Shiyubii ou la pierre de la Nature. [ End ]

Rp à suivre.

Introduction:

Une matinée brumeuse et maussade s'annonçait, le jour à peine levé laisait voir le brouillard au loin, encore une journée de perdue se dit alors Shiyubii qui venait de se lever. Cela faisait quelques jours déjà qu'elle ne trouvait pas le sommeil, elle était hantée, chaque fois que le soleil se couchait et chaque fois qu'elle fermait les yeux pour s'en aller vers le monde des songes par un rêve récurrant, plutôt effrayant, mais tellement réel!
*****
Elle se voyait, une belle matinée printaniale aller en mission de reconnaissance au pays de la foudre, jusque là, rien de plus banal, mais, plus elle avançait vers ce pays et plus le ciel se faisait noir et pourtant on était en plein milieu de l'après midi. Elle continuait son chemin jusqu'au village de Tegashii et s'arrêta étrangement dans une petite taverne du coin pour reprendre ses esprits et demander, à quelu'un du coin pourquoi le ciel se faisait ausi noir et menaçant. Dans la taverne, les gens riaient et buvaient, les vieux manants draguaient les jeunes et jolies serveuses, bref, comme si de rien était, elle entendit même quelqu'un vanter les mérites de ce temps magnifique. Et, à partir de ce moment ci, Shiyubii se dirigeait presque machinalement vers une vieille femme attablée tout au fond de la taverne, dans la deuxième salle, là ou les gens se livraient à des parties de bras de fer et autres jeux du même accabit. Elle alla voir la vieille femme qui était bien la seule à se tenir à l'écart et à ne pas profiter du "beau temps " ou de la "belle journée de printemps" qu'était ce jour. Shiyubii vînt s'assoir en face de la vieille dame en lui demandant si elle la dérangeait. La vieille ne répondit que par un hochement de tête négatif. enfin, il y eut un silence de mort pendant quelques minutes, comme si le temps arrêtait brusquement sa course effrénée pour effacer ce moment de la tête des passants. Shiyubii fut prise d'une légère convulsion, comme si quelqu'un l'obligeait à parler et dit alors à la vieille en face d'elle.
"Pourquoi tous ces gens disent-ils que le temps est radieux alors que moi, moi je ne vois qu'un ciel noir d'orage et un temps menaçant?"
La vieille dame releva son capuchon laissant appercevoir un visage d'une jeunesse effrayante et des traits d'une finesse digne d'un ange.
"Petite, tu ne te trompes pas, le ciel, le ciel déploie sa colère mais seul toi peut le voir, je t'attendais vois tu. Seuls toi et moi parmis ces gens ,ne pouvons voir ce ciel, tu as été choisie mon enfant a présent suis moi et ne pose pas de questions"
Shiyubii était complètement attirée vers la vieille, un je ne sais quoi l'empêchait d'aller contre la volonté de la femme comme une main qui la poussait. En temps normal, elle n'aurait jamais suivit un individu aussi suspect sans emmettre au préalable quelques questions qui l'aurait renseignée sur les intentions de ce personnage mais là, rien. Elle la suivait, docilement, comme une chien bien dressé, obéissant à ses moindres directives. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, Shiyubii et la vieille se retrouvaient en plein milieu d'une forêt sombre, lugubre, et le ciel n'arrangeait pas les choses, il était toujours d'une noirceur terrifiante. Et là, Shiyubii reprenait ses esprits et oubliait completement la vieille femme, elle se retrouvait en plein milieu de la forêt quand, trois hommes venaient vers elle, la ligotaient et l'emmenaient avec euxsans qu'elle ne puisse bouger ne serait ce que le petit doigt.
*****
Cela faisait quelques semaines qu'elle faisait se même rêve sans vraiment y prêter attention, rien qu'une mauvaise passe, synomyme de la lassitude d'une vie aussi plate. Il n'y avait plus grand chose à faire pour elle au village, aussi, elle se rendit au bureau de l'Hokage, comme tous les jours pour se voir accomplir une tâche quelconque. Ce jour ci, Jiraya l'envoya au pays de la foudre, jusqu'ici, elle ne fit pas le rapprochement entre son rêve et la mission. Elle rentra donc à son appartement et prépara son sac avec tout ce qu'il faut dedans, elle aimait être parée à affronter nimporte qu'elle éventualité. Elle faisait l'inventaire de ses affaires, shurikens, kunais, fil, quelques parchemins, un peu d'argent et enfin, son katana, l'arme dont elle ne pouvait pas se passer. elle partit donc, laissant un mot à son mari expliquant la raison de son départ. Le temps extérieur avait clairement, changé, bizarre, il y avait à peine une heure, la brume était épaisse et là, plus rien, un ciel bleu et un astre solaire qui brillait de tout son éclat. Elle regardait perplexe le ciel et continua sa route. Elle passa par la forêt de Konoha et ne se pressait pas, cette mission était en même temps un moyen pour elle de briser la routine qui règnait en ce moment dans le village. Elle déambulait et le mot était faible entre les arbres, sautant de branche en branche, elle observait tout ce qui l'entourait, elle respirait de grandes bouffées d'air frais et arrivait enfin à la sortie de la forêt de Konoha. Plus elle avançaitsur les entiers qui la menaient au pays de la foudre et plus le ciel s'obscurciçait. Etrange, une impression de déja vu dans la tête de Shiyubii dans la quelle à présent toutes les craintes se bousculaient. et ci ce rêve n'tait pas un rêve et si c'était réellement le sort qui l'attendait. Elle ne voulait plus y penser mais quelque part au fond de son esprit, elle savait, elle était même convaincue du réalisme du rêve. Cependant, elle se refusa à rebrousser chemin et se dit alros qu'elle aurait l'air bien stupide de revenir bredouille de mission ce qui n'était pas à son habitude rien qu'à cause d'un stupide rêve dont elle avait peur. Ce qu'elle redoutait encore plus que la mort était l'échec en tant qu'éternelle perfectionniste, Shiyubii ne se réduirait jamais à rebrousser chemin pour de telles futilités. en bref, elle avança jusqu'au portes du petit village, le ciel était d'une noirceur inquiétante et troublante, un beau printemps d'été troublé par un nuage d'anxiété. Elle se retrouvait donc, conformément à sn rêve, face à une petite taverne dans laquelle elle entra, sachant pertinemment ce qui l'y attendait. elle essaya de se défaire de cette fatale prémonition mais rien n'y fît, elle était tout bonnement attirée par le désir d'en savoir plus, quitte à mettre sa vie en jeu, ce ne serait pas la rpemière fois qu'elle agirait sur un coup de tête. Elle se retrouvait alos face à la vieille femme, comme dans son rêve. elle lui parla et la suivit. Une fois arrivée dans la forêt, Shiyubii regarda partout autour d'elle, elle attendait les homme, elle n'était pas aussi ignorante qu'elle l'était dans son rêve, elle connaissait le dénouement, du moins, elle croyait le connaître... Trois hommes arrivèrent en effet très peu de temps après la disparition de la vieille femme. Cette fois ci, elel ne chercha même pas à se débattre, elle sentait, elle pressentait qu'elle devait les suivre, qu'elle devait en savoir plus, alors, sans aucune lutte, la jeune kunoichi suivit les trois hommes qui, au préalable lui bandèrent les yeux une nouvelle fois.
Shiyubii savait qu'elle avait fait un long voyage, elle s'était endormie ou avait été droguée pour s'endormir, sa, elle ne s'en souvenait plus, tout ce qu'elle savait à présent était qu'elle se trouvait dans une chambre sombre, vêtue d'un longue robe noire aux manches évasée coiffée d'une ridicule toque allongée dans un lit des plus simples, comme dans une cellule de couvent. Et pourtant, en touchant les parois des murs, elle croyait sentir de l'écorce, impossible, aucun arbre au monde n'aurait pu être assez grand pour abriter une chambre, et, si elle se trouvait dans une chambre, c'est qu'il devait y en avoir d'autres et surement pas que ça. Enfin, elle essaya de faire le tour de la pièce, à tâtons. il n'y avait absolument iren d'autre que son lit et une porte bien évidemment vérrouillée. Elle se regarda et s'interrogea longuement sur sa présence en ce lieu singulier, pourquoi avait elle continué à avancer? Pourquoi n'avait elle pas rebroussé chemin? Pourquoi n'était elle pas rentrée a Konoha tant qu'il en était encore temps? Tant de questions sans réponses et ainsi arrivait le temps des regrets. Elle fut cependant bien vite arrachée à ses rêveries divagatoires par le bruit d'une clé que l'on tourne, qur le qui vive, Shiyubii se précipita dans son lit et entendit des bruits de pas. Une légère lumière tamisée s'échapait d'une bougie aux nuits bien longues. Elle ne vit qu'une cheveulure d'un noir de geai et, elle se sentie saisie par le bras. Elle essaya de résister mais ses muscles lui infligeaient une douleur intense, impossible de se débattre et encore une fois, elel était à leur merci. Elle se leva donc une nouvelle fois et suivit l'homme aux cheveux longs qui était vêtu de la même manière qu'elle à l'exception pres que sa soutane comportait une grande capuche semblable à celle de la vieille de la taverne. Elle se retrouva après avoir traversé maints et maints couloirs dans une grande salle circulaire, éclairée par quelques flambeau éparses. Au milieu se tenait une grande estrade circulaire elle aussi et, autour une miriade de sièges occupés par une dixaine d'individus. Mais ou était elle tombée et qu'est ce que c'était toute cette mise en scème? On aurait dit un rassemblement de sectaires archaïques présidé par un vieil, très vieil homme et accompagné par la vieille au visage jeune. Shiyubii fut conduite jusqu'à eux et ne bronchait plus, à présent, elle était animée par le désir d'en savoir plus, par le désir de connaître ce qui avait poussé cette femme à la conduire ici. Elle entendit la vieille marmonner un charabia incompréhensible et le vieux qui l'accompagnait, vêtu lui, d'une soutane blanche et rouge commença à parler.

Il laissa échapper un rire gras au son crescendo avant de se
racler la gorge et de reprendre la parole, plus sérieusement en ouvrant soigneusement le manuel qui paraissait déjà bien entamé par les œuvres du temps. A chaque geste, il prenait de fortes précautions, il tournait les pages très lentement comme si le livre était fait de poussière et qu'il menaçait à chaque instant de se désintégrer faute d'un mouvement trop brusque. il reprit alors la parole, du même ton solennel et grave que lorsqu'il s'adressait à l'assemblée, tellement grave que ses paroles auraient pu se substituer à un discours funèbre, c'est vous dire...

" La pierre en question et celle à laquelle ton destin est liée n'est autre que la pierre de la nature... Fabuleuse pierre qui procure à son acquéreur le pouvoir des affinités de la nature... Les éléments n'auront plus aucun secret pour toi et tout jutsu de quelque affinité que ce soit te paraîtra, à l'apprentissage d'une facilité surprenante. Tu maîtrisera aussi bien le raiton, le suiton que le doton et le katon, les affinités fusion s'ouvrirons à toi et tu franchira même la barrière des affinités héréditaires. Tu sauras lire dans les signes de ton environnement mieux que quiconque et ressentira la vie autour de toi, prends ça comme une illumination si tu en as envie. Cependant, il te faudra te sortir de nombre de situations difficiles pour parvenir à ce pouvoir dépassant les limites de l'entendement. Tu devras braver les épreuves qui se mettrons en travers de ton chemin pour parvenir à tes fins je ne te cache pas que tu mets ta vie en jeu alors réfléchis bien avant de te mettre en quête de cette pierre... Elle est enfermée au fin fond d'un temple dont il te faudra déjouer les pièges mortels. Bien entendu, avant de pouvoir avoir la chance ne serait ce que d'effrôler du regard ce temple il te faudra faire preuve de courage et d'une détermination sans failles. Il te faudra don, pour détenir Shizen no ishi ou la pierre de la nature franchir le seuil du temple de la vie Jin'sei no jiin'. Il se situe dans une grande forêt, au beau milieu de cette vaste étendue de boisaille entourée par un fossé dont tu devras trouver un moyen de franchir. A l'entrée, les choses se gâtent il te faudra apporter une clef pour déverrouiller la porte, cette même clef que je vais te fournir aujourd'hui même et dont tu devras prendre le plus grand soin. Elle est unique! "

Shiyubii tiqua... si il avait la clef, pourquoi n'y était il pas allé tout seul la chercher sa pierre, après tout, si elle procurait de si incommensurables pouvoirs pourquoi ne les auraient-ils pas voulus Cela prenait un sens de plus en plus obscur dans son esprit à mesure que le moine parlait. Son regard se durcit alors et elle rétorqua presque immédiatement coupant la parole au moine.

"Si vous aviez la clef... Pourquoi ne pas avoir été cherché la pierre vous même? Si elle donne d'aussi grands pouvoirs que vous le prétendez alors vous avez forcément du vouloir la conquérir une fois la clef en main, pourquoi m'envoyer moi là bas?"

Un autre sourire cette fois ci en coin de bouche se dessinait sur le visage du moine. Question pertinente et réactivité au possible, bien, elle avait semblerait-il le profil et la capacité de mener à bien cette mission périlleuse.

"Je ne te cache pas que plus jeune, je me suis mis en quête de cette pierre fabuleuse mais une fois arrivé devant, elle ne voulait pas demoin, elle me rejettait, je n'était pas l'élu. Et toi, toi tu l'es, voila pourquoi je t'y envoie. Et tu te dois d'accomplir seule cette tâche, il en va de ton epanouissement et aussi de ta préparation physqiue à recevoir la pierre, ce que tu comprendras par toi même au moment fatidique. Je ne peux tout te dévoiler, cela ôterait du charme à cette mission n'est ce pas? Aussi, je dois te mettre en garde, tu affronteras le sage de la nature, sage qui possède en partie les pouvoirs de la pierre, tu devras le tuer pour la détenir mais ce ne sera pas une partie de plaisir, crois moi. Maintenant, je vais te remettre deux éléments capitaux dans ta quête, la carte permettant de se rendre au temple et la clef pour y entrer."

Il sortit de sa poche un petite fleur violette, de la même couleur que sa chevelure, elle était contenue dans un réceptacle de verre hermétique pour la protéger des chocs. Il sortit ensuite un vieux parchemin ébréché et fissuré par endroit qu'il posa sur la table.

"A présent, ton destin est entre tes mains, sachant tout ce que je viens de te dire, acceptes tu, oui ou non la mission que je te confie? Si oui, saisis toi
de ces clefs et part à l'aventure, tu pourras rester le temps de te préparer à ton long voyage. Si non, ... repars chez toi."

Il avait dit ça d'un ton sec et sans alternative. Shiyubii regarda le ciel
qu'elle ne voyait pas et, ni une ni deux ne laissa pas le bénéfice du
doute quant à sa réponse, elle tapota sur sa cuisse et lui répondit
presque immédiatement.

"J'accepte cependant, je vous demanderais de faire parvenir un message en mon nom à mon village afin que mon entourage ne s'inquiète pas pour moi,
message que je vous transmettrais avant mon départ. Bien sur, il va de
soi que je ne parlerais en aucun cas de cet endroit ni de ma "mission".
"

Elle décrocha un sourire et attrapa la fleur et le parchemin avant de se lever. Le moine la regardait presque fier d'elle, fier de tant de courage et de détermination et se leva avant de lui empoigner la main en signe d'amitié.

"Bien, je vais te reconduire à ta chambre et te faire parvenir ce qu'il faut
pour écrire et tout ce dont tu as besoins pour préparer ton voyage."

Il tapota sur son épaule et la reconduisit à sa chambre dans laquelle elle s'enferma quelques moments...

Dans sa chambre, Shiyubii se posa sur son lit et observa le plafond de la chambre austère dans laquelle elle se trouvait puis fixa la flamme oscillante de la bougie qu'elle avait pour seul éclairage. Si ses pensées du moment étaient un océan, elle se serait noyée dedans. Tant de choses se bousculaient dans sa tête... A commencer par cette incroyable histoire qu'elle venait de vivre, une histoire toute droit sortie des livres tant elle est invraisemblable et pourtant, elle était bien là, cette fois ci, elle ne rêvait pas, c'était bien une Shiyubii de chair et d'os qui s'était lancée sans bien réfléchir dans cette aventure rocambolesque. Elle se saisit alors d’un morceau de parchemin et d’encre afin de commencer à écrire. Elle ne pencha sur papier que des faits sans aucun intérêt et un tissu de mensonge pour pallier a son absence à durée indéterminée. Une fois fait, elle se reposa dans son lit et imagina les périples qui l’attendaient. Elle s’assoupit alors et partit dans un rêve plein d’aventures.

Le bruit d’une porte à laquelle on toque, ses yeux s’ouvrent lentement et ses paupières papillonnent avant de s’ouvrir complètement. Elle se leva en vitesse et alla ouvrir. Devant elle, un des moines se tenait debout, un sac à la main. Il lui remit une lettre et lui demanda de le suivre. Shiyubii, pendant qu’elle marchait, lisait la lettre. C’était de la part de l’oracle qui l’avait menée ici. En quelques mots, elle l’encouragea à aller au bout de sa tâche et surtout à ne jamais baisser les bras. Shiyubii esquissa un sourire et continua de marcher derrière le moine qui ne décrochait mot. Bientôt, ils arrivèrent devant une petite porte de bois que l’homme poussa. Shiyubii vît alors un bureau, austère comme le reste du temple, ordonné et très propre. Le vieux patriarche qui l’avait accueillie y siégeait et l’invita à venir s’assoir. Elle s’exécuta, sac à la main, son katana sur le dos et attendit qu’il daigne prendre la parole.

« Nous voilà arrivé au moment de ton départ. A présent, je ne peux plus rien pour toi. Je t’ai donné les clefs et c’est à toi de t’en servir. J’ai confiance en toi. Il est l’heure de partir, si tu le veux bien, enfile ce bandeau et nous te reconduirons à la surface. Quand tu auras accompli ta mission, reviens me voir. L’oracle t’attendra à la même taverne que celle de votre rencontre et te conduiras à moi. Je n’ai pas oublié mon engagement… »

Shiyubii lui fit un sourire chaleureux et se leva, elle se contenta de poser sur le bureau la lettre qu’elle avait écrite pour ses proches et fit un signe de tête qui voulait dire qu’elle était prête. Elle prit le bandeau qu’il avait au préalable posé sur la table et le mit délicatement autour de ses yeux. Elle se sentit ensuite saisie par ses deux bras et ne vit plus rien, le trou noir. Sans doute une technique pour mettre un corps léthargie ponctuelle, fascinant. Elle se retrouva au même point où elle avait perdu connaissance précédemment. Una chance qu’elle avait une bonne mémoire, elle se souvînt du chemin à emprunter pour sortir de la grande forêt. Une fois sortie, elle remarqua que le ciel s’était éclairci, elle le revoyait à nouveau bleu et radieux. La lumière du soleil l’éblouissait, elle ne savait pas combien de temps elle était restée sous terre et cela l’inquiétait un petit peu à vrai dire. Elle interpella un passant pour lui demander le jour que l’on était, Vendredi, impossible… Le temps s’était suspendu ou quoi ? Elle aurait parié qu’il s’était écoulé au moins une bonne journée voir plus. Mais le temps qu’elle avait passé avec les moines s’évaluait en heures tout au plus. Elle sortit de son sac la carte qui indiquait le nom d’une île, l’Ile du Lotus. Comment s’y rendre ? De plus, elle n’avait jamais entendu parler d’une île à ce nom, étrange. Shiyubii décida alors de se renseigner dans un endroit ou l’on trouvait de tout, les bars. Elle en fit la tournée (A bon entendeur.) mais en ressortit bredouille. Personne ne connaissait cette mystérieuse île. Elle fut alors prise d’un sentiment de découragement, si déjà elle n’arrivait pas à trouver l’île, qu’est ce que ce serait pour résoudre les énigmes du temple. Elle eut alors une idée fabuleuse. Du moins, fabuleuse pour l’état dans lequel elle se trouvait. Elle décida de se rendre à la bibliothèque de la ville, elle y trouverait forcément un bouquin ou un truc du genre pour l’aider dans sa tâche. Elle se rendit devant le grand bâtiment, imposant dans le genre il fallait l’avouer. Elle ouvrit la grande porte qui grinçait et se dirigea tout droit vers le rayon des cartes mettant un vent monumental au bibliothécaire qui semblait lui avoir adressé la parole. Elle n’avait pas le temps de jacasser, elle était là comme en mission et Shiyubii en mission ne perds jamais de temps. Elle s’empara d’une bonne dizaine d’ouvrages sur les îles alentours et n’en trouva qu’un seul, un seul vieux livre qui semblait dater de plusieurs décennies qui parlait de l’île du Lotus. Et encore, il fallait voir la façon dont il en parlait… Une île déconseillée d’où personne ne revenait vivant. Un pouvoir mystique qui lui permet, même si elle est détachée de tout, d’abriter une végétation luxuriante, une faune diversifiée et pleine de ressources. Aucun doute possible, c’était bien son île, elle devait être imprégnée du pouvoir de la nature. D’où son épanouissement qui dépassait l’entendement.

Shiyubii retrouva le sourire et son cœur s’apaisa quelques instants. Elle avait trouvé la localisation de l’île, moins réjouissant, elle se trouvait en plein milieu de l’océan. Elle jeta un coup d’œil dans son sac dans lequel elle n’avait pas regardé. Elle y vît un papier avec une adresse près du port. C’était signé Komui. Elle laissa encore une fois échapper un sourire elle avait deviné l’intervention du moine qui l’avait pris en sympathie. Alors donc il s’appelait Komui… elle saurait au moins qui remercier quant à l’accomplissement de cette quête. Un problème se posait, la nuit commençait à tomber et elle n’allait pas prendre le risque de déranger la personne habitant à l’adresse donnée à une heure aussi tardive. Elle se rendit compte, un peu trop tard qu’elle n’avait pas non plus d’endroit ou dormir. Jiraya n’avait pas prit la peine de lui réserver un endroit ou crécher vu que sa mission n’était pas sensée s’éterniser. Tant pis, elle dormirait à la belle étoile. Elle se trouva un coin tranquille ou régnait en maître une mousse moelleuse et s’allongea, portée par ses rêves.

Le lendemain matin, elle fut réveillée par les premiers rayons du soleil qui vinrent inonder son visage doux. Elle se le va rapidement et remballa ses affaires. Elle devait partir le plus vite possible en direction du petit port de la ville. Les rues étaient remplies et le soleil tapait fort même le matin. C’était jour de marché, les marchands ambulants clamaient les mérites de leur produits à celui qui criera le plus fort et elle marchait au milieu de cette populace, silencieuse et observatrice. Elle arriva sur le port et se rendit à l’adresse donnée. Elle frappa trois brefs coups secs sur la porte et un vieil homme ouvrit….

Sa face ridée se fendit de part en part en apercevant Shiyubii, il ouvrit complètement la porte et invita la jeune kunoichi à entrer. Shiyubii entra, sans poser de questions, elle savait bien que certains points lui resteraient obscurs et elle s’y résignait. La maison dans laquelle elle venait d’entrer était étonnamment richement décorée. Des sculptures de bois majestueuses encadraient un escalier en colimaçon de bois noble. Une bibliothèque d’une taille impressionnante trônait au milieu de la pièce. Shiyubii fut encore une fois arrachée à ses contemplations par le vieil homme.

« Komui m’a prévenu de ton arrivée, je t’attendais hier soir vois-tu. Tu as faim ? »

Shiyubii, surprise de tout cela rougit un peu en entendant qu’elle était attendue pour la veille. Ironie du sort puisqu’elle avait peur de déranger en venant le jour passé, enfin, la question de la faim se réveilla tout à coup, sans y penser, cela faisait maintenant deux jours qu’elle n’avait rien ingurgité et son estomac commençait petit à petit à se réveiller. Elle rougit une nouvelle fois puis répondit dans un sourire.

« Je mangerais bien un petit quelque chose s’il vous plaît. Komui vous avait prévenu de mon arrivée ?! »

Le vieil homme se dirigea vers la cuisine et e ressortit avec deux bols fumants de soupe qui embaumait la pièce d’une odeur exquise. Il jeta un coup d’œil à Shiyubii et l’invita à s’assoir sur la banquette. Il s’assit près d’elle et posa les deux bols de soupe côte à côte sur la table.

« Itadamakitsu ! Mange, nous parlerons après. »

Il lui fit un généreux sourire et entama son bol de soupe. Etrange ce personnage, i lavait tout prévu jusqu’à l’heure de son arrivée, les bols étaient encore chauds et, d’après ses souvenirs, la porte s’était ouverte une fraction de seconde après le troisième petit coup qu’elle donna à la porte. Encore un oracle ? Non, invraisemblable, peut-être était-ce le fruit du hasard, qui sait ? Elle but délicatement une, puis deux gorgées de la soupe qui lui réchauffait le corps. Elle se sentait bien mieux à présent. Et ne put s’empêcher de soupirer à la fin de son repas. Le vieil homme ne perdit pas de temps et l’emmena dehors sur le port sans un mot. Il avait l’air pressé et fronçait presque sans arrêt les sourcils. Il la conduisit ou plutôt la traîna sur un bateau. Ni une, ni deux ils étaient en route. Shiyubii se posa sur un rebord du bateau et regarda avec étonnement et insistance le vieil homme qui se retourna brusquement tout d’abord toujours les sourcils froncés puis avec un grand sourire ce qui eut le don de déstabiliser Shiyubii.

« Oh ! Mais tu vas bien à l’île du Lotus, tu te nommes bien Ka… Euh Shiyubii, ANBU de Konoha et tu viens pour récupérer la pierre de la nature je me trompe ? »

Elle le regarda longuement limite la bouche ouverte tant elle était surprise, il savait tout, étrange il n’avait rien dit. Peut-être pas un bavard. En tout cas, Shiyubii, intimidée n’osa rien répondre.

« Oh oui, surprise par se départ aussi brutal ? On devait partir hier soir mais vue que tu n’es pas venue, on a prit un peu de retard, j’ai préféré embarquer et après parler tu comprends ? »

Il avait lâché ses paroles d’un trait, rapidement en conservant un sourire de commerçant qui essaie de vous appâté à acheter ses produits. Shiyubii se contenta de hocher la tête et ne décrocha pas un mot, tout se passait si vite… Ils accostèrent bientôt sur une île qu’elle avait remarqué de loin tant elle était verte. A gauche, au bout de a grande plage, elle apercevait une petite bicoque, surement là ou allait l’attendre le vieux en attendant qu’elle ne revienne du temple. Sans plus attendre ni sans attendre quelconque parole du vieux fou, Shiyubii s’élança dans la dense forêt sans oublier le précieux sac dans lequel elle trouva le plan de l’île et s’enfonça toujours plus loin dans ce dédale de feuilles. Sur son chemin, il y avait de tout, des animaux, des fleurs aux couleurs extraordinaires et insolites mais elle ne se détournait pas de son objectif, elle continuait d’avancer, moins elle perdrait de temps, mieux elle se porterait. Elle consultait régulièrement la carte et montait en hauteur sur les arbres pour vérifier sa position. Pas de doute, elle y serait dans une ou deux heures de marche tout au plus. Une chose l’intriguait, au loin, là ou devait se trouver le temple, elle observait un étrange fossé circulaire, comme si la bâtisse était entourée de vide, sans aucun pont i moyen d’y accéder. Elle resta longtemps bloquée sur ce détail puis continua, se disant qu’elle trouverait une solution à ce problème plus tard, une fois devant le fait accompli. Elle avançait de plus en plus vite sans s’en rendre compte jusqu'à finalement arriver au temple. Elle fut impressionnée par sa taille… Tout simplement immense… Un dôme, qui dirait-on est sorti de nulle part entouré d’un fossé de pas moins de 30m de longueur. Elle était sous le choc, comment allait-elle passer de l’autre côté ? Elle s’avança devant le fossé, un centimètre de plus et elle tombait. Elle ne voyait pas le fond de ce trou, il était si profond… elle s’assit devant et observa longtemps le paysage qui l’entourait. Encore une chose surprenante qui la mit bientôt sur la voie de la solution. Ce trou, entourait le dôme mais, une pièce lui manquait, comment creuser un trou aussi profond, même un puissant jutsu ne ferait pas de dégâts aussi précis et aussi vastes. Shiyubii attrapa une pierre à côté d’elle et la lança. La pierre restait à la surface. Etonnant bien qu’elle s’en soit doutée, ce trou, n’est qu’un genjutsu elle utilisa alors une simple technique de dispersion qui lui demande tout de même pas mal de chakra et rouvrit les yeux découvrant avec contentement que le sol était ré apparu .Elle s’avança donc, non sans une certaine méfiance et arriva près des portes du temple qui paraissait encore plus gigantesque vu sous cet angle. Les portes étaient en pierre grise, couvertes de mousse d’un vert franc. Elle chercha en vain un endroit où introduire la clef, cette petite fleur d’un violet si doux allait lui donner accès à ce qui allait faire changer sa vie. Elle toucha les portes du temple et fut prise de frissons, une énergie mystique imprégnait els murs, une énergie qui la transcendait. Elle tomba, en tâtant les parois sur un petit trou pile de la taille de sa clef. Elle sortit avec précaution la fiole du sac et l’introduit dans le trou.

Merci merci j'en rougirais presque mais il est vrai que la fin du RP a été vechement abrégée x) Il y avait disons quelques autres péripéties sur le parcours que j'ai passées sous silence ainsi que certains passage dans le temple (Bah oui sinon le Rp aurait été je pense trop long ,le double pour tout dire xD)

PS: Pour la fâmeuse matinée, je ne relis parfois pas toutes mes phrases d'où de charmantes perles comme celle là qui se glissent dans mes écrits x)

Sinon, merci d'avoir tout lu =)