réalité. **

J'étais d'ors et déjà dans une étrange foret. Elle ne me plaisait pas. Bien trop d'homme avaient foulé le sol de cet endroit, on sentait leur présence partout. Du parterre de fleur écrasé, a l'arbe coupé. Je n'aimais pas du tout cette sensation d'occupation. Comme si l'être humain essayait encore de prendre possetion de cette forêt, qui n'avait aucunement mérité que l'on s'attaque à elle de la sorte ! Tout ceci me dégoutait au plus au point. Et je ne comptais pas m'attarder trop longtemps dans les environs, je devinais que pret d'une si grande ville que celle de Konoha, une multitude de petits villages devaient fleurires, et j'escomptais bien m'arreter dans l'un d'eux dans les prochains jours, histoire de prendre un peu de repos. Loin de toutes les choses étranges qui venaient de se dérouler ces derniers jours. Dire que je n'étais partie que pour trouver une fleure et que j'avais été confrontée à une myriade de problêmes tout aussi incongrus les uns que les autres ... Si j'en étais à attirer ainsi les ennuis lors d'une mission aussi basse, que m'adviendrait il lors d'une mission de haut niveau ? J'allais tomber sur un adversaire de tellement haut niveau que je me ferrais tuer en un seul regard ? Remarquez, ce n'était pas plus mal et c'était une mort des plus honnorables ! Et, à mon sens, il conviendrait pour un ninja de mourir en combattant une personne qui peut vous donner la mort.

[ Aprés une longue nuit de marche exténuante à éviter les hiboux cherchant furieusement à tuer notre pauvre héroine. ]

"_ Bonjour, un verre de Sak... Ha non merde ... MAIS ù$*ù°) gosse ! Donnez moi un verre de thé ! "

L'aubergiste me regarda étrangement et s'empréssa d'aller chercher ma commande. Il la déposa sur le comptoire et partit bien vite vers un autre client. A peine étais-je rentrée que je me faisais déjà remarquée ... Et bien, c'était bien partie !
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyVen 26 Juin 2009, 07:49

(HRP : Oui, je poste avec permission ! ;3)

Certains auraient pu vu dire que la soixante-treizième tasse de café de la journée était la meilleure ; Sanada, lui, vous aurait dit que cela était faux.

Il pouvait en témoigner aisément, particulièrement car il était lui-même en train d'avaler les toutes dernières gouttes de cette dite soixante-treizième tasse. Le goût, outres le fait qu'il s'agissait là d'une autre divine portion de caféine à ravager son estomac satisfait, n'avait rien de bien spécial comparé aux précédents. En ce moment, la vagabond aux luxurieux habits d'homme d'affaires ne pouvait témoigner que d'une seule chose, cette chose étant que la femme qui lui tenait présentement compagnie ne savait pas rehausser comme il se devrait le déjà merveilleusement goût épicé lui ayant balayé la bouche il y avait peu. Un café n'était réellement bon qu'en bonne compagnie, ceci demeurerait une règle aussi certaine que celle dictant au soleil de se relever chaque matin. Or, Miyuki, s'il se rappelait bien son nom, n'était pas une dame de bonne compagnie pouvait-on dire ; elle semblait davantage intéressé par son habit d'homme d'affaires, l'espérait-elle signifiant qu'il fut riche, que par son charme ravageur. Si une femme s'intéressait davantage à votre argent qu'à vos connaissances charnelles il s'agissait là d'un bien mauvais parti, car il aurait été idiot de croire que Sanada n'aurait jamais pu vivre une relation plus longue qu'une nuit ou deux, sinon trois si une femme s'avérait assez endurante ; une femme courant après l'argent plus que du simple plaisir ne s'intéressant pas autant à satisfaire ses propres désirs, ce qui rendait une nuit au lit beaucoup moins passionnante puisque fallait-il bien l'admettre, les choses n'étaient réellement intéressantes pour l'aveugle que seulement si la femme venait à elle aussi s'amuser. De plus, une dame cherchant à se faire des profits pouvait même chercher à se faire une proie «durable», ce qui pouvait même signifier se marier avec l'homme en question simplement pour pouvoir profiter d'une incroyable source de revenus permanente n'exigeant en retour que de faire l'amour avec le même vieil homme obèse à tous ses anniversaires en attendant pendant une brève décennie l'heure de sa mort. Cette jeune femme blonde aux profonds yeux bleus assise devant lui revêtant un large et somptueux kimono vert et bleu n'était rien de plus qu'une salope ordinaire entrant dans cette catégorie, l'homme masqué en était convaincu à la simple vue de son regard beaucoup trop direct ; une femme ne cherchant qu'un partenaire pour ce qu'il était, c'est-à-dire un partenaire tout simplement, n'aurait pas eu l'air aussi intéressée à la simple première tasse de café.

Cela était fort décevant, d'ailleurs.

Lui qui avait marché jusqu'aux recoins les plus sombres et éloignés du pays du feu dans l'unique but de découvrir le goût soi-disant flamboyant de leurs cafés avait été fort déçu de constater que ceux-ci n'étaient généralement pas accompagnés par de bonnes femmes dans les établissements. À moins que les femmes ici furent toutes des putes à la soif d'argent ? Peu probable. Il devait simplement avoir souffert d'un bon élan de malchance depuis qu'il était entré dans ce sinon fort pays. L'auberge dans laquelle il se trouvait présentement, le «Hikari Haku», possédait également un bon café, en plus de posséder une ambiance plaisante, si on en oubliait Miyuki ; bien que l'endroit fut petit, comportant seulement quatre tables rondes à chacune quatre chaises, un large comptoir derrière lequel l'aubergiste sortait à l'occasion pour porter des commandes ou guider des gens un peu trop saouls à leurs chambres ainsi qu'un escalier menant au deuxième étage où se trouvait quelques pièces pour passer la nuit, il y avait également ce petit côté rustique et personnel bien agréable tel on pouvait en voir dans certains cafés. Le plus étrange était qu'une auberge perdue en plein milieu d'un forêt puisse non seulement posséder une telle atmosphère, mais également comporter une bonne demi-douzaine d'hommes saouls à la fois à ses tables. Le comportement calme et détaché de l'aubergiste était-il en cause de cette sensation paisible ? Il était fort à parier que oui, le vieil homme ayant l'air de prendre grand soin de sa personne et semblant s'assurer de faire un beau sourire courtois à chacun de ses clients, y compris aux quelques belles femmes ayant la malheur de se faire draguer par ces hommes n'ayant plus toutes leurs têtes. La présence d'autant de gens dans cet établissement pouvait être expliquée par la présence d'une petit communauté à proximité dans la forêt, semblait-il. En fait, il s'agissait là sans l'ombre d'un doute du seul endroit où les quelques villageois pouvaient boire et relaxer, sans même compter du seul endroit où pouvaient dormir les voyageurs tels que Sanada. Le seul regret de l'aveugle en venant ici avait été...

«Pourriez-vous m'apporter jusqu'à votre chambre ? Je me sais faible depuis mon troisième saké...», affirma langoureusement Miyuki tout en «accrochant» son kimono avec son coude gauche tout en se replaçant son épaisse chevelure, ce qui le causa à tomber quelque peu, dévoilant la majeure partie de son alléchante poitrine. Au moins trois hommes sifflèrent immédiatement à cette vision et au bruit on put en déduire qu'on avait même tombé de chaise, sûrement en se penchant un peu trop pour plonger son regard entre les deux seins de cette aguicheuse. L'homme masqué, lui, resta de marbre, bien que dans les faits il s'impatientait de trouver les bons mots pour demander à cette femme de lui foutre la paix. Il était si habitué à simplement draguer et faire l'amour qu'il en avait momentanément oublier comment repousser une femme. Celle-ci s'impatienta, néanmoins ne fit pas mine de remonter son décolleté improvisé, préférant plutôt redemander sa question tout en se penchant par l'avant dans le but manifeste de laisser entrevoir tous ses atouts tandis que le vagabond prenait la première gorgée d'une tasse de café qui ne lui avait jamais été servie. Ce fut à ce moment que Sanada crut avoir trouvé les mots qu'il cherchait tant pour envoyer se promener son interlocutrice, cependant il ne put pas les prononcer ; il les avait oubliés. Oubliés, car il avait complètement oublié Miyuki. Oubliés, car pendant un instant il ne sut plus comment penser. À l'entrée de l'auberge venait tout juste d'apparaître une vision féérique, la vision d'une femme absolument magnifique, resplendissante même, spécialement comparée à ce déchet se dépravant devant lui. Bien que la capuche de son habit était remontée sur sa tête et que celle-ci assombrissait son visage, on pouvait aisément y distinguer les traits d'un très beau visage, quoique bien épuisé. Elle était plutôt petite, ce qui pourtant mettait terriblement en valeur sa gigantesque poitrine décolletée dans son unique vêtement presque translucide ; sa tunique noire, bien que sèche, avait soigneusement épousée les érotiques courbes de son corps, comme si elle eut marché toute la journée avec des vêtements humides sans jamais prendre le temps de les réajuster. Cette vision enchanteresse fut couronnée par les bandages encerclant ses jambes à l'élancement incroyablement féminin et séchés de façon à s'adopter parfaitement à la forme de la chair, à limage du revêtement supérieur. Lorsque celle-ci fit un premier pas dans l'auberge après avoir brièvement jaugé du regard la clientèle et avoir fait fuir de la sorte le regard d'une majorité d'hommes, sa poitrine fit un incroyable et insoupçonné bond qui faillit presque la faire sortir par l'ouverture de l'habit.
Spoiler:

Sanada cracha sa gorgée de café devant lui, directement sur une Miyuki qui remonta immédiatement son kimono tout en criant de surprise en un mouvement de recul, un mouvement assez grand qu'elle en chuta au sol par l'arrière. Sans perdre une seconde, trois braves hommes assis aux tables adjacentes s'empressèrent d'aller l'aider, lui demandant si elle avait mal, lui demandant si «cet enfoiré» l'avait blessé. L'enfoiré en question, le temps qu'ils ne se retournent à l'emplacement où il était il y avait une seconde pour le regarder, avait disparu ; il se dressait désormais devant le comptoir, son café à la main droite, à proximité de la magnifique nymphe qui avait attiré son regard étrangement affûté pour un aveugle.

"_ Bonjour, un verre de Sak... Ha non merde ... MAIS ù$*ù°) gosse ! Donnez moi un verre de thé ! " demanda-t-elle à l'aubergiste quelque peu confus quant à la situation présente, ne sachant trop s'il devait aller venir en aide à la femme qui était tombée au sol. Après une très brève analyse de la situation, il en vint visiblement à la conclusion que les trois hommes s'occupant d'elle en ce moment allaient être amplement suffisant pour satisfaire ses humeurs et alla plutôt s'occuper de sa nouvelle commande, laquelle il s'enquitta presque instantanément, avant de finalement aller voir la dame au sol se faisant harceler par une poignée d'hommes lui demandant si elle désirait qu'ils n'essuient le café s'étant inséré entre ses seins. La séduisante étrangère vint à cherche sa tasse de thé de la main droite, mais avant qu'elle ne puisse seulement la toucher, celle-ci fut mystérieusement poussée jusqu'à l'autre extrémité du comptoir où elle tomba, le tout sans que personne ne l'ait touché, à la grande surprise de celle-ci. Sanada, lui, n'avait pas l'air le moins du monde surpris.

( https://www.youtube.com/watch?v=wGcyKEZtWuE )

«Le comptoir est si propre ici qu'il en est glissant et dangereux, ce même pour une simple tasse de thé.», affirma le vagabond à la nouvelle arrivante tout en s'assoyant à sa gauche au comptoir. «Ce n'est pas si grave que cela, par contre. Je t'assure que le thé d'ici ne vaut pas la peine, contrairement à leur café. Aubergiste, voudrais-tu s'il-te-plaît apporter un café à cette belle jeune femme ? Ne t'inquiète pas, c'est moi qui paye. Nulle raison pour que tu n'aies à payer le résultat d'un malheureux accident comme cela. Ceci dit, j'ai une règle très importante dans la vie qui est : «Si tu rencontres une jolie femme, demande-lui son nom et son occupation.» Mon nom est Sanada et si je suis ici ce n'est que pour te parler, car je dois bien admettre qu'en ce moment je n'ai rien d'autre en tête ; qu'est-ce qui pourrait pousser une aussi belle dame à se promener dans un tel état ? Si tu as besoin de te sécher un peu, je t'invite volontiers à ma chambre ; bien qu'il n'y ait pas de fers pours sécher tes vêtements, je t'assure que l'ambiance y sera assez chaude pour les faire sécher.» À ces mots, un aubergiste bien intrigué déposa finalement un café devant la nouvelle arrivante, curieux de sa réaction, tandis que Sanada décrochait son sourire le plus charmeur de l'année.

Il aurait voulu rajouter une dernière phrase dans les lignes de «Quoique tout est à prévoir qu'il y aura au moins une chose qui restera mouillée jusqu'à la fin de la nuit.», néanmoins il n'en dit mot. Il voulait y aller en douceur et ne rien risquer pour une fois.

Faire preuve de subtilité.
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptySam 27 Juin 2009, 00:18

"_ C'est trés aimable de votre part. Je vous remercie. "

J'avais adopté le ton le plus civil possible. Adressant de même un sourir un peu fatigué à l'homme qui venait de me donner cette tasse de café. Avant de m'attaquer à quoi que ce soit, je commençais à essayer d'enlever la cape que j'avais revétue durant ma marche. Le cordon qui m'enserrait la gorge commençait à m'incomoder, de plus je n'en avais nullement besoin en ces lieux. Mes doigts gourds commencérent à tanter de défaire le lien avec maladresse, bien que l'atmosphére chaleureuse de la taverne m'ai quelque peu réchauffée, je restais totalement frigorifiée, encore trempée par la pluie et mon petit séjour dans l'océan. Durant quelques secondes, je restais à batailler avec la petite cordellette de tissus, convaincue que je n'arriverais à la défaire qu'au moyen d'un couteau ou d'une quelquonque lâme que je trouverais. L'eau s'était engorgée dans le tissu, et en séchant, le noeud n'avait fait que se resserer d'avantage. Je baissais la tête vers l'objet de mon exaspération, casiment prête à demander un couteau à l'aubergiste, mais dans l'idée, je pouvais trés bien le défaire en utilisant un peu de chakra. Mais faire découvrir ma condition de ninja ne m'enchantait pas, je préférais encore rester dans la peau de la jeune baroudeuse qui venait d'entrer dans une taverne pour prendre quelque jours de repos. Mais tout ceci m'exaspérait, je n'aimais pas qu'un noeud me resiste, surtout un noeud que j'avais fait moi même ... Et j'escomptais bien venir à bout du dit problême par mes propres moyens. Dans un sens, tout ceci m'amusait. J'avais été le Kage d'un village, et je faisais alors partie d'une grande organisation criminelle, j'avais tué des dizaines de personnes et étais censée être une combattante émérite, mais je n'arrivais pas à venir à bout d'une chose aussi simple. Comme quoi, la vie peut parfois se montrer cynique à ses heures perdues. Un grand ninja peut donc abdiquer face à un noeud mouillé ? Quelle ironie ... Exaspérée par tant de resistance de sa part, je décidais d'employer les grands moyens, quitte à me trouver ridicule. Je jetais un rapide coup d'oeil aux personnes présentes dans la salle. La majeur partie restaient de simples paysans passablement alcoolisés qui étaient visiblement venus pour se détendre aprés une dure journée de travail, d'autres étaient des jeunes gens quelques peu braillards qui semblaient également un peu saoul, le reste étaient des jeunes femmes qui étaient visiblement là pour traquer des proies qu'elles rameneraient ensuite à un tiers endroit. Bien, aucun ninja potentiels à l'horizon ... Donc personne capable de déceler ce que je m'appretais à faire en dessespoire de cause. Je concentrais du chakra dans le bout de mes doigts et ... Tirais violement sur le cordon. Ce dernier eclata tout bonnement, je ne devais pas avoir assez controlé le flux d'énergie ... Peut importe ! J'étais enfin délivrée du joug terrible de mon noeud !

Je ne pu retenir le long soupir de soulagement. Le sourir béat qui s'afficha alors sur mon visage trahissait sans nul doute mon contentement. Je n'allais tout de même pas perdre la face contre un adversaire de cet envergure ! Je fis rouler mes épaules dans un mouvement circulaire, appreciant enfin pleinement la sensation d'une Shizuru libérée du poid décuplée de sa cape gorgée d'eau. Je laissais petit à petit s'échapper les noeud accumulés durant la longue journée, nuit, de marche. J'en profitais également pour retrousser les longues manches de ma tuniques imbibées de ce liquide salé qui m'incomodait au plus au point. Je sentais encore l'hiode [ J'ai un gros beug là =.= je sais absolument pas comment ça s'écrit ! ] sur ma peau, la sensation un peu rapeuse qu'il laissé sur l'épiderme ... Je me baissais en marmonant quelques parôles intélligibles et commençais à enlever la premiére couche de bandage, je la laissais tomber au sol, totalement désintéréssée par son sort, aprés tout elle était inutile maintenant, et elle sentait les algues et la mer, une odeure que je préférais oublier ! Je me relevais, adressais au passage un sourir appuyé à l'homme à mes cotés. Je n'avais pas répondu à sa tirade de maniére volontaire, car trop intéréssée par le fait de défaire ce foutue noeud. Mais également parceque je n'avais écouté qu'un mot sur deux de ce qu'il m'avait dit. J'étais dans un état de fatigue avancé et ne comprennais que ce qu'il m'arrangeait de comprendre, ors, rien dans le discour de Sanada. Mais je devais tout de même me présenter, ne serait-ce que par politesse pour le geste qu'il avait accomplit. Le café serait d'un grand réconfort pour me réchauffer, et je me faisais un devoir de paraitre agréable envers lui, même si cela se produisait avec un certain décallage. Aprés tout, qui avait dit que nous étions préssés ? J'avais tout mon temps, à voir si lui l'avait. Mais au fond, cela m'importait peu, du moment que je reussissais à ne pas me faire remarquer et qu'il n'insistais pas trop pour me parler. Bien que je sentais que c'était assez mal partit ... J'aurais peut être du prendre la précaution d'utiliser un Henge avant de rentrer ici. J'étais assez consciente de l'effet que je produisais chez certaines personne, mais je ne m'en étais jamais réellement précocupé à vrais dire. Je me tournais en direction du dit Sanada, croisant les jambes au passage :

"_ Je me nomme Shizuru, ravie de vous rencontrer, bien que je ne sois pas sous mon meilleure jour. Pour ce qui est de la chambre, il se trouve que je comptais en prendre une individuelle, mais votre offre et tout ce qui est de plus généreuse, je portais le liquide encore fumant à mes lévres et les y trempais. Houu ... C'est chaud. "

Ce " houu " n'était autre qu'un râle de contentement déguisé, j'avalais la boisson en un trait avant de reposer le recipient, vide sur le comptoire. Je regardais quelques instant le marre de café qui s'accumulait dans le fond la tasse. Je l'attrapais par la ance, et m'amusais quelques instants à faire tourner le liquide quelque peu pateux, essayant de fixer mes pensées sur autre chose que le froid qui engourdissait encore mes membres, je n'étais pas trés à l'aise dans ce vétement détrempé, et pourtant, je n'avais aucunement l'envie ou la volontée de monter dans une chambre pour me changer. Alors j'allais devoir m'en accomoder, tant bien que je le pouvais. Je cessais de fixer les résidus du café quelques instants pour re-poser mes yeux sur Sanada. Il convenait de dire que c'était un homme charmant, voir même beau. C'était une beautée intéréssante, pas le genre de faux béllâtres que je voyais d'habitude, quelque chose de nouveau à explorer, à découvrir en toute tranquillité. Mes critéres n'étaient pas les mêmes que la majeur partie des femmes, je ne m'embarassais pas des habituels : OH MON DIEU QU'IL A DE BEAUX YEUX ! [ D'ailleurs XD Pour un aveugle ça aurait été méchant presque ... ] bien que j'y étais sensible, comme tout à chacun. Mais je préférais les beautées exotiques, différentes, et je jugeais que ce Sanada rentrait parfaitement dans ces critéres ! Je lui décochais un sourir appuyé et retourner à la comptemplation de ma tasse. Intriguant ... Le marre formait une espéce de ... De ... Masse informe en fait, tout ça ne me donnait aucune idée ... Je jetais l'éponge, enceinte ou pas, il me fallait du saké, beaucoup de saké, énormément de saké ! DU SAKE !!! Mon royaume, mon trone, bien que je n'ai jamais eu aucun des deux, pour du saké ! Je délaissais la tasse, frappais du point sur le comptoire, bien décidée à me saouler ce soir ! Aprés tout ? Pourquoi pas ! J'appellais l'aubergiste :

"_ Donnez moi, trois bouteilles de votre meilleure Saké et que ça saute ! Allez vite dépéchez vous ! je me retournais vers Sanada, je n'aimais pas être seule quand je buvais, et finalement, j'avais changé d'avie, palabrer quelque peu ... Allons y ? Dites moi, vous sierez il de m'accompagner durant la soirée ? J'ai peur de me sentir un peu seule, et j'ai quelque envie de parler à un pur étrangé ! "



Hrp : XD Désolée du leger pétage de plomb durant ce post ! Mais j'aime pas les noeuds @.@ !!!
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyDim 28 Juin 2009, 01:37

Elle était plus chaude que le café présentement à sa main, plus épicée que le premier café du matin et plus incandescente que l'éclat d'une tasse sous les rayons du soleil du midi, le tout en étant aussi trempée que le sucre venant d'être plongé dans un abysse de pures ténèbres caféinées.

Il ne fut pas en mesure pour Shizuru de voir que son interlocuteur ne pouvait s'empêcher de retirer son regard de son énorme décolleté, heureusement pour lui qui aurait sans nul doute reçu une gifle incroyable en retour ; ses yeux n'arrivaient tout simplement pas à se décrocher de cette vision. Si seulement elle n'aurait pas été couverte de sueur et d'eau de pluie tout en exhibant de la sorte tout ses atouts féminins, Sanada aurait eu un minimum de chances de s'en détourner. La vallée séparant les deux collines, bien qu'il convenait davantage de les qualifier de montagnes, était tellement refermée sur elle-même par la faute des gigantesques parois qu'elle s'apparentait davantage à une simple fissure dans le roc où s'écoulait, lentement, deux flots incessants d'eau provenant d'un côté comme de l'autre des énormes formations ; cette jeune femme était particulièrement trempée. Pourtant, comme si elle n'avait aucune conscience de son sex appeal, elle était dans un état vestimentaire des plus pitoyables, bien que cela ne faisait qu'accentuer ses traits particuliers. Plus dérangeant pour la concentration que sa tenue, il y avait son comportement ; elle semblait s'être fixée en tête l'idée de défaire le noeud de sa cape refermé tout juste devant sa gorge. Dérangeant, parce qu'elle s'y prenait très mal. Elle mit pour commencer sa main droite à l'attaque, laquelle s'attaque en solitaire à la boucle. Les doigts de cette main seule semblèrent s'impatienter tandis qu'ils continuèrent encore et encore leurs nombreux allé-retours alentour de la mince corde, sans jamais réussir à séparer les deux extrémités qui pourraient libérer son cou. Plus les mouvements devenaient brusques et impatientés, plus son bras se propulsait frénétiquement de droite à gauche espérant donner inutilement plus de force à la main. Son bras recourbé par le bas, en s'agitant, ne cessait de frapper à répétition sur sa poitrine qui se secouait, qui vibrait par la faute de la multitude de va-et-viens se heurtant à elle. La masse voluptueuse et vibrante de ce décolleté priva Sanada de toute faculté de penser pendant de nombreuses secondes, jusqu'à-ce que finalement Shizuru ne se décide à s'attaquer à l'invincible noeud à l'aide de ses deux membres supérieurs au moment exact où le vagabond retrouva la concentration tout juste nécessaire pour soulever sa tasse à sa bouche pour prendre une gorgée. L'assurance de la jeune femme qui s'était reflétée sur son visage lors de l'envoi de renfort se dissipa rapidement, laissant plutôt place à une certain frustration à laquelle elle répondit par un violent assaut, resserrant ses deux poings contre le noeud en tirant de toute ses forces. Ses bras courbés vers le sol se tassèrent l'un vers l'autre pour donner toute la puissance nécessaire au mouvement, se resserrant contre le buste surdéveloppé de la dame qui sembla vouloir sortir du gilet tant il était fortement pressé des deux côtés, tremblant même sous l'effort de demeurer contenu par le tissu.
Spoiler:

Le vieil aubergiste passant tout juste devant le duo de l'autre côté du comptoir reçu une importante quantité de café sur son tablier, lequel fut recouvert de café du haut jusqu'au bas en entier. L'homme âgé tenta vainement d'attirer l'attention de Sanada en lui adressant la parole, en lui exigeant des excuses et même en le menaçant de choses et d'autres dont le jeter dehors, néanmoins, malheureusement pour lui, son interlocuteur ne pouvait rien comprendre d'autre en ce moment que les lois de la physique régissant les mouvements en cour dans le décolleté de Shizuru, ce qui le força à abandonner et à retourner à ses occupations en proférant de dernières et ultimes menaces à l'encontre de l'homme masqué. Finalement, tel si un dieu en ce bas monde aurait voulu le punir du plus grand péché qui n'eut jamais existé, son interlocutrice réussit à défaire le noeud de sa cape, laquelle alla choir au sol rapidement en exécutant un bruit mat et humide rappelant quelque peu le bruit d'une poche de sable aux oreilles de l'aveugle, tandis qu'il reprit, tremblotant, une nouvelle gorgée de café avec la ferme intention de boire celle-ci jusqu'à la fin. Un homme chauve vêtu d'un large kimono noir, fort musclé, grand et aux inquiétants yeux noirs de fureur se rapprocha de côté à Sanada, lui posant la main sur l'épaule en proférant des menaces qui ne parvinrent jamais à son esprit conscient ; le gilet de la voyageuse retomba de l'avant suite à la libération du poids qui auparavant tirait sur celui-ci, le causant de retomber par l'avant et à dégager tout le haut des seins en plus d'ajouter immédiatement une zone décolletée entre les deux seins qui se propagea vers le bas, laissant découvrir une zone incroyablement davantage plongeante et libérant la poitrine qui jusque-là, aussi incroyable cela puisse paraître, était tirée par l'arrière par la faute de la cape, ce qui lui enlevait une impressionnante ampleur.
Spoiler:

Se retournant pour cracher du café brûlant, l'homme à la chevelure blanche expulsa sans même s'en rendre compte sa nouvelle gorgée au visage du nouvel arrivant l'injuriant qui s'écroula instantanément au sol en hurlant de douleur tandis que Miyuki, la jeune femme aux magnifiques cheveux blonds lui ayant demander d'apporter un sérieuse correction à un homme en incroyable manque de savoir-vivre, s'assit près de lui en essayant de lui essuyer le visage. Le reste de la soirée fut plutôt banal malgré tous ces événements, bien que Sanada n'eut jamais conscience de tout événement extérieur à la bulle de sa proie du moment, laquelle il espérait bien assez tôt goûter l'appétissante chair. Ils discutèrent et rirent tous deux en plus d'être d'agréable compagnie l'un pour l'autre pendant de nombreuses heures, les deux consommant une quantité alarmante de saké pendant, ce qui incluait le vagabond caféiné méprisant pourtant l'alcool. Malgré le plaisir commun qu'ils retirèrent de cette soirée à rire et à parler ensemble, ils n'apprirent jamais la moindre chose constructive l'un sur l'autre, tel le travail de l'un ou de l'autre, mais apprirent rapidement à connaître les goûts culinaires de l'un et de l'autre, leurs hobbys préférés, etc. La soirée touchant à sa fin et la sale étant désormais complètement vide de tous sinon l'étrange duo et l'aubergiste ramassant les dégâts sur les tables et sur le plancher, incluant du vomi entre autres choses, Shizuru semblait sommeiller de plus, sans l'ombre d'un doute bien saoule, et alla même à demander à son nouveau compagnon de la mener à sa chambre à lui. À son propre nirvana, Sanada n'hésita pas un seul moment à prendre la corps de la jeune femme entre ses mains et à la glisser sur son épaule, la causant à rire frénétiquement sur le geste, puis monta les escaliers avec son paquet sans la moindre hésitation sous le regard envieux du vieil homme au tablier. À l'étage supérieur, il ouvrit la porte de sa chambre à l'aide de sa main gauche, celle non occupée à soutenir la belle dame par un niveau un peu trop près des fesses pour que ce fut une coïncidence, puis y pénétra en prenant grand soin de refermer la porte par un unique coup de pied vers l'arrière qui fit mouche ; même s'il avait but autant de saké que son invitée du soir, l'homme masqué ne subissait presque pas les effets de l'alcool et avait encore droit à une coordination parfaite et ce même malgré le poids mort sur ses épaules. Après avoir prestemment traversé les quelques pas le séparant du lit, il déposa tranquillement Shizuru sur celui-ci en la faisant glisser sur le côté de son épaule après s'être penché, la causant à atterrir sur le dos. À bout de souffle et ne pouvant plus retenir ses envies, Sanada bondit sur le lit, par-dessus la jeune femme aux longs cheveux, puis rapprocha la bouche de la sienne, son souffle chaud et passionné.

"Zzzzzz..."

Non ! Ce ne pouvait pas être vrai !

"Zzzzzzzzzzzzz..."


Avant de pouvoir l'embrasser, il s'enleva immédiatement, rapidement mais en douceur pour ne pas la réveiller, puis retira son masque l'espace d'un moment pour aller se cogner à multiples reprises la tête sur le mur de l'autre côté de la pièce, laissant découvrir ses yeux aux iris blancs en plus de la cicatrice sillonnant horizontalement son visage à partir du milieu de la grandeur du nez. Il n'était pas homme à profiter d'une femme assoupie, pas le moindrement. Cela aurait certes été aisé, cependant cela aurait fait perdre toute la passion du moment, chose que le vagabond aimait plus que tout sinon le café. Frustré de ne pas l'avoir empêché de prendre un ultime verre de saké, il s'assit sur une chaise à proximité de lui dans un coin la chambre. Son masque toujours en main, il se mit à le fixer de ses yeux d'aveugle, tentant malgré tout de fixer son emplacement même s'il ne le voyait pas. Il était déprimé, incroyablement déprimé de n'avoir pas pu aller jusqu'au bout de sa soirée.
Spoiler:


Il déposa son masque sur la commode à sa gauche, laquelle il se rappelait avoir vu lorsqu'il portait encore son masque lui permettant de voir, puis en vint à la conclusion qu'il fallait rapidement déshabiller Shizuru pour ne pas qu'elle tombe malade avec tous ses vêtements humides. Il ne désirait pas toucher au corps de la jeune femme endormie pour en premier lieu ne pas causer de mal entendus et en second ne pas être pris par une vague passionnée tout en déshabillant un corps si attirant. La question était : comment enlever les vêtements d'une femme tout en ne la touchant pas ?

Sanada eut une idée.
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyDim 28 Juin 2009, 09:17

L'alcool est une chose dangereuse. Nombre sont les gens qui noient leurs problêmes dans l'alcool, conséquence à une vie trop houleuse, instable, remplie de soucis tout aussi insoupçonnables que les méandres infinis que récele cette boisson. Je pouvais sans honte me qualifier d'alcoolique finie et sans espoir d'un quelquonque sevrage définitif. Je buvais depuis des années déjà et n'avais jamais eu la prétention de m'arreter pour une tiers raison. Aprés tout, je n'avais pas à me plier aux ordres que me donnaient mon corps. En ma qualité de ninja médecin, je n'avais, et n'aurais sans doute, aucun problême avec mon foie. Aussi pouvais-je me saouler à sassiété sans craindre de représaille de mon organisme meurtrie. Une capacité que devait m'envier bien des personnes dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Depuis que je m'étais mise à boire, et dieu seul savait depuis quand, je savais que mon rapport à l'alcool était mauvaise. Le lendemain était si brumeux, encore emplit des vapeurs d'alcools de la veilles, m'empéchant de voir avec claireté ce que j'avais accomplis ou, au contraire oublié de faire durant ma nuit/soirée passée. Parfois, quelques flashs inquétants me revenaient en mémoire, me faisant part d'un élément pour le moins inquétant, à croire que même ma mémoire me narguait et profitait de mon addiction à la boisson. Ces flashs ce résumaient bien souvent à : Un visage, un lieu, une condition. Et dans le cas présent, je me rappellais de trois chose : Le visage de Sanada souriant, l'atmosphére saturée de l'odeure du Saké de la salle de l'auberge, et la sensation d'un lit moêlleux. Comment interpreter tout cela ? A croire que je n'étais bonne qu'a aguicher des hommes lorsque j'étais saôules, mais était-ce réellement plus mal ? En ma condition de femme célibataire, j'avais ce droit sempéternelle de charmer qui bon me semblait, alors je n'avais aucun remord. Même si je me demandais bien dans quelle condition j'avais terminé cette nuit ... Ne serait-ce que par simple curiosité. Et j'espérais sincérement ne rien avoir fait de connoté, ou bien, vu mon manque de souvenir, cela aurait été un affront à ce pauvre Sanada.

Néanmoins, je me sentais génée, comme écrasée par un poid inhabituellement lourd. Une charge matérielle, non pas le poid de mon écrasante conscience qui me hurlait de ne plus jamais toucher une goutte d'alcool. Je remuais quelque peu, soucieuse de me débarasser de cette chose qui m'incomodait, quand je ressentis soudainement un frottement, comme une ... Une main qui m'englobait le sein droit. Super ... Et voila que je venais de réaliser que j'étais totalement nue, allongée sur le sol, avec un homme évanouie pesant sur moi de tout son poid. La situation n'était-elle pas cocasse ? Presque ironique, voir drôle si je n'étais pas la femme écrasée en question. Je me sentais opprésée, et je détestais ça. Il allait falloir y remédier au plus vite et ce d'une maniére assez violente, car je n'aimais pas me retrouvrer plaquée au sol involontairement, nue de surcroit. Tout ça était un peu ... Désagréable et je comptais bien me vanger de ce manque de tact de la part de mon compagnon de beuverie. Quitte à me faire violence au besoin ... Non ... Avec violence obligatoire. Je réfléchis à toute vitesse, cherchant le moyen de lui faire mal sans le tuer. Une solution me veint tout naturellement. Je saisis le poignet de l'homme et l'envoyais valser à l'autre bout de la piéce. Avant qu'il n'ai eu le temps de réaliser quoi que ce soit, j'arrachais le drap du lit et m'en enroulais copieusement, ne laissant apparaitre qu'une épaule quelque peu endolorie par la nuit passée à dormir sur le planché. Alors que je m'apprétais à m'avancer pour donner la baffe de l'année à cet individus des plus étrange, mon pied dérapart sur un étrange objet de tissus. Je baissais les yeux et constatais, ahurie, que j'avais marché sur une ... Peluche ? Mais c'est qu'il avait des lubies bizzares en plus le bougre !

Je le pointais d'un doigt menaçant, des flammes dans les yeux, me retenant tout juste de ne pas laisser mon chakra exploser dans la piéce, aprés tout ce n'était pas si grave :

"_ Et toi là ! Ouais toi ! Qu'est-ce que je faisais par-terre couchée sur le sol hein ?! "

J'aurais tout bonnement voulue lui mêttre une giffle, sans doute était-ce ma sempéternelle condition féminine qui voulait cela, ou bien une soudaine bouffée d'hormone, car je me doutais bien que j'y étais pour quelque chose. On ne me montait pas dans sa chambre impunément, si j'avais voulue je me serais certainement défendue et il m'aurait laché, c'était une des raisons qui m'avait poussé à seulement lui faire faire un vol planné de trois mêtres en directions du mur du fond de la piece. Un mur charmant d'ailleurs, ou un petit tableau ridicul siégeait en maître, seul et unique décoration qui se voulait artistique. Et je venais d'envoyer un homme évanouie dessus ... C'était de l'art en quelque sorte, il ne restait plus qu'a lancer les paris, combien de temps allait-il rester coller au mur ? Et est-ce que le tableau allait tomber en miettes de suites de cette attaque d'une rare violence de la part du torse de l'homme ? Combien de planches de bois allaient se décoller du "mur" aprés ce choc titanesque ? Et Sanada m'en voudrait-il de l'avoir ainsi fait "voler" ? Allait-il essayer de se vanger en m'infligeant je ne sais quelle torture ? Ou bien allait-il tout simplement se montrer gentleman et accorder le bénéfice du doute à une gamine de 18 ans complétement alcoolique. Dans un sens, je m'en moquais, c'était juste un moyen de m'occuper l'esprit. Je n'aimais pas me reveiller avec ce mal de tête sourd et traitre, qui me martellait continuellement les tempes et qui me donnait envie de vomir, à moins que ce ne soit la grossesse, à moins que ce ne fut les deux combinés qui me donnait cette fabuleuse nausée comme je n'en avais encore jamais eu !

Impatiente, je m'approchais de quelques pas, manquant de déraper une nouvelle fois sur une autre peluche. Je fixais d'un regard meurtrier l'homme qui était finalement devant moi. Si je n'avais pas été dans un tel état de rage, j'aurais surement rit du comique de la situation, j'aurais été totalement hilare même. Sans doute que, lorsque j'y repenserais, plus tard. Je rirais, seule, comme une idiote dans mon coin. Et que personne ne comprendrais la raison de ma soudaine hilarité. Mais peut importait. Je remarquais soudainement un détail qui me troubla intensément. Il n'avait pas cet espéce de masque qu'il portait la veille. Et une grande cicatrice lui barrait la moitié du visage. Cette marque lui donnait un sacré coup de vieux, et pour ne rien enlever au charme du personnage, le rendait bien plus attirant à mes yeux. Ceci-dit, j'étais perdue, pourquoi n'avait-il plus son masque ? C'était peut être un détail sans importance, mais ... Enfin ça m'intriguait quoi, si il le portait, c'était qu'il devait y avoir une raison, et si il ne l'avait plus, cela devait certainement entrainer des conséquences quelquonques. Restait à savoir lesquelles et pourquoi. Je m'impatientais de plus en plus. Fébrile à l'idée de connaitre les raisons de ma nudité soudaine et de l'absence de cet étrange objet qu'il portait la veille.

Et puis j'avais faim.




Ps : Désolée D= Je te fais un peu bouger pendant le post, si tu veux, j'éditerais xD !
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyMar 30 Juin 2009, 02:46

(HRP : Pardon, j'ai ajouté des détails extras-extras-extras aux événements de ton poste, mais tu me connais, quand y a possibilité de mettre quelque chose de drôle... xD Bref, si t'aimes pas, t'as qu'en m'en parler et je changerai ça. ^^)

Un léger frottement sur le front.

Sanada ouvrit les yeux, lentement, perturbé dans son sommeil sans rêves par cette sensation dérangeante de chatouille. Devant lui se dressait, les paupières à moitié relevées, un vide noir et insondable absolument parfait, du genre où même les adultes craindraient tels leurs enfants se trouver par peur de se retrouver aussi vulnérables qu'eux ; le vagabond, quant à lui, n'avait pas le moindrement peur puisqu'il se rappelait parfaitement malgré son brusque réveil avoir retiré son masque la nuit dernière, le forçant par le fait même à regarder à l'intérieur de cet abysse de ténèbres qui avait pour source la cécité dont il souffrait. Sans son masque, il ne voyait absolument rien. Sa tête était, semblait-il d'après son sens du toucher, coincée dans une sorte de trou à peut-être un bon mètre du sol, possiblement moins. Ses genoux touchaient avec difficulté le sol à l'image de ses mains recourbées sur elles-mêmes par l'arrière pouvant néanmoins toucher le sol si leur possesseur aurait daigné en faire l'effort, son corps pendant vers le sol ; il semblait que sa tête fut dans un trou vertical et à en juger par sa position actuelle de même que l'endroit où il se rappelait avoir perdu conscience, sa tête devant être incrustée dans un des faibles et minces murs de bois presque moisis de l'établissement du Hikari Haku, sinon dans un meuble ou quelque chose de similaire. La question demeurait pleine, par contre, quant à savoir comment il avait fini dans cette position. Avait-il été lancé contre le mur durant son sommeil ? Il avait toujours été difficile de le réveiller, mais une telle chose demeurait tout de même des plus ridicules. Avait-ce un lien avec cette Shizuru qu'il avait rencontré la nuit dernière, celle qu'il avait essayé de déshabiller avec ses...

«Heye !» s'exclama avec fureur la voix d'un homme, tandis que le bruit d'un drap ou d'une couverture se faisant repousser de côté se fit entendre additionné à un bruit de matelas faisant rebondir une forte masse. Quelqu'un se levait-il ? «C'est quoi que t'as dans la tête espèce de salopard ! Ça te suffisait pas hier soir d'avoir gâcher la soirée à une splendide femme ainsi que la mienne, fallait aussi que tu passes ta tête d'idiot à travers le mur pendant qu'on était en plein travail espèce d'abruti, je vais te montrer moi...» conclut l'homme à moins de quelques pas du visage de Sanada désormais.

S'il aurait pu reculer son cou de l'orifice par lequel il était coincé, il l'aurait fait avec plaisir, néanmoins il semblait qu'elle ne veuille plus sortir et pousser à l'aide de ses bras sur le mur tandis que lui-même se tirait vers l'arrière ne servait à rien. Plus loin que la voix enragée provint une protestation féminine à voix si basse et hésitante qu'elle en était inaudible, l'origine de ce son étant probablement une femme ne désirant pas s'opposer à quelqu'un possiblement sur le point d'amorcer une véritable crise de rage. À en juger du timbre de voix l'homme normalement masqué crut reconnaître Miyuki, la femme de l'autre soir l'ayant ennuyé, ce qui signifiait probablement que celui présentement occupé à craquer ses jointures une à une avec une lenteur incroyablement langoureuse fut cet homme de grande taille qui avait essayé à quelques reprises de l'interpeler la nuit dernière, sans grand succès. Ainsi dont, il avait réussi à amener Miyuki au lit ? Pas mal du tout. Une pression subtile et momentanée se fit sentir contre la joue droite de Sanada tandis qu'un effroyable hurlement de souffrance se fit entendre presque immédiatement après le bruit de jointures craquant à proximité de son visage, ou plutôt contre son visage. La sensation d'un liquide chaud s'écoulant à partir de sa joue, quoique bien moins chaud que la tasse de café dont le vagabond ne cessait de rêver pendant ce temps, se fit ressentir également. Manifestement, on avait été assez stupide pour le frapper à pleine force. Ne cessant de crier et d'injurier l'aveugle aux paupières encore grandes ouvertes, ce même homme se recula plus loin. «Bordel, t'es quoi toi ?! Un genre de monstre ?! Je m'en vais t'éclater ta jolie petite gueule !» ne put s'empêcher de proférer son adversaire auto-proclamé. Au bout d'un très bref moment, le bruit de pas revint en direction du vagabond, accompagné d'un bruit métallique se frottant au sol. Un katana ? Un tuyau ? Impossible à dire pour l'obsédé du café. Cette fois-ci cependant, une voix de femme se fit clairement entendre, protestant d'une vive et horrifiée voix contre ce qui était sur le point de se dérouler sous ses yeux, ne cessant de hurler, se vidant complètement toute voix dans le but de changer l'idée de celui s'apprêtant à laisser libre court à sa folie sanguinaire. Un pas, deux pas, puis trois pas et finalement quatre, plus que un seul avant d'être plus que probablement à portée de coup. Cet homme un peu trop impulsif n'entendrait probablement pas raison, aussi quelqu'un devait-il lui faire entendre raison. Création animée ; niveau 3. Quelqu'un tapota l'épaule gauche du frustré du bout d'un doigts afin d'attirer son attention, ce qui le fit immédiatement retourner sur lui-même afin de faire face à la personne l'interpelant.
Spoiler:

La tête de l'homme au réveil brutal finit par se dégager avec lenteur du mur avec une bonne quantité d'efforts, entrant de nouveau entièrement dans la pièce dans laquelle il avait dormi. Il n'y avait plus de trou dans le mur. Debout de tout son long ayant rattrapé son recul sans problème, une fois féminine, celle de la magnifique jeune femme de l'autre nuit, l'interpela en lui exigeant au plus vite des explications sur ses raisons d'être couchée au sol. Confus suite à cette remarque, n'ayant en mémoire aucun événement ayant pu causer cette femme à avoir été allongée au sol, Sanada n'eut aucune autre idée que celle de boire une profonde gorgée de son opaque muse ; il élança son bras droit derrière son dos et le retira, immédiatement, tasse de café en la main, puis ramena celle-ci à son visage afin d'en humer avec passion la douce vapeur épicée s'en émanant avant d'en prendre une longue et désireuse gorgée. Baissant sa tasse, les yeux clos, il les ouvrit finalement en faisant face à son interlocutrice autant que possible, se fiant à l'endroit approximatif où il se rappelait avoir entendu sa charmante voix il y avait peu.

«Bon matin, ma belle Shizuru.», débuta avec au timbre incroyablement doux l'homme, les iris blancs de sa cécité clairement visibles. «Comme tu peux le voir, je suis aveugle. Désolé de te l'apprendre ainsi, cela manque affreusement de charme. Sans mon masque appuyé sur mon visage, je ne vois strictement rien. Pourrais-tu me l'apporter je te prie ? Je suis un peu trop désorienté en ce moment pour savoir où se trouve la commode sur laquelle je l'ai posé. Puis pour répondre à ta question, je ne sais pas pourquoi tu était couchée au sol. Tout ce que je peux te dire c'est qu'hier soir tu m'as demandé de t'amener à ma chanmbre, ce que j'ai fait, avec l'intention plus qu'ardente de faire l'amour, je ne m'en cache pas. Ceci dit, dès que je t'ai posé sur le dit, tu t'es endormie ; jamais je ne toucherais à une femme sans défense. Le problème était que je ne pouvais pas te laisser avec tes habits humides non plus pour que tu ne tombes malade, mais je ne voulais pas te déshabiller non plus pour ne pas avoir l'impression de t'agresser pendant ton sommeil, alors j'ai dû... improviser. Tiens, je vais te montrer.», conclut-il, sincèrement navré de ne pas pu être allé au bout de la précédente soirée, triste pour lui-même ainsi que Shizuru. Se courbant vers le col, l'aveugle chercha à tâtons l'objet de son désir, jusqu'à finalement venir en contact avec l'une des cinq poupées au sol au bout de quelques brèves secondes de recherche. Refermant fermement sa prise, il tira la poupée jusqu'à lui en se redressant, puis tendit perpendiculairement son bras à son corps vers son interlocutrice, la main ouverte vers le haut pour mettre la peluche en évidence. Bien que lui ne pouvait la voir, celle-ci était à l'image comique d'un petit lionceau noir aux formes biens arrondies, voire comiques, avec de toutes petites pattes avant et arrières courtes et rondes, en plus de ne pas avoir la moindre griffe ni de queue. Sa tête était très grosse et ronde comme une balle en plus d'être surmontée par deux immenses oreilles de félin à l'intérieur bleu, tout comme ses yeux aux iris félins ainsi que sa petite paire d'aile semblable à celles d'un pigeon eux aussi de l'exacte même couleur. Tout ce qu'il y avait de plus mignon. Dressé sur ses quattre pattes dans le main grande ouverte de Sanada, mesurant entre quinze et vingt centimètres de tout son long, il était positionné de manière à parfaitement avoir en vue la jeune femme. La poupée cligna des yeux et souria à la beauté se dressant devant elle. «Heeeeeeeeeeeeeeeeellllllooo !» s'exclama la petite chose, ouvrant grandement sa petite bouche comme si elle baillait. Sa voix avait une sonorité semblable à celle d'un enfant. «Je suis Yokushi, heureux de te rencontrer ! T'es la première femme à laquelle on me donne le droit de parler en fait, le seul humain aussi en fait... Alors, je sais pas trop quoi dire ? Si tu saurais à quel point ça a été difficile pour moi et mes frères t'enlever ton soutien-gorge ! T'as une très gosse poitrine en tout cas, non, une énooooooooooooorrrrrrme poitrine, Sanada a bien raison !» s'exclama le dit Yokushi, un peu trop narquois dans sa voix pour avoir mentionné son maître par accident dans sa phrase, lequel forçait son sourire normal à ne pas se reformer en rictus mauvais à l'idée d'écraser le petit être en refermant simplement sa main. «Il nous a demandé hier de te déshabiller pour pas que t'attrapes froid, et pour ça il avait enlevé ses lunettes bizarres pour pas te voir nue ! C'est un obsédé du sexe, mais il est pas un pervers pour autant je t'assure ! Oh, par contre tu peux me faire confiance, si tu te serais pas endormie il t'aurait plaqué contre le lit et aurait déchiré ton gilet tout en t'embrassant langoureusement, puis après il aurait été cherché tes supers seins en ouvrant ton décolleté avec sa langue puis...», il n'eut pas l'occasion de terminer sa phrase, disparaissant en fumée comme les quatre autres poupées toujours immobiles au sol. Le sourire légèrement embarrassé, il espérait que Shizuru ne retienne pas tout ce que cette poupée idiote lui avait dit, bien que ce fut entièrement vrai. Particulièrement ce qui avait en lien sa poitrine.

«Bref, c'est le gros de l'histoire que t'as entendu. Désolé, j'en sais pas plus sur la soirée car il y a un de mes Chibis qui m'a assommé pendant la nuit, et j'ai perdu connaissance pendant qu'ils te déshabillaient pour me réveiller dans le mur je crois bien. C'est tout ce que je peux te dire... Oh, pendant un instant j'ai oublié que c'était pas nécessairement... «normal», que de faire apparaître des poupées qui parlent...», affirma-t-il, ayant sincèrement oublié l'espace d'un instant que ce n'était pas là le genre de choses se devant d'être confiées à n'importe qui. Pendant un instant, il s'était laissé emporté par ses émotions envers Shizuru, avec laquelle il avait bien aimé sa soirée et ce malgré la non-action au lit, ce qui était plutôt rare pour lui. En fait, sûrement pouvait-on carrément dire qu'il l'aimait bien. Cela faisait fort longtemps qu'il n'avait pas eu l'occasion de parler autant à une dame avant de l'amener au lit après tout. «Hum... Euh........»

Que dire de plus ?

(HRP : Désolé, beaucoup de Blabla. =.=)
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyJeu 02 Juil 2009, 15:05

Ainsi donc, Sanada était aveugle. Ha ? C'était donc ça l'utilité de ce masque étrange ? Je ne savais pas que la cécité pouvait se soigner par un quelquonque moyen, aussi me prométtais-je de le questionner sur cet objet plus tard, ne serait-ce que pour satisfaire ma curiosité de medecin. Cependant, un détail me génait. La veille au soir, lorsque j'avais misérablement tenté de défaire mon noeud et que j'avais finalement cédé à l'attrait de la facilité en utilisant mon chakra, j'avais préalablement regardé si aucun ninja n'était présent dans la salle, et à prioris c'était le cas, néanmoins, cet homme avait reussit à invoquer des poupées, et donc avait un savoir du ninjutsu relativement vaste. Enfin le pensais-je tout du moins. Mais ... Il n'avait pas l'allure, les mimiques ou même les réflexes d'un ninja, c'était assez déroutant. Moi qui avait décidé de rester dans l'anonymat le plus complet quant à ma profession, tout ceci me contrariait. Peut être n'avait-il pas remarqué que j'avais fait usage de mon énergie mais, dans tout les cas, il m'intéréssait. Je voulais en savoir plus sur cet aveugle qui invoquait des poupées pour déshabiller les femmes, il m'intriguait quoi. Dans un sens, c'était une personne qui attirait l'attention, mais qui, également, pouvait paraître antypatique. Le personnage en lui même était un peu arrogant, suffisant presque, mais il était aussi incroyablement charmant, ce qui, je n'en doutais pas, devait lui attirer les foudres de la gente masculine. Je n'osais même pas imaginer le nombre impréssionant de femme qu'il avait tenté de draguer, charmer ou tout autre procédé du style. Et par la même occasion, combien de fois il s'était fait accoster par des maris, patrons " d'hotel ", mécontents de son comportement. Cet homme était ce que j'appellais un courreur de jupons, mais il n'en restait pas moins une personne avec de la conversation et avec laquelle j'avais apprécié discuter et boire la veille. Décidement, ce Sanada m'intéréssait.

Je m'approchais de la comode, toujours drappé de cette même couverture bleutée, saisis le masque à deux mains de peur de le faire tomber et le laissais entre les mains de Sanada. Tout de même ... J'avais envoyé valser un aveugle qui ne m'avait rien fait, contre un mur. La situation me parut soudainement étrangement comique pour quelque chose d'aussi stupide. Je m'étais emportée pour rien et il ne s'était même pas révolté de mon comportement puéril. Je m'étais fais déshabiller par des poupées parlante qui accusé leur maître d'avoir voulue faire des choses en ma compagnie et par dessus tout, je me retrouvais habillée d'un seul et unique draps devant un homme que je ne connaissais que depuis quelques heures. Oui, c'était assez drole. Ma bouche se tordit en un rictus amusé, j'essayais de m'empécher de rire par tout les moyens, repensant à des choses tout bonnement horrible, essayant de me rappeller ce que je venais de faire. Mais c'était plus fort que moi, je ne pu réprimer l'éclat de rire sonnore qui franchit le seuil de mes lévres. Quelques secondes plus tard, je me tenais les côtes, totalement hilare. Je n'aimais pas m'empécher de rire ou de pleurer devant quelqun, que ce soit un étranger totale ou une personne qui m'était chére, peut importe. Alors que je n'arrivais tout simplement pas à m'arréter, je me mis à pleurer, je riais beaucoup trop et à cause de ça j'allais sans doute attirer la suspicion de l'homme se trouvant devant moi. Aprés tout la situation me paraissait drôle mais ce n'était pas nécéssairement son cas. C'était lui la victime dans l'histoire et il avait parfaitement le droit d'être outré par mon comportement changeant. Si j'avais pu placer un mot entre deux soubressauts, j'aurais présenté mes excuses à Sanada, mais j'en étais incapable pour l'instant.

Mon fou rire ne dura pas moins de cinq minutes. Un laps de temps ou j'aurais juré que mes cotes ne tiendraient pas le choc et qu'elles allaient tout bonnement se briser sous l'assaut répété de mes convulsions incontrolables. Quand enfin, j'eu reussis à calmer cette hilarité imprévu, je m'essuyais les yeux d'un revers de la main et remis distraitement le draps sur mes épaules. Je m'assis sur le lit, un peu éssouflée et j'entrepris de pouvoir parler de maniére normale :

"_ Je ... Je ... Je suis désolée ! Mais je peux pas, je peux pas m'empécher d'éclater de rire constament !!! Haaaa ... Vraiment, je suis désolée ! "

J'adressais un sourir amusé à l'homme non loin de moi.

"_ Par contre. J'aurais bien deux ou trois question à te poser. Mais avant, je vais peut être t'expliquer un ou deux détails également. Bon. Apparement tu n'as peut être pas remarqué mais je suis un ninja, peut être pas un bon shinobis mais un shinobis tout de même et c'est ce qui m'a permit de t'envoyer contre ... Un mur. Désolée mais j'étais persuadée de choses qui n'avaient pas lieu d'être en réalité ! Néanmoins, qui es tu, toi, pour pouvoir invoquer des choses et invoquer des tasses de café ? "



Hrp : Je tenais à repondre avant de m'en aller à Paris, mais du coup mon post n'est pas super méga long xD. Mais bon, t'as le gros des infos qui te perméttront de continuer =P !
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyMar 07 Juil 2009, 02:08

Elle riait de lui ?

Ni plus, ni moins, elle s'exclafait à pleine gorge de son état de cécité. Était-ce si drôle que cela que de voir un aveugle ? Ou encore riait-elle non pas de l'état de ses yeux mais plutôt de l'ensemble de cette situation farfelue ? Sanada n'en avait pas la moindre idée, pas plus qu'il ne comprenait le moindrement ce qui pouvait bien se tramer dans l'esprit de cette bien unique jeune femme ; la seule chose dont le vagabond pouvait présentement témoigner quant à elle sans risquer de se tromper était que ce puissant rire n'en était pas un de mépris, mais plutôt un d'un sincère amusement. Il s'agissait là d'une dame extrêmement simple, d'une simplicité charmante fallait-il dire. Sans pouvoir résister à cette personnalité attrayante, l'objet de cette incroyable euphorie joignit le choeur de celle-ci, riant à gorge déployée avec elle sans la moindre retenue, comme si être aveugle avait été la chose la plus amusante au monde ; il fallait comprendre que malgré toute l'utilité de son masque, voir la vie en permanence sous la forme abstraire d'incomplets reflets rouges était loin, très loin de donner la même sensation que celle du vrai sens de la vue. Pourtant, comme si les dernières décennies de nostalgie à la pensée de voir de nouveau n'avaient jamais existé, Shizuru avait réussi à le faire rire comme s'il eut entendu la blague la plus drôle du siècle. Elle avait une personnalité flamboyante et fêtarde, à n'en pas douter. Peut-être un peu trop fêtarde, fallait-il dire ; Sanada avait un faible naturel pour les jeunes femmes timides, douces, et rougissant à peu de choses, bien que ceci ne lui avait jamais empêché de se distraire avec bien différents types différentes de personnalités féminines. Il y avait au moins autant de femmes différentes qu'il y avait de différentes saveurs de café, aussi pouvait-on être certain que chaque café avait une saveur différente, même si certaines étaient plus similaires à d'autres il n'en restait pas moins que deux tasses au contenu que l'on croyait identique et confectionné de la même façon possédait un goût bien distinct quasiment à tout coup, au même titre qu'une dame n'était pas identique à ses soeurs ou même à sa mère ; pour l'avoir testé à maintes reprises l'aveugle pouvait témoigné que chaque femme, même si toutes reliées en un point commun qu'étaient les émotions complexes, possédait sa propre saveur qu'il fallait savoir apprécier jusqu'à la dernière goutte. La seule bonne sensation amoureuse était encore une fois fort comparable à la muse caféinée du vagabond, car peu en important le goût, ce qui était important était le goût prononcé, passionné, qui vous en déchirait es papilles ; la façon d'aimer d'une partenaire importait peu, tant que celle-ci était passionnée et sincère. La passion de vivre chaque jour pour sentir la pression d'un nouveau contact chaud contre lui, autant d'un café que d'une femme, ceci était tout ce qui animait encore ses jambes de se mouvoir chaque matin. Il était facile pour un être humain, beaucoup plus facile que l'on ne pouvait le croire, de vivre un grand amour d'une vie ; pour quelqu'un qui n'en venait jamais à bout de mourir, il ne restait plus que les petits plaisirs quotidiens et temporaires pour mettre le sourire au visage. Pour celui qui ne connaissait pas le concept de la fin, tout n'était-il pas que parcours inachevés ? Il en allait de même avec toutes les relations qu'il avait vécu jusqu'à présent.

Encore plié en deux, les deux bras tremblotants de son corps recourbé essayant ultimement de s'appuyer à ses genoux pour retenir une semblait-il inévitable chute au sol par la faute de l'euphorie, son fou rire trouva une conclusion immédiate dès que l'excuse de la jeune femme parvint à ses oreilles. Aussi décevant que cela aurait pu être pour elle si elle l'eut su, ses excuses étaient totalement vaines ; l'aveugle ne se rappelait déjà plus le moindrement ce pourquoi elle aurait bien voulu qu'on l'excuse. Si seulement elle aurait pu finir ce qu'elle avait à dire à cette simple excuse, cela aurait été merveilleux, néanmoins comme tout être humain pourvu d'un minimum de curiosité, elle voulut des détails. Des détails sur la présence de poupées parlantes dans sa chambre, des détails sur les tasses de café apparaissant de temps à autres à ses mains comme si ç'eut été la chose la plus banale au monde, rien n'était jamais simple avec les femmes fallait-il l'admettre. Détail bien plus étrange, elle mentionna être une ninja ; était-ce si simple que de saouler une véritable konuichi et de l'amener au lit ? Si oui, peut-être avait-il déjà passé plusieurs nuits avec des femmes ninjas, pensée qu'il appréciait particulièrement pour des raisons purement perverses. Durant son long périple sur les routes, y repensant désormais, jamais n'avait-il rencontré proprement de shinobis. Des rumeurs ici et là, certes, des histoires même par occasions, néanmoins jamais n'avait-il rencontré des shinobis au point de discuter une nuit entière avec eux et de les ramener inconscients dans une chambre avant de les déshabiller. Le seul qu'il n'eut jamais rencontré avait été le sensei qui essaya jadis de lui apprendre le Genjutsu, sans succès. Encore un bon exemple de ce que sa cécité lui avait causé comme problème. Que convenait-il donc de répondre à cette belle dame, nue sous cette singulière couverture la recouvrant ? Cette vision lui rappela une sensation bien particulière ; le haut de son corps ne ressentait pas le contact du tissu de sa chemise, tout comme son radar rougeoyant ne reflétait pas le moindre tissu sur son haut de corps. Bien à l'inverse, à baisser très subtilement le regard il pouvait aisément distinguer tous les muscles du haut de son corps, n'ayant plus qu'un pantalon noir à la ceinture dénouée pour seul vêtement. Il était à se demander ce que les Chibis avaient bien pu faire au duo pendant leur sommeil.
Spoiler:

«Désolé, mais à vrai dire j'ai quelque mal à accepter ton histoire de shinobi...», affirma un Sanada confus, ramenant son bras gauche vers le haut et recourba l'avant pour permettre à sa main d'atteindre l'arrière de sa nuque, laquelle elle se mit à gratter immédiatement sous contact tandis que la tête du vagabond pencha vers la droite, s'étirant afin de bien soulager ce sentiment désagréable de picotement. «Quant à ta demande de savoir qui je suis, et bien, je ne saurais le dire exactement... Chose certain est que je ne suis pas un ninja. Je ne vis ma vie que pour les bons cafés et les femmes encore plus savoureuses. Ceci dit, que dirais-tu si je réalisais un souhait de ton choix ?» Affichant son plus beau sourire charmeur, l'homme aux cheveux d'ivoire fit chuter nonchalamment et sans le moindre effort son bras gauche cessant finalement de gratter sa nuque, lequel alla se choir contre con corps telle une masse morte. «Pendant une journée entière, je réaliserai ton souhait ! Tout ce que tu as à faire est de penser à ton souhait puis de m'embrasser, un simple petit baiser, et ton rêve le plus fou deviendra réalité ! Qu'en dis-tu ? Cela pourrait s'avérer presque aussi amusant que la nuit qui nous a été dérobée.»
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MessageSujet: Re: Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ]   Création d'une fleur [ hrp pv ... Moi =D ! ] EmptyJeu 16 Juil 2009, 03:07

Une telle chose était-elle seulement possible ? Un souhait ? Nimporte-quel souhait ? Celui que je désirais le plus, qui se réaliserait durant toute une journée ? Mais se rendait-il seulement compte des possibilités que cela pouvait offrir à un être mal intentionné ? Il ne me connaissait que depuis quelques heures et il m'offrait déjà la chance de pouvoir faire ce que bon me semblait. N'était-ce pas un peu prématuré et inconscient ? Heureusement pour lui, et pour la terre entière en général, je ne désirais nullement altérer l'ordre des choses. Aucun voeux démesuréments mégalomanes, ou même dangereux. Quoi que ... En définitive, n'était-ce pas l'occasion idéale pour me venger ? Me venger de tout ce que j'avais pu endurer dans ma courte vie ? Rendre la monnaie de sa pièce à ma mère, a l'ancien Mizukage qui avait finit de changer ma vie en un réve interminablement jonché de sacrifices et de souffrance, à toutes les personnes qui m'avaient bléssés ou qui avaient tenté de me tuer par le passé. Ou, pourquoi pas, demander le pouvoir complet l'espace d'une journée, de reigner en maître total et absolu sur tout un territoire, ou même le monde. Oui, le tout avait une connotation assez démencielle, mais dans un sens, n'était-ce pas un fantasme de base que possède chaque être humain, parfois bien plus présent que l'on ne le pense, parfois bien plus actif que prévu, qui nous pousse à faire des actions inconsidérées. Ou ... Dans le registre des envies de base, il y avait ... L'argent. Avoir tant de ryos que je n'aurais su qu'en faire, que je n'aurais pas eu assez chose à acquérir pour dépenser ma fortune. Mais encore une fois, cet aspect ne m'attirait pas, j'avais grandis sans le sou et avait appris à m'en passer. Peut être que ... La luxure tout simplement ? Oui, oui, connotation perverse, très certainement, mais en même temps si humain et aisément compréhensible que ça en deviendrait presque évident. Le fait de se retrouver entourée d'hommes, ou de femmes, qui ne seraient là que pour assouvir mes moindres désirs, qui m'obéiraient au doigt et à l'oeil ... Hum ... Non, cela enlevait tout le challenge, tout le piquant qu'il pouvait y avoir dans une relation, ou même dans la quête de la personne idéale. Trop de bonne chose pouvait parfois vous en dégouter. Et je ne désirais pas me dégouter de ce genre de plaisir d'une extrême bassesse. Une multitude d'idée me taraudaient, toutes avaient un certain intêret, mais dans chacun des cas, je trouvais une part de désavantage considérable. Mais la plus simple et la plus envisageable me semblait stupide. Et si je demandais la paix ? Tout simplement, sans chercher à comprendre plus loin, ou à me lancer dans un raisonnement philosophique qui me ferait prendre conscience que la paix, c'est pas si utile et tatati et tatata ... Mais ... J'avais beau essayé de ne pas y penser, je continuais à croire que la paix se devait d'être instaurée par des moyens dits << naturels >>, par des Hommes méritants qui auraient oeuvrés durant des années, des siécles pour que cette ére sans meurtre ni génocide. De plus, cette situation n'aurait duré qu'une seule journée, et je risquais d'y prendre gout, alors non, ce n'était pas l'idée du siècle ... Non, il me fallait quelque chose d'éphémére, mais d'agréable, qui ne me détruirait pas ou ne me blésserais pas lorsqu'il repartirait.

Mais c'est biensur ! La voila la solution !

Mais oui ! Même si après une seconde et des poussières de rèfléxion tous auraient admis que ce n'était pas une idée lumineuse, j'avais enfin choisis le souhait en question. Kiyoshi. Je voulais le revoir, pendant une journée ou une minute, cela m'était complètement égale, tant que je réussissais à la revoir l'espace d'un instant. Même si je doutais du pouvoir de Sanada à faire apparaître le véritable Kokoro, je me berçais d'èspoire et d'illusion quant à la possible réussite de cette entreprise. Le fait de pouvoir le serrer une dernière fois de mes bras, lui signifier à quel point je tenais à lui, lui montrer que j'allais bien, que tout se déroulait pour le mieux, et que malgré que la paix ne soit pas encore là, ce n'était qu'une question de temps. Tout était confus, bien loin de l'esprit méthodique dont j'avais fais preuve au commencement de mon raisonnement. Pour la bonne et simple raison que les sentiments s'en mêlaient désormais, je mourrais d'envie de le revoir et cela faussait tout mon jugement. Bien que quelque part au fond de moi, je me doutais que j'allais en souffrir. D'ailleurs, tout les souhaits que j'aurais pu exprimer allaient, ou auraient pu, me nuire ou nuire à une tiers personne. Je me frappais le front du plat de la main, super, j'avais fait mon choix, restait maintenant à embrasser cet homme. Mon envie de revoir mon ami me poussait à accepter cette proposition alléchante qui ne se reproduirait sans nul doute jamais, mais mon éthique, le peu de conviction que j'avais, me ralentissaient un peu car, le fait de vendre une partie de mon corps, même si il ne s'agissait que de mes lévres, en contre-partie de quelque chose me faisait bien trop penser à ma mère, se vendre en sommes. Même si ce n'était pas de la même manière, ni pour la même cause. Néanmoins, j'avais quelques réserves quant à cet étrange personnage, bien que de prime-abord j'aurais plutôt eu tendance à lui accorder ma confiance, il n'en restait pas moins pour moi un total étranger ... Et se livrer ainsi à une personne qui vous est inconnue ... N'était-ce pas un peu ... Un peu ... Un peu déplacé ? Voir même, totalement indéscent ... Non mais moeurs me ... OH ET PUIS HEIN ? Je n'avais plus de moeurs à suivre aprés tout, j'étais criminelle, je buvais, fumais, me retrouvais nue dans la chambre de parfait inconnus, alors je pouvais bien me permêttre d'en embrasser un pour pouvoir obtenir l'objet de mon plus grand désir ! Alors au diable les convenances et diverses usages ! J'allais vendre mes lévres, pour une fois qu'elles me servaient à autre chose qu'a précipiter mon cancer des poumons, ce n'était pas plus mal ! Et au point ou j'en étais ...

Je jetais un coup d'oeil entendu à l'homme au masque :

<< _ Je sais ce que je veux. >>

Soucieuse d'entretenir le mystère, je ne dis rien, me contentant de m'approcher à pas langoureux. Désireuse de faire durer la mise en scène le plus longtemps que possible. Non pas que je tentais de me faire voir comme quelqun que je n'étais pas, j'étais juste en train de m'amuser, tant qu'a y être, je n'étais plus à ça prêt. Je laissais le drap glisser de quelques centimètres, dévoilant comme par inadvertance mon épaule nue, je continuais néanmoins à jouer les ingénues, bien consciente que tout ceci pouvait lui plaire comme l'énerver à un point inimaginable. En même temps, il avait du cerner un minimum ma personnalité durant notre soirée de beuverie, et sans doute était-il bien au courant que je ne me conduisais pas souvent de la sorte. Nous nous livrions à une espèce de jeux, une parade, quelque chose de simplement visuel, cela m'amusait, à voir si c'était également son cas. Bien que la distance qui nous séparait était minime, je trouvais tout de même le temps de le faire languir, à grand coup de sourires appuyés, de coup d'oeil subjectifs et autres moues mutines. Je ne me considérais pas comme séductrice, je m'amusais, oui, mais pas à ses dépends, il lui suffisait de me faire un geste pour que toute cette mascarade s'arrête. Mais c'était si ... Excitant ! Moi même je ne savais pas comment tu ceci allait finir ! Allais-je finalement me laisser tenter par cet homme qui se trouvait devant moi ? Après-tout, qu'est-ce qui m'en empêchait vraiment ? Je n'étais plus qu'une femme célibataire qui aurais bientôt un enfant à charge, alors autant profiter maintenant du peu de délice que la vie était décidé à m'offrir ! Néanmoins, là n'était pas << encore >> le propos, j'aurais tout le temps d'envisager cette situation plus tard, car pour l'instant j'étais bien trop obnubilée par l'idée de revoir Kiyoshi, et je n'avais pas la tête à m'ébattre. Alors que je m'apprêtais à continuer mon petit jeu, l'image protectrice du kami m'apparut. Je me bloquais à quelques centimètres du jeune homme, plantais mes yeux vérons en direction de son masque, je palis soudainement, comme si je venais de voir un fantôme, les battements de mon coeur ralentirent graduellement, je n'étais pas habituée à ce genre de situation. Je réussis finalement à passer par toutes les palettes d'émotion, de la joie, à l'excitation en passant par la peur, puis la peine, pour revenir à l'apréhension la plus totale, la peur de ne pas être à la hauteur. Inconsciament, je me rapprochais chaque seconde un peu plus de la silhouette de Sanada, comme aimantée, attirée par cet homme étrangement charismatique. Totalement involontaire certes, mais tellement logique.

Et ...

Avec une infinie précaution, comme si j'avais peur de briser quelque chose en lui, je posais mes lévres sur siennes, attendant fébrilement que quelque chose se passe.


Hrp : Bon, définitivement pas douée pour les scénes de baisers, mais désolée, j'ai pas du tout la tête à ça en ce moment, je pense que tu le comprend bien, hein Wink ?
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