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 Zhengfu : l’éclosion du génie.

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MessageSujet: Zhengfu : l’éclosion du génie.   Zhengfu : l’éclosion du génie. EmptyJeu 21 Mai 2009, 14:37

J’ai compris que le monde shinobi évoluait dans un esprit de haine. Et pourtant je penser pouvoir faire quelque chose contre cette haine, mais je n’ai pas encore trouvé la solution…

Un vent sur l’herbe fraîche. Resplendissant dans sa couleur émeraude et dans son éclat, accordé par le Soleil qui jouait aux reflets et aux miroirs de la Nature, se reflétant lui-même dans chaque gouttelette afin de constater sa propre beauté, cette texture qui filait parfois entre les doigts de personnes calmement allongée et détendue. Et qui la caressait, qui la parcourait, qui s’officialisait comme frontière entre son corps et la terre même, la séparant de la mollesse granuleuse par ce tapis vert et pur, sans la moindre bizarrerie. Une étendue si claire et paisible, semblant presque sourire à toute personne marchant dessus, et accueillant sans la moindre opposition cette force humaine qui s’imposait, ou plutôt s’invitait, progressivement sur elle. Oui, viens à nous et allonges-toi. Oublies tes soucis et éjectes tes problèmes au lieu. Laisses moi donc te bercer et te caresser de ces brindilles d’herbes qui dansent à tes côtés. Les entends-tu ? Chacune ne te veut que du réconfort ; te permettre de rester avec elle et que tu te libères de cette prison qui s’est forgé autour de ton cœur. Dis nous tout, et n’oublies rien. Car nous ne serons pas du genre à raconter des ragots. Nous ne sommes après tout que des touffes dansant dans le vent calme de ce monde, à regarder le Village évoluer, à ne jamais bouger. Nous sommes ce qui compose la terre et ce sur quoi vous marchez. Nous sommes vos conseillers les plus proches et pourtant les plus discrets. Nous sommes une tombe et seule la Mort peut nous arracher à cette planète sur laquelle nous sommes nés. Mais nos racines tiennent bon ; et nous restons sur place, notre chevelure verte et éblouissante se laissant emportée dorloté par les avances du Dieu Eole.

On nous voit tous les jours, et sous différents visages. Lorsque vient l’été, nous laissons à la vue de tous nos corps nus et splendides, d’un couleur de diamant teinture menthe, alors que le Soleil nous accorde sa grâce et sa Bonté par un chaud rayon qui nous rend presque divin. En hiver, nous nous cachons sous nos manteaux noit bordée de nuage rouge, alors qu’en automne, nous en appelons aux arbres pour qu’ils nous offrent une sublime parure de feuilles, nous protégeant de la pluie et du vent qui se fait plus fort, car nous n’avons pas cédé à ses caprices de l’été précédent. Et tout cela se produit, chaque année, inlassablement. C’est la vie. C’est une vie éternelle qui nous attend, à nous, chose que vous foulez et part intégrante de ce que certains d’entre vous qualifient de Mère Nature. Oui, certes. De simples herbes et feuilles qui foulons le sol et vous admirons, vous, grands hommes, personnages imposants et maîtres de cette planète. Cependant, quoi que vous y fassiez, vous ne parvenez pas à dépasser notre démographie. Oui. Car nous sommes tout ! Nous sommes partout ! Notre étendue herbeuse et gracieuse s’étend plus loin que vos yeux ne pourraient jamais voir. Nous poursuivons le Soleil couchant et revenons avec la Lune Chanteuse d’Opéra. Nous nous égarons, mais nous multiplions pour démontrer notre beauté sans fin à ces terres parfois si dépourvues. Et lorsqu’il ne s’agit pas de nous personnellement, il s’agit de cousins et de membres de la famille : herbes sauvages, blés des champs, roseaux des rivières, ou même sables des désert. Oui, nous sommes partout. Et alors que nous pourrions passer pour l’être le plus faible qui soit, nous sommes bien plus, car nous sommes à nous seuls l’essence même de la vie. Nous sommes la maison d’animaux et d’insectes, qui se réfugient des tempêtes et des aléas dangereux de la vie. Nous les abritons en notre sein, et protégeons leurs existences. Nous servons à l’élaboration de leur tanière, nous cachons l’entrée de leurs trous, nous sommes les ingrédients de leurs fourmilières. Nous sommes également le garde manger de l’humanité. Nous sommes la nourriture de la biche sauvage et de la vache mise en élevage. Nous sommes ce qui sert d’aliments à ces petits êtres que nous protégeons, et qui nous consomme jour après jour. Mais pourquoi leur en vouloir, puisque nous leur permettons de survivre ? Et un sentiment de joie nous envahit avec douceur et tendresse, alors que les fourmis, les larves et autres insectes en tout genre repartent en nous promettant de nous offrir la vue enivrante d’une libellule ou d’un papillon aux couleurs chatoyantes et resplendissantes. Nous sommes même l’élément indispensable à l’homme, qui a su nous connaître et gagner nos faveurs. Nous accueillons ses enfants et les gardons au chaud pendant l’hiver, les élevant et les éduquant dans une terre chaude et forte. Et lorsque les arbres revêtent leurs nouveaux manteaux de joyaux, ce plateau herbeux chargé en gentillesse et en amabilité rendait à l’Homme ce que ce dernier lui avait confié, le gratifiant de fruits et de légumes d’une qualité excellente, chose que l’Être Humain rendait par du bon engrais et de nouvelles graines à choyer. Un retour éternel entre deux civilisations, entre deux espèces complètement différentes, qui savaient se respecter et s’aborder sans agression ou destruction.

Mais ce n’était pas que cela. Non, nous étions également puissant et pleins de ressources. Car alors que notre race a recouvert toute la surface de la planète, elle a alors développé une nouvelle nature. Une nouvelle évolution de son espèce. Et conservant avec toute sa chaleur et sa tendresse une graine pour elle seule et personne d’autre, nous avons alors créé les Grands et les Puissants, laissant certaines herbes se consolider ; se solidifier. Se renforcer ! Et prendre de plus en plus de hauteur, afin d’atteindre le Dieu Feu du Ciel et de lui transmettre de la part de toutes ses sœurs restées à ras le sol leurs remerciements et leurs amours pour lui. Et quand bien même, ces plantes appelées Arbre n’étaient pas parvenues à toucher cette Boule de Cendre dans sa Hauteur Céleste, elles avaient au moins atteint le Ciel, touchant les Nuages et leurs adressant de tendres paroles, les remerciant, eux, ces enfants du Dieu Vent Eole qui leur accordaient tant de douceur et de bonté. Ces Arbres, nos grandes Sœurs, ont continués la chaîne que nous avions formée, accordant à la Nature et aux Hommes de quoi se nourrir et de quoi vivre, quitte à se sacrifier pour une cause si noble. Et en même temps, nous protégeant de leurs corps imposants et sacrés, nous accorde repos et survie contre les aléas de cette Nature qui peut parfois souhaiter se rebeller contre un triste destin.

Quoi qu’il en soit, nous sommes l’herbe. Nous sommes le Sol. Nous sommes la Vie. Nous somme Pein.


Dernière édition par Pein le Jeu 21 Mai 2009, 15:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Zhengfu : l’éclosion du génie.   Zhengfu : l’éclosion du génie. EmptyJeu 21 Mai 2009, 14:49

Me vois-tu d’où je suis, Humain ? Es-tu vraiment capable de m’apercevoir, alors que tes petits yeux ne te permettent dans le meilleur des cas que de voir l’ombre d’un Soleil se couchant sur l’Ouest ? Non, certainement pas. Et pourtant, je suis là, juste au dessus de ta petite tête d’inattentif. Tu restes toujours concentré sur l’extérieur et ne recherche que les détails qui te seront utiles. Mais que fais-tu des détails qu’a créé la Nature dans tout son Art ? Que fais-tu de cette puissance que je détiens, à moi et moi seul, de dominer les Êtres de cette Terre et de les observer de mes grands yeux ? Tu ne me vois toujours pas ? Et pourtant, je suis bel et bien là. Je suis le Ciel !

Je déploie mes ailes, et vogue dans un courant ascendant des plus doux et agréables. J’ai l’air froid et insensible ? Ce n’est pourtant pas ce que chante mon cœur. En effet, j’ai beau avoir l’air strict, tel un chasseur à l’affût de toute chose mouvante et tangible à devenir la proie de mon prochain repas, mon esprit s’étend pourtant sur d’autres horizons, toutes dotées d’un coucher de Soleil plus splendide que le rêve précédent. Et mon œil le rinnegan, furtif et rêveur, observe tout ce qui vit. Je constate l’étendue d’une couleur verte dominante, qui jonche le sol avec l’office de tapis naturel, doux et agréable. Je vois les arbres, somptueux monuments naturels qui s’élèvent du sol pour tenter de toucher la cime des cieux, dans une ultime volonté de s’élancer vers le Paradis qui est pourtant si lointain. J’entrevois ces animaux, certains chétifs comme une souris, d’autres puissants et assurés tels des lions ; et tous vivent. Ils respirent, se nourrissent, chassent et meurent. C’est la vie terrestre que j’observe de ma place céleste chaque jour. Je ne peux que constater que rien ne change ; et que cela est un ravissement. Car il n’y a rien de plus apaisant et de plus magnifique que d’admirer ce Royaume créé par Mère Nature, s’étendant sur des millions d’hectares sans que rien ne puisse stopper sa progression, pas même l’Homme qui a pourtant été hissé au sommet de la Chaîne Animale. Mais l’homme a beau se débattre, tenter d’imiter les Dieux et de se prendre pour un Être Divin, il ne parviendra jamais à obtenir ce que j’ai moi obtenu par don de ces Personnages Mythiques et Resplendissant de Bonté, là haut, dans ces hauteurs que je ne peux atteindre malgré mes efforts. Cette chose à laquelle je rêve chaque nuit, lorsque ma Déesse la Lune se dresse timidement de ces montagnes Blanches à l’Est du Pays, comme pour y apporter de la neige avec sa blancheur sans comparaison et sa Beauté éternelle. Cette chose, si précieuse à mes yeux que je serais prêt à sacrifier tous mes autres privilèges et à donner tous mes pouvoirs et responsabilités à autrui qui oserait me réclamer ce cadeau béni des Forces ancestrales. Cette chose dont je ne saurais me séparer qu’en ôtant une partie profonde et blessante de mon Être. Ma liberté. Qui pouvait donc m’ôter cette puissance qui me rendait si imprévisible et invisible, alors que je m’élevais, libre et fier dans ces étendues nuageuses et privée de toute animosité ou et autre querelle ? Car après tout, il n’y avait rien d’autre dans un lieu aussi calme et pourvu d’un silence royal. Oui, je suis un Roi ! Je domine les Cieux et peux voir tout ce qui vit et existe. Je suis le Seigneur incontesté de ce Bleu Infini et majestueux. Personne autre que moi ne peut s’asseoir sur tant de plaisir pour les yeux et de fierté pour le cœur. Je suis là, à pouvoir contempler ces nuages, ces formes si étranges et parfois si amusantes. Pourquoi d’ailleurs ne pas s’amuser ! Battant de mes sublimes membres et écartant ces plumes de la couleur de la terre et des feuilles de l’automne, je m’accorde une pointe de vitesse d’un simple battement d’ailes qui me précipite en une seule seconde sur une masse gazeuse et non compact. Je me rapproche de plus en plus… Je vais la percuter … je suis passé à travers ! La voila, ma preuve ! Je suis Immortel dans ce ciel sans bout. Je ne suis pas le Roi… mais l’empereur du Ciel et des étendues célestes.

Lorsque je me rends de retour sur Terre, je me dépose sur un rocher, sur des Montagnes hautes, et je regarde au loin. Que dois-je y voir ? Je ne le sais pas. Mais je regarde quand même. Y verrais-je un Soleil levant, plus beau que ceux dans mes rêves ? Pourrais-je seulement en voir un ? Il y a bien des nuits sans Lune… et je crains qu’il y ait un jour où le Dieu des Astres refuse de se réveiller afin d’accomplir son Rôle Bienfaiteur d’illuminateur pour l’humanité toute entière. Aurais-je perdu ce jour là le don dont les cieux m’ont fait grâce ? Non, cela n’est que peu possible. Car même Lumière, toute Puissante soit-elle, ne pourrait m’empêcher d’écarter ces ailes et de les élever pour que ces plumes m’emportent vers les Dieux. Car je suis le plus proche des Dieux. Mais lorsque je suis sur Terre, je ne suis qu’un simple animal. Je suis comme les autres… . Mais cela ne me dérange pas. Car je peux contempler ces paysages sublimes et rester là pendant des heures, sans jamais m’en lasser. Et je me sens libre. Je me sens vivre. Mes poumons se remplissent d’un air pur et paisible, alors que mes yeux argent jaunis par la fierté et l’orgueil de mon être se posent sur des étendues de verdure, de monts gris et rocheux, couverts d’une blancheur mystérieuse qui fond au contact comme de la poudre. C’est si spectaculaire et miraculeux. Je ne vois ce genre de spectacle que rarement. Mais je sus bel et bien l’un des derniers et seuls à le voir. A l’analyser. A le détailler sous tous ses angles et dans ses moindres détails. Et je reprends mon envol pour ressentir de nouvelles sensations. J’atterris de nouveau sur le toit d’un Village. J’observe, de mon œil de faucon. Et je remarque la présence d’un homme. Il a l’air si étrange et si calme. Il reste là à dessiner. Il ne bouge pas. Serait-il prisonnier ? Je n’en sais rien. Quelle en est l’importance. Puisque moi, je suis libre de tout. Rien ne pèse sur moi, je suis déchargé de toute responsabilité et de tout Devoir. Seul, je peux régner sur le Monde, et lorsque je déploie mes ailes divines pour montrer mon charisme et ma puissance, l’admiration d’un enfant nait alors que je n’attends pas une minute de plus, battant de mon plumage éblouissant, repartant vers les nuages qui m’appellent. Et je retrouve les pleins pouvoirs qui m’ont été accordés.

Je suis le Faucon. Je suis le Ciel. Je suis la Liberté. Je suis Pein.

Je suis immobile. Calme et attentif. Mais immobile. Rien ne bouge autour de moi, si ce n’est la Nature qui reste un peu agité par un vent doux et agréable sur le visage d’un homme. Mais malgré ces avances de la Nature qui semble avoir jeté son dévolu sur moi, je reste de marbre. Des tendresses ? Des caresses ? Mon cœur n’y est pas ; comment pouvoir apprécier quelque chose qui puisse pourtant être si délicat lorsque l’on s’en désintéresse. Mais je reste malgré tout vif et concentré sur ce que je vois. En effet, mon corps reste statue sur cette herbe fraîche et douce, qui semble m’appeler et me demander de lui révéler tous mes secrets. Mais je reste insensible, ne prêtant qu’une oreille sourde à ces demandes, qu’une main froide et rigide à de vaines caresses, qu’un regard inchangé et vide de sens et de vie au doux et romantique paysage qui tentait de faire son maximum pour me plaire. Cependant, ce paysage n’a pas à se plaindre, car tout cela me convenait. Certes, sans plus. Mais le regarder me permettait de m’adapter pour tout. Il y avait là tous les éléments que je souhaitais. Cela était peu étonnant étant donné que ce Parc, le Parc du Soleil, en un jour aussi bien gardé par son Gardien brillant dans le Ciel, m’apportait tout ce que son œil pouvait analyser et noter comme détail et intérêt. Là, un arbre. Ses formes imposantes. Les rouleaux que formaient son écorce et les détails de chaque feuille et racines qui s’extirpaient du sol comme pour tenter de toucher une dernière fois le Dieu Apollon. Ces brins d’herbe, fins et bien différents chacun des autres. Que ce soit dans la taille, dans l’épaisseur, dans la nature de la plante dont elle faisait partie ; chaque petite brindille d’herbe était unique en elle-même. Et restant concentré, je prenais en compte cette importance. Je posais ensuite mon regard sur les feuilles qui se détachaient de l’Arbre, une volonté de retourner à la Liberté et de quitter le Clan familial pour pouvoir voler de leurs propres ailes. Et dans leurs mouvements étranges, gestes amples et précis, danse peu banale dans une brise qui les emportait au loin, je tâchais de calquer chaque détail de leurs mouvements, ne perdant rien de mon œil pourtant si sombre. Et mon pinceau danse sur la feuille, blanche celle-ci, laissant derrière lui une trace aussi noire que l’âme que j’ai vendue. Mais de tout cela, je m’en moque éperdument. La peinture se contente de danser sur la feuille de papier… tout comme la feuille de l’arbre. N’était-ce pas un moyen ultime d’appeler la Nature à reconnaître son étroite relation entre la création naturelle et la création humaine ? Quoi qu’il en soit, peu à peu, j’exécutais mon œuvre. Je ma maniais, la changeais, la transformais, la manipulais, la matérialisais. J’en faisais ce que j’y souhaitais. Un seul but à ce nouvelle écris qui resterait sans doute dans l'histoire ; un seul objectif à accomplir. Une nouvelle oraganisation. Importante ? Qui peut le savoir alors qu’elle est en train d’être créée. Qui peut le savoir tant que l’on n’en a pas vu les effets et les conséquences sur un champ de bataille. Néanmoins, une oraganisation reste une organisation. Et fondant mon intuition uniquement sur cette pensée, je trempe de nouveau mon pinceau dans l’encre noire et je plonge de nouveau dans cette œuvre avortée, posant mon regard glacial sur ce paysage qui semble désormais résolu à ne plus me porter d’attention. Mais je peux encore ressentir leurs présences. Ils sont tous là… . Ces herbes sur lesquelles je suis assis. Ces arbres qui se dressent devant moi et qui m’observent de leurs feuilles et de leurs fentes, d’où se glissent de petits yeux, animaux ayant acceptés l’hospitalité d’une écorce ouverte à tous. Ce ciel qui lui porte une attention mystérieuse mais avant tout curieuse. Et pour finir ce Dieu Soleil qui ne cesse de lancer des rayons sur mon cou pour me forcer à relever la tête et à prendre conscience de sa présence. Mais je reste là, à peindre. A exercer l’Art que l’on m’a confié. Car je suis Dieu. Je ne suis pas libre. Je n’ai pas de Passé et mon Avenir se résume par mon Présent. Mais je peins. Et je dessine là une nouvelle œuvre, comme m’en a donné l’ordre Madara, même si cela était indirect.

Je suis quelque chose dans mon dos. Ou plutôt quelqu’un. Un ennemi ? Non, car la tension n’a pas changé. Pas de menace, ni de paroles menaçantes. Mais je sais qu’il y a quelqu’un, alors qu’une paire d’yeux aussi brillants et affûtés que de l’or. Et je souris, d’un sourire inexistant à cette chose qui me regarde avec une curiosité presque audible. Je me retourne légèrement, pivotant la tête, pour entrevoir une ombre s’agiter pour s’élever dans les airs. Qu’est ce ? Un homme ? Non, car je peux ressentir le sentiment qui habite cet animal. Il se dit libre, et s’empare des cieux, montant à l’assaut des nuages. Un faucon. Volatile furtif et foudroyant en période de chasse. C’est un animal libre et souvent solitaire. Comme moi ? On pourrait le voir ainsi. Après tout, bien qu’il soit noble et digne des plus grands chasseurs, il n’a jamais été permis de voir sur son visage un simple sourire. Que son faciès adresse une expression à qui que ce soit, si ce n’est par ces pupilles pétillantes. Avais-je vraiment raison ? Non, car l’oiseau, lui, était libre. Il pouvait voguer à sa guise, faire ce que bon lui semblait, alors que moi, Dieu, je me devais de rester là à peindre. Pourrais-je dessiner un oiseau s’éloignant au loin pour rejoindre le Soleil ? Pourquoi ne pas tenter. Et mon pinceau traverse également cette feuille pour aller glisser puis revenir, couler puis revenir à la surface, représentant alors une bête de grande beauté. Et moi, je m’exerçais à mettre maintenant la touche finale de mon dessin. De ma peinture. Je la rendais réelle. J’y ajoutais ces derniers détails qui rendaient un dessin vivant. Je mettais ces éléments si minutieux qui étaient précieux à un tableau pour qu’il paraisse vivant. Et l’herbe sembla emprise d’une profonde respiration. Et les arbres semblèrent bomber le torse. Et le faucon cria, annonçant à tous sa liberté. Et l’œuvre prit vie, reflétant la vie réelle que tous pouvaient voir. Mais celle-ci, cette Nature là, était prisonnière du pouvoir de l’homme. Elle était juste sur une simple feuille de papier ; prise entre deux mains rugueuses, elle pourrait disparaître à jamais. Mais je ne le ferais pas. Car ceci n’est plus une simple œuvre, tirée d’un paysage au hasard. Non. C’est la réalisation même de la Nature, au détail près. C’est une nature que j’ai créée. Oui. J’ai fait de la Nature mon Arme. Je viens de créer l’avenir, ma création porte le nom de zhēngfú.


Sombre nuit au firmament ombragé par la douce colère des nuages menaçants. Nuages? Non, il ne s’agissait pas de bêtes nuages couvrant la nuit claire des environs. Il suffisait de descendre des yeux en quittant la haute altitude de ces amoncellements cotonneux empreints d’une noirceur profonde, pour se rendre compte qu’il s’agissait en fait de la fumée produite par une triste scène en train de se dérouler sur la terre ferme. Dans cette obscurité céleste, un homme masqué lèsent entrevoir dans l’allégorie suprême de c’est désir un œil maléfique reflétant un Sharingan unique. Il était la, près à commander cette nouvelle organisation. Un tout nouveau tracé ce dessiné sur cette immense peinture, une nouvelle perspective, une nouvelle scène.



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