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 prise de conscience.

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MessageSujet: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMar 31 Mar 2009, 18:20

Le vent fouettait mes cheveux, libérant ainsi mon visage des méches rebelles qui l'entravait. L'ample vétement dont j'étais vétu se gonflait au grés de bourasque cachant ainsi mon ventre gonflé par la grossesse. Les ondes venteuses créaient des vagues d'herbes vertes, vaste illusion de mér végétale... Le ciel bleu azure dans lequel se cachaient quelques cumulus crémeux, panaches blancs distrayants mes yeux endoloris. Mes muscles sayants me faisaient souffrir, je ne savais comment calmer la douleur qui me lancinait depuis quelques jours, et je ne savais pas comment calmer la douleur intérieure qui venait de naître... Je ne savais pas comment élever cet enfant sans pére, je ne savais pas comment l'élever, je ne savais pas si j'allais le mêttre au monde. Je ne savais rien. A ce moment seul l'apaisement ultime provoqué par le retour de Doku aurait pu apaiser ma souffrance. Mais il n'était pas là, il ne serait jamais là et ne reviendrait jamais. Il était mort, je le sentais au plus profond de mon être et cela ne faisait aucun doute... Pourquoi étais-je à ce point malchanceuse? Encore une fois, je n'en savais rien... Mais à quoi bon se poser toute cette batterie de questions qui restera sans réponses malgrés mes efforts? Je n'étais pas d'humeur à me mêttre à sourir, ce fut pourtant ce que je fis... Que faire d'autre dans cette situation? Que faire a part se masquer dérriére cet acte vide de sens? Ou était passée la Shizuru sans coeur ni âme? Celle qui aurait sans peine tué quiquonc lui barrait le passage? Elle était morte au moment ou les gens de Suna lui avait accordé sa confiance. Désormais c'était une shizuru douce et aimable, qui tentait de retrouver sa gloire passée, son indépendance, sa cruauté. Le peux de supériorité qui me restait avait disparue le jour ou j'avais réalisé que je l'aimais... Et maintenant il n'était plus là... Alors à quoi bon? Je ne comptais pas mettre fin à mes jours, loin de là, je n'avais jamais eu une telle ambition... Bien que choisir sa fin me semblait une mort enviable à bien d'autre... J'étais Ninja, j'étais une femme, un médecin... Ma mort ne serait pas douce, j'en avais conscience, j'allais certainement mourir sur un champs de bataille dans d'atroces souffrances... Pourquoi pas? Etait-ce réellement mieux de mourir dans son lit aprés des années d'inutilités? J'étais Shizuru Yukimitsu, j'étais désertrice avant tout, je faisais partie d'une organisation extrément puissante... J'avais toujours voulue être libre et maintenant que je l'étais... Je n'en revenais pas...

Je continuais à marcher en direction du nord, me concentrant sur le chakra qui émanait des petits animaux des environs, je m'amusais à essayer de deviner de quels bestioles il pouvait s'agir, ce n'était pas chose facile, et par dessus tout c'était totalement inutile. Mais je préférais m'occuper l'esprit... Durant quelques minutes je marchais ainsi, puis ivre des pas que j'avais accomplis, je m'assis sur le sol frais et plein d'odeur terrestres. L'herbe grasse veint me chatouiller le creux des reins. Je n'étais vétue que d'une longue robe de lin, blanche, à la limite du transparant, mes vétements originels n'ayant pas survécus à l'affrontement avec Akira... Mais, cette tunique m'avait trés certainement sauvé la face, on ne voyait pas les prémices de la vie qui naissait en moi. Je la sentais, je le sentais gagner en force jour aprés jour... Alors pourquoi ne pas le garder? C'était une personne à par entiére, bien qu'il ne soit pas encore parmit nous... C'était une décision qui me demandait une sacrifice énorme, je renoncerais à une partie de ma liberté fraichement acquise, mais même sans personne à mes cotés, je n'étais pas totalement seule, schishibi était avec moi... Je fermais les yeux me laissant aller sur le dos... Je décidais alors de peser le pour et le contre de cette décision. C'était une personne que j'aimais et que j'aimerais, je l'avais faite moi même, c'était un peu de ma faute si il ou elle allait venir au monde, il n'avait rien demandé le pauvre, j'étais tout à fait à même de subvenir à ses besoins et je ne voyais pas pourquoi il n'aurait pas le droit à vivre. Mais, d'un autre coté, j'étais une vaguabonde, qui vivait au jour le jour, alors pourquoi m'embarasser d'un tel fardeau, je ne savais pas de quoi serait composer demain et avoir un enfant en bas âge avec moi ne me faciliterais pas les choses, c'était aussi dangereux pour lui que pour moi. J'étais on ne peux plus concentrée sur mes pensées quand soudainement j'apperçus les émanations de chakra qui s'enfuyaient autour de moi. Ce chakra violacé que je ne connaissais que trop bien... Une masse étrange se forma devant moi, un... Putois? Non, un BLAIREAU! Il me fixait d'un air sévére :

"_ Et moi on me demande pas mon avis?
_ Déjà que tu squatte mon bide, tu vas pas me dire ce que je dois faire, je te demande pas de payer un loyer, alors c'est bon...
_ Justement, j'étais là avant elle!
_ Elle? Tu ... Tu veux dire que c'est une fille? les larmes me vinrent aux yeux, une fille... Ma fille ... Notre fille...
_ ça te ferais plaisir de devenir mére? Sincérement?
_ ... Je me raclais la gorge avant de lui répondre, sincerement? il hocha la tête. Oui, ça me ferait plaisir.
_ Alors ne te pose pas plus de question. "

Je fermais les yeux, ou plutôt, les ouvrais, le front baigné de sueur, j'étais en plein accés de fiévre, fiévre qui venait de me faire délirer... J'étais tremblante, j'avais chaud... Je voyais double... J'examinais tout mes symtptomes fébrilement, je venais certainement de faire une crise d'angoisse. Faible d'avoir trop pleuré j'avais amené mes défences imunitaire à un seuil critique... J'essayais de me lever, mes jambes chancelérent, incapables de supporter le poid de mon corps. Je fixais mes genoux ébahie, ils étaient rougis par le sang... D'ou venait il? Je m'oscultait rapidement et remarquais qu'il n'y avait aucune trace de blessure sur ma personne... Je vis alors, un shuriken dégoulinant de sang posé entre mes jambes, que faisait il là? Je tendis une main incertaine dans sa direction. Je ne voulais pas me l'admêttre mais j'avais peur de cette arme, sans savoir pourquoi elle ne m'inspirait pas confiance. Je saisis le bout de métal froid et le fit tourner, pour finalement apercevoir un morceau de papier enroulé sur une des branches. Je le regardais pendant quelques minutes, persuadée qu'il était porteur de mauvaises nouvelles, pourtant si il était là, ce n'était pas pour rien... Je pris une éniéme respiration sacadée et dépliais le morceau de parchemin. L'écriture était tachée de sang mais parfaitement lisible:"Tu n'est pas ce que tu crois, tu n'est pas qui tu crois. Line t'attend à Kiri.", Line... Ce nom provoqua en moi un défilé de sensations aussi incongrues que térrifiantes... Et cette écriture... elle m'était familiére sans savoir pourquoi... Je plaquais la main sur mon front, j'étais totalement perdue.... Qu'allais-je faire à Kiri? En tout cas je n'irais pas maintenant, dieu seul savait si j'allais y aller un jour seulement! Cette soudaine montée d'adrenaline me rendi quelques maigres forces et je reussis à me remêttre sur pied bien que chancelante. Je jetais un dernier regard éperdu autour de moi, cherchant dessespérement la source de cette attaque soudaine, je dessespérais... A quoi bon? Il fallait que je rentre, au sud, c'était la bas que ce trouvait la caverne, ou pouvais aller si ce n'était la bas? Je me mis à courrir pour oublier.


Oublier, c'était la seule chose que je ne reussis jamais à faire....
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMer 01 Avr 2009, 17:40

(HRP : Message pour les gens de Shinobis Sanctuary. Ma présentation a été volée pour être mise sur votre site ! Merci de bien vouloir faire quelque chose contre ce membre.)

La vie.

Ce concept était fascinant en son sens.

Bien que Kiyoshi ait vécu déjà plusieurs dizaines d'années, jamais il n'avait eu l'impression d'autant vivre, concept aussi erroné pouvait-il être pour décrire son être. Car lui ne vivait pas, il existait. Les humains, eux, vivaient. Il avait déjà entendu dire dans les rues d'un petit village il y a de cela déjà trente ans une jeune femme pas encore mûre mais quittant néanmoins la période frivolte de l'adolescance s'exclamer de la sorte, égayée de son nouvel amoureux : «La vie est tellement courte quand on y réfléchit. À tel point que la seule chose qui nous est permise de créer d'éternel, c'est l'amour.» Cette phrase l'avait laissé perplexe jadis, mais avec le temps il était venu à réaliser que sa vie éternelle lui venait au prix que jamais il ne connaîtrait l'Amour. Il ne connaissait pas l'attachement, l'amitié et ne possédait même pas le désir reproducteur des hommes et ainsi, bien des humains se seraient probablement accordés pour se dire qu'il ne vivait pas réellement. Mais désormais, les choses avaient changé ; il avait lui-même l'impression de vivre. Il avait rejoint Seikurai et s'était gagné la chance de finalement se battre pour l'Amour en détruisant la Haine. Cet objectif était sa seule passion, son seul objectif. Il ne vivait que pour détruire la Haine, l'exterminer à sa source, dans le but d'un jour offrir une paix parfaite aux humains, tels les Kamis eux-mêmes vivaient depuis la nuit des temps. Après tout, pourquoi cet objectif serait-il irréalisable ? Pour lui qui était immortel, la belle affaire si cela devait prendre deux milles ans ! Ou même dix ! Un jour il s'était promis de défendre l'Amour de la légende des Kamis, puisque telle était la couleur de son aura.

Des pensées et des questionnements déferlaient ainsi dans son esprit tandis qu'il admirait la nature près du repère du Seikurai. Akira lui avait brièvement parlé des autres membres, faite une description des lieux et tout. À vrai dire, il s'était attendu à ce que le repère du Sage des 6 chemins et de son organisation ait été un immense château en cristal d'un blanc pur, mais il s'était trompé gravement. Néanmoins, il fallait bien admettre qu'une grotte demeurait bien plus discrète. Avec le peu temps qu'il avait eu à parler avec Akira depuis son recrutement il avait aussi réalisé que les guerriers, les 13 guerries des enfers de Seikurai, ne partageaient certainement pas sa mentalité quant au sujet de la protection et la propagation de l'Amour. La plupart, sinon tous, étaient de toute évidence utilisés par le Sage dans le but de canaliser leurs compétences exceptionnelles en ses intérêts. Cette idée lui plaisait particulièrement ; il s'agissait d'un moyen incroyablement efficace de canaliser l'énergie de personnes telles qu'Akira, qui de toute évidence se rapprochait plus de la meurtrière que de la paladine il en était convaincu, pour mener à bien ses objectifs de paix. Kiyoshi acceptait pleinement cette idée et ainsi se jura de ne pas contrevenir aux personnalités de ses nouveaux collègues qui risquaient sans aucun doute de varier beaucoup de la sienne. Du moins, tant et aussi longtemps que celles-ci ne viendraient pas à contredire les ordres de ce Sage qui avait su laisser une très bonne impression sur son être pourtant de marbre.

Le temps était magnifique aujourd'hui et malgré tout le Kami, jeune malgré tout considérant son espèce, appréciait ce temps à sa juste valeur ; bien qu'il ne pouvait apprécier, aimer ou goûter les choses comme les humains, son affinité demeurait la lumière. Elle était sa source d'énergie, de pouvoir et de soulagement, faisant de ce soleil flambloyant une sorte d'idole éternellement figée dans les cieux. Il ne pouvait apprécier la lumière ni la chaleur, mais son instinct lui dictait tout de même que le soleil était magnifique. Les prés verdoyants s'étendaient à l'horizon infini, scénario taché seulement par quelques arbres et arbustes distribués au hazard. La température était telle que même le gazon semblait refléter quelque peu la lumière, autre élément du décor que Kiyoshi appréciait, à sa manière. Il marchait tranquilement, perdu dans ses pensées liées à son existence qui avait pris un tournant si différent en si peu de temps, à son existence éternelle mais éternellement vide. Ses bras était tous deux levés dans les airs, croisés derrière sa tête, tandis qu'il marchait nonchalamment.

Au loin, il vit une jeune femme marcher directement en direction du repère de Seikurai très probablement un membre qu'il n'aurait pas encore rencontré ; c'était soit cela, soit était-elle une véritable idote pour se diriger en la direction d'un endroit aussi peu recommendable. À voir ses vêtements et son impressionnante chevelure, il vint à la conclusion qu'il devait s'agir de l'autre femme de l'organisation dont Akira lui avait parlé, la «salope», selon ses dires. La voyant ainsi, Kiyoshi jugea que cette analogie n'était pas très pertinente, principalement venant d'une femme comme elle... L'observant davantage, il réalisa que celle-ci semblait tituber, ou du moins avait-elle une démarche particulièrement chancelante. Il se dirigea immédiatement vers elle pour lui apporter de l'aide si besoin. Elle semblait être égarée dans ses pensées encore plus que lui l'avait été quelques instants plus tôt, aussi ne le vit-elle jamais s'approcher, même de côté. À moins de deux mètres d'elle, n'étant pas très difficile à rattrapper due à sa présente démarche, il réalisa réellement toute la grâce féminine dont elle disposait. Kiyoshi aimait l'élégence, aiment être élégent, aussi aimait-il cette gracieusité de la femme que la treizième guerrière semblait être incapable d'émettre sans provocation sexuelle. Cependant, cette appréciation n'était pas pour lui une source de charme contrairement aux hommes normaux, simplement un petit plaisir quotidien, comme lui-même appréciait l'allure de son habillement inclusivement noire. Il replaça ses lunettes à l'aide de l'index et du majeur de sa main droite. Son regard était comme à son habitude totalement vide, innexpressif, ne
dévoilant pas le moindre sentiment. Au moins sa voix semblait-elle
porter un semblant de bonté, à l'occasion.


- «Vous allez bien ? Vous avez besoin d'aide ?» demanda-t-il simplement.

(Hors RP: Quand Kiyoshi replace ses lunettes à l'aide de son idex et de son majeur de la main droite, cela signifie qu'il est intéressé par quelque chose ou que sa curiosité est vivement piquée. C'est dans son profile psychologique, si si. xD)


Dernière édition par Kokoro Kiyoshi le Jeu 18 Juin 2009, 19:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeJeu 02 Avr 2009, 18:20

Un être humain? Une présence vivante? Qui était-ce? Pourquoi une personne était-elle aussi prés du repére du Seikurai? Bien que je ne fus pas spécialement en état d'essayer d'êmettre un raisonnement censé, je devais avoir l'air plus ou moins normal. Cela-dit, mon apparence globale trahissait une certaine étrangeté. Mon teint d'habitude si pâle était à présent cadavérique, si blafart qu'avec un peu de persévérence on aurait pu voir au travers, la légére trace rouge qui subsistait d'habitude sur le haut de mes pomettes avait disparue... Deux grandes cernes ceignaient le dessous de mes yeux, deux traces violettes pareilles à des echymoses, s'étendant jusqu'au milleu de l'arrette du nez. Mes yeux étaient anormalement dénués de leur couleur naturelle, des veines avaient éclatés et les coloraient d'une légére teinte rosée... Bien des choses encoe me donnaient l'air d'une personne complétement perdue, mais je n'y pouvais rien, je l'étais... Malgrés tout je m'éfforçais de calmer ma respiration saccadée, mon regard affolé allait il détruire tout mes maigres efforts? J'émetais une respiration siflante, tout mon corps suintait le desespoire et par dessus tout je souffrais et cela se voyait. Je me raclais la gorge, même cela m'était difficile:

"_ Et bien, si vous voulez tout savoir, oui, je ne vais pas bien, d'étranges trémolos accompagnaient mes parôles, oui j'ai besoin d'aide, mais je suis certainement trop fiére pour vous le demander, je fis mine de reflechir quelques dixiémes de secondes et repris la parole, oui, je suis trop fiére pour vous le demander. "

J'affichais un sourir à mit chemin entre l'ironie et le rictus de douleure. Le moindre de mes muscle trahissait le profond malaise physique et morâle. Mon désarois était encore plus flagrant que le sang qui tachait mon vétement. On pouvait lire en moi comme un livre ouvert... Moi qui adorais lire, j'éprouvais alors ce que pouvait éprouver un roman je me promettais de penser plus à ce que ressentais ce genre d'ouvrage lorsque j'en lisais...

"_ Je suppose que vous faîtes parti de Seikurai? Ou vous ne seriez certainement pas ici... "

De cet homme émanait... Non... En réalité il n'émanait pas grand chose de lui... Si ce n'était une infinie sagesse, comme si il... Je pensais qu'il s'agissait une personne extrément puissante... Sage et puissant... Mais impersonnel à la fois, comment une personne peut être aussi disociable? Je ne posais plus de question, j'émétais juste des hypothéses idiotes... Mes yeux étaient brulant de fiévres, si je n'avais pas étais aussi resistante aux maladies externes je délirais certainement encore... En réalité la pluspart des choses autour de moi ondulaient quelque peu et les bruits autour de moi semblaient exacerbés... Mon coeur s'emballaient toutes les trois secondes pour ensuite ralentir à un point inquétant... Etait-ce la grossesse qui ne me reussissait pas? Ou bien était-ce les séquelles du combats avec Akira? Ce fut bien possible que les deux combinés furent la causes de ce que je ressentais... Fatigue poussée à l'extréme, lassitude physique, fiévre, délire... Les deux premiers symptomes étaient certainement due à une grossesse trop longtemps ignorée, mais le reste était certainement due à un combat trop éprouvant et à la mort de deux personnes que j'aimais, ou bien encore au fait que j'ai utilisé bien trop de chakra en une seule fois... Enfin bon, tout ceci n'était certainement pas conseillée avec une grossesse... Je n'étais pas vielle... Je n'étais pas en si mauvaise santé que ça... Pourtant c'était ma premiére grossesse, j'étais peut être un peu trop jeune? Bha... Tout ceci n'avait pas d'importance, ce n'était pas à l'ordre du jour, je le savais bien... Mais je laissis mon esprit engourdis vaguabonder au grés de mes envies et de ses maigres capacités à ce moment... Je levais les yeux au ciel et me laissais choir ainsi au sol. M'écrasant ainsi mollement au sol, je me donnais une raison de me reposer... :

"_ Ne vous sentez pas obligés de rester vous savez, je comprendrais bien que vous ne vouliez pas rester avec une gamine de mon âge... "


[ désolée l'inspiration n'est pas au rendez vous =) ]


Dernière édition par Shizuru yukimitsu le Sam 11 Avr 2009, 01:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeVen 03 Avr 2009, 01:48

(HORS RP : Voyons, c'est pas mal du tout. ^^ En passant, j'ai oublié de le spécifier dans mon dernier poste, mais Kiyoshi n'a pas d'ombre... Ton personnage peut remarquer ce détail si tu le souhaites ! ... J'ai eu une idée étrange pour ce poste... Tu verras bien. ^^; )

«Une gamine de votre âge ? Je n'ai pas l'air bien plus vieux que vous, vous savez...»

Ce n'est qu'après avoir prononcé ces paroles que Kiyoshi réalisa tout le manque de subtilité dans sa tournure de phrase. Aurait-il pu faire pire en disant : «Moi ? Je suis parfaitement humain, voyons !» Cependant, peu lui importait désormais ; il s'était convenu que les membres de l'organisation pouvaient bien apprendre sa véritable nature s'il le fallait. Après tout, ils étaient tous alliés, alors pourquoi ne pas partager ce genre de secret ? Du moins, si jamais les autres le découvraient, ils ne les tueraient pas. La jeune femme ne sembla pas porter particulièrement attention à ce qu'il dit de toute manière. Peut-être était-elle trop préoccupée pour y songer outre mesure ? Maintenant qu'il était près d'elle et pouvait la voir de front, ou plutôt de bas maintenant qu'elle s'était allongée au sol, il se dit qu'elle devait être malade ou subir un stress affreux. Tout cela s'analysait parfaitement à la simple texture de sa peau, à ses yeux étrangement délavés en plus de sa voix molle. Dommages, elle aurait sûrement été splendide en n'importe lequel autre état. Il lui prit l'envie encore plus grande de lui venir en aide, mais pour le moment, il se contenta de s'asseoir près d'elle.

Kiyoshi aurait aimé dire une chose dans les lignes de «Qu'est-ce qui ne va pas ?», mais il trouva l'idée absolument ridicule d'un autre côté. Il aurait tout aussi bien pu se présenter, mais à quoi bon ? Ce n'est certainement pas un nom qui allait aider cette dame à ce sentir mieux. Mais sûrement y avait-il quelque chose à faire, il fallait simplement découvrir quoi. L'accouplement aurait pu être une option valide s'il aurait eu plus de l'homme qu'il n'en avait (HRP : Cette ligne peut être interprétée à votre guise...), cependant tel n'était pas le cas. Il avait néanmoins l'impression que cette jeune femme avait besoin d'un moment de fantasme, de fantaisie, pour se changer les idées. Bien qu'elle eut l'air paisible allongée dans l'herbre, ses pensées laissaient trahir un état d'esprit bien différent ; au moins, elle semblait apprécié quelque peu sa compagnie, bien que cette analogie restait subjective en son sens. Le Kami supposait simplement que sa compagnie ne pouvait pas énerver autrui tant et aussi longtemps qu'on ne lui disait pas, cela était là sa seule réelle façon d'évaluer ce genre de choses. Un soupir franchit les lèvres de sa compagne, tandis que lui réajusta son gant gauche à l'aide de son autre main (HRP: Profil psychologique ; tendance à faire cela lorsqu'il est stressé, énervé.). Mais que pouvait-il bien faire ? S'il aurait connu quelque jutsu de guérison il lui aurait sûrement proposé un petit coup de guérison ou quelque chose dans le même genre. Peut-être un massage ? Non, ce n'était pas là son fort du tout. Qu'est-ce qu'un humain aimerait ? Qu'est-ce qu'un humain ressentait à aimer ? Non, non... Il ne devait pas se perdre dans ces pensées aporiques de nouveau. Les humains aimaient au moins une chose à coup sûr : les fantasmes, comme il y avait pensé un peu plus tôt. Quel genre de fantasme pouvait-elle bien avoir ? À ce moment, une idée lui traversa l'esprit. Une idée sougrenue.


«Tu permets que j'essaie de te remonter le moral un peu ? Je voudrais t'aider à te changer les idées, tu as l'air de ne pas bien aller du tout.» expliqua-t-il, avec une once de bonté dans sa voix. Il se redressa de tout son long, brusquement. «Par contre, tu me promets de ne rien dire aux autres, n'est-ce pas ?»

Il ne s'agissait même pas là d'une question puisqu'il était certain que la jeune femme était digne de confiance. Et puis, même si elle ne l'aurait pas été, les autres membres de l'organisation pouvaient bien l'apprendre après tout ; chacun avait certainement ses propres secrets à cacher et dans cette logique, devaient certainement respecter ceux de leurs frères d'armes au minimum. De toute façon, son esprit était désormais fixé sur son objectif présent. Il allait réaliser le fantasme de cette adolescente peut-être pas encore tout-à-fait mûre, le fantasme que chaque être humain possédait d'autant qu'il sache. Dans le pire des cas, cela serait là un moment de fantaisie pour elle, à coup sûr.

«Je vais vous faire atteindre le septième ciel.», dit-il ignorant le véritable sens de cette expression... «Ne me regardez pas droit dans les yeux, surtout.»

Ses traits devinrent flous, se diluèrent, ne semblant ne faire plus qu'un avec l'air environnant, avant de finalement reprendre une forme davantage physique. Ses vêtements changèrent de couleur, passant en un éclair du noir au gris, puis du gris au blanc. Le haut de son corps gonfla accompagné d'un bruit semblable à un petit grognement presque inaudible, tandis que son corps se mit à luire d'une intense lumière blanche, montant rapidement des pieds jusqu'à la tête, jusqu'à ce que toute la silhouette du Kami soit baignée de lumière. La courbe de ses bras sembla se fusionner avec son corps, les cheveux eux aussi baignés d'une vive lueur, rosée celle-ci, se mirent à grandir à une vitesse folle jusqu'à-ce que moins d'une seconde plus tard ils atteignirent le niveau des hanches, semblant également se perdre dans les courbes du corps, celui-ci s'étant vivement recourbé par l'avant. La vive lumière se dissipa immédiatement, laissant place à un magnifique faucon d'une taille ridicule, deux fois celle d'un homme. Son plumage d'un blanc pur reflétait quelque peu les rayons du soleil, éblouissant légèrement. Son dos était quant à lui recouvert d'un magnifique et épais duvet rose, aussi doux que la soie. Ses pattes et son bec recourbé, blancs eux aussi, étaient les seules parties de son être à ne pas briller. L'oiseau éblouissant avait les yeux clos.

Le Nozomi no Hane se tourna de côté, se détournant de sa précédente interlocutrice. Il se pencha autant que possible au niveau du sol et tendit son aile gauche, celle du côté de la dame, vraisemblablement pour qu'elle puisse s'en servir pour monter et prendre place dans le plumage soyeux de son dos. Il s'était promis d'offrir un fantasme à cette femme.

Désormais, elle l'avait.

(HRP : Si Shizuru accepte de monter sur le dos de Kiyoshi, tu peux bien prendre le contrôle de Kiyoshi le temps du vol. ^^ Prends juste en considération qu'il va voler aussi haut et aussi rapidement que Shizuru le veut bien, quoique peut-être faire son coquin un peu, à ta discrétion. Arrange-toi juste pour suivre son conseil ; Shizuru ne doit pas le regarder dans les yeux. xD)
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeVen 03 Avr 2009, 16:42

Une transformation? Qu'était-il en train d'accomplir? J'étais totalement émerveillée devant le rituel qui s'accomplissait devant moi, chaque partie de son corps se métamorphosait petit à petit... Durant quelques instants, je cru que j'étais à nouveau en pleine crise de délire, mais le simple fait de voir une telle chose m'apaisait... J'adorais les oiseaux, et n'était-ce pas un oiseau qui se dépeignait devant moi, un magnifique oiseaux qui apparaissait plume par plume... Une bête aussi belle était forcément iréelle... Fragile, douce, puissante... Et elle me tendait une aile? Etait-ce un réve? Un quelquonc songe aussi doux qu'il ne pouvait être qu'un songe? Etait-ce un de ces fantasmes iréalisables? Je ne voulais pas briser la magie du moment, je ne voulais plus qu'une chose, empoignait l'aile qu'il me tendait, monter sur son dos et m'envoler le plus haut possible. Quand bien même cela aurait été la derniére chose que j'aurais accomplit durant ma vie, je voulais le faire et en profiter le plus possible, voir à quel point mes soucis étaient petits vus d'en haut... M'envoler, laisser ma basse condition d'humaine au sol et ne jamais revenir... Le simple fait de pouvoir ne plus sentir la terre ferme sous mes pieds, de sentir l'air frais me fouetter le visage... Poussée par l'envie, par la folie aussi sans doute, je me levais avec difficultée en m'appuyant sur la main gauche ( profil psycologique: Je suis pas douée x'D ). De ma main libre je carassais avec admiration le plumâge plus que bien fournie... Une fois debout, je m'eberluais à enfourcher le dos de ce magnifique oiseau. Je du m'y reprendre a plus d'une fois et mes tremblements trahissaient mon état de faiblesse... Une fois confortablement assise sur l'échine, je me penchais en avant, m'agripant faiblement aux plumes se trouvant devant moi....

Ainsi dont, "_ Je vais vous faire monter au septieme ciel." n'était pas qu'une simple expression venant de lui, allais-je reussire à ne pas m'évanouir sous l'effet de l'exitation intense que j'avais soudain ressentis en monter sur celui qui allait peut être m'offrir un de mes rares moments de détentes depuis des lustres... Je n'avais jamais eu le vertige, d'ailleurs j'adorais le vide, cette sensation de legerté intense... Je ne comptais plus le nombre de fois ou je m'étais prise pour un funambule sur les toits des maisons des villages dans lesquels je m'arretais parfois... Mais ce que j'aimais le plus c'était les falaises, je choisissais les falaises les moins abruptes et je me laissais tomber du haut de ces protubérances rocheuses, et, lorsque j'avais de la chance je reussissais à me rattraper à l'aide du chakra, dans les rares cas ou je ne reussissais pas... Trois fois je n'étais pas passé loin de la mort... Sentir tout les os de son corps se briser en simultanément, plusieurs organes se réduire en boullie, son crane se fendre... Voir défiler les mêtres qui vous sépare de la chute... Le sol qui se rapproche à une vitesse inimaginable... Ces quelques fois ou j'avais faillis passer l'arme à gauche, c'était schishibi qui m'avait sauvé, m'insuflant son chakra et me permettant de me soigner... Décidement....


La simple évocation de ces souvenirs me raidit un peu... Mes muscles se tétanisérent, je regardais fixement l'encolure de l'oiseau, essayant tant bien que mal de ne pas montrer mon angoisse... Je pris alors une décision qui n'était certainement pas la meilleure, mais le jeune homme ici présent m'avait montré un de ces secret, alors pourquoi pas un des miens... Je m'entreteins quelques secondes avec Schishibi et il m'accorda sans trop de problêmes mon due de chakra.... Durant quelques secondes de moi émanait une chakra étrange qui ne donnait certainement pas envie de m'approcher, je ne savais pas si l'oiseau allait prendre peur, c'était un humain à la base, mais en tant qu'animal conservait il ses instincts primaires? Mes ces quelques secondes furent bien vite écoulées... Je posais ma mai sur ma poitrine et amorçais un jutsu de soin... J'en avais bien besoin, et je ne me privais pas sur la quantité de chakra que je devais mettre. En quelques dixiémes de secondes je fu englobée par une gaine d'énergie verte, je me sentais instantanemet mieux. Le sourir au lévre, je me penchais de nouveau :

"_ Chose promie, chose due... Montrez moi le septiéme ciel! "

Je sifflais presque, je murmurais une mélodie qui m'était restée en mémoire, je ne savais pas d'ou elle me venait, mais j'avais l'impression qu'elle avait toujours était en moi... Cette mélodie que je sentais apaisante, j'adorais ce son, ce bourdonnement sans timbre....

Cette mélodie qui allait s'envoler en même temps que moi...
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeSam 04 Avr 2009, 21:13

Kiyoshi sentit immédiatement l'apport d'énergie dans le corps de la jeune femme, une énergie apportée par... Par quoi, au juste ? Ce chakra lui fit dès lors penser à un jutsu de guérison, tant dans la méthode et la vitesse de déplacement des particules, mais il y avait quelque chose de différent. La texture, l'origine du chakra, pouvait provenir de bien des choses, mais celle-ci n'était certainement pas de source humaine. Si le Kami aurait pu réellement mettre des mots sur cette sensation, il aurait dit que le chakra humain était brutal, physique. Il aurait dit qu'il possédait une nature presque solide. Celui des Kamis quant à eux était doux et fin, éthéré même, rappelant le plumage soyeux de son dos sous cette présente forme. Ce qu'il ressentait se rapprochait davantage de cette deuxième sensation. S'il aurait eu les yeux ouverts, il aurait certainement pu découvrir la source profonde de cette énergie provenant de la jeune fille, mais tel n'était pas le cas ; il se devait de maintenir les yeux fermés pour ne pas l'aveugler, ce qui l'aurait très fortement pertubée, sans l'ombre d'un doute. Il jugea pertinent de penser pour le moment qu'une énergie spéciale état scellée en elle, bien que cela lui importait peu ; peu importe ce qui pouvait bien être en elle, un enfant ou même un démon pourquoi pas (HRP: Lol, je sais que c'est très ironique mais non, c'était pas supposé l'être, à l'origine. xD ), la seule chose qui comptait réellement pour lui était de la sortir de son état zombifié. D'une manière ou d'une autre, il était convaincu que son sourire était d'une élégance incroyable et que simplement pour cette raison il valait la peine de lui en poser un sur le visage.

La sensation qu'il éprouva lorsqu'elle lui caressa le plumage fut indescriptible. Il avait pris cette forme que peu de fois dans sa vie, mais à chacun de ces rares moments cela avait été inclusivement pour se battre, pour enlever des vies. Sentir la douce caresse d'une femme le surprit au plus au point pour cette raison, pour celle-là, et peut-être aussi le fait que de toute sa vie il n'eut jamais touché ou été touché par une femme sinon pour la tuer ou plus rarement simplement la vaincre au combat. Mais bien que cette sensation fut plaisante, le sentiment de confiance émanant de la jeune femme ayant enfourché son dos et lui confiant par le fait même sa vie lui était encore davantage ; entre autres, cela ne voulait pas seulement signifier qu'elle éprouvait une sorte de reconnaissance à son égard, mais aussi qu'elle avait accepté son offre de la soulager ne fusse que l'espace d'un moment, proposition fidèle à n'importe lequel fantasme. Malheureusement, Kiyoshi savait pertinemment que le plaisir n'apportant pas le bonheur ce moment filerait à toute allure devant ses yeux plus si innocents que cela et qu'elle replongerait probablement tôt ou tard dans un profond état de lassitude, sinon pis. Au moins avait-il désormais le pouvoir de contribuer à ce moment de plaisir, aussi temporaire pouvait-il être.

Quand il entendit un tendre sifflement provenant de la dame, ou s'agissait-il davantage d'une mélodie presque sussurée à son oreille ? il rouvrit les yeux, finalement. Les deux petits soleils qu'étaient ses yeux brillant d'une lueur incroyablement puissante regardèrent brièvement à gauche, puis encore plus rapidement à droite ; il était une bonne habitude de regarder ce qui pouvait l'entourer avant de s'envoler, ne serait-ce que pour confirmer que son attention d'auparavant n'eut pas été portée au mauvais endroit. Ses ailes se détachèrent de son corps, prenant grand soin de se déplier lentement, évaluant la proportion du corps de la jeune femme lors de leur déploiement au ralentit, reflétant longuement le vive lueur du soleil aveuglant malgré ses bonnes intentions sa passagère. Lorsqu'il eut jugé des proportions du corps en question, principalement des jambes sur lesquelles il ne pouvait se permettre de ferme ses ailes, il donna un puissant coup d'aile. Tout l'herbe sur un rayon de dix mètres alentour de l'oiseau fut balayée sur le côté par un puissant vent et l'oiseau quitta immédiatement le sol d'un bon mètre, se balançant maladroitement vers la droite, totalement inhabitué à la charge supplémentaire le surplombant. Il eut peur de l'effrayer par ce mouvement peu réussi, néanmoins à son étonnement sa prise ne se resserra même pas et lors de son second coup d'ailes, donné parfaitement cette fois-ci, elle se relâcha même davantage. Le niveau des arbres fut rapidement dépassé par les puissants élans de l'oiseau et son altitude croissa davantage d'instant en instant, presque avec frénésie.

Sa tête fixait droit devant lui et par le bas même de temps à autres, fixant les points minuscules qu'étaient devenus les arbres. Il n'était pas impossible que les autres membres du Seikurai auraient pu les voir en ce moment, mais cela n'avait guère d'importance en plus d'être peu probable ; le plumage de l'oiseau brillait tellement à cette hauteur qu'on ne pouvait pas réellement rien distinguer, sinon une sorte d'étoile apparaissant inexplicablement lors de la journée. Il joignit la formation en plein vol d'un groupe d'oiseaux bleus, qui semblèrent peu enclins à accepter la présence des des visiteurs d'après leurs étranges glapissements, aussi décida-t-il de quitter les rangs et choisit de plonger à vive allure dans un nuage à basse altitude, ébourrifant vivement du fait même la chevelure de la jeune femme, espérant même retirer un rire de sa part. Son vol finit par se stabiliser à une vitesse et une hauteur plus stable, calme, pour pouvoir laissé le temps nécessaire à sa passagère d'admirer le paysage ou même de lui demander quelle folie elle aurait aimé accomplir sur son dos si tel aurait été le cas. Elle semblait détendue désormais, d'après la sensation que le Kami en avait.

Étrangement, une mélodie sembla venir aux oreilles de Kiyoshi, troublant ses pensées.

(HRP: Je savais pas trop comment finir ça. >.< Prends le contrôle que Kiyoshi le temps de voler si tu le désires, je le dis encore. ^^)
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeDim 05 Avr 2009, 19:00

Un vol magestueux, une impression de totale liberté... Tout ce qui me fallait à ce moment... Je n'aurais su dire si tout ceci était provoqué par le fait que j'étais à la limite de la folie à l'instant d'avant, ou parceque je n'avais jamais quitté le sol au par avant... Dans tout les cas, une bouffée de joie indescriptible m'envahissait à chaque battement d'aîle. La lueur qui émanait de l'oiseau avait quelque chose de pur, d'apaisant, de... De stellaire. Pour nimporte qui d'autre il aurait certainement provoqué une géne, une source d'aveuglement momentané même, mais moi il m'appaisait et bien qu'il ne fut pas chaleureux, il me rechauffait de l'intérieur. Il ravivait quelque chose que je n'avais pas connu depuis longtemps: Le bonheur. Le sourir que j'avais affiché quelques instant avant s'élargissait chaque secondes un peu plus, et je redoutais bientot une crampe de la machoire tant mes muscles rétissants crispaient. J'avais laché l'échine du jeune homme et laissais mes bras ballant, le cou renversé afin de mieux aprécier la douce caresse du vent. En réalité il était glaciale, mais la chaleur de la fiéve ne s'était pas encore dissipé, aussi, il était agréable... La température de mon corps baissait alors que celle de mon coeur augmentait. Les battements désordonnaient qui bourdonnaient à mes tempes était comme une douce musique. Exaltant de tout mon être la reconaissance que j'éprouvais à l'égard de la personne qui me faisait vivre ces quelques instants de magie pure, je ne cessais de rire à gorge déployée. Le rire, un message universel... Cette maniére irrévocable d'exprimer sa joie. Je ne riais jamais pour une autre raison, aussi pour moi cet acte avait une signification particuliére...

Lorsque nous nous joignîmes à ce vol d'oiseaux bleus je cru que mes poumons allaient éclater tant je riais, je n'arrivais pas à reprendre mon souffle. Je m'évertuais à effleurer leurs magnifiques plumages bleutés, essayant de les amadouer de toutes les maniéres possibles, par des sifflements, des promesses... Et aprés quelques secondes de marchandage, un petit oisillon ignora les ordres de sa mére et veint voler à nos coter, il semblait horriblement géné de ce qu'il venait de faire, aussi me contentais-je de l'effleurer et le relachais-je aussitôt. Je n'avais jamais été cruelle avec les animaux, autant les humains attiraient mes foudres et mon dégout, autant je trouvais bien des animaux digne d'être considérés comme plus que des êtres humains. Nous quittâmes le petit groupe et nous éloignâmes doucement. L'oiseau volait avec douceur et je ne me sentais absolument pas balonnée, j'avais redouté quelque peu ce moment, car n'ayant jamais quitté la terre ferme, je ne savais pas si je souffrais du mal de l'air. Imaginez un peu la scene, l'oiseau luisant magnifique décole et quelques secondes il se rend compte que j'ai rendu le peu de nourriture que j'ai ingurgité ces derniers jour, sur son beau plumâge... Je n'avais pas honte de grand chose mais tout de même...

**_ Es tu heureuse?
_ Je n'ai jamais été plus heureuse tu peux me croire.
_ Alors je le suis également...**

Schishibi... J'aurais pu tomber plus mal question démon... Cet étranger m'avait montré son secret, je devais lui montrer le mien. Ou tout du moins je pouvais le faire. Il m'avait montré le septieme ciel, je pouvais lui montrer les trefonds de la foret dans laquelle vivait schishibi. Pourquoi pas? C'était une belle balade si l'on reflechit, Schishibi n'aurait jamais fait de mal à quelqun qui me rendait heureuse. Il n'avait rien fait à Doku aprés tout! Durant le vol, je continuais à fredonner doucement, changeant parfois le thême de mon broudonnement, il était quelque peu plus mélodieux, mais ce n'était pas une symphonie non plus! Je m'imaginais une maniére tout aussi distrayante de lui montrer mon secret, si il se laissait prendre dans mon gengutsu je pourrais lui montrer ce que je voulais qu'il comprenne. Ce n'était pas dangereux âprés tout, c'était une balade chakresque ( aprés la balade champêtre xD)... Je me prenchais en avant et lui susurrais :

"_ Je veux également vous montrer mon secret, pouvons nous descendre? "
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeDim 05 Avr 2009, 22:03

(HRP: Désolé en passant, mais j'aime développer sur les inquiétudes stupides de Kiyoshi dans ce RP je crois bien, lol. Encore quelques références coquètes au ****, attention ! >.<)

Déjà descendre ?

Et bien pourquoi pas, elle semblait bien détendue après cette expérience après tout. Que pouvait bien être ce fameux secret, d'ailleurs ? Aurait-il pu être lié à cet étrange chakra qu'il avait ressenti un peu plus tôt ? Probablement. Sûrement, même. Se pouvait-il qu'elle aussi ne soit même pas humain ? La Seikurai comportait beaucoup de membres mystérieux, sans l'ombre d'un doute, lui-même en faisant probablement partie d'ailleurs, mais à se dire qu'il pouvait y en avoir d'autres de non humains ? Un autre songe pis encore vint à son esprit ; peut-être ne voulait-elle pas réellement partager un secret avec lui, peut-être était-ce une méthode de flirt. Kiyoshi avait souvent vu cela par le passé entre deux êtres humains pour attirer l'autre dans un endroit plus solitaire afin de procéder à leur étranger rituel d'accouplement semblant leur apporter à la fois plaisir et détente. Se pouvait-il qu'elle désirait une choses semblable avec lui? Sa dernière phrase lui rappelait beaucoup quelques unes qu'il avait déjà entendu dans des bars à l'occasion, ce genre de bars où un homme sortait souvent accompagné d'une femme qu'il venait tout juste de rencontrer, ou encore deux femmes, sinon deux hommes et une femme... Que pouvait-il bien faire ? Il ne pouvait pas se permettre de la décevoir désormais. Alors peut-être qu'il pouvait... improviser ? Il avait des mains malgré tout, enfin, il en avait sous forme humaine, ce qui serait amplement suffisant pour lui faire plaisir d'autant qu'il eut su. Ces humains... Ils étaient si compliqués dans ce domaine-là ! Kiyoshi n'avait jamais été doué dans les relations interpersonnelles à cause de ses handicaps émotifs Kamis néanmoins pour lui les subtilités du plaisir charnel étaient les seules à demeurer totalement hors de sa portée, le laissant le plus souvent dans un état paniqué ; il s'agissait là du seul domaine d'observation par lequel il n'avait jamais été fasciné, celui qu'il n'avait jamais exploré, demeurant ainsi un territoire inconnu sous plusieurs aspects. Hors, il était dans sa nature comme dans celle de n'importe lequel être humain de craindre les choses qu'il ignorait.

Son esprit se vida entièrement de ces pensées probablement ridicules dès la nouvelle caresse instinctive de la jeune femme, pour laisser place à une longue respiration détendue ; il s'en sortirait, d'une façon ou d'une autre... Ce fut donc sur ce songe encourageant que le Kami amorça sa descente tranquile, afin de ne pas brusquer l'humeur peut-être fragile de sa passagère. Tandis que le sol se rapprochait de plus en plus rapidement des deux, le grand oiseau continuait de ressentair maintes caresses sur sa crinière soyeuse et cela le calma progressivement, jusqu'à-ce que celui-ci finisse même par totalement oublier toute peur ; ces caresses si douces ne pouvaient de toute évidence pas être données par une dame cherchant à l'amadouer, elles étaient bien trop douces. (HRP: Sa logique n'est pas nécessairement parfaite à tout coup. xD) Ses ailes se mirent à donner de puissants coups lorsque le duo atteignit le niveau du sol afin d'amortir les derniers mètres, action qu'il entreprit sans réelle difficulté. Lorsque ses puissantes pattes entrèrent en contact avec le sol il faillit de nouveau basculer sur le côté, ayant oublié une seconde fois de recalculer les efforts nécessaires à fournir pour compenser sa charge anormale sous cette forme. Il réussit néanmoins à cacher cette erreur avec talent, simulant ansi simplement se pencher sur le côté droit en baissant l'aile du même côté, afin que la jeune femme puisse s'en servir pour descendre de son dos, chose qu'elle fit sans trop se faire prier.

L'aigle ferma les yeux.

Il attendit quelques secondes pour s'assurer qu'elle eut le temps de s'éloigner un peu et poussa un bref mais puissant cri strident, tentant de signaler sa nouvelle transformation à son interlocutrice. Suite à quoi, trois autres secondes passèrent, et le miracle se produisit de nouveau. Le plumage perdit de son éclat et devint d'une couleur plus foncée peu-à-peu. Son bec et ses pattes passèrent d'un blanc immaculé à un jaune délavé, puis la vaste crinière de son dos se dissipa dans l'air plume par plume, celles-ci disparaissant de manière éthérée dans l'atmosphère presque dès leur libération. Le dos de la bête se plia vers l'arrière et perdit sa fière posture robuste, tandis que du précédent duvet rose ne demeurait plus qu'une crinière rosée autour de la tête. Ses ailes semblèrent gonfler tout en diminuant de taille tandis que les pattes du volatile se contractèrent pour devenir de plus en plus raides. Un éclat de lumière vint convrir tout son corps avec une ardeur presque équivalente à celle du soleil de la journée, rendant diffile de distinguer ses traits. Il disparut dans cette vague de lumière temporaire qui s'évanouit en moins d'un instant, laissant découvrir sa forme originale que la dame avait pu voir au tout début. Il replaça ses lunettes à l'aide du majeur et de l'index de sa main droite.

«Mon nom est Kokoro Kiyoshi.» mentionna-t-il simplement au ton doux.

Comme à son habitude, son visage ne montrait pas la moindre trace d'un sourire ou même du plus petit rictus imaginable, cependant cette fois-ci il ne fallait pas s'y fier outre mesure ; l'inquiétude demeurait toujours dans son esprit quant aux intentions de celle qu'il avait voulu rendre heureuse, bien que très ensevelie. Qu'allait-elle vouloir faire ?
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeDim 05 Avr 2009, 22:48

"_ Ravie de vous connaitre Mr. "

Je souriais sereinement, je ne savais pas réellement pourquoi j'étais soudainement aussi apaisée, mais le fait est que je l'étais. J'étais réellement reconnaissant envers cet homme qui l'espace de ces courts instants m'avait fait oublier ma basse qualitée d'humaine. Lui même ne semblait humain, c'était certainement une intuition stupide, mais j'avais l'impression qu'il était beaucoup plus que cela. Son absence d'attitude chaude ou froide me faisait penser à une être abstrait, un esprit plus qu'un humain. Mais peut importait, il était là, j'étais là, il m'avait montré son secret, je me faisais un devoir d'en faire de même.

"_ Me faites vous confiance? "

Sans le lui demander une deuxiéme fois, je liberais le chakra de schishibi. En quelques secondes seulement, je fu envahie par l'énergie sombre du demon. Casiment transçandée, je ne faisais pas plus attention à ce qui m'entourait que si j'avais été seule. Pourtant, j'avais un invité et j'escomptais bien lui montrer ce que j'avais prévu pour lui. Le meilleure moyen était encore de lui montrer l'endroit que schishibi m'avait montré la premiére fois que je l'avais rencontré. Le lieu était d'une beautée tellement saisissante que je n'aurais jamais voulue en repartir... Et pourtant, j'y avais été contrainte... L'opération consistait en un gengutsu des plus simple, mais accompagné de l'énergie du démon elle était d'un réalisme troublant, ce n'était ni défensif, ni offensif ou quoi que ce soit, c'était purement fait pour le spectacle, une espéce de balade spirituel si j'ose dire... Aussi je n'avais aucun scrupule à m'approcher de nouveau du jeune homme et a lui tendre ma main, comme pour l'inviter à m'accompagner... Comme si je lui proposais une balade dans un lieu qui m'étais parfaitement connu. Et en réalité, il m'était parfaitement connu, je ne l'avais jamais oublié malgrés toutes ces années passées... Je me demandais si il allait seulement accepter mon offre... Ce serait son droit de refuser et je le comprendrais aisément. N'ai pas ami d'un jinchuriki qui veut... Pourtant, il ne semblait pas mal a l'aise, il était même, dans son absence d'attitude, d'une déconcertante liberté... Il avança finalement cette main que j'attendais tant. Je ne fis pas prier pour l'attraper et pour enfin l'enmener dans mon antre.

Le monde se brouilla soudainement autour de nous.

En quelques secondes nous nous retrouvâmes dans une forêt. Une forêt énorme dont on ne voyait pas le commencement, en réalité cette forêt était sans fin, et c'était ce qui me plaisait dans ce lieu. Les hauts arbres qui nous surplombaient étaient en majeur partie des pins, leurs larges feuillages ne laissaient pas énorméments de place pour le soleil, qui, malgrés tout, reussissait parfois à percer la couche végétal qui le séparait de nous. Le sol était jonché de pierres étranges, parfois totalement banales, parfois opalescentes ou même semies-précieuses, si l'on se penchait on pouvait même observer le lit d'humus qui recouvrait une grande partie le sol. De grands rochers de granits étaient de ci, de là, recouvert d'une épaisse couche de mousse verdâtres, il semblait que tout ici exaltait une odeure de nature à l'état pure, comme si l'on se trouvait dans les entrailles de la terre. Le chant d'un oiseau veint soudainement troubler le silence ambiant. Je me fis une joie de lui repondre par un même sifflement, provoquant un concernant de gazouillement heureux. Ici, tous me connaissaient, j'étais l'une des leurs, aussi, lorsque je revenais toute la forêt était en fête... Je lachais soudainement la main de mon invité et m'en allait en riant, je tourbillonais sur moi même et soudainement toute trace de fatigue s'envola de mon visage. Je n'étais plus qu'une jeune fille de 18 ans, fraiche et sans soucis, toute trace de sang c'était évanouie de mon vétement, me laissant ainsi vierge de toute trace de traumatisme... Je rejetais mon visage en arriére, respirant de tout la capacité de mes poumons... J'invitais le jeune homme à me suivre, autant qu'il profite du spéctacle de la clairiére fleurie...

J'adorais cet endroit.

Une petite clarriére, pas plus grande qu'une salle de cour. Pas un seul brin d'herbe ne subsistait dans ces environs, c'était comme si les fleurs avaient pris possession du lieu. Je n'aurais pas eu assez de vocabulaire pour toutes les citer, mais une chose était sure, c'était magnifique. Le magnifique tableau qui se dépeignait devant moi m'arracha une sourir nostalgique. Je n'aurais su dire pourquoi, mais cet endroit me rappellait ma mére. J'essuyais la larme qui perlait au coin de mon oeil et demandais une nouvelle fois à l'homme de me suivre. Le moment était venu de lui montrer le plus important...

La crique de schishibi.

Je traversais en courant et en riant un bosquet touffue, pour qui ne connaissait pas l'endroit, il était dure de ne pas se prendre les pieds dans les dizaine de racines qui parsemaient le sol, mais je faisais confiance à cet homme qui me semblait si habile... En quelques enjambées je me su arrivée... J'écartais alors d'une main distraite un rideau de liane et découvrais une éniéme fois, d'un regard émerveillé, l'endroit qui m'avait vu naitre une seconde fois. L'énorme cascade qui siegeait au milieu du bas de la falaise, laissant apparaitre des morceau d'arc en ciel aux rayons timide du soleil. Les nuées de papillons multicolores qui se débataient pour pouvoir se poser sous l'ombre des arbres... Les douce roses blanches qui grimpaient sur la roche qui surplombait le petit lagon se formant au bas de la cascade... Tout ceci était tout simplement magique. Mon regard fiévreux se tourna en direction de l'imposant caverne qui avait été creusée dans la roche il y avait bien des décénies de cela, c'était une cavité façonée par la main de Schishibi. Dire qu'en réalité tout ceci n'était qu'un monde imaginaire, un endroit que j'avais créé... Et bien pour une fois, je n'étais pas mécontente... Je me retournais en direction de Kokoro et pris la vallée à témoin:

"_ N'est-ce pas magnifique? Je tiens à vous en presenter le principal résidant... Schishi.... Arrives! "

Soudainement un lourd et long grognement sortit des trefond de la caverne. On aurait pu penser à un ours, mais je savais pertinement qu'il s'agissait de mon ami, aussi impressionant fut-il, cela faisait belle lurette qu'il ne me faisait plus. Deux énormes yeux jaunes apparurent doucement dans la totale obscurité qui reignait sur l'entrée de la caverne, les dents luisantes du démon scintillaient et on pouvait entre le bruit rauque de sa respiration. Je soupirais, tant d'effet de scene pour si peu de chose, c'était une crême en vérité, mais lorsqu'il rencontrait une tiers personne il cherchait automatiquement à parâitre imposant. Sans nul doute pour s'imposer en sa qualité de démon... Je le laissais faire son petit numéro. Durant quelques secondes qui me parurent une éternité, il joua de son sourir carnassier et de ses pupilles bestiales, tantot jaunes, tantôt verte... Et il se croyait effrayant, c'était sans doute ça le plus triste... Mais je n'allais pas lui gacher son plaisir, il en avait déjà si peu... Puis il avança une patte, patte que l'on aurait pu comparer au corps d'un gigantesque ours brun, si l'on comparait Schishibi à un blaireau normal ( ce qui était improssible bien entendu) on l'aurait trouvé environs un million de fois plus grand. OUi, cela peut paraître exagéré, mais les démons adoraient faire dans la démesures... Ceci dit, à ce moment là, la taille de schishibi se rapprochait plus de celle du sphinx de pierre ( je ne me souviens plus du nom x'D). Il ne tenait pas à être encombrant non plus. Je soupirais doucement, à quoi bon essayer de le raisonner? C'était un être dénué de normalité semblait-il. Je m'approchais de lui et lui grattais le pelage:

"_ Kokoro, Schishibi, Schishibi, Kokoro. Schishibi est mon demon et je suis son Jinkuchiri et ici tu es dans mon entre. Bienvenu dans mon esprit, enfin dans le sien. "
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeLun 06 Avr 2009, 20:02

Zut.

Et que penser d'autre d'ailleurs ? Son secret venait tout juste de s'envoler en fumée. Pas seulement une partie de son secret, mais la totalité cette fois-ci ; les démons pouvaient lire l'aura des Kamis aussi facilement que les Kamis pouvaient lire l'aura des démons, ce qui faisait que désormais que Schishibi connaissait désormais la véritable nature et origine de Kiyoshi, comme vague ironie vint à l'esprit de l'homme quant à cette situation ; il connaissait le nom du nom, mais toujours pas celui de la jeune femme... Mais peu importait cette étrange situation. Le réel problème était qu'un démon, l'une des seules créatures à n'avoir jamais connues l'existence des Kamis, pouvait désormais aisément témoigner de sa véritable nature maintenant qu'ils étaient l'un devant l'autre. S'il était vrai que Kiyoshi était prêt à faire entière confiance à cette dame dont il ignorait pourtant toujours le nom, il l'était encore plus que ce démon ne se gênerait pas pour dévoiler la nature du Kami à qui voudrait bien l'entendre ; un tel comportement était gravé dans tout démon, il s'agissait là de l'une de ces rares lois indétrônables de la réalité. D'un autre côté, elle venait tout juste de lui révéler qu'elle était le Jinkuchiri du démon, ce qui signifiait, entre autres choses, qu'elle avait le contrôle sur celui-ci.

Donc... Les choses devaient nécessairement être acceptables ainsi... ?

Il ne s'était pas réellement attendu à ce que cette jeune femme ait eu une telle chose en elle, bien que la pensée lui ait traversé l'esprit, mais cela ne devait pas causer tant de problèmes après tout. Kiyoshi demeurait tout de même persuadé que le démon allait révéler son identité à son hôte, ceci était inévitable, inéluctable. S'il n'allait pas plus loin, en d'autres mots si cette belle jeune femme ne lui permettait pas, les choses ne s'en tiendraient qu'à ce niveau au moins. Pour lui qui défendait la valeur de la paix et de l'Amour, attaquer un démon qui ne cherchait pas à faire le mal n'avait aucun intérêt, ainsi il pourrait certainement vivre en paix avec
Schishibi si celui-ci le voulait bien de son côté ; quelque chose lui disait
qu'ils se reverraient ou entendraient à nouveau parler l'un de l'autre et la fin de cette rencontre n'allait pas changer ce fait, bien que sûrement allait-elle déterminer la nature de leurs prochains contacts à n'en pas douter. La taille de ce grotesque blaireau, bien que ridiculement impressionnante, ne créa pas la moindre crainte dans l'esprit du Kami, mais il ne s'approcha tout de même pas pour flatter la créature comme Jinkuchiri venait tout juste de faire. Il s'approcha tout de même un peu et s'assit sur une malformation rocheuse plate à la forme semblable à un banc dans la caverne.

Laissant cette créature de côté, l'endroit avait été magnifique. Plus splendide encore avait été le sourire de cette jeune femme, comme il s'y était attendu. La voir virevolter ainsi avait éveillé en lui un souvenir semblable à celui de Mya, mais il chassa l'image aussi rapidement que possible, comme il l'avait fait à quelques reprises déjà. Néanmoins, elle respirait d'une beauté indéniable et d'une grâce unique, sans nul doute allait-elle se trouver un mâle ou un mâle allait-elle la trouver, tôt ou tard, et qu'elle connaîtrait ce bonheur si spécial, du moins spécial dans l'esprit du Kami, qui n'était promis qu'aux humains. Il était hors de portée de la compréhension de Kiyoshi de comprendre d'ailleurs aucun autre facteur que l'attraction physique quand venait en question l'amour ; les animaux, eux, se fichaient particulièrement de la personnalité de leurs partenaires tant qu'ils étaient en bonne santé, alors pourquoi les humains seraient-ils
différents en ce point ? Ils étaient faits de chair et de sang eux aussi, après tout. Si les Kamis ne ressentaient pas l'Amour, peut-être n'était-ce que parce qu'ils ne possédaient simplement pas de corps comme les humains et ainsi n'avaient pas d'hormones. Cette théorie se tenait bien dans l'esprit de Kiyoshi tout du moins. La forêt, quant à elle, lui avait beaucoup rappelé le monde d'où il venait, le monde des Kamis. Les arbres, la nature parfaite à perte de vue... Son interlocutrice possédait un esprit unique, sans l'ombre d'un doute, et à voir ainsi son intérieur donnait l'impression au jeune homme qu'il devrait après cette visite improvisée montrer le monde spirituel à cette personne bien spéciale ; elle en était parfaitement digne. De plus, avec ce démon en elle, elle devrait avoir une aura d'un couleur mauve ou pourpre dans celui-ci, ce qui devrait faire en sorte qu'elle serait acceptée plus aisément par les autres Kamis ; ils la confondraient sans aucun doute pour l'une des leurs grâce à cette énergie bien spéciale en elle. Et puis encore, pourquoi ne pas aller jusqu'au bout de cette rencontre ? Ils s'étaient déjà échangé des secrets bien uniques et un lien s'était sans soute déjà créé entre eux, sans compter que le seul secret qui restait de Kiyoshi était son statut de Kami, alors montrer à cette femme revigorée que le monde dans lequel elle était née n'était pas le seul serait sûrement une conclusion intéressante à tout cela. De plus, si on ne voyait les choses que de façon pratique, elle ne pouvait faire qu'une alliée bien utile, au moins que l'on puisse dire.

Kiyoshi vint à frotter l'emplacement à sa gauche sur le banc de pierre en regardant la plus belle créature se tenant devant lui (HRP: ... Pour ceux qui ont pas compris, c'est pas le blaireau géant... xD), l'invitant vraisemblablement à prendre place à côté de lui.

«Loin de moi l'idée d'être impoli...» débuta-t-il avec un soupçon d'hésitation. «Mais bien que je sache le nom de votre (Il chercha bien rapidement un synonyme euphémiste au mot «parasite».) démon, je ne connais toujours pas le vôtre, j'y serais intéressé, à vrai dire.»

Sa formulation manquait incroyablement de subtilité, comme à son habitude. Au moins était-ce clair et précis, comme à son habitude encore une fois. Avant qu'elle ne puisse émettre le moindre réponse, il se sentit forcer de rajouter quelque chose :

«Et puis, une fois les présentations concluses, je crois que (Il chercha bien rapidement un synonyme euphémiste à l'expression «créature grotesque».) Schishibi aurait quelque chose à partager avec nous, n'est-ce pas ?»

Son visage était aussi neutre qu'il l'avait toujours été. Il ne portait pas de mépris quel qu'il soit à l'égard du démon... Il ne connaissait ni l'amour, ni la haine tout de même... Il cherchait simplement à parler de lui avec respect, chose qu'il ne croyait jamais avoir à faire pour un démon. Seulement, cela ne pouvait que plaire à cette personne bien spéciale, alors il se devait de faire cet effort.

Et puis après tout, ils venaient d'un monde similaire tous deux.
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeLun 06 Avr 2009, 21:21

La douceur du lieu m'avait redonné toute mon énergie et la présence du jeune homme me donnait envie de rire, sans doute était-ce parcequ'il n'en était pas capable. Je n'aurais réellement su dire comment j'étais certaine de ce point, mais le fait été que je supposais qu'il n'était pas humain. Qu'il s'agissait juste d'un esprit ayant trouvé refuge dans une enveloppe charnel digne de ce nom... Il ne semblait pas éffrayé par shishibi et ceci, ce n'était pas caractéristique d'un être humain... Nimporte quelle personne aurait été, si ce n'est éffrayée au moins appeurée, par la créature imposante qui se tenait devant eux... C'était tout à fait étrange, j'aimais l'étrange... J'aimais beaucoup cette personne, je n'aurais su dire exactement pourquoi, mais je sentais que quelque chose de fort allait se creer entre nous, comme si nous deux, pauvres petits membres de seikurai, nous allions partager bien des choses encore. C'était plus un préssentiment qu'autre chose, une perception intuitive des événement à venir. J'aimais cette approche des choses, celle ou rien n'était définitif, ou tout pouvait changer du tout au tout en quelques secondes, ou un simple coup de vent pouvait alors faire tourner une page de l'histoire et nous laisser pantois. Nous n'étions rien face à l'éternel et je ne m'en rendais compte que maintenant. Lorsque je réalisais qu'en effet, je ne lui avais pas dis mon nom, je partis dans un eclat de rire cristalin. Je me tenais presque les cotes tant je riais, des larmes de joies perlaient aux coins de mes yeux et la comissure de mes lévres se tordaient compulsivement en un sourir démesuré. Je m'essuyais les paupiéres d'un revert de la main et essayais de retrouver mon calme. Pourtant, tout ceci semblait impossible. Tout en riant le plus naturellement du monde, j'allais m'assoire à ses cotés. Même assise, je semblais ridiculement petite comparé à lui, enfait je semblais petite à coté de tout le monde. Cette constatation me fit rire derechef.... Je n'arrivais plus à m'arreter... Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas ris... Je souspsonnais shishibi de contribuer largement à cette euphorie générale, il pouvait faire en sorte que les fleurs dégage des parfums spéciaux qui, en fonctions de ses envies, me faisaient rire ou pleurer... Je m'en moquais, je le remerciais plus qu'autre chose... Au bout de cinq minutes de rire, je reussis à me reprendre :

"_ Je m'appelle... j'avais encore du mal à respirer tant j'étais à la limite du fou rire, je m'appelle, Shizuru Yukimitsu. "

Je reprimais une larme qui venait tanter sa chance au coin de mon oeil droit. A ce moment là, ils devaient être d'un bleu azure éclatant, tout du moins pour le droit, le gauche devait être vert, vert pomme peut être. Je n'en savais rien... Mon regard amusé allait de Shishi à Kokoro, je ne savais absolument pas de quoi parlait se dernier. Il semblait croire que Shishibi était au courant de quelque chose à son sujet, et la mine renfrognée qu'affichait mon demon ne laissait rien présager de bon, lorsqu'il prenait cet air là, c'était qu'il voulait m'annoncer quelque chose, une importante décision, ou qu'un éniéme de ses comparses avait été capturé par l'akatsuki. Mais que je sache, aucun bijuu n'avait été caputé ces derniers temps, et à part mon enfant, rien de grave ne préocupait mon ami. Certe, tout ceci n'était pas facile, mais de là à ce qu'il affice son air catastrophé... Il devait y avoir autre chose... Quelque chose de grave ou tout du moins de préocupant. Mais rien ne semblait pouvoir gacher ma bonne humeur... Une fois les présentations terminées, je courru en direction de shishibi qui laissa une patte en ma direction, je m'en servais comme appuie pour, en deux bonds, me retrouver sur le haut de son crâne. Les pensées qu'il me transmettait étaient étranges... :

**_ Ton ami à l'air puissant, je veux l'impressioner... Appelle les oiseau et fais semblant de traduire à ma place... ça fait toujours son petit effet... Tu...
_ Non mais tu dis nimporte quoi XD ! Appeller les oiseaux... Tu veux pas aussi que j'appelle Les stones pour un concert privé XDD ! ( visiblement même les caprices de son démon lui enléve pas le sourir ! ) .
_ Allez... S'il te plais, en souvenir de toutes les fois ou je t'ai donné du chakra... C'est juste que... Des visiteurs on en a pas souvent... J'aimerais bien l'impressioner celui là...
_ Boooon... C'est bien parceque c'est toi!**

Je m'assis en tailleur sur la protubérance osseuse qui ornait le haut du front du démon et commença à fredonner une mélodie étrange... Elle était différente de celle que j'avais chanté lorsque j'étais sur le jeune homme. C'était un alliage de son et de note complexe qui s'élevait à travers les courants d'air, pour qui avait l'oreille on pouvait même entendre les oiseaux y repondre... En quelques secondes, un véritable concert de sifflement et de chants étaient commencé. Petit à petit, tout les oiseaux des alentours vinrent se poser autour du démon. Ils chantaient de plus en plus doucement, comme pour ne pas mêttre à mal la mise en scene de leur chef. Car croyez le ou non, toutes les bestioles de la forêt étaient dans le coup... Soudainement, plus aucun bruit ne se fit entendre, la cascade semblait même se faire plus silencieuse, le vent lui même s'arreta de souffler, pour laisser la place à shishibie et Shizuru, les deux maitres de ce lieu dit sacré. Je m'installais plus confortablement, je me sentais mal à l'aise d'une telle mascarade, mais que voulez vous? Si ça pouvait lui faire plaisir, je n'allais pas lui refuser si peu de choses... Ce n'était pas une montagne non plus, et... En réalité, j'aurais fais beaucoup plus pour lui fair plaisir. Je n'étais pas la seule à souffrir, il endurait les mêmes épreuves que moi et ce, avec beaucoup plus de dignité... Il me fit signe de commencer, je m'exprimais donc avec les mots de shishinounet :

"_ Le grand démon blaireau , je due reprimer un éniéme éclat de rire mais ma bouche due trahir cet accés soudain de joie, souhaite s'adresser à toi . "

J'ouvrais les yeux, yeux qui étaient baignés d'une lueure violette, encore une mise en scene pesante... Je roulais du cou en signe de dépit, je n'y pouvais plus rien... J'haussais également les épaule, toute mon attitude semblait vouloir dire :<<. Pardon je ne voulais pas tant de franfreluches!>>:

"_ Tu es un kami et... je me reveillais soudain , un kami? C'est quoi ça ? "

Je sautais du front de mon démon et le regardais l'air mauvais :

"_ Hum ? ça veut dire quoi ça ? "
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeLun 06 Avr 2009, 23:33

(HRP: J'adore la façon que t'écris. x3)

Et voilà.

Pour la première fois quelqu'un connaissait son secret et devait rester en vie. Jamais Kiyoshi n'aurait cru que ce jour serait venu, mais il était bien là, bien réel. Enfin, aussi réel que l'intérieur de l'esprit d'une adolescente pouvait bien l'être. Plus important encore, il devait maintenant apporter des explications. Pour la première fois, un problème vint à son esprit ; comment mettre des mots sur la création de son monde, sur sa création à lui ? Comment donner des mots sur son incapacité à voir et ressentir les choses comme un être humain le pouvait ? Il n'y avait rien de ce qu'il pouvait dire qui allait changer quoi que ce fut sur la compréhension de Shizuru, car il connaissait son nom désormais, sur un monde qui lui était impossible à imaginer. Pouvait-elle voir, comprendre, l'origine du monde des Kamis, du monde des morts, comme lui le voyait ? Pouvait-elle penser qu'il était lui-même depuis longtemps banni du monde des humains et que son existence n'était que ce que les humains pourrait qualifier d'anomalie statistique ? Pouvait-elle ressentir l'origine de toute humanité dans la lueur de chaque être humain qu'elle croisait ? Certainement pas. Du moins, elle ne le comprendrait jamais avec de simples mots. Alors, il fallait qu'elle le voit d'elle-même, qu'elle voit ce qu'était un Kami, ce dont ils étaient capables et d'où ils venaient. Alors, pour cela, il fallait bien commencer par le début.

«Je crainds ne pas pouvoir t'expliquer proporement avec des mots ce que je suis. Cependant, tout comme je t'ai montré le septième ciel que je t'ai promis et que tu m'as dévoilé ton monde intérieur, je peux te montrer le monde d'où je viens... Je peux même commencer par te montrer ce qui nous différencie réellement tous les deux.»

Sur ces mots, il se redressa de tout son long, d'un mouvement bref mais non agressif pour autant. Il réajusta son gant gauche à l'aide se sa main droite, machinalement (HRP: On se souvient tous ce que ça signifie, hein ? xD). Il n'était pas réellement à son aise à montrer ne telle chose à son interlocutrice, mais il se devait bien de le faire ; les choses étaient déjà rendus assez loin qu'on ne pouvait plus reculer de toute façon. Son visage n'exprima pas la moindre émotion, comme toujours, tandis que ses deux bras se détachèrent du long de son corps, lentement, montant jusqu'au niveau des épaules en un angle opposé parfait de cent quatre-vingt degrés. Quand ils atteignirent ce niveau, ses yeux se fermèrent. Une seconde en devint deux, puis trois et quatre. Soudainement, il tourna ses poings nonchalants vers le bas, tel l'empereur se préparant à condamné les gladiateurs, puis une vive lueur sembla commencer à apparaître à l'intérieur de ses mains. Au début, elle n'avait aucune forme précise, mais peu à peu elle prit la couleur du blanc, à l'image du précédent faucon, puis se mit à grandir jusqu'à complètement recouvrir ses poings, poour ensuite s'agrandir d'un seul coup pour former un petit pilier de lumière maintenu vers le bas dans chacune des mains gantées du Kami. Dès que cette forme apparut, Kiyoshi ouvrit les mains et les lueurs, comme si elles eurent été solides, chutèrent vers le sol. Avant qu'elles n'aient la chance d'atteindre le sol il les rattrapa avec agilité au trois quarts de leur grandeur, à peine plus longues que des katanas. La forme si lumineuse d'il y avait à peine une seconde prenait désormais une allure un peu plus solide une fois de nouveau en contact avec les mains qui les avait créés, semblables justement à des épées recouvertes de lumière malgré leur forme un peu imprécise. Les sections les plus longues que Kiyoshi tenaient vers le haut semblaient clairement être tranchants.

«Regarde maintenant en quoi nous sommes différents.»

Sur ces mots, sa main droite planta sa lame de lumière dans sa gorge et l'autre planta la sienne directement dans son crâne.

(HRP: Pas terminé. Si tu veux par contre tu peux faire un poste pour expliquer la réaction psychologique de ton personnage entretemps et ça nous ferait chacun un plus petit poste, c'est à toi de voir. ^^ Moi ça me dérange pas.)
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMar 07 Avr 2009, 00:26

J'assistais à ma seconde transformation de la journée. Pourtant, cette fois ci elle était différente, j'avais l'impression qu'il reprenait juste sa forme normale, comme si c'était une délivrance, comme si un poid s'élevait soudainement. Un être de lumiére, voila ce qu'il était, comme dans les légendes anciennes... Je n'en croyais pas mes yeux, c'était, selon moi, c'était d'une beautée saisissante. Durant les quelques instants qui me parurent une éternitée mon souffle se coupa et je pu observer la lumiére à loisir. J'aurais du être effrayée, d'ailleurs mon instincts me criait de ne pas rester aussi calme, mais je n'en avais cure, je ne voulais pas ceder à ces basses pulsions... Bien que tout ceci soit tout bonnement inhumain, je me refusais à partir en courant. Je ne voulais pas. J'aurais voulu rester toute ma vie à regarder ces extrémités d'ou émanait une lumiére plus pure que le soleil lui même. J'adorais cette sensation... Je ne pu m'empecher d'avancer vers lui, les pas lents et comptés, je me délectais de ce qui aurait du m'effrayer... Décidement, je n'étais pas normale... Et je m'en félicitais, si j'avais raté ce spectacle je m'en serais voulue à jamais... J'essayais de graver cette image de beauté dans ma mémoire... Alors que je m'approchais doucement de l'homme, il se planta la main dans le crane, j'eu un soubressaut d'effroie, je voulais me precipiter sur lui, l'empecher de recommencer... Mais il se transperçais la gorge de la même maniére. Je n'étais plus qu'a un pas de lui. Je n'y tenais plus, ma qualité de ninja medecin m'interdisait de le voir se flageler ainsi... Bien que je sachais cela inutile, j'amorçais un jutsu de soin et posais ma main sur son torse. Mon énergie douce et chaleureuse se derversa en lui :

"_ Je ne sais pas ce que vous voulez me prouver, mais s'il vous plait, arretez de vous mutiler de la sorte, je n'en supporterais pas d'avantage... Enfin... Si vous promettez que vous ne risquez rien, peut être pourrais-je vous laisser continer votre démonstration. "

Un sourir emplit de tristesse ornait désormais mon visage. L'acte qu'il commetait alors me rappeller ma prime jeunesse... Quand mes tantes se frappaient elle même pour éviter les coups du patron... Je n'aurais su dire pourquoi, mais lorsque je le voyais ainsi s'infliger d'aussi sévéres blessures j'avais envie de le soigner... Tant qu'il ne me repondait pas, je laissais mon chakra s'écouler en lui, le sort de soin n'agirait sans doute pas, mais en tant que ninja médecin c'était mon devoir d'essayer de faire quelque chose... Je fermais les yeux et me rappellais avec dégout les coups que j'avais reçu étant enfant...

Flash back:

"_ NON ARRETEZ DE FRAPPER MA MERE ! ARRETEZ ! "

Le patron du bordel du papillon bleu battait sans retenue une jeune femme de trente ans environs, a l'aide d'un batton de fer il la martelait de coups puissants. Une jeune enfant d'environs sept ans se jeta soudainement en travers. La bataille ne s'arreta pas pour autant, continuant sur sa lancée, l'homme frappa de plus belle, visant cette ci, les cotes, les épaules, l'abdoméne... Chaque coup rapprochait encore et encore la jeune fille de l'évanouissement. Le corps de sa mére était son outil de travail, elle ne pouvait se permêttre de l'abimer, étant consciente de cela, sa fille ne voulait pas qu'elle se fit battre. Car des coups en entraineraient d'autre, et d'autre, et ainsi jusqu'a la mort... Bien que sa mére ne soit pas d'une attention particuliére envers elle, Shizuru l'aimait profondement, premiérement pour l'avoir mise au monde et deuxiémement pour lui avoir donné un foyer, aussi médiocre soit il... Il ne fallut pas moins d'une demie heure de coups pour rassasier le patron, une fois que Shizuru fut au supplice, largement étendue sur le sol, les yeux boursouflés d'avoir réprimés trop de pleurs, il se leva et la laissa ainsi, choir sur le froid dallage de sa chambre. Sa mére se releva, sa fille lui avait évité le gros des coups, mais elle en avait reçu un à la cheville, qui lui avait cassé d'un coup sec... La fracture était nette et ne tarderait pas à se resouder si elle était correctement bandée... La jeune femme se pencha et attrapa le petit corps inanimé. Dans son someille casi comateux, Shizuru prononça ces mots :

''_ Plus tard... Je serais médecin... Je soignerais les gens... "

Un réve d'enfant qui prit tout son sens par la suite...

Fin du flashback.

Je regardais le jeune homme ,attendant sa réponse en chassant les sombres pensées qui hantait mon esprit, la balade avait si bien commencée...


Hrp: Petit rp comme promis x'D
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMar 07 Avr 2009, 05:47

(HRP: Je sais que j'ai pas beaucoup décrit la façon dont Kiyoshi se transperçait, mais en réalité la lame est plantée en plein milieu de sa gorge et l'autre est directement enfoncée au plein milieu de sa tête, je sais pas si c'est ce que tu voulais dire par «mutilation» ou se «flageller». >.< Nouveau poste de toute manière ! x3 Où cette rencontre va-t-elle bien pouvoir mener ? ^^)

Pourquoi réagir ainsi ?

N'avait-elle pas remarqué que la lame enfoncée à l'horizontal dans sa gorge, transperçant celle-ci parfaitement centrée en son diamètre, sortait de l'autre côté sans qu'une seule goutte de sang ne la suive ? N'avait-elle pas vu que de l'épée entrée de position semblable du côté droit de sa tête et sortant de même manière aucune trace de ce fluide ne pouvait y être découvert ? Il n'avait pas espéré la mettre dans un tel état et cela lui prouvait qu'elle n'était peut-être pas entièrement prête à comprendre toute la subtilité de son monde si différent du sien, où même la couleur n'y était pas similaire, littéralement. Néanmoins, cette peur semblait venir de quelque chose de bien différent, de plus profond qu'une simple peur de l'inconnu ; elle n'était qu'à quelques pas de lui lorsqu'elle se précipita après le début de sa démonstration vers ses dites blessures, mais ce regard ou cette réaction n'étaient pas outrés comme un humain aurait pu l'être face à une telle démonstration et cette peur n'était pas celle de l'incompréhension non plus. Son regard semblait dire que cette peur venait d'elle-même ? D'un mauvais souvenir peut-être bien ? Ces yeux... Il aurait voulu les faire retourner à leur précédente expression de joie et de gaieté, telle pendant la chorégraphie qu'elle avait exécutée avec Schishibi, plutôt ridicule et exagérée d'ailleurs selon le Kami, mais elle avait semblé heureuse lors de celle-ci au moins et cela était tout ce qui importait.

Une vapeur bleutée commença à sortir de chacune des extrémités des blessures de Kiyoshi, tandis que la jeune femme s'entêta à exécuter une sorte de jutsu de soin sur lui. Inutile : son corps n'était pas humain et ne pouvait pas être guérit par de telles techniques. Elle sembla même être sur les verges des pleurs, lui sembla-t-il. De toute évidence, elle ne voyait pas ce qu'il essayait de lui faire voir, ainsi lui prit-il les mains qu'elle avait si tendrement posées sur son torse et les mit dans les siennes, les serrant avec juste assez de force pour attirer ses pensées ailleurs que dans ses sombres songes. Il sembla y parvenir, à son grand soulagement ; ses yeux fixèrent les siens pendant un long moment durant lequel son regard reprit une apparence bien plus amicale. De toute évidence, elle ne remarqua même pas ce qui l'effrayait tant il n'y avait que quelques secondes ; les épées avaient disparu du corps de Kiyoshi. Là où auparavant les lames jaillissaient ne se trouvaient plus que des trous bleutés d'où s'émanaient une vapeur couleur ciel. Bien rapidement, ces fentes dans le corps de celui-ci se refermèrent en brillant de plus en plus avec la plaie se refermant, jusqu'à s'évanouir totalement, ne laissant derrière elles que soit la peau presque parfaite du Kami ou se chevelure pourpre, aussi intacte qu'elle n'ait jamais été face à Shizuru. Le jeune homme repoussa avec douceur les mains de la jeune femme qui venait tout juste d'assister à ce spectacle sans aucun doute extraordinaire pour un être humain, pour ajouter ceci, croisant les gestes à la parole :

«Tu as vu ce corps ? Mon corps ? Il ne saigne pas, contrairement au tien. Vois-tu, c'est cela que je veux offrir à l'humanité et c'est pour cela que j'ai rejoins le Seikurai ; je veux offrir à ce monde une vie où le sang ne serait plus jamais versé, telle est la mission que je me suis confiée. Je suis désolé si ma démonstration symbolique n'a pas su faire l'effet que j'avais escompté... Mais tel est un Kami ; un être ni mort, ni vivant qui ne vient pas de ce monde mais bien de celui que vous pourriez appeler Enfer, Paradis ou peu importe. Ton démon vient probablement d'un endroit semblable, lui aussi... Désolé si je t'ai effrayé.»

Pour une rare fois, son visage se défit de cette expression de marbe qui lui était devenue naturelle pour être remplacée par une vague de déception et de désolation. Venant de sa part, il était clair que ce sentiment n'était pas feint. Il était exceptionnel de voir la moindre expression sur son visage, mais ce moment était lui aussi exceptionnel ; il venait de dévoiler pour la première fois la nature de son corps et de ses capacités à un être humain, même Akira qui aimait à l'appeler l'Immortel ne connaissait pas la vraie nature de ce qu'il était, et sa seule réaction fut le choc et une profonde tristesse. La peine était un sentiment hors de sa portée, contrairement à la déception qu'il vivait en ce moment. Peut-être une déception face à lui-même ou peut-être un déception face à cette jeune femme qui n'avait su accepter réellement ce qu'elle voyait, il n'aurait su le dire. Pour la première fois depuis qu'il avait assassiné Mya et sa famille, une émotion comparable aux remords humains s'empara de lui. Il ne s'attarda cependant pas à cette émotion et ordonna à son expression faciale de reprendre son apparence initiale, chose qu'elle fit sans trop se faire prier.

«Encore désolé.»

Il sentait le besoin de dire quelque chose d'autre, mais rien ne voulut sortir de sa bouche.

(HRP: Wow, je suis impressionné du cheminement psychologique de Kiyoshi... Désolé j'ai fait un peu bouger ton personnage en quelque sorte, ne te gêne pas à modifier des trucs si tu le veux ! >.<)
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMar 07 Avr 2009, 15:51

Je comprenais parfaitement ou voulait en venir le Kami. Pourtant, c'était mon instinct de guerrisseuse qui m'avait dicté d'essayer de le soigner, ce n'était pas efficace, j'en avais bien conscience, mais le seul fait de voir quelqun se blesser devant moi me faisait horreure ( sauf si c'est moi qui le blesse biensur x'D en quel cas je fais tout pour le blesser d'avantage.), traumatisme infantin ou même pur reaction du à mon long entrainement, je n'en savais rien. Il m'expliqua calmement, d'une voix qui ne trahissait aucune émotion, il ne ressentait aucune douleure ou souffrance physique à cause de son auto-mutilation, cela je m'en étais douté. Ainsi les Kamis étaient à ce point imatériels... C'en était exeptionel, et moi, Shizuru Yukimitsu, humaine dans toute sa splendeur, je venais de rencontrer un être de Lumiére, un être éthérée... Une chance exeptionel de mieux comprendre cet être s'offrait à moi... Je ne pu m'empecher de m'approcher de nouveau de lui, je tombais presque à chaque pas accomplit, mais je ne laissais rien paraître si ce n'était la sincére fascination qu'exerçait Kokoro sur moi. Une fois devant lui, je tendis la main vers son visage et en dessinais les courbes de mon doigt, je laissais promener mes paumes sur sa machoire, sur ses pomettes. J'avais du mal à croire qu'il était humain désormais, pourtant il se dégageait de lui une chaleure tout à fait normale... De l'extérieur il semblait... Humain. Alors que je baissais les mains, soudainement honteuse, je remarquais un détail qui m'avait échapé : Il n'avait pas d'ombre... Ce détail ne faisait que renforcer encore mon opinion. Je me mis à rire compulsivement, ce n'était un rire réellement emprint de joie, mais plutôt de satisfaction. Ma bouche se tordit en un rictus joyeux et je levais les yeux vers lui. Ainsi, la différence de taille était encore plus saisissante, cela m'amusait grandement :

"_ Suis-je béte, un être de lumiére ne peut pas avoir d'ombre, je lui souris avec contentement, je vous crois sachez le, mais suis-je la mieux placée pour vous critiquer? Vous êtes lumiére et je suis ombre, n'est-ce pas un peu contradictoire, je redoutais le moment ou il me dirait qu'il ne pouvait en supporter plus et ou il voudrait s'en aller pour ne plus jamais me revoir, je suis heureuse de vous avoir rencontré! je me rendis soudainement compte que je parlais seule depuis plusieurs secondes, je m'empourprais promptement et baissais la tête précipitement, pardon, je parle sans arreter sans vous laisser le loisir de vous exprimer... Je suis confuse. "

Je ne voulais pas qu'il s'en aille, j'étais tellement bien dans cet endroit, je n'aurais jamais voulue m'en aller. Pourtant je ne pouvais pas rester En moi à jamais, quel dommage d'ailleur... Ici, j'étais tellement bien, tout était tellement fait sur moi... C'était du sur mesure, c'était assez logique d'ailleurs car je me trouvais à la lisiére de mon esprit... J'étais dans mon subconscient ou je pouvais faire ce que je voulais, c'était un gengutsu qui me permettait enfin de revenir là ou j'avais vu mon démon pour la premiére fois. C'était un peu comme un retour aux sources innopinés, je ne venais pas souvent car je n'en trouvais pas l'occasion. On ne s'occroit pas certains plaisirs sans certaines circonstances, aussi ne venais-je pas trés souvent en ces lieux plaisant... Même si cela ne se faisait pas sentir tout de suite, cet endroit était envoutant, plus on y restait, moins on voulait en partir... C'était un peu comme une drogue visuel, tout y était tellement parfait, qu'une personne normale aurait été bien incapble de s'y extraire... ( tiens la bonne idée de technique... Faudra que j'y pense... ) la perfection a toujours attiré les hommes... C'est une banalité que je ne connaissais que trop bien, car la perfection peut s'exprimer sous la noirceur la plus totale. Je ne comprenais que trop bien les supers-méchants qui voulaient dominer le monde et le plonger dans une noirceure sans précédent, c'était une forme de perfection également et un but comme un autre. Le bien n'existait sans le mal. Le mal était une partie du bien , une vielle citation arrangée par mes soins qui ne perd nullement sa puissance et sa véracité... Je n'étais qu'une fourmie dans cette immense fourmiliére et j'avais l'impression de me retrouver face à une fourmie supérieure. Le kami devant moi m'inspirait un immense sentiment d'infériorité, comme si il avait été tout ce que je désirais être, pourtant lui il était né comme cela... Je pris une éniéme respiration :

"_ Il ne faut pas rester trop longtemps ici, ou je ne pourrais pas en partir. C'est une attraction qui ne s'effectue que sur les humains, vous ne la ressentirez pas avant ... Non, logiquement vous ne la ressentirez pas. "

Je lui souris doucement. Il n'était humain.

Décidement, j'attirais tout ce qui n'était pas normal, non pas que sa présence me dérangeait, je pensais juste aux choses étranges qui m'étaient arrivé durant ces derniéres années, je décidais d'en faire part à mon visiteur, ce n'était pas tout les jous que je confiais à un étranger, mais j'avais l'impression de le connaitre depuis des années... Je m'assayais dans l'herbe, je pouvais rester ici encore quelques heures, cela ne me fairais rien. De plus, le temps s'écoulait bien plus rapidement ici, lorsque nous reprendrons possession de nos corps respectifs, il ne se sera écoulé qu'un instant, enfin, quelques secondes peut être. Je pris une position étrange, les jambes croisées, la tête en arriéres, c'était un moyen comme un autre de calmer les douleures qui me lancinaient le dos. La grossesse c'est bien, mais les douleures de reins c'est pas top... Lorsqu'aprés une minute ou deux je ramenais ma tête en avant, j'affichais un sourir émerveillé, je n'aurais du dire pourquoi, mais encore une fois, cette rencontre me remplissait d'une joie sans nom, alors autant faire en sorte que tout cela continu. LOrsque j'étais ici, je pouvais tout dire, je savais que les personnes présentes étaient digne de confiance, surtout que je venais d'apprendre un des plus grands secrets qu'il me serait jamais donné d'apprendre... :

"_ Maintenant que nous sommes aux moment des révélations, je vais peut être vous confier pourquoi j'étais si mal. Enfin je le pense. Lorsque j'étais un peu plus jeune... Dix sept ans peut être. J'étais Kazekage Godaïme ( je crois hein ? XD ), j'avais un bel avenir devant moi, j'étais respecté aimé malgrés le fait que j'étais Jinchuriki, je continuais de sourir mais la joie se mua en une nostalgie teinté de tristesse. Aprés quelques mois je suis partie en mission et j'ai rencontré un Dénomé Doku, nous sommes tombés amoureux l'un de l'autre, six mois plus tard nous étions mariés. Il y a deux ça un mois ou deux, Seikurai attaquait mon village, je l'ai combattu, mais je jouais de malchance quant à mon adversaire, je suis tombé sur Akira qui m'a bien évidement massacré, mais laissé en vie malgrés tout, le sourir que j'eu se transforma en rictus, mais je découvris que j'étais enceinte... Et que Doku était mort en mission. Il est trop tard pour que je me débarasse de l'enfant... Et comme j'ai été malade durant quelques temps... maladie et grossesse ne font pas bon ménage... Wha quel discour... "



Hrp: SHizur raconte sa vie xD attention les s'noeils!
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMer 08 Avr 2009, 04:40

Amourettes, drame, drame, drame, amourettes, drame, drame, combats, morts, drame, drame, drame, pleurs, bébé... Pourquoi toutes les histoires se résumaient-elles ainsi ?

Kiyoshi n'avait jamais compris cela. Pour chaque être humain lui ayant jamais parlé de sa vie, tout pouvait aisément entrer dans ces règles comme dans ce cas-ci. Ce n'était pas là un jugement néfaste, seulement une constatation banale ; hommes et femmes, quand ils en venaient à parler de leurs vies, particulièrement les femmes autant qu'il l'ait constater lors de sa longue vie, se mettaient immédiatement à la résumer aux pis moments qu'ils l'aient composées. Pourquoi faisaient-ils ainsi ? Pourquoi se rappeler tant de la souffrance émotive au profit du bonheur ? Les Kamis, eux, avaient au moins l'avantage de vivre leur immortalité au jour le jour et ne résumaient ce qu'ils étaient qu'à ce qu'ils avaient fait ou comptaient faire et jamais à ce qu'ils avaient subi. Mais peut-être n'était-ce là qu'une preuve que dans l'esprit collectif de ces créatures de chair on croyait subconsciemment en ce chemin tracé dès le jour de la naissance, en cette route construite sur la terre des expériences passées et menant là d'où on ne revenait jamais. Dans son monde à lui, on ne voyait pas de vérité en l'évolution de l'être ; dès la naissance un destin était offert et il ne tenait plus qu'à son possesseur de l'accomplir. En d'autres mots, pour les Kamis, le passé n'existait pas ; il n'y avait que le futur qui existait où la façon que l'on avait de l'imaginer en une image claire et nette les marquant dès leur passage à l'âge adulte telle l'illumination divine. Les humains, de leur côté, n'envisageaient cet avenir qu'en considération de leur passé, n'ayant des révélations sur ce qu'ils se devaient d'accomplir que d'après leurs mémoires et leurs expériences.

Hors, Shizuru témoignait en ce moment même de son humanité à Kiyoshi par cette façon qu'elle avait de lui parler de son passé, plongée dans une étrange nostalgie semblablement douloureuse. À vrai dire, entendre parler de sa vie ne l'ennuyait cependant pas du tout, bien au contraire. Il le fascinait de l'écouter parler, de raconter ce qu'elle était et pourquoi elle l'était. Il replaça ses lunettes à l'aide du majeur et de l'index de sa main droite avant de s'asseoir dans l'herbe près d'elle. Il ne dit pas un mot lors de tout son bafouillage, l'écoutant dans un silence parfait, total. Les idées ne semblaient pas très claires dans son esprit, mais elle réussit tout de même à confier tout ce qu'elle avait sur le coeur, lui semblait-il. Cependant, il ne s'était jamais attendu à la fin de son récit : un bébé. Il ignorait si ce fut cette information ou l'utilisation excessive de son énergie spirituelle, étant loin d'être illimitée malgré tout, lors de cette journée pour la transformation et la régénération qui provoquait sa terrible migraine, mais il commençait à éprouver de la difficulté à suivre l'histoire de cette jeune femme. Il n'y laissa rien paraître sur son visage comme toujours par contre, celui-ci étant redevenu inexpressif dès que Shizuru avait commencé à conter son récit. Il chassa cette sensation nauséeuse tant bien que mal de sa tête en y mettant autant de volonté que possible afin de se concentrer sur ce qu'il y avait de réellement important en ce moment.

«Tu attends... Un enfant ?» dit-il avec curiosité, dissimulant avec perfection son état affaibli.

(HRP: D'accord, imaginez que vous êtes dans ma tête en ce moment et que vous vous posez la même question que moi ; est-ce que Kiyoshi sait seulement d'où les bébés humains viennent ? xD C'était ma note de passage... @.@)

Elle était donc enceinte en plus de pleurer la mort de son précédent amant et de souffrir d'une certaine maladie au même moment... Ceci expliquait clairement la raison de l'était lamentable dans lequel il l'avait trouvée. Néanmoins, elle était si jeune et avait déjà souffert sa première perte amoureuse en plus de devoir supporter la croissance de cette petite vie en elle, responsabilité qui n'était peut-être pas des plus simples à prendre à son âge, ne fusse que parce que la vie avait sûrement une multitude d'autres projets en réserve pour elle ; elle aurait sans l'ombre d'un doute mérité une meilleure vie que cela, mais ce qui était fait était fait et elle se devait de bouger de l'avant désormais, comme un Kami l'aurait fait sans l'ombre d'une hésitation et que lui-même l'avait toujours fait en plus de cinquante ans. Il désirait fortement l'interroger un peu plus sur son bébé étant donné qu'il n'avait eu que peu de chances par la passé de parler à des femmes enceintes de ce qu'elles ressentaient à savoir une forme de vie incuber en elles, songe qui l'intriguait particulièrement, mais une question encore plus importante lui vint à l'esprit ; comment un bébé pouvait-il cohabiter avec un démon dans le ventre de cette dame ?! Ce bébé serait-il corrompu par l'énergie du démon ? Serait-il seulement capable de naître sans tuer sa mère ? Cette histoire sonnait incroyablement douteuse à ses oreilles, cependant il n'en dit mot. Ajouter encore du stress sur ces épaules déjà surchargées en émettant des questions vraisemblablement sans réponses ne servait à rien. Il se décida à demander la seule choses encore utile.

«Que comptes-tu faire désormais ? Pour le bébé et ta vie, je veux dire.»

Il espérait quelque part au fond de lui pouvoir aider Shizuru à l'avenir, voir même l'aider avec son enfant si possible ; elle ne pouvait pas s'occuper de toutes ces tâches à elle seule, pas à son âge, puissante shinobi ou non. Quelqu'un se devait bien de l'aider avant qu'une erreur soit commise. Bien qu'à vrai dire le Kami ignorait parfaitement quel choix aurait pu être une erreur ou non dans ce cas-ci il espérait bien entendre une réponse encourageante de la part de la dame, une réponse qui le laisserait entrevoir qu'elle était digne de son intérêt et de ses bonnes intentions ; une simple réplique dans les lignes de «continuer de vivre» l'aurait satisfait pleinement, d'ailleurs. Ce qu'il espérait entrevoir de sa part était l'espoir, l'espoir plein d'avenir que l'humanité témoignait à ses yeux.

Il replaça ses lunettes à l'aide de l'index et du majeur de sa main droite de nouveau.

(HRP: Bon, j'aurais pu dire qu'il ne connaissait pas l'origine des bébés mais j'étais pas capable de m'enlever de la tête l'image d'une scène ecchi avec Shizu disant «Attends, je vais te montrer...» et Kiyoshi titubant maladroitement et s'assomant pour se réveiller dans un bain chaud pour femmes comme dans Love Hina... @.@ Alors j'ai préféré dire qu'il le savait. ^^; )
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMer 08 Avr 2009, 12:22

Je constatais non sans une certaine surprise que je n'évoquais que les moments tristes ou dangereux de ma vie... Les moments heureux n'avait visiblement pas le droit de figurer dans le récit de mon existance, mais, il fallait l'admêttre, les moment heureux ne se bousculaient pas au portillon. Je n'étais pas défaitiste, en réalité, si je suivais ma nature profonde, j'étais même plutôt optimiste, car, je préférais voir le bon coté des choses... Voila le bon coté que je retirais de tout ce que je venais de raconter. Doku mort, je pouvais boire du saké à loisir, fumer deux paquets de cigarettes par jours et aller dans des clubs de strip teaser si je le désirais ( hééé oui ... ), moi enceinte, je n'avais pas à me soucier des cycles mensuels et autre détails féminin, moi seikurai, j'étais libre de toute obligation de kage et de ninja de village. C'était LE bon coté DES choses. Je ne pu m'empecher de réprimer l'ombre d'un sourir, le sourir que j'arborait lorsque je voyais Doku s'avançait vers moi et me prendre dans ses bras. Mon regard se voila soudain, sembla partir au loin, comme j'entreprenais un long voyage mental. En réalité, je tentais juste de me souvenir des quelques instants de joie pur que j'avais éprouvé dans ma vie. La monte du kami en avait fait partie, le mariage avec Doku également, la fois ou je m'étais découverte en haut d'un arbre alors que j'étais saoul comme pas deux resterait un des moment d'hilarité général que je conserverais dans mon esprit. Je secouais la tête avec tristesse et nostalgie pour mieux entendre la question de Kokoro :

"_ Et bien écoute, je ne me veux pas me faire voir comme THE survivante qui à tout vécu, mais un bébé c'est certainement moi difficile à gerer qu'un démon alors... Je vais le garder et comment dire... Essayer d'en faire un truc potable. "

Je ne savais pas trop quoi répondre en réalité, quelques heures au par avant, je me demandais si j'allais garder cet enfant, et là, je répondais le plus naturellement du monde que j'allais l'élever. Ce fut comme si un poid oppréssant s'envolait de ma poitrine, je me sentis soudainement plus légére. Je venais sans nul doute de prendre une des décisions les plus importante de ma vie et ce n'était pas peu dire. Shizuru maman, Shizuru maman... Je voyais déjà la petite tête brune qui me prendrait dans ses bras et qui me réclamerait une étreinte... Je le serrais avec affection... Que de souvenirs en perspective. Je me surpris soudain à poser une main légére sur mon ventre, à la recherche d'un éventuel coup de pied... Je souris avec tendresse et remontais mon regard ver le kami. Et lui ? Qu'allait il faire désormais que j'étais au courant de son secret et lui du mien? Nous étions lié par une promesse invisible de silence. Jamais je ne révélerais son secret, et j'esperais qu'il en fairait de même. A part Akira personne ne me savais enceinte, maintenant nous étions trois... Pourquoi pas. Je me pris à rever que Doku revenait, s'escusant simplement d'une longue absence due à la mission, qu'il me regardait dans toute ma maternité et qu'il spéculait sur le sex de l'enfant... Je souriais .... Je savais cela impossible, mais la simple idée me rassurait... Je pris conscience ( oua le beau rapel au titre x'D ) que la question que m'avait posé le kami était en deux partie et que, je n'avais par répondue à la seconde... Ma vie, et bien.... Je ne m'étais jamais soucié de ma vie ou tout du moins ne me souvenais-je pas du dernier moment ou je l'avais fait... Ma vie... Grande question éxistencielle à laquelle je me contenterais certainement de répondre à demis-mots :

"_ Et bien... Ma vie... C'est... Bha, je suppose que je vais continuer à vivre encore un bout de temps. Aprés je ne sais pas. Je n'ai pas pour projet d'y mettre fin tout de suite en tout cas. "

Comment répondre à une question dont je ne connaissais pas la reponse? Elle avait beau mon concerner directement, je ne savais absolument pas comment la résoudre. Si je mourrais demain et bien... Je mourrais demain, point barre. Je mourrais de 20 ans? Tant mieux, je n'avais aucune idée de comment mener ma vie, c'était elle qui me menait, comme si elle me conduisait à travers les épreuves que je vivais et que je ne pouvais rien y faire. Je n'avais jamais été adepte de la phylosophie :" nous faisons notre destin et non l'inverse. " pour moi, la vie était une force tellement supérieure, qu'aucun humain ne pouvait la controler, comment aller à l'encontre de ce qui nous avait tous créé ? Pour ma part, c'était tout bonnement impossible, voila tout. Je ne pensais pas à mal en disant cela, c'était réellement ce que je pensais, je ne comptais pas mettre fin à mes jours ou m'exposer au danger inutilement, mais si la mort me sautait dessus, je ne fuirais pas et je l'affrontrais dignement, voila tout. C'était une façon de penser comme une autre, quoi qu'elle pouvait porter à confusion pour qui ne la comprenait pas. Certaine que Kokoro la comprendrait je ne me fis pas de soucis quant à sa réponse. La seule fois ou j'avais exposé mon point de vu à quelqun, cette personne m'avait cru suicidaire... Comme quoi les humains sont des êtres stupides à l'esprit enfermés dans un étau... Flute... J'étais humaine.
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMer 08 Avr 2009, 19:01

Flute... Elle était bien humaine...

Il aurait espéré une réponse avec bien plus d'espoir dans sa voix, voire même une réponse avec un projet d'avenir fixe, mais ce qu'il avait entendu était une réponse typiquement humaine, brouillée. Il avait espéré en vain, de toute évidence. Kiyoshi pouvait tout de même ressentir l'espoir de ce qu'elle disait, étrangement. Pour avoir déjà entendu bien des personnes différentes parler, son passe-temps préféré ayant toujours été l'écoute et la conversation malgré ses quelques défaillances dans le domaine, il savait pertinemment ce qu'une personne suicidaire pouvait bien dire dans une telle situation et ce qu'il avait devant lui n'était pas du tout cela ; ce qui se dressait devant lui était une jeune femme, une enfant même, encore perdue dans un avenir encore hors de portée, un avenir absolument impossible à saisir dans ses mains déjà tachées du sang passé de toutes ses peines et pleurs. Peut-être pouvait-il faire quelque chose pour elle ? Son sourire était tout ce qu'il espérait voir son son visage après tout, comme pour tant d'autres êtres humains, mais le sien en particulier. Elle n'avait rien d'ordinaire après tout. Réalisait-elle seulement qu'elle était sans aucun doute la première femme dans toute l'histoire du monde matériel et sûrement dans tous les autres mondes à être à la fois Jinchuriki et enceinte ? La première à avoir un démon ET un enfant en elle au même moment ? Réalisait-elle seulement que ce démon pouvait laisser une marque indélébile sur cet enfant, voire peut-être même l'utiliser comme son propre avatar pour prendre forme physique dans le monde des humains une fois pour toutes ? Shizuru, puissante ou pas, ne pouvait rien faire pour contrer ces possibilités... Si ce n'était se débarrasser elle-même de l'enfant. Le Kami n'avait malgré tout pas le courage d'émettre cette idée à haute voix, pas tout de suite tout du moins ; il n'avait absolument aucun droit sur cette enfant ou même sa mère pour commencer, alors suggérer quoi que ce soit sur sa vie était totalement hors de question, car il se devait de respecter son être et sa liberté comme il l'avait toujours fait pour tous les êtres de ce monde. Enfin, à l'exception de ceux qui avaient mérité le châtiment de la mort dans leur haine et leurs guerres incessantes. Néanmoins, il avait une idée en tête qu'il dut dès lors prononcer à voix haute.

«Et bien dans ce cas, si tu ne sais pas exactement où ta vie va mener... Pourquoi ne pas m'aider ? M'aider à apporter la paix dans ce monde corrompu où la terre prend la couleur du sang de plus en plus chaque jour ? Cela est peut-être ridicule et il est très possible que dans ta vie d'humaine tu ne vives même pas assez longtemps pour voir une telle réalisation, mais ne voudrais-tu pas offrir une telle chose à ton enfant ? Un monde parfait ? Il s'agit sans l'ombre d'un doute d'un rêve ridicule, mais qui ne rêve pas ne fait rien sinon attendre de s'endormir et de rêver... Ne te sens surtout pas obligée d'accepter ma proposition, ce n'est qu'une idée...»

Si cette femme au potentiel extraordinaire pouvait concentrer son énergie dans un objectif, peu importe lequel, elle reprendrait sans l'ombre d'un doute intérêt à vivre. Non pas qu'elle donnait l'impression de vouloir mourir, mais elle ne désirait pas vivre de toute évidence ; elle ne voulait qu'exister, à l'image du Kami que lui-même avait déjà été. Ceux qui n'entrevoyaient pas un but, qui n'avaient rien en projet pour leur vie ou même qui ne faisaient que vivre «au jour le jour», ceux-là ne vivaient pas réellement leur humanité ; être humain, dans l'esprit de Kiyoshi, signifiait se battre, parfois veinement, espérer en un avenir personnel ou collectif impossible et se donner complètement à une vie irréalisable et mourir au bout du compte, sans avoir rien accompli lors de cette courte vie la plupart du temps. Néanmoins, ceci était le cadeau qui avait été donné aux humains ! Cette réalité crue où ils devaient se battre, espérer, et créer dans choses absolument grotesques ou impossibles en ce cour temps qui leur était offert était la plus belle chose à espérer dans tous les mondes. Se dépasser, se surpasser, atteindre des niveaux qui ne nous ont jamais été promis, voilà ce qu'était l'humain pour lui. Vivre deux années valait plus qu'exister mille ans selon Kiyoshi.

Il ne pouvait en aucun cas promettre à Shizuru qu'ils ne réussiraient jamais à accomplir la moindre chose pas plus qu'il ne pouvait promettre qu'elle ne risquerait aucun danger à se mêler ainsi aux histoires de guerres et ainsi s'exposer à encore plus de dangers qu'elle ne pouvait en connaître désormais, cepedant il pouvait lui promettre une vie. Cela elle l'avait compris, il en était persuadé. Il ne restait qu'à savoir ce qu'elle déciderait de sa vie ; continuer d'errer dans ce monde à la recherche perpétuelle de ce qui allait animer une flamme en elle ou encore donner une raison d'être à son potentiel, à l'enfant en elle, au pouvoir du démon sommeillant dans son être et à toutes les souffrances qu'elle avait jamais connues et pouvait éviter aux autres, dont ce bébé un jour si cela se trouvait. Qu'allait-elle bien pouvoir décider ?

L'attente était insoutenable...

(HRP: La référence à la terre qui prend la couleur du sang dans sa réplique provient d'une légende Kami selon laquelle la terre était couleur sable avant que les humains n'apparaissent sur ce monde et qu'avec leurs guerres la couleur du sang se mélange à celle-ci, la rendant à la couleur qu'elle est aujourd'hui... C'est dans son profil aussi. xD;)
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMer 08 Avr 2009, 21:48

J'écoutais patiement le Kami, en réalité je m'attendais à ce qu'il allait me dire. Je pensais bien qu'il avait un but précis, et celui ci me paraissait même plutot pas mal... La paix dans le monde. Je savais pertinement que cela n'existerait jamais, mais c'était un idéal qui méritait d'être défendu, tout du moins le pensais-je. Faire grandir mon enfant dans un monde dénué de toute violence, de tout crîme... C'était tentant, mais pour ma part, je m'étais bien trop habituée à la violence qui parcourait ce vaste monde, non pas que cette évocation de la fin des souffrances ne m'attire pas mais, c'était comme si on enlevait la coquille d'une cacahuette et qu'on ne laissait plus que la petite baie séchée, c'est bon et agréable, mais le mouvement que l'on faisait pour la débarasser de son enveloppe nous manque inéxorablement ( enfin pour moi hein xD ). Je ne doutais pas qu'une personne telle que Kokoro veuille instaurer ce régne de la bontée sur terre, étant donné qu'il n'était pas humain, il ne pouvait facilement comprendre les besoins de ces derniers. J'avais ma petite opinion sur le sujet. Si l'être humain avait créé les guerres ( car ce ne pouvait être une création divine, selon moi encore une fois. ), c'était pour regler les conflits qui auraient pu être réglés par la paroles. Mais que de mieux pour évacuer la tension que d'envoyer une bonne baffe dans le visage de son adversaire ( Moi j'adouuuuure *ç* ) ? Cette baffe peut aisément se transformer en épée celon la gravité du conflit.

L'implosion c'est malsain, l'explosion c'est humain. ( dixit L.M.D.M.F, Mr fred, un jour je vous fairais écouter Cool ). Aussi trouvais-je presque normal que les humains s'entretuent pour des raisons stupides.


Mais le fait était, et il était irrévocable, j'étais humaine. Aussi mon avi sur la question n'était pas tout à fait objectif, à vrais dire il était certainement érroné. Je laissais l'ambiance s'alourdire volontairement, j'aimais moi aussi jouer de mon aura théatrale quand m'en prenait l'envie. Et la proposition que me faisait Kokoro me plaisait, bien que je n'y avais jamais pensé avant. Pourquoi pas? C'était un noble but, une cause digne de ce nom! Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas battue pour quelque chose ou quelqun, cela ne me fairait pas d'avoir un idéal fixe, de plus, je n'étais pas en désacord avec sa façon de penser, elle était juste différente de la mienne. Je n'accordais pas énormément d'importance aux différences des gens, j'aimais avoir des amis originaux, étranges, décadants, décalés. Aussi durant mes années de désertrices, m'étais-je liée à une prosituée borgne, elle avait un humour térrible et ne manquais pas de me faire rire à la premiére occasion. J'aimais les personnes dénuées de banalités, et contrairement à son apparence, Kokoro n'était pas normal, il était bien plus que ça. Je décidais alors que nous serions amis, mais peut être fallait il que l'intéréssé soit au courant.

Je me rapprochais donc de lui avec une démarche sautillante et le sourir frais d'une gamine sur le visage ( j'étais encore une gamine en réalité --' Le temps passe longuement à 18 ans ), je lui souris de toutes mes dents et lui annonçais d'une voix cristalline :

"_ Je suis daccord! Je veux bien t'aider, ça me parait être une bonne idée mais... Je fis mine de prendre une expression plus grave, je pose une condition... Je que... je soupirais, feignant d'annoncer la nouvelle à contrecoeur, je veux... Nous devenions amis ! "

J'avais annoncé cela comme si je lui apprenais la derniére blague que l'on m'avait raconté, j'aimais parfois lire la réaction des gens face à mes affirmation, mais je savais pertinement que le kami n'afficherait sans doute aucune émotion. Les quelques heures que j'avais passées en sa compagnie m'en avaient appris long sur le personnage. Aucun ombre, il ne trahissait presque jamais ses émotion, semblait être une oeuvre d'un statuaire grec et pour finir, je le trouvais plutôt beau ( yeah Cool ), en des termes moins savant, il avait tout pour devenir un bon amis, de plus il semblait, malgrés ce qu'il voulait bien laisser paraître, atteint d'une certaine folie, non pas cette folie qui vous fait parler tout seul ou collectionner les chats, mais cette folie qui vous pousse à faire le bien ( or the mal too ), qui vous quémandait presque de rétablir une paix iminante sur le monde. Je me trompais surement sur son compte, encore une fois, ce devait être un preu défenseur du bien et des convictions qui étaient les siennes, tant mieux, lui, à défaut d'être humain, avait un but dans la vie. C'était déjà plus que ce que j'avais. J'avais beau être humaine de naissance, je ne m'étais pas vraiment considérée comme telle depuis bien des années, à mesure que je m'enfonçais dans la noirceure, je me considerais comme une ombre, pas nécéssairement malvaillante ou le contraire, non une ombre qui se protégeait au profit des autres. Mais au moment ou Doku était entré dans ma vie, cette ombre s'était évanouie et avait fait place à... Tout ceci était tellement loin... Je ne m'en souvenais même plus à vrais dire... Je secouais la tête :

"_ J'accepte, je serais heureuse de purifier le monde avec toi , si tu me laisse manger des cacahuette et boire du saké quand j'aurais accouché. "

C'était là, deux conditions raisonnables, ou tout du moins le pensais-je.
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeMer 08 Avr 2009, 23:29

«Devenir... Amis ?» s'enquit-il avec hésitation.

Terminologie intéressante, à n'en pas douter. Il lui était déjà arrivé par le passé de s'intéresser particulièrement au sort de certains humains, tel il s'était produit avec Mya et sa famille, mais avoir des amis ? Ça, jamais. Comment aurait-il pu en avoir aussi ? Il ne ressentait ni l'affection, ni l'attachement. Dans de telles conditions, était-il réellement possible d'avoir le moindre ami ? Tout ce qu'il avait jamais pu faire par le passé était de jouer le jeu, de faire semblant d'éprouver des émotions envers les gens. Tout ce qu'il pouvait ressentir qui pouvait s'approcher d'un sentiement d'amitié était l'intérêt, et de ce côté-là, il en avait beaucoup envers Shizuru. Il se sentait tout de même inconfortable à l'idée de nommer quelqu'un son «amie» quand il ne pouvait même pas éprouver la moindre chose à son égard. Cette jeune femme méritait sans nul doute mieux que cela et son enfant aussi. D'un autre côté, s'il se jurait simplement de la soutenir à l'avenir, n'aurait-ce pas été équivalent ? Il pouvait se comporter en «ami» envers elle même s'il ne connaissait pas l'Amour, simplement, jamais il ne pourrait apprécier sa compagnie comme elle pourrait apprécier la sienne. Cela semblait bien injuste, et cela l'était aussi, néanmoins s'il pouvait continuer à l'aider ainsi il ne la priverait certainement pas de ce lien spécial, bien qu'il ne deviendrait qu'à sens unique si l'on considérait la condition du Kami moyen. Il était cependant sincère sur le fait qu'il désirait créer un lien fraternel avec elle, bien que cela fut terminologiquement impossible.

«Je dois avouer qu'en plusieurs dizaines d'années à marcher parmi les humains je n'ai jamais pu avoir «d'amis». Je veux bien essayer de devenir le tien, mais je ne promets pas les résultats...» dit-il avec toute la sincérité du monde.

À vrai dire, le concept même du mensonge lui était hors de portée ; cette idéologie n'était pas connue des Kamis. Pourtant, il ne convenait pas de dire qu'il fut honnête pour autant, puisque ce concept lui échappait également. L'univers s'était toujours résumé pour lui, comme pour tous les autres membres de son espèce, à ce qui se trouvait devant lui ou allait s'y trouver plus tard. Il n'y avait donc rien à chercher, rien à trouver ; l'idée même que quelque chose pouvait être dissimulé ne leur venait que très rarement à l'esprit. De ce côté-là Kiyoshi s'était néanmoins démarquer des autres ; à vivre sur les champs de bataille il avait fini par apprendre à écouter ses sens pour éviter les attaques surprises et même à lire dans l'esprit de l'ennemi, bien que pour lui le mensonge verbal demeurait très difficile à lire. Peut-être pouvait-il même réussir à apprendre l'affection ? Était-ce seulement possible d'apprendre l'affection où venait-on au monde avec cette faculté ? Il n'aurait su le dire, mais il pouvait bien essayer si cela pouvait de nouveau mettre un sourire sur le beau visage de Shizuru, car oui elle était plutôt belle, selon lui (HRP: Juste pour mettre ça réciproque. xD). De plus, désormais un objectif venait de lui être donné et elle semblait se réjouir à l'idée de pouvoir participer à ce rêve un peu fou, ou encore totalement dément. Il n'avait aucun doute qu'avec un objectif en tête elle pourrait accomplir de grandes choses, peu importe l'objectif en question. Même si il était particulièment heureux qu'elle ait accepté celui qu'il lui avait proposé, il se serait réjoui de toute autre lumière qui aurait pu éclairer légèrement sa vie. L'enfant qu'elle portait en elle serait sans l'ombre d'un doute un de ses objectifs tôt ou tard, comme cela le devenait pour chaque mère, et cette pensée le réjouissait également ; plus elle aurait d'objectifs, principaux ou secondaires, plus son potentiel allait être développé. Cette capacité humaine le fascinait particulièrement et il croyait profondément que Shizuru allait le fasciner de plus en plus, avec le temps.

«...Oui, je veux bien essayer pour toi. Quant aux cacahuettes et au saké... Tu demanderas toi-même à ton enfant après qu'il soit né, d'accord ?» demanda-t-il essayant d'insérer de l'humour dans cette dernière réplique. «Que dirais-tu que nous sortions d'ici désormais ? Il est grand temps que je te dévoile mon dernier secret... Une forêt encore plus grande que celle d'ici.»

Sur ces mots, il ouvrit quelque peu ses bras, s'attendant à recevoir cet étrange rituel de «câlin» que les humains pouvaient partager à l'occasion. Il était incertain de savoir si le moment était propice ou non pour celui-ci, mais il lui semblait que cela convenait parfaitement pour sceller un pacte d'amitié, comme le baiser pour le pacte d'amour.
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeJeu 09 Avr 2009, 01:04

Ce fut avec une surprise non dissimulé que je le vis ouvrir les bras. Ne me proposait-il pas un "calin"? j'avais cru comprendre que les kamis ne ressentaient pas d'émotions humaine, ors, le simple fait de me proposer une calin était un acte d'amitié à l'état pur. Je me doutais bien qu'il n'était pas emplit de ce sentiment qui me tenait tant à coeur mais je m'en contentais et je tacherais de m'en contenter également à l'avenir. Je souris et me jetais dans ses bras comme une gamine de trois ans, ainsi enlacée, je me sentais ridiculeusement ( merdouille comment ça s'écrit déjà --') petite. Je ne savais pas la taille exacte du jeune homme, mais le fait été qu'il était plus grand que moi... En réalité je me rapprochais plus de la... Naine T_T que de l'être humain normal. Imaginez un peu le tandême incroyable! La naine démoniaque et l'être de lumiére... TATATATATATATATA... Cette idée me plaisait bien, mais elle me renforçait dans mon idée de base. La normalité me fuyait comme la peste... Peut être aurais-je du commencer à m'y habituer au moment ou j'avais compris que j'allais partager ma vie avec un démon... Oui peut être aurait-ce été une bonne idée. Mais il était trop tard et ma rencontre avec le kami ne faisait que m'enfoncer un peu plus dans le monde iréel qui était le mien désormais. J'aimais tout ce qui sortait de l'ordinaire, j'adorais le passablement décadant, le politiquement incorrect et surtout, tout ce qui pouvait choquer les gens. Non pas que mon nouvel '' ami " rentre dans une de ces catégorie, mais il était exeptionel également. Aussi décidais-je à cet instant même que même si c'était impossible, j'essayerais de lui enseigner les émotions humaines. Si même pour moi ce n'était pas facile, je me demandais si c'était seulement possible pour quelqun qui n'était pas humain lui même...

A peine entendis-je le mot << forêt >> que je levais brutalement la tête, manquant par la même occasion de percuter le menton du kami. Je le fixais avec anxiété. Une forêt plus grande que celle ci? Etait-ce seulement possible? Je m'attendais à tout, certe, mais pas à ceci... L'idée en elle même m'attirait, mais je craignais de m'éprendre de la beautée du lieu et de ne plus jamais vouloir en repartir... N'était-ce pas ce qui m'était arrivée avec la forêt de shishibi... Alors avec une forêt plus grande... Qui, tout du moins le supposais-je, faisais partie du monde des kamis et qui donc devait receler une eclatante beautée... Je craignais un peu pour ma santée mentale... Mais si kokoro me proposait d'y aller, ce ne devait pas être dangereux à outre mesure... Je lui faisais confiance. Mais en moi même, une petite voix, une idée, peut être le peu d'instinct de conservation qui me restait, me criait de ne rien faire, de me séparer de cet étranger avant que je ne m'attache trop à lui, qu'il connaisse tout mes secret et que je connaisse tout les siens, que je sois mouillée dans des affaires trop compliquées pour moi et pour que je sois à nouveau mise en danger. A cet instant, une myriade de sentiments du se dépeindre sur mon visage. La joie, l'anxiété, le doute, l'envie, le regret, la peur, la fébrilité... Je décidais finalement de laisser la place à l'envie et je m'exortais alors à ne plus trembler et à faire entiérrement confiance au kami.

"_ Et bien... Je suis daccord. Mais avant de partir, il faudrait que tu me laisse dire deux mots à mon démon... En fait je reviens, deux secondes ! "

Je me dégageais de son étreinte et lui adressais un bref sourir, je devais parler à shishibi d'urgence. Si j'étais encore une fois sujette à une attraction pareille à celle que j'avais ressentie lorsque j'étais venue la premiére fois, il fallait que je le prévienne et qu'il soit prés à m'aider en cas de besoin. Je sautillais, presque gaiement, en direction de la caverne lugubre devant laquelle était posté le corps endormi du démon. Ainsi il semblait presque grotesque... Il ronflait et poussait des grognements étranges, j'entendis même quelques mots dans son someilles, enfin, c'était pas vraiments des mots, plutot des petits... Morceaux de mots. Je m'approchais de lui sans bruit, prenant garde à ne pas le reveiller, lorsque je fu assez proche, mon coté espiégle reprit le dessus, je me mis devant lui et lui bouchais les narines de mes deux mains. Soudainement, j'entendis un bruit éttoufé et je vis avec une satisfaction évidante, mon démon se reveiller en sursaut et regarder autour de lui d'un air affolé. j'aimais lui faire peur, c'était un peu une certitude que j'avais encore un certain pouvoir sur lui, le pouvoir de l'empecher de pioncer tranquil ! le pouvoir suprême ! Lorsqu'il comprit ce qui venait de se passer il me regarda d'un air mauvais, il ne semblait pas trés heureux que je le reveille de la sorte :

"_ Quoi qu'est-ce qu'il y a !
_ Chuuuuut .... Doucement... je voulais te tenir au courant de l'avancement des choses... je vais peut être aller dans la forêt des kamis et...
_ et tu veux que je surveille si tu te fais pas envouter... Ouais je comprend... Je s'occupe de tout, tu s'occupe de rien...
_ Tu me fais peur quand tu dis ça shishi...
_ Fais confiance... AU GRAND DEMON BLAIREAU !!!!
_ ça fait toujours vachement impressionant quand tu dis ça, je sais pas mais bon... Allez à demain peut être !
_ Ouais ouais, c'est ça ! Allez vas Jinchuriki ingratte! Je te sauve la vie, je te nourrie, je te file du chakra et c'est ainsi qu'on me remerci ! Sale gosse ! "

Je souriais, c'était shishibi, jamais je ne le changerais, il était éxubérant sans l'être réellement, il s'était certainement un peu calqué sur ma personnalité, devenant ainsi un peu plus ouvert, usant un peu plus d'un humour au second degrés... Il n'était pas drole tout les jours, mais quand il s'y mettait, il pouvait me tirer de la déprime... La scene qui venait de se dérouler devant kokoro ne devait pas être banal. Un humain qui menait à mal un des plus grand demon... Qui lui parlait comme à un ami... Original en sommes ! J'aimais, décidement, la relation que j'avais avec ce GRAND blaireau comme il se surnommait, j'aimais lui parler sans relache et lui confier mes peines... C'était mon meilleur ami, c'était la cause de mes souffrances... Décidement j'étais une contradiction vivante... Secouant la tête, j'essayais de chasser ces pensées inoportunes, je m'approchais de Kokoro et lui adressais un sourir heureux :

"_ Heu et bien, on s'en va alors. "

Je claquais des doigt et brisais ainsi le gengutsu. Le monde se brouilla encore une fois autour de nous et je vis avec consternation, la magnifique forêt disparaitre par ma faute. Bien que l'opération n'eu durée que quelques secondes, j'eu l'impression que je détruisais moi même chaque arbre de ma propre main. Je ne voulais pas quitter ce lieu, c'était la fameuse attraction qu'il exerçait sur moi, je reussis tout de même à ne pas pleurer ou à éprouver ce sentiment déchirant qui me prenait le ventre en général... Quand je rouvris les yeux, nous étions sur la même plaine que celle ou nous nous étions rencontré, vide et sans vie... Bha, la belle balade était terminée, ou tout du moins, celle que j'avais prévue était terminé. Celle qu'allait me faire vivre Kokoro ne faisait que commencer visiblement, je me retournais vers et lui demandais le plus naturellement du monde :

"_ On fait comment pour aller dans ton monde ? "
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeJeu 09 Avr 2009, 03:33

«Pour aller dans mon monde il suffit simplement de faire preuve de patience. Je vais devoir méditer pendant une bonne minute de temps, suite à quoi, le portail sera ouvert. Je ne crois pas être obligé de te le dire, mais tu es la première humaine que je n'aurais jamais amené dans ce monde... Je crois que tu pourras y trouver quelque chose de spécial pour toi et pour ton enfant peut-être aussi, ce qui est pourquoi je veux te montrer cet endroit... Parce que tu es mon amie.»

D'accord, l'emploi de ce mot sonnait très douteux provenant de la bouche de Kiyoshi ou du moins cela était ce qu'il croyait, mais il devait bien s'y habituer tôt ou tard... Bien sûr, le concept du «tôt ou tard» était très relatif pour un être tel que lui, mais pas pour Shizuru, ce qui comptait particulièrement à ses yeux. Le Kami se mit à genoux dans l'herbe, laissant choir son derrière sur les talons de ses souliers noirs pointant vers l'arrière et relâcha l'emprise de ses bras qui ne touchèrent pas encore tout-à-fait au sol. Il avertit verbalement la jeune femme que l'attente ne serait pas très longue avant de poser ses mains aux extrémités des genoux correspondants. Il redressa ensuite son dos qui prit une posture encore plus fière qu'elle ne l'était déjà et ferma les yeux. Une fois cette position prise, il ne fallait plus que se vider l'esprit. Il fallait arrêter de penser aux risques que Shizuru prenait à aller dans le monde des Kamis ; il savait qu'un humain pouvait aisément pénétrer dans le monde des Kamis sans en subir d'effets néfastes, mais qu'en était-il des Jinchuriki porteurs d'enfants ? Ensuite, il fallait se vider de ces pensées confuses quant à savoir s'il ne parviendrait jamais à être capable d'éprouver ne serait-ce qu'autant d'affection envers cette jeune femme qu'elle-même pouvait déjà en éprouver envers lui. Après cela, il se devait d'arrêter de songer au monde et à cette paix parfaite qui semblait de plus en plus improbable chaque jour se passant sur cette terre. Et puis venait le moment de se vider de toutes pensées superficielles, telle son mal de tête qui était toujours bien présent, le magnifique soleil débutant sa chute éternelle vers l'horizon et même la grâce incroyablement féminine de Shizuru qui touchait particulièrement son goût naturel pour l'élégence. Toutes ces pensées disparurent les unes après les autres de son esprit, ne laissant place qu'à un noir total, un noir parfait. Un noir d'une telle profondeur et d'une telle immortalité intouchable come on ne pouvait que s'imaginer le monde des Kamis avant l'apparition de la première âme (HRP: Profile de Kiyoshi-> «Chapitre 1 : Origin» pour plus d'infos...). Son état était parfaitement serein, distant, à tel point que même si la dame qui l'accompagnait aurait dansé et chanté en ce moment même à côté de lui il ne l'aurait probablement jamais su, chose qu'elle faisait peut-être d'ailleurs ; rien ne semblait trop improbable avec elle.

Deux dizaines de secondes se passèrent dans un silence parfait dans son esprit et un faible halo de lumière multicolore apparut autour de sa tête. À chaque instant passant le halo grossissait, atteignant bientôt le coup et un peu plus tard le dos, les hanches et un peu plus tard les pieds jusqu'à ce que son corps en soi totalement recouvert. Les couleurs dansaient, virevoltaient, valsaient, les unes avec les autres et les autres dans les unes, faisant penser à la caricature d'une guerre totale et générale déclarée entre toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Les couleurs se mirent à devenir de plus en plus pêles, fades même, jusqu'à-ce que chacune succomba finalement à la prédominance absolue du blanc. Encore quelques secondes passèrent, puis cette couleur pure ne laissant que très difficilement encore entrevoir le Kami se mit à se déplacer, à flotter, lentement hors de la bulle de celui-ci, jusqu'à-ce qu'il soit de nouveau laissé à lui-même. Une fois que cette aura movible ait atteint deux bons mètres devant celui qui l'avait appelé, d'ailleurs si celui-ci aurait été conscient en ce moment il aurait grandement espéré que Shizuru ne se trouva dans la direction où cette lumière s'était allée, elle s'immobilisa. Ses formes changèrent se déformant et passant de la sphère au cube de façon grotesque, puis du cube à la pyramide et finalement de la pyramide à une sorte de prisme rectangulaire positionné verticalement, se compressant peu-à-peu. Plus la masse de lumière devenait compact, plus elle semblait prendre forme solide, prenant rapidement la forme d'une banale porte en bois peinte en blanc aurait-on dit, sans le moinde motif ou la moindre poignée.

Kiyoshi ouvrit les yeux immédiatement et se précipita en position debout aussi rapidement ; il était incroyablement excité désormais à l'idée de faire visiter le monde des Kamis à sa nouvelle amie. Il se détourna dans tous les sens, sans pour autant afficher la moindre chose sur son visage comme à son habitude, jusqu'à-ce que Shizuru vienne dans son champ de vision un peu à sa gauche. Il lui tendit sa main, tendrement, attendant que la jeune femme déposa la sienne dans celle-ci, ce qu'elle fit sans trop se faire attendre. Il la conduisit à la porte de bois ridicule se trouvant à quelques pas d'eux, pour ajouter :

«Voici le portail du monde des Kamis ! La porte prend l'apparence qu'on veut bien lui donner et je ne voulais pas faire dans le sensationnalisme alors voilà ! Il n'y a que toi et moi qui pouvont la voir et y pénétrer, mais je t'expliquerai les détails une autre fois si tu le désires... Suis-moi.»

Sur ces mots, il avança sa main vers le passage, lentement, laissant l'impatience s'emparer de son amie à n'en pas douter, qui ne lâcha pas l'emprise de son nouveau compagnon. L'attente qui sembla se prolonger sur une éternité se termina bien plus tôt qu'il n'y semblait, et dès que le bout des doigts de la main du Kami vint en contact avec la porte, une véritable explosion de lumière balaya tous leurs sens, commençant par la vue qui fut totalement perdue dans le blanc puis les oreilles qui se mirent à perdre contact avec l'environnement pour ensuite passer au toucher ne sentant plus le plancher et l'odorat ne repérant plus l'atmosphère de la nature au goût qui lui fut étrangement envahi par une sensation amère étrangement pas si désagréable que cela. En l'ombre d'un instant, plus aucune sensation ne semblait être fiable, tout semblait incroyablement distant, inexistant. La pensée elle-même sembla disparaître dans ce parfait chaos sensoriel.

Plus rien n'existait. Encore moins eux.

(HRP: Bon, j'aurais aimé compléter mon poste mais je n'avais plus le temps pour y travailler ce soir, alors je te laisse ajouter les détails que tu voudrais bien pour Shizuru et ce qu'elle ressent. Je l'ai encore fait un peu bouger et j'en suis désolé, mais tu peux réinventer ces parties si tu veux. >.< Je voulais juste qu'on ne prenne pas 4-5 postes à dire : Je prends la main, je fais un pas, je touche la porte... À mon prochain poste : MONDE DES KAMIS ! YÉ! xD)
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeJeu 09 Avr 2009, 15:01

Hrp : Cool T'es sympas, mais bon, je vais devoir nous faire un bon vieux post intermédiaire ou ya rien qui se passe xD je peux absolument pas décrire le monde des Kamis mwa pig . Donc pardon d'avance de ce post qui sert à rien ! Mais c'est de ta faute Cool .


L'exitation était à son comble. Je ne pouvais reprimer tout les frissons qui me traversaient le corps. Je voulais aller dans le monde des Kamis, je ne connaissais l'existence de ces êtres que depuis quelques heures, mais j'avais l'impression que leurs légendes m'avaient toujours entourée, sans doute était du à la présence de l'un d'entre eux à mes cotés. Mais toujours était il que, j'allais rentrer dans le monde d'êtres de lumiére! Moi une humaine, une simple jeune fille! Alors que je m'émerveillais déjà, imaginant d'immenses forêts baignées d'une lumiére d'une purté incroyable, des cascades d'eau azurées et des animaux inimaginables, une apréhension me prit soudain sans crier gare... J'étais enceinte, et Jinkuchiri de surcroit, ce n'était pas tant le coté << futur vache à lait >> que le coté << Je porte une des créature maléfique la plus dangereuse dans mon bide >> qui m'inquétait... Dans un monde le lumiére, une créature aussi sombre que moi et shishibi ne pouvait aisément être accepté... Je m'imaginais déjà, la horde de kami ( désolée du terme >.< ), me sommant de quitter leur monde sous peine de le souiller... Cela aurait été à propos, mais sans doute me fais-je des idées. Pourtant, ces sombres pensées m'assaillaient encore et toujours, dans mon esprit, la magnifique forêt verdoyante baignée d'une lumiére incandescente était toujours présente, mais elle était peuplée de personnes voulant que je disparaisse... Je faillis présenter mon objection à mon nouvel "ami", bien que je sachais que ce mot lui coutait, et lui faire ainsi part de mes peurs, mais d'un coté, je me moquais pas mal de la réaction des Kamis. Il en avait toujours été ainsi, je m'étais toujous éperdument moqué de la réaction de tout le monde, alors ce n'était pas des êtres luminéscents qui allaient me faire peur !

**_ Viens pas pleurer aprés... **

Je ne pris même pas la peine de relever la remarque puéril de mon démon... Décidement, il était en forme aujourd'hui... Tout ce qui m'intéréssait à ce moment là était : Koko ( comme promis Very Happy ) qui accomplissait ce que j'appellais un rituel. La lumiére qui s'émanait de lui me donnait envie de la toucher, de la palper, voir si elle était bien réelle, qu'il ne s'agissait pas d'une quelquonc artifice... Bien que je sache que cette lumiére avait quelque chose de ... Magique ? Non il n'y a pas réellement de mots, humains en tout cas, pour la décrire. Je me contentais d'admirer la palette de couleur qui se dépeignait devant moi, elle semblait se trémousser, danser, suivre un rythme qui m'était inconnu... Si j'avais été dans une autre situation, si je n'avais pas été en admiration totale devant ce qui se passait en face de moi, sans doute aurais-je commencé à danser ou à siffloter comme je le faisais si souvent. Mais la beauté de la chose m'interdisait tout mouvement. Je restais comme statufiée devant le phénoméne. Je vis les couleurs se "délaver", perdre de leur intensité si attrayante, elles commençaient, enfin le pensias-je, à prendre la tournure que désirait le kami, le blanc. Décidement, cette couleure devait avoir une signification particuliére pour eux, la purté, le commencement, mais en même temps la fin de tout... C'était pour cela que le blanc ne m'attirait pas à outre mesure, c'était une couleur trop compliquée, trop chargée de sens cachés que les gens ne comprenaient pas. Je n'étais déjà pas trés adepte des couleurs vives, que je jugeais trop criardes à mon gout, je préférais le noir, le bleu foncé et le pourpre à la limite du marron... Bien que mes gouts puissent être discutables, ils se défendaient.

J'eu un hoquet de surprise quand je vis la porte se matérialiser, je compris que c'était la lumiére que Kokoro émétait qui venait de prendre une forme solide. C'était une porte, banale certe, mais d'une incroyable beautée. J'étais sensible aux choses simples, mais bien faites, j'aimais les choses sans artifices, qui ne sautaient pas aux yeux, et cette porte était l'incarnation même de ce que j'aimais. Simple et magnifique. Elle était blanche également, cela, je m'y étais préparé en voyant la blancheure éclatante qu'avaient prise les ancienne couleurs stagnant autour du kami quelques instants au part avant. Je vis mon ami se relever, il semblait serein, mais je ne pouvais pas me fier à ce que je voyais sur son visage, j'avais bien compris qu'il n'affichait aucune émotion... J'étais incapable de parler, bien trop choquée par ce que je venais de voir, il en fallait peu pour m'impressioner apparement, lorsque le jeune "homme" m'offrit sa main, je ne me fis pas prier pour la saisir, trop contente d'un contact qui me rappellerait que j'étais encore sur terre, que je n'avais pas encore quitté mon monde... Ainsi, c'était ça le portail des kamis... Decidement, je sentais que ces êtres, car je ne trouvais pas d'autre nom pour les qualifier, allait me plaire, restait à foire si ce serait réciproque.

Ce fut non sans une certaine fébrilité teintée d'anxiété que je franchis la porte en compagnie du Kami. A pein eu-je franchis ce portail que je me mis à ressentir une sensation étrange. Mon esprit qui, quelques instants au par avant, était emplit de crainte, de préssentiments, de peur... S'évanouit, je ne ressentais plus rien, pas d'émotion, pas de douleur, même celle qui persistait dans mes reins disparut. Etait-ce réellement une bonne chose? J'étais incapable de répondre à cette question, je n'en savais rien, je ne savais plus rien, je n'étais plus rien. Je perdis peut à peut l'usage de tout mes sens, ne voyant plus que l'infinie étendue blanche ou ne se décelait aucune trace de vie, je perdis l'ouie, n'entendant plus aucun sifflement d'oiseau, plus le vent qui s'engouffrait, je perdis le gout, je ne sentais plus l'acre gout du médicament que j'avalais pour le bébé, je perdis le toucher, ne ressentant plus la main de kokoro sur la mienne. L'avais-je laché? Ou était-il ? Je me serais sans doute posé ces question en temps normal, mais je n'étais plus rien, je n'étais même plus une être, je ne comprennais pas ce qui m'arrivait, mais une chose était sur : je ne ressentais plus aucune souffrance.

Je sentais soudainement cette sensation s'évanouir, si je sentais quelque chose alors, c'était que nous étions en train d'arriver, oui ! Nous arrivions dans le monde des Kamis! Enfin ! Enfin, j'allais voir ce que Kokoro m'avait promit! La beautée iréelle de ces lieux!

Je rouvris les yeux, bien qu'ils soient déjà ouvert, et apperçu ce dont mon ami m'avait parlé. Le choc fut incomensurable.


Hrp: désolée xD je nous ai fait attérir, je savais vraiment pas quoi dire et la qualité du rp s'en ressent --' désolée désolée désolée !
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeJeu 09 Avr 2009, 21:55

(HRP: Désolé, j'aurais aimé continuer mon poste, mais j'étais coincé dans le temps ma chère Shizu, j'en prends tout le blâme. >.< Ton poste était très bien voyons, pas besoin de t'excuser ! Et ne t'inquiète pas, tu vas avoir droit à toutes les réactions du monde dans ce poste-ci... Crois-moi sur parole... Oh oui... Crois-moi... Ça c'est certain... Bon, je suppose que je pourrais commencer à l'écrire maintenant au lieu de continuer sur mon cliffhanger. xD)

Sûrement que Kiyoshi aurait pu qualifier ces lieux comme étant sa «maison» il y a bien longtemps, mais désormais il considérait davantage ce monde bien à part comme étant un lieu de repos, de détente. Un lieu sécuritaire aussi ; y entrer sans l'autorisation d'un Kami était presque impossible, quoi qu'il n'aurait pas été surpris que leur chef à eux deux en fusse capable. Quand les couleurs revinrent à leurs yeux, les deux se tenaient toujours la main, bien qu'ils ne l'eurent jamais su lors de la traversée du passage où tous les sens devenaient obsolètes. La première pensée à traverser l'esprit du jeune homme pouvait se résumer en un «Zut...» incroyablement amer (Ou encore en un «CRISSE, DE CALISSE, DE TABARNAK DE MARDE D'OSTIE !» s'il aurait été Québécois...).

La forêt des Kamis était comme toujours constituée d'arbres s'étendant à l'infini avec un magnifique plancher gazonneux presque parfait se prolongeant aussi loin avec des buissons accompagnant le tout ici et là. De ce côté-là, l'endroit était identique à la forêt dans l'âme de Shizuru à n'en pas douter, mais il y avait une différence importante à faire ; ici, tout était décoloré. Les arbres étaient blancs et ne reflétaient que difficilement la couleur naturelle de leur compatriotes du monde matériel, étant dans l'ensemble parfaitement blanc à l'exception de réflexions brunes et vertes ici et là. Le gazon était semblable à cette description, tout comme les buissons et certaines fleurs pouvant être aperçues à proximité. Cette découleur générale était cependant magnifique d'une certaine façon ; elle faisait penser à un cristal pur extrêmement somptueux ne connaissant pas l'imperfection des couleurs. Selon les goûts, l'endroit pouvait être soit particulièrement beau ou particulièrement laid pour cela. De son côté, Kiyoshi qui avait toujours aimé la couleur d'ivoire parfaite de la paix adorait ce décor. Un puissant vent soufflait, balayant de sa force impressionnante les cheveux de Shizuru et de Kiyoshi, en plus de souffler dans les feuillages des arbres qui émettaientt un bruit identique à ce que l'on pouvait s'attendre dans le monde des humains malgré l'aspect cristalin. Le ciel était d'un noir parfait, sans étoiles, et semblait même malicieux ; regarder ce vide total trop longtemps pouvait même rendre les plus vieux et sages Kamis fous à lier, comme s'ils auraient regarder à l'intérieur même de l'existence de toute chose et compris une vérité interdite à toute forme de vie. Le soleil ne brillait jamais dans ce monde, n'existait pas dans ce monde, mais le plus étrange était qu'on voyait à la perfection comme si chaque chose s'éclairait d'elle-même par son simple souffle de vie. Néanmoins, toutes ces choses n'étaient pas à l'origine de l'inquiétude du Kami ; ce qui le préoccupait était plutôt ce qui se trouvait droit devant eux, aisément visible dans le ciel.

L'Origine.

Quand un portail vers ce monde était ouvert, ceux le traversant pouvaient tomber n'importe où dans tout ce gigantesque univers, n'ayant absolument aucun contrôle sur l'endroit d'arrivée. Heureusement, ici seuls les Kamis existaient, donc peu importait où on arrivait un Kami était toujours bien acceuilli vu que tous se considéraient comme frères et soeurs, mais ce n'était que la troisième fois en plus de cinquante ans que le «jeune homme» aux cheveux rouges se trouvait face à l'Origine, sûrement le pis endroit à visiter accompagné de son amie ; l'ironie du sort était telle, parfois. Dans le ciel et se perdant dans les ténèbres sans fin de celui-ci se trouvait une immense colonne de lumière ici verte, tantôt bleue, après jaune et visitant ainsi un vaste étendu de couleurs les unes après les autres, qui s'étendant fièrement sur son diamètre de plus d'un kilomètre dans une immense clairième ; le duo se trouvait certainement à moins de quatre kilomètres de celui-ci et étaient donc témoins de toute la splendeur de cette énergie indescriptible. En fait, il ne s'agissait pas tant d'un pilier que d'une tornade colossale s'étendant en hauteur jusqu'à-ce qu'on la perde de vue et dont l'éternel tournoiement ne provoquait étrangement, et défiant ainsi toute logique du monde terrestre, absolument pas le moindre vent à proximité.

«L'immense lumière que tu vois au loin c'est... La mère de tous les Kamis, nous pourrions dire. Les Kamis naissent lorsqu'un soupçon de sa lumière vient à se détacher et à prendre la forme d'un petit brouillard tombant au loin dans ce monde. C'est comme cela que je suis né aussi, il y a de nombreuses décennies. C'est aussi là que...»

Il s'interrompit et se raidit complètement, il entendait l'approche exacte de ce qu'il craignait que Shizuru verrait si près de l'Origine. Il resta figé, n'ayant pas remarqué ne fusse que l'espace d'une seconde depuis son retour qu'il avait récupéré son immense aura blanche de presque deux mètres de hauteur ni même la nouvelle aura pourpre presque aussi grande de Shizuru, semblant presque brûler autour d'elle plus qu'elle n'émettait une lumière, chose prévisible sachant que cette aura provenait du chakra de l'esprit démoniaque en elle et non pas de sa propre âme. Les cris de joie se rapprochèrent. De petites voix aiguës d'enfants se rapprochaient d'eux de plus en plus rapidement, toujours de plus en plus joyeuses. Il devait bien y avoir trois fillettes et deux garçons. Non, plutôt quatre fillettes. De petites silhouettes humanoïdes bondirent hors des bois et titubèrent maladroitement dans l'espace à peine qualifiable de clairière où les deux jeunes gens se trouvaient, arrivant les unes après les autres. Un petit garçon de neuf ans d'apparence se jeta immédiatement sur le genoux gauche de Kiyoshi, qui n'esquissa pas le moindre réflexe pour l'éviter, suivi presque immédiatement par une fillette blonde d'un âge semblable qui s'attaqua à l'autre jambe, elle par contre en le mordant la cuisse en plus. Les trois autres petites filles et le garçonnet restant, curieux, bondirent non loin de la jeune femme et la divisagèrent du pied à la tête, la reniflant même à des endroits qu'elle aurait préférer rester intime à n'en pas douter, puis abandonnèrent tout intérêt pour aller sauter plus loin, littéralement, tandis que ceux s'étant attaqué faiblement au Kami, il n'avait pas réellement souffert de la morsue «amicale» de la jeune fille, firent de même. Comme il s'y était attendu, ceux-ci se dirigèrent vers l'Origine.

Deux secondes passèrent où il resta seul avec sa partenaire, puis il retira ses lunettes à l'aide de sa main droite pour les serrer dans une poche frontale de sa veste noire. Il en profita pour prendre une grande «respiration», se faisant. Ici, l'air était incroyablement pur et vous faisait sentir incroyablement bien, comme si vous étiez en permance sous l'effet euphorique de l'alcool un humain aurait sûrement pu dire, sans pour autant en subir d'effets néfastes sur le jugement. (HRP: Dans le monde des Kamis, toute blessure se régénère 4 fois plus rapidement...) Si le silence entre les deux n'était pas encore rompu, la raison en était sans l'ombre d'un doute fort simple ; Shizuru ne s'était sûrement pas attendu à cela. Elle ne s'était certainement pas attendue à être «attaquée» par des enfants nus en pleine forêt. Totalement nus.

«Ici, les enfants Kamis sont... Spéciaux. J'ai déjà été comme eux, autrefois. Les Kamis ne portent pas de vêtements ici, ce qui explique la réaction aussi brutale des enfants en nous voyant. Malheureusement, près de cette lumière, il y a beaucoup d'enfants... En fait, ils voyagent tous vers cette lumière pour être plus précis. Il doit également y avoir bon nombre d'adultes non loin, aussi serait-on peut-être mieux d'enlever nos vêtements pour ne pas se faire trop remarquer... Mais je laisse ceci à ta discrétion.»

L'air de ce lieu était fantastique, à n'en pas douter. On se sentait en permanence bercé dans les bras d'une mère spirituelle bienfaitrice et incroyablement reposante. Mais est-ce que cela suffirait à faire outrepasser la gêne de Shizuru quant au sujet de la nudité ? Sûrement possédait-elle ce trait humain très répandu apres tout. Kiyoshi respecterait son choix, quel qu'il aurait pu être.

(HRP: Je serais prêt à parier que t'as pas vu la fin venir, hein ? xD J'ai rien inventé, les Kamis sont toujours nus ! C'est très bien écrit dans le profil de Kiyoshi ! Je t'ai même laissé le choix de l'endroit où on allait apparaître, alors tu peux pas te plaindre que je t'avais pas prévenu. xD Maintenant, que va-t-il se dérouler ? Shizuru va-t-elle accepter de se dévêtir avec avec des dizaines d'inconnus et Kiyoshi ? Va-t-on finalement savoir si Kiyoshi est bien membré ? Toutes ces questions seront répondues dans le prochain épisode de Naruto Chaos RPG : Prise de conscience ! xD)
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MessageSujet: Re: prise de conscience.   prise de conscience. Icon_minitimeVen 10 Avr 2009, 00:13

La beautée saissante du lieu me coupait le souffle. Pendant prés d'une minute je ne pu me résoudre à respirer, je craignais que tout ceci ne soit qu'un réve, que le charme se brise si je montrais un quelquonc signe d'humanité... J'étais dans le monde des kamis. Les êtres de lumiéres, j'avais l'impression que je n'aurais jamais du y entrer, je m'étais toujours considérée comme une humaine banale, et donc, de par ce fait, indigne de rentrer en contact avec les forces supérieures, et, que je sache, ou tout du moins d'aprés ce que j'avais compris, les kamis étaient en quelques sortes, supérieure aux humains. Pas nécéssairement sur l'échélle divine ou quoi que ce soit, mais ils semblaient tellement purs, dénués de sentiments malveillant et tellement simples que, je pensais qu'ils nous étaient supérieures par bien des aspects... La magnificence de l'endroit ou je me trouvais alors ne faisais que me conforter un peu plus dans mon idée, les Kamis étaient une possibilité de l'incarnation de la perfection... Dans mon idéale de pauvre future mére frustrée, j'aurais sans nul doute aimé que mon enfant naisse parmit eux, dans ce monde si beau, dénué de pollution et vraisemblablement de couleurs... J'observais minutieusement tout les détails qui m'entourraient, j'admirais avec béatitude la finesse des éléments autour de moi... Je levais les yeux vers le ciel. Quelle ne fut pas ma surprise en le découvrant noir, moi qui m'étais attendue à une immense étendue bleu délavée... a la limite du blanc... Je sentais mon regard se perdre dans ce noir d'une perfection absolue, je me sentais inéxorablement attirée vers cette absence de défaut, ça ne pouvait assurément pas être bon pour moi, je n'étais qu'une humaine et je sentais que j'allais vivre bien des choses ici...

J'écoutais Kokoro, non, en réalité je faisais bien plus, je buvais ses parôles, je décortiquais ardament chacune de ses phrases, je voulais en savoir plus, je voulais découvrir ce monde si passionant qui était le sien. Ainsi, cette énorme chose au loin était la mére des kamis? J'eu un frission de crainte mélé à du respect, je me dis alors qu'appeller celle qui avait engendré de tels être :"chose", n'était pas du meilleure gout... Je m'attendais à ce qu'il continua sur sa lancée, qu'il m'apprenne encore des choses, que je comprenne encore mieux ce qui se passait autour de moi... Les quelques secondes passérent, et je n'entendais toujours pas sa voix, je me retournais vers lui et... Je sursautais, était-ce de la peur? De la surprise? Ou même un peu des deux, je n'aurais su le dire, mais une énorme aura l'entourrée, elle était d'une blancheur éclatante ( on t'a jamais dis que tu pourrais faire pub pour signal blancheur Cool ? ), je la regardais avec attention quand j'eu soudain une illumination. Cette aura, elle refletait la nature de l'être qu'elle entourrait... Aussi devais-je avoir la mienne... Restait à savoir de quelle couleur elle était. Anxieuse, je tendis mon avant bras devant moi. Je soupirais en découvrant la couleur qui était la mienne... Du pourpre, sombre. Super... Je ne m'attendais pas à du blanc, mais un petit bleue foncé, du gris, je savais pas... Mais du pourpre quand même...

**_ Merci shishibi ! je n'entendais aucune réponse, Shishibi ! Repond !
_ Chuuut, je ne suis pas là... **

En plus de me faire paraître étrange, ce fichu démon était une lavette ! Decidement, c'était vraiment un blaireau ( haha ! clown ), pourquoi étais-je tombée sur le démon blaireau, pourquoi pas le démon loup, ou le démon lion... Je sais pas, quelque chose d'impressionant, de fort ! Heureusement que l'identité de Jinchuriki doive rester secréte, imaginez un peu à chaque fois si j'avais du avouer mon secret :"_ Bonjour, Shizuru Yukimitsu, détentrice de l'esprit du terrible démon blaireau, ravie de vous connaitre, comment va votre soeur? "... Enfin bon...

Je fu soudainement paniquée, des voix, des voix d'enfants de surcroits! Mon dieu, des enfants... J'étais paniquée et à justes tîtres, je ne voulais pas les choquer... Je lançais un regard emprunt de déssespoire à mon compagnon de voyage. Ne pouvait-il pas m'aider, me permettre de me cacher dérriére lui ou toute autre idée puérile? En quelques secondes, deux petits silouhettes complétements nue se précipitérent sur kokoro, un des deux, une fillette se jeta sur sa jambe avant de le mordre, l'autre quant à lui se contenta de l'aggriper. Quand ils se furent lassés de leur petit jeu, ils se tournérent vers moi. A ma grande surprise ils ne s'enfuirent pas devant moi et ne furent même pas surpris par mon aura. Ils s'avancérent habilement et se mirent à ... Me renifler, à des endroits pour le moins personnels. Ceci dit je les laissais faire, ils m'amusaient ces gamins finalement, ils ne manquaient pas d'un certains charme ! Je me mis même à rire à gorge déployée, ce que j'aimais ce monde au final! Il était magnifique, et ... Il y avait quelque chose dans l'air, à moins que ce quelque chose ne soit un rien du tout et en quel cas ça aurait été merveilleux quand même !

Lorsque les enfants deignérent partir, j'essuyais encore les larmes de joies qui coulaient de mes yeux, j'étais heureuse à n'en point douter, je n'avais jamais autant ri dans une journée que celle ci... J'attendais déjà le pire pour le lendemain ! Mais ce n'était pas le moment d'y penser. Les paroles de Kokoro me raménérent les pieds sur terre, enfin ce qui semblait être une terre, autre que la notre c'est sur, mais une terre quand même ! Ainsi, ici tous se baladaient nu? Pourquoi pas. J'étais de ceux qui ne s'habillaient que pour ne pas tomber malade ou pour éviter un quelquonc coup de soleil. Hors ici, il faisait juste assez chaud et pas assez de soleil ( pas du tout en fait non ? ), pour que j'attrape une telle brulure.

"_ ça me géne pas du tout, mais je me dis que je serais quand même tout à fait repérable, avec l'aura du démon autour de moi c'était comme si j'avais une pencarte << Je ne suis pas un kami !!!! >>, bha de toute façon je ne ressemble certainement pas à quelqun de ton peuple. "

J'utilisais l'appellation peuple car je ne savais trop comment nommer les kamis : société? Peuple? Groupe? Lumiére? Je préférais me limiter à ce que je pensais être le moins injurieux. Ainsi il fallait que je me déshabille. Et bien si tel était la condition, elle n'était pas bien lourde. ça me rappellerait mon appartement avant que doku ne débarque dans ma vie, je ne me baladais pas souvent habillée... Je ne vous raconte même pas la surprise d'un ou deux Chunnin venus me demander une mission XD! Enfin bon. Je laissais rapidement glisser ma robe au sol, enlevais mes souvetements et les laissais également choir au sol... Ceci dit, j'en aurais certainement besoin au retour, retourner au repére de seikurai nue, accompagnée de Kokoro pouvait porter à confusion, confusion dont je me passerais. Je me baissais et attrapais donc le paquet de linge, je le jetais négligement sur mon épaule.

( une petite description pseudo-physiquo mélancolique s'impose d'elle même non? )

Je ne m'étais jamais trouvée jolie. Je n'étais pas laide, je le savais, je n'avais jamais eu de mal à attirer les hommes, mais je ne me considérais pas comme une belle femme. La seule chose que j'aimais chez moi residait en ma longue masse de cheveux, ils me tombaient jusqu'aux bas des chevilles ( vive maya natsume ! ) et étaient d'une couleure peu commune, bleu trés clair, parfois blanc celon l'éclairage. J'étais plutôt pale et à la lumiére du monde des kamis, je devais afficher une blancheure cadavérique... Moi qui étais si mince il y avait encore quatre mois, les rondeurs maternelles étaien déjà bien installées, j'avais les hanches plus peines, la cambrure plus marquée... Enfin bon, une future mére dans toute sa splendeur. Je m'étais toujours jugée trop en courbe pour ma taille, je ne dépassais pas les un mêtre soixante... Et j'avais des formes assez inadaptées... Cela plaisait en général, mais je trouvais cela plutot encombrant...

Pourtant, si je m'étais vu ainsi, nue devant l'imensité lumineuse et blanche, je me serais sans doute trouvée belle. ( stop la dévalorisation xD )

Je me retournais vers Kokoro :

"_ Si je me suis mise toute nue, tu n'y coupras pas, le petit ton espiégle que j'avais dans la voix ne voulait rien dire d'autre, je ne cachais pas d'intentions particuliéres ou même d'envies, aujourd'hui il m'avait trop apporté pour que je pense à cela, allez allez ! "
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